40 books for « ce qu il faut dire et ... »Edit

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‎[sans auteur] - [SERRES (Raoul) et SCHEM (Peter), attribué à].‎

Reference : 28606

(1940)

‎Ce qu'il faut dire Et ne pas dire !... en 60 lithographies.‎

‎ S.l., s.é., s.d. [circa 1940]. Un vol. au format pt in-4 (288 x 228 mm) non paginé, en feuilles, sous couverture muette crème à rabats rempliés. ‎


‎ Tirage unique à 500 exemplaires numérotés ; tous sur vélin d'Arches. Savoureux recueil de contrepèteries érotiques ; illustré de compositions lithographiées équivoques. ''Il faut dire : Le vent siffle dans la rue du quai Et non pas : Le vit s'enfle dans la raie du cul''... Dutel IIl, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français, 1164. Plats présentant un éclat légèrement altéré ; lesquels sont légèrement tachés en marge. Petite tâche affectant les fonds de cahiers de plusieurs feuillets. Du reste, belle condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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Phone number : 06.84.15.59.05

EUR150.00 (€150.00 )

‎ANONYME‎

Reference : 36746

‎ Ce qu'il faut dire et ne pas dire!... ‎

‎ Sous chemise muette. Intérieur avec rousseurs éparses. ‎


‎ Sans lieu d'édition Sans éditeur Sans date In-4 En feuilles Etat correct. 1 Recueil illustré de 57 sur 60 lithographies en noir tour à tour naïves et érotiques illustrant des contrepètries plus ou moins célèbresTIRAGE LIMITE à 350 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches. ‎

Librairie Koegui - Bayonne
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Phone number : 05 59 59 78 74

EUR100.00 (€100.00 )

‎[SCHEM] : ‎

Reference : LIQ-5168

(1950)

‎Ce qu'il faut Dire et ne pas Dire. Recueil de 60 lithographies.‎

‎S.l.s.n. s.d (1950). In-4° en feuilles sous couverture grise rempliée.‎


‎Réédition de cet amusant recueil de contrepeteries paru pour la première fois dans les années 40 et attribués à SCHEM. 60 Lithographies en noir, certaines à pleine page. Tirage limité à 500 exemplaires sur vélin d'Arches.‎

Librairie In-Quarto - Marseille
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Phone number : 33 04 91 33 13 25

EUR350.00 (€350.00 )

‎IMBER-BLACK Evan‎

Reference : 127869

(1999)

ISBN : 2221088085

‎Le poids des secrets de famille. Quand et comment en parler. ce qu'il faut dire et ne pas dire‎

‎ Laffont Robert Laffont 1999, In-8 broché, 265 pages. Trés bon état.‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

Phone number : 05 65 42 95 21

EUR8.00 (€8.00 )

‎( Erotisme - Contrepéteries ) - Anonyme - Raoul Serres.‎

Reference : 25114

(1954)

‎Ce qu'il faut dire Et ne pas dire !...en 60 lithographies. ( Tirage unique à 500 exemplaires numérotés sur arches ).‎

‎ Sans mention d’éditeur, ni de date ( vers 1950 ). In-4 en feuilles sous chemise muette, avec couvertures rempliées, au format 23 x 29 cm. Plats et intérieur frais. Recueil de soixante lithographies en noir, qui proposent autant de savoureuses contrepèteries érotiques. 29 d’entre elles sont situées en pages de gauches, non érotiques, proposent le bon mot suivi de sa contrepèterie et font face aux 29 autres, situées, en pages de droites, qui comportent une magnifique illustration érotique en noir. Tirage unique à 500 exemplaires sur vélin d'Arches numérotés au composteur ( n° 569 ). Véritable chef-d’œuvre de la contrepèterie illustrée, jubilatoire en tous points, attribué à Raoul Serres. L’édition originale serait parue dans les années trente. Cette seconde édition fut publiée, quelques années plus tard, vers 1950, d’après Jean-Pierre Dutel. Superbe état général. Rare.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR355.00 (€355.00 )

‎MAUROIS, Gérald ; MAUROIS André‎

Reference : 29187

(1977)

‎Non ! No ! "Mon Père ne savait pas dire "Non". "Ma vie a été gâchée parce que je n'ai pas su dire "Non". Il faut apprendre à dire "Non" disait-il à Jean d'Ormesson qui ajoute, dans l'hommage prononcé à la Sorbonne, le 21 octobre 1977 : "A quoi André Maurois n'a-t-il pas sur dire "Non". Il n'a pa su dire "Non" à ceux qui avaient besoin de lui, et ce qui fait à ses yeux sa faiblesse, fait aux nôtres un charme irrésistible qui, malgré les prophètes de malheur et les conjurations hostiles, font qu'il reste aujourd'hui extraordinairement présent et vivant parmi nous". Vous qui êtes constamment sollicité, mettez ce souvenir d'André Maurois près de votre téléphone" [ Avec une intéressante annotation autographe signée de Gérald Maurois ]‎

‎1 cartonnage format in-12 à l'italienne simili-cuir bordeaux, texte imprimé en seconde et troisième de couverture, avec mention Joyeux Noël et Bonne Année et l'adresse de Gérald Maurois, et une belle note manuscrite de Gérald Maurois : "Pour Monsieur J... P... M... qui sait mieux que moi comme il est difficile de faire vivre l'oeuvre d'un écrivain disparu. Maurois n'est pas en livre de Poche et malgré le déjeuner si souvent remis de Janvier 1978 P... n'a pas encore pu fixer un rendez-vous à M.A.M.M. qui a pris la relève depuis le 1er janvier 1978 de la gestion de l'oeuvre."... ‎


‎Etonnant et remarquable document. Avec le texte imprimé suivant : "Non ! No ! "Mon Père ne savait pas dire "Non". "Ma vie a été gâchée parce que je n'ai pas su dire "Non". Il faut apprendre à dire "Non" disait-il à Jean d'Ormesson qui ajoute, dans l'hommage prononcé à la Sorbonne, le 21 octobre 1977 : "A quoi André Maurois n'a-t-il pas sur dire "Non". Il n'a pa su dire "Non" à ceux qui avaient besoin de lui, et ce qui fait à ses yeux sa faiblesse, fait aux nôtres un charme irrésistible qui, malgré les prophètes de malheur et les conjurations hostiles, font qu'il reste aujourd'hui extraordinairement présent et vivant parmi nous". Vous qui êtes constamment sollicité, mettez ce souvenir d'André Maurois près de votre téléphone"‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR150.00 (€150.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110344050

(1932)

‎VOILA N° 50 - Vers une nouvelle sparte par Pierre Scize, Chansons d'Espagne par Marcelle Auclair, Magie nègre par Georges I. Schor, Ce qu'il ne faut pas dire par Louis Latzarus, Turquie 1932 par Louis France, Héros populaires par Marcel Montarron‎

‎BUREAU DU JOURNAL. 5 mars 1932. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages. Nombreuses photographies monochromes dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Vers une nouvelle sparte par Pierre Scize, Chansons d'Espagne par Marcelle Auclair, Magie nègre par Georges I. Schor, Ce qu'il ne faut pas dire par Louis Latzarus, Turquie 1932 par Louis France, Héros populaires par Marcel Montarron, Mémoires de Gualino par Riccardo Gualino Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110073343

(1927)

‎REVUE DES DEUX MONDES XCVIIe ANNEE N°2 - COMEDIES ET PROVERBES. — IL NE FAUT PAS DIRE: FONTAINE. GERARD D’HOUVILLE. .LA MAITRISE DE L’AIR. — I. CONDITIONS DE PUISSANCE DE L'AÉRONAUTIQUE. GENERAL NIESSEL.LE VERTUEUX CONDOTTIÈRE.‎

‎AU BUREAU DE LA REVUE DES DEUX MONDES. 15 MARS 1927. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 241 à 480.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : COMEDIES ET PROVERBES. — IL NE FAUT PAS DIRE: FONTAINE. GERARD D’HOUVILLE. .LA MAITRISE DE L’AIR. — I. CONDITIONS DE PUISSANCE DE L'AÉRONAUTIQUE. GENERAL NIESSEL.LE VERTUEUX CONDOTTIÈRE. - LA COUR D’URBINO. RENE DE LA SIZERANNE.SUR LES BANCS DE FLANDRE (1915).- II. AU CONTACT. PAUL CHACKSOUVENIRS D’UNE PETITE FILLE. — Deuxième partie. GYP.LES PURITAINS DU DÉSERT. — LA MOSQUÉE DE GHARDAÏA. ANDRÉ CHEVRILLON de l’Académie française.CHOPIN OU LE POÈTE. — IV. L’AME DELA MUSIQUE A PASSÉ SUR LE MONDE. GUY DE POURTALES. .LE CANAL DU NICARAGUA ET LA STRATÉGIE AMÉRICAINE. CONTRE-AMIRAL DEGOUYREVUE MUSICALE. — LE CHEVALIER A LA ROSE. — SOPHIE ARNOULD. CAMILLE BELLAIGUE. CHRONIQUE DE LA QUINZAINE. - RFNÉ PINON HISTOIRE POLITIQUE. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110324194

(1948)

‎V MAGAZINE N° 194 - Le train de 8h48, Alerte au saignon !, 12 meurtres pour le pétrole des osages et l'assassin n'était jamais la, Nouvelle Maxime de la Rochefoucauld : syons un peu frivoles, Le machin est un truc pour ne pas dire chose, Il faut tuer‎

‎BUREAU DE LA REVUE. 20 JUIN 1948. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Le train de 8h48, Alerte au saignon !, 12 meurtres pour le pétrole des osages et l'assassin n'était jamais la, Nouvelle Maxime de la Rochefoucauld : syons un peu frivoles, Le machin est un truc pour ne pas dire chose, Il faut tuer les vaches pour avoir de la soie, Le démon de la danse transforme les iles chanteresses en paradis perdu Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎Collectif‎

Reference : R320125186

(1909)

‎Pages Folles n°15 1re année 5 septembre 1909 - Edredons nouveau modele - de ci de la - il ne faut pas dire Fontaine etc - Vendetta par Bernard Gervaise - myopie - la dame et le mouton - la femme et l'huitre - bizarrerie des sens etc.‎

‎Imp.Richard. 1909. In-4. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 16 pages - plats désolidarisés - dessins en couleurs sur les plats - nombreux dessins en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Edredons nouveau modele - de ci de la - il ne faut pas dire Fontaine etc - Vendetta par Bernard Gervaise - myopie - la dame et le mouton - la femme et l'huitre - bizarrerie des sens - curieux effet d'une piqûre de vipère - le fruitier myope - celui qui joue sa femme - moins enviable qu'il ne croyait - les exigences de la mode - l'enseigne - déception - deja fait - carnte d'un honnête homme - une vocation - résultat du concours des vlles deux à deux - le nombre parfait. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎DAUMIER Honoré -‎

Reference : 25665

(1867)

‎REFLEXION INTIME D'UN EPICIER - Faut pas dire du mal des moutons de Panurge... Ca se tond ! - Lithographie‎

‎ 1867 Le Charivari,1867 -Lithographie -- Œuvre: Hauteur: 43.9cmx Largeur: 30.9cm - Trait carré: Hauteur: 25.2cmx Largeur: 21cm ; illustration page 3. - Au dessus de l'image, centré : "ACTUALITES" ; et à droite : "114" ; signature en bas de l'image à gauche : "h. D." ; en dessous de l'image à gauche : "A. de Vresse R. Rivoli, 55" ; en dessous de l'image à droite : "Lith. Destouches r Paradis Pre 28" ; en dessous, centré : "REFLEXION INTIME D'UN EPICIER / - Faut pas dire du mal des moutons de Panurge... Ca se tond !"- texte imprime au dos,bon etat.-‎


Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR35.00 (€35.00 )

‎GUILLOT HENRI‎

Reference : R200034993

(1948)

‎CE QU'IL FAUT DIRE / CE QU'IL NE FAUT PAS DIRE - CORRECTION DES ALSACIANISMES.‎

‎FOUCHER. 1948. In-16. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Agraffes rouillées, Intérieur acceptable. 55 pages. Edition revue et augmentée contenant la correction de 100 fautes de français et la traduction de 105 expressions ou proverbes.. . . . Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎


‎ Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎GUILLOT Henri‎

Reference : 21762

(1950)

‎Ce qu'il faut dire ce qu'il ne faut pas dire pour les étrangers de langue allemande (um korrect französisch zu sprechen)‎

‎Chez l'auteur, Colombes s.d. (circa 1950), 11,5x18cm, agrafé.‎


‎Dixième édition en partie originale car revue et augmentée et contenant la correction de 100 fautes de français et la traduction de 105 expressions ou proverbes. Dos et plats légèrement et marginalement passés, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR30.00 (€30.00 )

‎[ALSACE] - GUILLOT (Henri).-‎

Reference : 61639

‎Ce qu'il faut dire. Ce qu'il ne faut pas dire. Correction des "Alsacianismes". Edition revue et augmentée.‎

‎ P., Fouchet, (1948), brochure in 12 de 56 pages. ‎


‎Contient la correction de 100 fautes de français et la traduction de 105 expressions ou proverbes. PHOTOS SUR DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................‎

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Phone number : 04 77 32 63 69

EUR17.00 (€17.00 )

‎[RÉGIONALISME ALSACE] - GUILLOT (Henri) - ‎

Reference : 201015986

‎Ce qu'il faut dire ce qu il ne faut pas dire. ‎

‎Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de strasbourg, 1932; in-12, 43 pp., broché.‎


‎.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR10.00 (€10.00 )

‎DE BESANCENET, Alfred‎

Reference : 26346

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR30.00 (€30.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R320079964

(1913)

‎PAGES FOLLES - 5ème année - N°45 - 9 NOVEMBRE 1913 - LA NATURE - IL NE FAUT PAS DIRE FONTAINE... - LA THEBAIDE - UN JURY DE FEMMES SEULES - CABOT MARTYR - IL PLEUT BERGERE - LE TORTICOLIS - LOCAFAIRES SANS ENFANTS‎

‎PAGES FOLLES. 1913. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages - augmentées de nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte - 1er et dernière pages en couleurs par CAZENOVE - COURS. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Imprimeur gérant : J. DELABROISE Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎COLLECTIF / BASCHET R.‎

Reference : RO10081730

(1914)

‎"L'ILLUSTRATION JOURNAL UNIVERSEL N° 3730 - Correspondance militaire, ""...nous venons de...; nous allons à..."" (il ne faut pas dire où); ni malade, ni blessé, tout va très bien..."", dessin de Georges Scott."‎

‎L'ILLUSTRATION. 22 aout 1914. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 19 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 139 à 158 - avec couverture illustrée d'une carte en noir et blanc sur le 1er contre-plat (voir photo).. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎


‎SOMMAIRE : Gravures: les prisonniers, dessin de Georges Scott - les tombes d'Alsace, dessin de L.Sabattier / Articles: la lettre du Tamecur - le premier trophée - l'arrivée en France et la visite à Paris du général French - ou sont les autobus par Sauveroche - la bataille de Haelen. Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎SOUBELET BERTRAND‎

Reference : R200072675

(2016)

ISBN : 2259249094

‎TOUT CE QU'IL NE FAUT PAS DIRE : Insécurité, justice : Un général de gendarmerie ose la vérité‎

‎PLON. 2016. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 228 pages.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires‎


‎ Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎SOUBELET BERTRAND‎

Reference : ROD0135844

(2016)

ISBN : 2259249094

‎TOUT CE QU'IL NE FAUT PAS DIRE - INSECURITE JUSTICE : UN GENERAL DE GENDARMERIE OSE LA VERITE‎

‎PLON. 2016. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 228 pages - une étiquette collée au dos.. . . . Classification Dewey : 353.36-Police‎


‎ Classification Dewey : 353.36-Police‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR14.90 (€14.90 )

‎RIFFARD Léon‎

Reference : 41282

(1880)

‎Chassé-croisé ou il ne faut pas dire : fontaine!.. proverbe en vers avec prologue & épilogue‎

‎Imp. Edouard Baldy, Nîmes 1880, 12,5x18,5cm, broché.‎


‎Deuxième édition. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR50.00 (€50.00 )

‎[JUSTICE] - SUOBELET (Bertrand ) - ‎

Reference : 201803710

‎Tout ce qu'il ne faut pas dire. ‎

‎Paris, Plon, 2016; in-8, 228 pp., br.‎


‎.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR8.00 (€8.00 )

‎Bertrand SOUBELET‎

Reference : LFA-126723800

(2016)

‎TOUT CE QU'IL NE FAUT PAS DIRE‎

‎Un ouvrage de 230 pages, format 130 x 200 mm, broché, publié en 2016, Plon, bon état‎


‎Insécurité, Justice : un Général de Gendarmerie ose la vérité...‎

Phone number : 04 74 33 45 19

EUR10.00 (€10.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎Anonyme‎

Reference : 40320

(1946)

‎Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

‎1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎


‎Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

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