1796 s.l. - Ex-dono de François Mauriac. - In-huit bradel demi percaline, dos avec pièce de titre maroquin aux petits fers dorés. - 2 ff. dont Ex dono en forme de clin d'oeil de François Mauriac : "Donné en Vendemiaire 1943 par le vigneron François Mauriac à l'historien de Carnot Gaston Dul....". - P. de titre, 112 p.
Cf. Biographie des Hommes Vivants de Michaud : DANICAN (Auguste), 1763/1848, colonel d'un régiment de hussards, puis général de brigade, fut employé contre les royalistes de la Vendée en 1793 et 1794 : il se conduisit toujours avec humanité, et pressa même plusieurs fois la Convention de faire punir les auteurs des noyades de Nantes et des autres excès commis. Envoyé en décembre à Laval pour combattre les premiers rassemblements de chouans, il fut contraint de s'enfermer dans Angers pour défendre cette place contre les royalistes, qui l'assiégeaient sans succès. Le général Danican fut publiquement accusé d’avoir voulu leur livrer cette ville. Destitué à cette époque, il parvint à se faire remettre en activité. Il commandait en 1795 à Rouen, d’où il adressa des dénonciations à la Convention contre les généraux Tureau, Grignon, Huchet et autres, avec lesquels il avait servi dans la Vendée, et qui y avaient commis des horreurs inouïes. A l'époque du 13 vendémiaire an IV (1795), le général Danican vint à Paris, embrassa le parti des sections, commanda un instant leur force armée ; mais, n’étant pas secondé, et n'ayant pas eu le temps de préparer ses moyens, il ne put obtenir l'avantage, et s'éloigna quand il vit les troupes conventionnelles prendre le dessus. On lui fit son procès par contumace ; et le conseil militaire séant au Théâtre-Français le condamna à mort.