18 books for « au plus digne »Edit

‎KNORR, Georg Wolfgang‎

Reference : 16459

‎Délices de la nature ou choix de tout ce que les règnes de la nature renferment de plus digne des recherches d'un curieux pour en former un cabinet. ‎

‎Nuremberg, Héritiers de Knorr, 1779.‎


‎ Illustré par un portrait (qui manque très souvent), un frontispice gravé en couleurs et 91 planches, toutes coloriées à la main. La plupart des illustrations ont été réalisées d'après des spécimens du 'Wunderkammer", le célèbre cabinet d'histoire naturelle, du Dr. Trew, médecin de Nuremberg. 15 planches montrent des coraux, 7 des coquillages, 6 des papillons, 4 des oursins, 6 des minéraux, 7 des crustacés et des araignées, 4 des étoiles de mer, 9 des poissons, 7 des oiseaux, 14 des quadrupèdes et 12 des reptiles et des amphibiens. Seconde édition. Les planches sont identiques à la première de 1766-1767, publiée sous le titre de "Deliciae Naturae Selectae - Délices physiques choisies" dont le texte était en allemand et en français. Les planches sont identiques et le texte a été "revu, corrigé et augmenté d'une préface par Mr. Jean Ernest Emanuel Walch." Georg Wolfgang Knorr, célèbre graveur de Nuremberg a connu son premier succès en illustrant la "Physica sacra" de Johannes Jacob Scheuzer (1731). C'est à partir de là qu'il s'est intéressé à l'histoire naturelle. Reliure légèrement frottée, avec un début de fente à une charnière sur quelques centimètres, mais très bel exemplaire dans sa première reliure, frais. Exemplaire de Jean-Baptiste Huzard. Elle a été grattée mais on reconnait bien sa griffe sur le feuillet de garde. L'exemplaire figure dans le catalogue de sa vente de 1842, tome 1, n° 2581, avec une grossière erreur dans la description puisqu'elle donne "23 pl. color. et le portr. de Knorr." Jean-Baptiste Huzard (1755-1838) était directeur de l'Ecole vétérinaire d'Alfort, membre de l'Académie des Sciences et grand bibliophile. /// Grand in-folio de portrait, titre gravé, XIV, 96, XX, 108, (4) pp., 91 planches. Veau marbré, dos à nerfs orné. (Reliure de l'époque.) //// Illustrated by one portrait (very often lacking), one handcoloured engraved frontispiece and 91 large beautifully handcoloured engraved plates. Georg Wolfgang Knorr, famous engraver had his first great success with his illustrations for Johannes Jacob Scheuzer's "Physica sacra" (1731), through which he became interested in the natural sciences. Through his own studies, he gained a wide base of knowledge in art history and the natural sciences. These splendid plates show corals with 15 plates; shells, 7; butterflies, 6; urchins, 4; minerals, 6; crustacea & spiders, 7; starfishes, 4; fishes, 9; birds, 7, quadrupeds, 14; reptiles & amphibians, 12. Most of the illustrations here depict the specimens collected in the then famous Dr. Trew's wunderkammer in Nuremberg. Second edition, with the text corrected and enlarged of a preface, and with the same plates of the first one, published in German and in French, in 1766-1767, under the title of "Deliciae Naturae Selectae - Délices physiques choisies". Binding is a trifle rubbed, but a very good and fresh copy. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET‎

Hugues de Latude - Villefranche de Lauragais
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Phone number : 06 09 57 17 07

EUR20,000.00 (€20,000.00 )

‎[anonyme] - [JORDAN (Claude)].‎

Reference : 28040

(1698)

‎Voiages [sic, Voyages] historiques de l'Europe qui comprend tout ce qu'il y a de plus curieux en Hollande et dans le reste des Provinces-Unies contenant L'Origine, le religion, les moeurs, les coutumes et les forces de tous les peuples qui l'habitent, et une relation exacte de tout ce que chaque pays renferme de plus digne de la curiosité d'un voiageur [sic].‎

‎ A Paris, Nicolas Le Gras, 1695. Un vol. au format in-12 (163 x 93 mm) de 6 ff. n.fol., 1 carte dépliante gravée n.fol. et 316 pp. Reliure de l'époque de plein veau moucheté acajou, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin brune, titre doré, palette dorée en queue, dentelle dorée sur les coupes.‎


‎ Rare relation ; complète de sa jolie carte dépliante gravée (laquelle est désolidarisée et présente en outre déchirures et plissures). Exemplaire complet en tant que tel. Angles élimés. Petit manque superficiel en marge du premier plat. Coiffe de tête accidentée. Frottements affectant le dos. Cerne claire affectant les fonds de cahiers de plusieurs feuillets. Quelques claires rousseurs et plissures angulaires. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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Phone number : 06.84.15.59.05

EUR100.00 (€100.00 )

Reference : 41732

(1699)

‎Le Gentilhomme étranger voyageant en France. Observant tres exactement les melieures routes qu’il faut prendre. Faisant aussi la description des Antiquités. Des Eglises, des Tombeaux, des Convents, des Palais, des Arcs Triumphaux. Et en un mot de tout ce que chaque Province renferme de plus digne de la curiosité d’un voyageur soit dans les Villes soit dans la Campagne. Par le baron G. D. N.‎

‎Leyde, Baudouin Vander A, 1699. In-12 de (6)-241-(3) pp., vélin dur de l'époque. ‎


‎Première et seule édition. Frontispice gravé. D'après Fordham l'auteur est le baron G. de Nemeitz. In-fine on trouve La Guide des Voyageurs, ou Description des routes les plus fréquentées du royaume de France.Bon exemplaire partiellement interfolié.Fordham, Catalogue des guides-routiers et itinéraires français, p. 54. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR650.00 (€650.00 )

Reference : 220720

‎CAMPAGNE de Monsieur le Maréchal Duc de Coigny en Allemagne l'an 1743 et l'an 1744. Contenant les lettres de ce Maréchal et celles de plusieurs autres officiers généraux au Roi, et à M. le Comte d'Argenson, Ministre au département de la Guerre. Recueil très intéressant, et d'autant plus digne de l'attention du public qu'il a été formé sur les originaux qui se trouvent au dépôt de la Guerre de la Cour de France‎

‎A Amsterdam, chez Marc Michel Rey, 1761 8 vol. in-12, veau fauve, dos lisse orné, tranches rouges Certains coins usés. Qqs épid. sur les plats. Rousseurs éparses. (rel. de l'époque).‎


‎Rare recueil des pièces pour servir à l'histoire du Maréchal de Coigny durant les campagnes d'Allemagne de 1743-1744. Nommé Maréchal en 1734, après avoir remplacé Villars, il prit ensuite le commandement de l'armée d'Allemagne et défendit la frontière du Rhin.Bon exemplaire. ‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎ALBERICH-CHABROL‎

Reference : RO80113066

(1907)

‎Au Plus Digne.‎

‎HACHETTE. 1907. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 379 pages. Frontispice en noir et blanc. Quelques gravures en noir et blanc, dans le texte, par M. Mahut. Reliure de bibliothèque : étiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons sur la page de faux-titre.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎


‎Petite bibliothèque de la famille. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎ALBERICH CHABROL‎

Reference : R240114937

(1907)

‎AU PLUS DIGNE / COLLECTION PETITE BIBLIOTHEQUE DE LA FAMILLE‎

‎LIBRAIRIE HACHETTE ET CIE. 1907. In-8. Relié toilé. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 379 pages - frontispice noir et blanc sous serpente - quelques illustrations noir et blanc dans et/ou hors texte - plats et dos illustrés or et polychromes - tranches de têtes dorées - tampon en page de garde et en page de titre - trace d'adhésif sur les contreplats. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎illustrations de M. Mahut Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎ALBERICH CHABROL‎

Reference : R240114938

(1907)

‎AU PLUS DIGNE/ COLLECTION PETITE BIBLIOTHEQUE DE LA FAMILLE‎

‎LIBRAIRIE HACHETTE & CIE. 1907. In-8. Relié toilé. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 379 pages - frontispice noir et blanc sous serpente - quelques illustrations noir et blanc dans et/ou hors texte - plats et dos illustrés or et polychromes - tranches de têtes dorées -. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎ Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR39.80 (€39.80 )

‎ALBERICH-CHABROL (Pseudonyme de Marie AUBERY) Illustrations de M. Mahut.‎

Reference : 45728

(1900)

‎Au plus digne.‎

‎Couverture rigide. 12 x 19 cm. Reliure toile de l'éditeur ornée d'un décor d'arbre en or et rouge. 379 pages. Papier légèrement bruni.‎


‎Livre. Illustrations de M. Mahut. Librairie Hachette (Collection : Petite bibliothèque de la famille), Début XXe. Vers 1900.‎

Librairie et Cætera - Belin-Beliet

Phone number : +33 (0) 5 56 88 08 45

EUR13.50 (€13.50 )

‎Coigny Duc Maréchal de .‎

Reference : 12791

‎Campagne de Monsieur le Maréchal Duc de Coigny en Allemagne l'an M.DCCXLIV (1744) contenant les lettres de ce Maréchal et celles de plusieurs autres officiers Généraux au Roi & à Mr. Le Comte d'Argenson, Ministre du département de la guerre, recueil très intéressant et d'autant plus digne de l'attention du public qu'il a été formé sur les originaux, qui se trouvent au dépôt de la guerre de la Cour de France. Troisième partie (seule)‎

‎Chez Marc Michel Rey Amsterdam, 1761, in-12 pleine basane marbrée, dos rond sans nerf orné, pièce de titre de maroquin rouge. Reliure de l'époque. 2f.-XXpp.-324pp. La correspondance de ce volume s'étend du 1er Octobre 1744 au 31 Aôut 1744. Sixième volume seul de cette correspondance qui en compte 8 au total. Table détaillée des lettres au début du volume. Bel exemplaire.‎


EUR60.00 (€60.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

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‎BUTTET (Marc-Antoine de).‎

Reference : 41689

(1607)

‎Le Cavalier de Savoye ou Response au Soldat François. Plus, un Discours digne de Lecture, servant d'Apologie contre les faussetez, impertinences, et calomnies du Cavalier de Savoye.‎

‎Sans lieu (Genève, Jean Arnaud), 1607. 2 parties en 1 vol. in-12 de (12)-216 pp., 60 pp., vélin souple ivoire (reliure de l'époque). ‎


‎Quatrième et dernière édition du pamphlet de Marc-Antoine Buttet avocat au Sénat et historiographe du duché de Savoie, publié une première fois en 1605 (Chambéry, Geoffroy Dufour) en réponse au Soldat françois de Pierre de L’Hostal afin de faire valoir les droits politiques du duc de Savoie sur Genève ; l'auteur y inséra des documents importants pour l'histoire de la cité, transcrit de nombreux extraits d'anciens titres qui prouvaient que les comtes et ducs de Savoie étaient souverains de Genève.Le succès fut tel qu'il fut réimprimé l'année suivante par l'imprimeur genevois Jean Arnaud (1553?-1608) à la fausse adresse de Bruxelles chez les héritiers de Jean Reguin, deuxième édition suivie la même année (1606) d'une troisième augmentée des extraits de la Première et Seconde Savoisienne - réimprimés dans la quatrième édition (1607) avec une pagination séparée sous le titre Discours digne de lecture servant d’apologie contre les faussetez, impertinences & calomnies du Cavalier Savoysien.« Les éditions subsistantes du Cavalier de Savoie contribuent davantage à éclairer les opérations illicites d’Arnaud ou d’autres Genevois. Des quatre éditions connues, trois semblent être d’origine genevoise ; il faudrait des recherches typographiques plus poussées pour mieux comprendre la parenté entre les différentes publications. La seconde édition publiée en 1606 avec la fausse adresse de "Bruxelles par les héritiers de Ian Reguin" correspond vraisemblablement à l’édition vendue par Arnaud à Paris. Contrairement aux éditions suivantes, la publication suit l’édition originale de Chambéry. En revanche les troisième et quatrième éditions de Chambéry ajoutent au Cavalier un Discours digne de lecture servant d’apologie contre les faussetez, une pièce apologétique originalement imprimée en 1600 et dirigée contre le duc Charles Emmanuel Ier. » [Jostock, Ingeborg, La censure négociée: le contrôle du livre à Genève 1560-1625, Genève Droz, 2007) p. 282].Pièce capitale pour l’histoire de Genève et de la Savoie au XVIIe siècle, au lendemain de l’Escalade - qui vit la victoire de la république protestante sur les troupes du duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier le 12 décembre 1602 - dernier épisode de la lutte commencée en 1535 quand les Genevois chassèrent leur évêque, Pierre de La Baume, et érigèrent leur ville en république indépendante. Exemplaire partiellement dérelié, quelques rousseurs.Provenance : Famille des banquiers Tronchin établie au bord du Lac Léman avec l'étiquette "Bessinge" de leur bibliothèque - dont Jacob Tronchin (ex-libris manuscrit sur le titre) et Henry Tronchin, (ex-libris armorié sur le premier contreplat). Dufour, L'Imprimerie, les imprimeurs et les libraires en Savoie du XVe au XIXe siècle, p. 81 ; Laroche, Bibliotheca Aureliana, XXI, n° 9 (édition originale 1605) ; inconnu à Brunet qui cite du même les oeuvres poétiques ; Théophile Dufour, Notice bibliographique sur le cavalier de Savoie, le citadin de Genève et le fléau de l'aristocratie genevoise (Genève, Ramboz et Schuchardt, 1877) p. 7. ‎

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‎RENARD, Maurice‎

Reference : 53850

(1902)

‎[ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Libert grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillais de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".‎

‎4 pages autographes de 49 vers signés sur 2 feuillets in-4 (avec deux repentirs), avec mention à l'encre, d'une autre main, en bas de la dernière page : "Paris Bd Saint Germain 1902" : Nous en livrons une transcription partielle : [ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Liberté grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillait de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".‎


‎Beau poème autographe signé de Maurice Renard (1875-1939), l'écrivain à succès de nombreux romans fantastiques et de science-fiction, parmi lesquels le célèbre ouvrage "Les Mains d'Orlac". Dans le présent poème manuscrit, il évoque la mort tragique du dauphin Louis-Charles de France (1785-1795), connut comme "Louis XVII", et le poids de ce crime sur la conscience de la Nation... Bon tat (petites fentes en pliures)‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : R110089498

(1972)

‎LA VIE DU RAIL N° 1331 - Dole, dernier bastion de la vapeur en Franche-Comté n'est plus, a Hendaye : union rail-route européenne sous le signe de la STVA, Chemins de fer de Provence : de nouveaux autorails vont mettre Digne a 2h30 de Nice, USA‎

‎AU BUREAU DE LA REVUE. 27 FEVRIER 1972. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 51 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire :Dole, dernier bastion de la vapeur en Franche-Comté n'est plus, a Hendaye : union rail-route européenne sous le signe de la STVA, Chemins de fer de Provence : de nouveaux autorails vont mettre Digne a 2h30 de Nice, USA : l'évolution du plan ferroviaire dans le corridor urbain nord-est américain Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : R110235803

(1945)

‎AVIATION FRANCAISE N° 3 - Chasseurs d'impossible, L'aviation sans hélice est-il l'avion de l'avenir ? par Albert Mascret, L'usine accorde aux ouvriers une place digne par Georges Peyre, Bombardiers géants, La maison des ailes, Le plus jeune soldat‎

‎OFFICE FRANCAIS D'EDITIONS. 21 FEVRIER 1945. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 8 pages. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 629.1-Aviation‎


‎Dans tous les ciels de guerre. Sommaire: Chasseurs d'impossible, L'aviation sans hélice est-il l'avion de l'avenir ? par Albert Mascret, L'usine accorde aux ouvriers une place digne par Georges Peyre, Bombardiers géants, La maison des ailes, Le plus jeune soldat de France veut devenir aviateur Classification Dewey : 629.1-Aviation‎

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‎Collectif‎

Reference : R110376499

(1948)

‎Le miroir du monde numéro spécial - Le tour de France 1948, tous les résultats, les plus belles photos, Le tour de France passé et présent par Robert Digne, Les 120 du tour 1948, Et voici le tour‎

‎Société d'édition du petit parisien. 1948. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Non paginé. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte. Plats partiellement désolidarisés.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎


‎ Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : R110091471

(2011)

‎LA VIE DU RAIL N° 3304 - Nice - Digne de nouvelles ambitions, Réforme des retraites - Deux ans de plus a partir de 2017, Un rapport parlementaire pointe les freins a l'ouverture, Les entreprises de travaux publics s'inquiètent du manque de financement‎

‎AU BUREAU DE LA REVUE. 30 MARS 2011. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 51 pages. Nombreuses illustrations en couleur dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎ Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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‎DAUMIER Honoré‎

Reference : 72643

(1845)

‎Lithographie originale en noir et blanc - Pastorales - "Comme quoi, au village, la vertu la plus grêlée finit toujours pas trouver une récompense digne d'elle..."‎

‎Chez Aubert, Paris 1845, 26,2x35,1cm, une feuille.‎


‎Lithographie originale en noir et blanc et en deuxième état, réalisée pour Le Charivariet imprimée sur papier fort. Delteil, 2231. Pâles rousseurs sur l'ensemble de la planche. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎SPRINT - Le match de la vie sportive‎

Reference : 99382

(1947)

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