Paris, Altis, 1928, in-8vo, 318 p. + 6 planches, reliure privée demi-toile.
Neuchâtel, Petitpierre, 1857, in-4°, 28 p. + 2 planches avec 46 fig, taches d'eau, brochure muette, dos fendu.
Lausanne, Marc Ducloux, 1841, in-8°, 2 ff. (titre, dédicace) + X + 363 p., avec 23 croquis + 9 planches lithogr. tirées par Spengler (num. de 1 à 8 + 1 n. num. celui de la brochure orig.- lithogr. ) dont 1 dépl. + 1 grande carte dépliante du terrain erratique du bassin du Rhône (gravée par Bressanini, l'eau aquarellée bleu clair), ex libris Adolphe Morlot de Berne, vereinzelt hs. Notizen, reliure en demi-cuir aux coins, nom de l’auteur doré au dos (brochure orig. cons. - avec la lithogr. ‘blocs erratiques’).
Edition originale. “Jean de Charpentier, d'une famille française fixée en Saxe, étudia à l'école des mines de Freyberg (Saxe), fut attaché à l'administration des mines de Prusse, et passa en France en 1808. Il fut chargé en 1813 par le gouvernement vaudois de la direction des salines de Bex, qu'il réorganisa complètement. Des travaux d'endiguement du Rhône, en 1831, l'amenèrent à capter et à utiliser la source thermale de Lavey. Pendant son séjour à Bex, il s'adonna à la botanique et à la géologie, et s'intéressa notamment à la question des glaciers. Il fut le premier à affirmer que les blocs erratiques, déposés dans le plateau et sur le Jura suisses, avaient été amenés par la glace et non par l'eau. Cette théorie rencontra au début bien des sceptiques, entre autres Agassiz, qui en 1836, après un séjour à Bex, se rallia complètement au point de vue de Charpentier, qu'il développa et généralisa. Charpentier publia le résultat de ses recherches dans son «Essai sur les glaciers et le terrain erratique du Rhône», qui fait encore autorité. Il fut nommé en 1829 professeur honoraire à l'Académie de Lausanne, en 1846 directeur des mines du canton de Vaud.” (DHBS). Lorsque les «Etudes» de Louis Agassiz furent publiées (1840), l'«Essai sur les glaciers» de Charpentier était sur le point de sortir de presse, mais hélas pour ce dernier, avec quelque peu de retard. Agassiz était conscient de brûler la politesse à Charpentier, risquant même leur amitié. Mais la priorité de Charpentier sur Agassiz dans les découvertes permettant l'élaboration de la théorie de l'âge glaciaire n'est pas à démontrer: dès 1834, dans le cadre de la société Helvétique des Sciences Naturelles, Charpentier faisait état de ses observations sur les glaciers. DHBS II/480-481; Zittel, Geschichte der Geologie, p. 226; Poggendorff I/423; Dictionary of Scientific Biography III/210-211; Perret 955.
Lausanne, Marc Ducloux, 1841, in-8°, 2 ff. (titre, dédicace) + X + 363 p., avec 23 croquis + 8 planches lithogr. tirées par Spengler (num. de 1 à 8) dont 1 dépl. + 1 grande carte dépliante du terrain erratique du bassin du Rhône (gravée par Bressanini, l'eau aquarellé blue claire) qqs rousseurs, ex. non rogné, cachet sur la couverture devant, brochure originale, avec taches de rousseurs, dos abimé avec qqs manque. 2ème couverture avec une vue en lithographie ‘blocs erratiques’.
Edition originale. “Jean de Charpentier, d'une famille française fixée en Saxe, étudia à l'école des mines de Freyberg (Saxe), fut attaché à l'administration des mines de Prusse, et passa en France en 1808. Il fut chargé en 1813 par le gouvernement vaudois de la direction des salines de Bex, qu'il réorganisa complètement. Des travaux d'endiguement du Rhône, en 1831, l'amenèrent à capter et à utiliser la source thermale de Lavey. Pendant son séjour à Bex, il s'adonna à la botanique et à la géologie, et s'intéressa notamment à la question des glaciers. Il fut le premier à affirmer que les blocs erratiques, déposés dans le plateau et sur le Jura suisses, avaient été amenés par la glace et non par l'eau. Cette théorie rencontra au début bien des sceptiques, entre autres Agassiz, qui en 1836, après un séjour à Bex, se rallia complètement au point de vue de Charpentier, qu'il développa et généralisa. Charpentier publia le résultat de ses recherches dans son «Essai sur les glaciers et le terrain erratique du Rhône», qui fait encore autorité. Il fut nommé en 1829 professeur honoraire à l'Académie de Lausanne, en 1846 directeur des mines du canton de Vaud.” (DHBS). Lorsque les «Etudes» de Louis Agassiz furent publiées (1840), l'«Essai sur les glaciers» de Charpentier était sur le point de sortir de presse, mais hélas pour ce dernier, avec quelque peu de retard. Agassiz était conscient de brûler la politesse à Charpentier, risquant même leur amitié. Mais la priorité de Charpentier sur Agassiz dans les découvertes permettant l'élaboration de la théorie de l'âge glaciaire n'est pas à démontrer: dès 1834, Charpentier faisait état de ses observations sur les glaciers dans le cadre de la Soc. Helv. des Sc.-Nat. First edition of this classic in geology of the Alps, glaciers and erratic blocs. “Such is the power of publicity and enthusiasm that the origin of the theory of the Ice Age is today commonly attributed to Agassiz and not to its righful scientific parent, Charpentier. The scrupulous care with which Charpentier weighed the evidence and described the phenomenon of erratic blocks and the function of glaciers in transporting them makes this book a classic.” (DSB). Title-page heavely stamped, small hole in the middle of titlepage, otherwise clean copy, fine orig. binding. DHBS II/480-481; Zittel, Geschichte der Geologie, p. 226; Poggendorff I/423; Dictionary of Scientific Biography III/210-211; Perret 955.
Lausanne, Marc Ducloux, 1841, in-8°, 2 ff. (titre, dédicace) + X + 363 p., avec 23 croquis + 9 planches lithogr. (num. de 1 à 8 (+ 1 non num. sur la brochure orig.- lithogr. par Spengler) dont 1 dépl. + 1 grande carte dépliante du terrain erratique du bassin du Rhône (gravée par Bressanini, l'eau aquarellée bleu clair), Exlibris Nazario Pavoni, reliure en carton, pièce de cuir avec titre au dos, couverture et dos de la brochure orig. cons. (avec lithogr. ‘blocs erratiques’).
Edition originale. “Jean de Charpentier, d'une famille française fixée en Saxe, étudia à l'école des mines de Freyberg (Saxe), fut attaché à l'administration des mines de Prusse, et passa en France en 1808. Il fut chargé en 1813 par le gouvernement vaudois de la direction des salines de Bex, qu'il réorganisa complètement. Des travaux d'endiguement du Rhône, en 1831, l'amenèrent à capter et à utiliser la source thermale de Lavey. Pendant son séjour à Bex, il s'adonna à la botanique et à la géologie, et s'intéressa notamment à la question des glaciers. Il fut le premier à affirmer que les blocs erratiques, déposés dans le plateau et sur le Jura suisses, avaient été amenés par la glace et non par l'eau. Cette théorie rencontra au début bien des sceptiques, entre autres Agassiz, qui en 1836, après un séjour à Bex, se rallia complètement au point de vue de Charpentier, qu'il développa et généralisa. Charpentier publia le résultat de ses recherches dans son «Essai sur les glaciers et le terrain erratique du Rhône», qui fait encore autorité. Il fut nommé en 1829 professeur honoraire à l'Académie de Lausanne, en 1846 directeur des mines du canton de Vaud.” (DHBS). Lorsque les «Etudes» de Louis Agassiz furent publiées (1840), l'«Essai sur les glaciers» de Charpentier était sur le point de sortir de presse, mais hélas pour ce dernier, avec quelque peu de retard. Agassiz était conscient de brûler la politesse à Charpentier, risquant même leur amitié. Mais la priorité de Charpentier sur Agassiz dans les découvertes permettant l'élaboration de la théorie de l'âge glaciaire n'est pas à démontrer: dès 1834, Charpentier faisait état de ses observations sur les glaciers dans le cadre de la Soc. Helv. des Sc. Nat. DHBS II/480-481; Zittel, Geschichte der Geologie, p. 226; Poggendorff I/423; Dictionary of Scientific Biography III/210-211; Perret 955. Image disp.
Laffont, 1975, gr. in-8vo, 238 p. + planches, brochure noire originale (paperback).
Laffont, 1969, gr. in-8vo, 281 p. + planches, brochure noire originale (paperback).
Laffont, 1969, gr. in-8vo, 251 p., + planches, brochure noire originale (paperback).
Laffont, 1967, gr. in-8vo, 315 p. + planches, brochure noire originale (paperback).
Paris, Fernand Natan, 1931, in-8° oblong, 88 p., richement ill. avec des examples (matière d'oeuvre), reliure en demi-toile, plats cart. ill.
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