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‎STENDHAL (Heny Beyle, dit)‎

Reference : 29779

(1817)

‎Histoire de la peinture en Italie, par M. Beyle, ex-auditeur au Conseil d'État‎

‎ Paris, Didot l'Aîné, Imprimeur du Roi, 1817. 2 vol. (120 x 200 mm) de [faux-titre], lxxxvj-298 p. et [2] f. ; [faux-titre], [titre], 452 p. et [1] f. Demi-basane, plats de papier marbré, dos lisses ornés de rinceaux dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Édition originale. L’exemplaire contient les cartons que l’imprimeur imposa, signalés par Cordier (p. 209-210, 211-212 et 212 bis-212 ter du t. I et p. 21.22-23.24 du t. II), ainsi que les trois feuillets d’errata (2 au t. I et 1 au t. II), reliés en fin des volumes, qui manquent très souvent. Dédicace, répétée aux 2 vol. : « À Monsieur le Comte Kosakowsky, Secrétaire de la Légation Russe, à Rome ». ‎


‎Cette Histoire de la peinture en Italie est la première œuvre vraiment originale publiée par Stendhal, à considérer que les Lettres écrites de Vienne en Autriche sur le célèbre compositeur J. Haydn (connues sous le titre de Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase qui leur sera donné) sont davantage des traductions que des compositions (Paupe, p. 18). Seconde émission donnée en 1820, avec le millésime de 1817 et le nom de Beyle sur la page de titre (beaucoup plus courant, le premier tirage donne seulement « par M.B.A.A. », pour « Monsieur Beyle Ancien Auditeur » ; la seconde édition (1831) donnera le pseudonyme de « Stendhal »). Les thèses tendancieuses de l’auteur l’obligèrent à cacher son nom sous l’abréviation M.B.A.A. dans la plupart des exemplaires, et l’éditeur d’imposer 26 cartons. Plusieurs passages dangereux, en effet, pouvaient être signalés, en France à la police de la Restauration ; et en Italie, au sévère gouvernement autrichien. « Ces craintes n’étaient pas vaines, explique Martineau, et quand en 1828 Stendhal sera expulsé de Milan, ce sera en grande partie pour avoir écrit cet ouvrage, qui plus tard l’empêchera encore d’être accrédité comme consul à Trieste. […] Sa seule précaution, en réalité, fut de ne pas signer ce livre » (Martineau, L’Œuvre de Stendhal, p. 121). Aussi les rares exemplaires connus donnant le nom de Beyle sur la page de titre relèvent-ils d’une certaine audace. Ils ont été réalisés en 1820, selon une volonté de Stendhal formulée dès 1819 (Histoire de la peinture en Italie, édition d’Arbelet, p. CXXXI). Le fait qu’ils soient les seuls volumes publiés du vivant de l’auteur à porter son nom « Beyle » ajoute encore à leur intérêt (cf. Arbelet). Le tome II porte pour la première fois l’épigraphe que les connaisseurs de Stendhal connaissent bien : « To the happy few » (« Cela explique tout le titre. Je le dédie aux âmes sensibles », dit-il dans une lettre à Crozet de 1816), devise qui figure également en note (t. I, p. 148) et à la fin des Promenades dans Rome, de Le Rouge et le Noir et de La Chartreuse de Parme. Les exemplaires portant le nom complet de Beyle sont rarissimes ; outre celui-ci, on en dénombre six : exemplaire Mérimée (décrit par Vicaire d’après la vente de 1891 et repris par Cordier) ; exemplaire Stritch-Jules Guillemin (première mention en 1875, cf. Cordier) ; exemplaire Georges Heilbrun (catalogue n° 4, mars 1952, n° 1026, relié par Maylander avec les deux titres et le f. de dédicace à l’empereur de Russie) ; exemplaire Louis de Potter, puis Bibliothèque Simonson (I, Sotheby’s, 19 juin 2013, lot 276) et deux exemplaires de la bibliothèque de Stendhal : celui, également annoté, de Jacques Guérin (20 mars 1985, n° 101) ; ensuite dans la Bibliothèque Jaime Ortiz-Patino (Sotheby’s, II, 2 décembre 1998, n° 67), et celui du Colonel Sikles (I, 20-21 avril 1989, n° 196) ayant figuré dans le catalogue Blaizot n° 314 de février 1960 (référence de la main de Simonson au crayon sur la garde du tome I de l’exemplaire Potter). Parmi ces exemplaires, seuls trois portent un envoi : celui de Mérimée, celui de Louis de Potter et le présent exemplaire : « À Monsieur le Comte Kosakowsky, Secrétaire de la Légation Russe, à Rome ». Cette dédicace est répétée sur les pages de titre des deux volumes. Le comte Kosakowki était un ami de la belle Cornelia Martinetti, née comtesse Rossi, dont il fréquenta le salon romain. Dans ses minutieuses Impressions romaines, E. J. Delécluze mentionne sa participation à plusieurs événements mondains entre fin janvier et fin février 1924 (il écrit « Cosacowski »), à une période où Stendhal était à Rome (jusqu’au 4 février). Prosper Duvergier de Hauranne, ami intime et disciple de Stendhal, le cite également dans une lettre qu’il adresse à celui-ci le 14 juin 1824 : « nous sommes arrivés dans la Ville éternelle sans le moindre petit accident à raconter à nos amis et connaissances, et sauf les Anglais qui s’en sont enfuis en masse, je n’y ai rien trouvé de changé. […] Après plusieurs fluctuations, la Martinetti et Kosakowski qu’on avait cru au moment de se séparer se sont accrochés de nouveau l’un à l’autre et ils forment le soir avec la Gabrielli et Mgr Marini une partie carrée, qui au nombre de ses péchés ne compte pas au moins la dissimulation. Tout le monde au reste dans cette maison nous a beaucoup demandé de vos nouvelles, et l’ouvrage Sur l’amour y est attendu avec impatience par l’auteur d’Amélie [Cornelia Martinetti]." (Stendhal, Correspondance, p. 785.) Des bibliothèques du Comte Kosakowski (envoi) ; Julien Bogousslavsly (ex-libris gravé) : Alain Schimel, Bibliothèque Stendhal. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR30,000.00 (€30,000.00 )

‎STENDHAL (Henri Beyle, dit); CONSTANTIN (Abraham):‎

Reference : 16009

(1840)

‎Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres.‎

‎Florence, Cabinet scientifique-littéraire de J. P. Vieusseux, 1840. Grand in-8 de VI-358 pages, demi-basane verte, dos lisse orné de filets dorés. Large in-8 of VI-358 pages, green half sheepskin, smooth back (faded) decorated with gilt fillets. Bookplate Charles Gautier. ‎


‎Orné d'un frontispice gravé figurant la maison de la Fornarina à la porte Sellimiana dans le Trastevere (probablement de la main de Constantin).Decorated with an engraved frontispiece representing the house of the Fornarina at the Sellimiana gate in the Trastevere (probably by the hand of Constantin). Edition originale. C'est Paul Arbelet, qui en 1923, attribue la paternité de ce texte à Stendhal. Après un gros travail de recherche, dû à Sandra Teroni et Hélène de Jacquelot, il est permis de savoir quelle est la part prise par Stendhal dans cet ouvrage qui est à la fois une monographie sur Raphaël et un manuel d'apprentissage à la vision du tableau. Travail de symbiose, Stendhal se greffe sur l'écriture de Constantin. Rédigées entre 1835 et 1837, les dix-sept notices sur les tableaux que le peintre sur porcelaine avait copié afin de faire des émaux, seront le début du texte. Puis Stendhal encouragera son ami à élargir son propos, en évoquant les palais, les églises de Rome, et les plus beaux tableaux. C'est lui qui propose le titre; c'est encore Stendhal qui se livre à un important travail de rédaction et de révision — il réécrit parfois complètement et rédige des passages voire des chapitres entiers. Il veille à la mise au net, à la présentation typographique, aux titres courants, mais aussi à l’articulation du texte (il s’est chargé de répartir la matière en chapitres), texte qu’il complète sur épreuve et jusqu’au stade du manuscrit final, car c’est encore lui qui signe les « bons à tirer ». C'est donc une véritable œuvre à quatre mains. Très bel exemplaire, malgré un dos passé. Ex-libris de Charles Gautier. V. Lieber, Ex-libris genevois, n°203; voir l'édition du texte par S. Teroni et H. de Jacquelot aux éditions Beaux-Arts de Paris.First edition. It was Paul Arbelet, who in 1923 attributed the authorship of this text to Stendhal. After a great research work, due to Sandra Teroni and Hélène de Jacquelot, it is possible to know what part Stendhal plays in this work which is both a monograph on Raphael and a learning manual to read the paintings. Work of symbiosis, Stendhal is added on the writing of Constantin. Written between 1835 and 1837, the seventeen explanatory leaflets on the paintings that the painter on porcelain had copied in order to make enamels, will be the beginning of the text. Then Stendhal will encourage his friend to broaden his words, by evoking the palaces, the churches of Rome, and the most beautiful paintings. It is him who proposes the title; it is still Stendhal who makes an important work of writing and revision - he sometimes rewrites completely and writes passages or even entire chapters. He keeps a watchful eye on set up of printing page,on the typographical presentation, to the running titles, but also to the lining sentence of the text (he was responsible for dividing the material into chapters), text which he completes on proof sheet and until the final manuscript, because it is still him who signs the "ready for press". It is a real work with four hands. Very nice copy. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF1,500.00 (€1,535.25 )

‎STENDHAL CLUB nouvelle série ( BEYLE )‎

Reference : 9368

Bouquinerie70 - combeaufontaine

Phone number : 06 48 03 16 14

EUR12.00 (€12.00 )

‎STENDHAL, Henri Beyle‎

Reference : LCS-18382

‎Rome, Naples et Florence, en 1817. Edition originale de cet « ouvrage rare et important », l’un des premiers de Stendhal. (Carteret, II, 346).‎

‎Exemplaire conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Paris, Delaunay et Pelicier, 1817. In-8 de 366 pp., (1) f. d’errata. Plein veau havane, filet noir encadrant les plats, dos lisse avec pièce de titre de maroquin olive, tranches marbrées, charnières légèrement frottées. Reliure de l’époque signée de Doll. 201 x 126 mm.‎


‎Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452; Fléty, p. 60. «Rare». Clouzot, 256. «Ouvrage rare et important». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «Œuvve que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, ‘officier de cavalerie’, ‘qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814’, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d’un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d’un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l’Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les ‘âmes sèches’ qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l’agréable vie d’une société qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c’est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l’Italie au XIXe siècle par ses ‘Promenades dans Rome’ ». Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance: Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎STENDHAL‎

Reference : 68967

(1808)

‎Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline‎

‎26 mars 1808, 20x24,8cm, 3 pages 1/2 sur un double feuillet.‎


‎Longue lettre autographe de Stendhal, adressée à sa sur Pauline, rédigée d'une écriture fine à l'encre noire. Adresse du père de Stendhal chez qui réside sa sur, à Grenoble et tampon «?n°51 Grande Armée?». Cachet de cire rouge aux armes de Stendhal. Plusieurs pliures d'origine, inhérentes à l'envoi postal. Un manque de papier, dû au décachetage de la lettre, habilement comblé. Très belle lettre, empreinte de passion romantique, mêlant nostalgie de l'enfance et histoires sentimentales et préfigurant Le Rouge et le Noir. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint le jeune Henri Beyle - ici âgé de vingt-cinq ans - avec sa sur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «?journal?» - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal?: «?Voilà mes rêveries, ma chère amie ; j'en ai presque honte ; mais, enfin, tu es la seule personne au monde à qui j'ose les dire.?» Dans cette lettre témoignant du lien fort entre frère et sur, Stendhal, alors en Allemagne, fait part de toute sa nostalgie?: «?J'ai repassé dans ma mémoire tout le temps que nous avons passé ensemble?: comment je ne t'aimais pas dans notre enfance ; comment je te bâtis une fois à Claix, dans la cuisine. Je me réfugiai dans le petit cabinet de livres ; mon père revint un instant après, furieux, et me dit?: «?Vilain enfant?! Je te mangerais?!?». Ensuite, tous les maux que nous fit souffrir cette pauvre tatan Séraphie ; nos promenades dans ces chemins environnés d'eau croupissante, vers Saint-Joseph.?» Ces regrets d'un temps passé s'accompagnent d'une mélancolie toute stendhalienne?: «?Hélas?! Ce bonheur charmant que je me figurais, je l'ai entrevu une fois à Frascati, quelques autres à Milan. Depuis lors, il n'en est plus question ; je m'étonne de n'avoir pu le sentir. Le seul souvenir en est plus fort que tous les bonheurs présents que je puis me procurer.?» Cette évocation de l'Italie regrettée va de pair avec les femmes qu'il a aimées?: «?Je t'ai conté qu'étant à Frascati, à un joli feu d'artifice, au moment de l'explosion, Adèle s'appuya un instant sur mon épaule ; je ne peux t'exprimer combien je fus heureux. Pendant deux ans, quand j'étais accablé de chagrin, cette image me redonnait du courage et me faisait oublier tous mes malheurs. Je l'avais oubliée depuis longtemps ; j'ai voulu y repenser aujourd'hui. Je vois malgré moi Adèle telle qu'elle est ; mais, tel que je suis, il n'y a plus le moindre bonheur dans ce souvenir.?» Ce long passage concernant Adèle Rebuffet, sa cousine avec laquelle il vécut une histoire sentimentale forte avant d'entretenir des relations plus intimes avec sa mère, témoigne du sentimentalisme de Stendhal. Il évoque d'ailleurs une autre de ses brûlantes passions, Angelina Pietragrua, idéal de la femme italienne et incarnation de ses souvenirs milanais?: «?Madame Pietragrua c'est différent?: son souvenir est lié à celui de la langue italienne ; dès que, dans un rôle de femme, quelque chose me plait dans un ouvrage, je le mets involontairement dans sa bouche.?» Ce «?rôle de femme?» que mentionne Stendhal est un écho à l'essentiel de cette lettre, l'uvre Il Matrimonio segreto du compositeur Cimarosa?: «?Joues-tu quelquefois le Matrimonio?? C'est le passage Cara sposa au commencement entre Carolina et Paolino. [...] Mais joue le Matrimonio pour l'amour de moi surtout Signor deh permettette et la finale Io rival de mia sorella.?» Cet opéra de Cimarosa, loin d'être une lubie passagère, jalonnera toute la vie et l'uvre de l'écrivain. Dans ses Souvenirs d'égotisme (1832) il explique?: «?à Milan, en 1820, j'avais envie de mettre cela sur ma tombe [...] Je voulais une tablette de marbre de la forme d'une carte à jouer?: «?Errico Beyle - Milanese - Visse, scrisse, amò - Quest'anima adorava Cimarosa, Mozart e Shakspeare - Morì di anni... il ... 18...?» («?Henri Beyle - Milanais - Il vivait, écrivait, aimait - Cette âme adorait Cimarosa, Mozart et Shakspeare - Il mourut en l'année...le...18...?»)?». Quelques années plus tard, dans la Vie de Henry Brulard, uvre autobiographique rédigée en 1835-1836, il persiste et signe?: «?J'avouerai que je ne trouve parfaitement beaux que les chants de deux seuls auteurs?: Cimarosa et Mozart, et l'on me pendrait plutôt que de me faire dire avec sincérité lequel je préfère à l'autre. [...] Quand je viens d'entendre Mozart ou Cimarosa, c'est toujours le dernier entendu qui me semble peut-être un peu préférable à l'autre.?» Mais l'hommage le plus révélateur que Stendhal rend à son compositeur fétiche se trouve dans son chef-d'uvre Le Rouge et le Noir?: «?Pendant tout le premier acte de l'opéra, Mathilde rêva à l'homme qu'elle aimait avec les transports de la passion la plus vive ; mais au second acte une maxime d'amour chantée, il faut l'avouer, sur une mélodie digne de Cimarosa, pénétra son cur. L'héroïne de l'opéra disait?: Il faut me punir de l'excès d'adoration que je sens pour lui, je l'aime trop?!?» (Le Rouge et le Noir, chapitre XLIX) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎STENDHAL, Henri Beyle‎

Reference : LCS-18270

‎Promenades dans Rome. L’édition originale des Promenades dans Rome. ‎

‎« Un des plus libres et des plus vivants exposés d’une pensée toujours originale et vive ». Paris, Delaunay, 1829. 2 volumes in-8 de : tome I : faux-titre, titre, iv p. avertissement, 450 pages et 1 f. errata, 1 gravure de Saint-Pierre de Rome, 1 plan des vestiges de Rome replié ; tome II : faux-titre, titre, 592 pages, planche de la colonne Trajane, qq. annotations et passages soulignés au crayon, texte piqué, ex libris manuscrit à l’encre sur les gardes. Demi-veau vert, dos lisses ornés de roulettes dorées et de fleurons à froid, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 200 x 125 mm.‎


‎Edition originale. Clouzot, 257. « Assez souvent piqué » mentionne Clouzot. Comme beaucoup de ses œuvres, celle-ci est dédiée aux « happy few », ce qui prouve que Stendhal n'était pas dupe de son calcul et qu'une fois de plus c'est pour quelques lecteurs qu'il écrivait. Les Promenades se présentent comme un journal de voyage qui couvre presque deux ans d’août 1827 à avril 1829. Nous retrouvons Stendhal dans ses considérations sur l'art, ses idées sur la beauté, sur le sublime, ses appréciations nuancées et toujours très personnelles sur les œuvres d’art, qui complètent les jugements portés dans l’Histoire de la peinture en Italie. Ce sur quoi une fois de plus ici Stendhal attire l’attention de son lecteur, c’est qu’il faut se préparer à voir ; c’est un art qui s’apprend et sa connaissance décuple le plaisir. Mais Stendhal ne se contente pas de nous faire visiter des monuments ; il nous promène dans la société romaine, et les portraits de quelques-uns des personnages qu'il nous présente seraient dignes, par la pénétration psychologique de l'auteur, par cette manière unique que Stendhal a de radiographier en quelque sorte le personnage vivant et de nous montrer les ressorts de son comportement, de figurer dans ses romans. A propos de cette société et de la cour pontificale, Stendhal, avec la pente naturelle de son esprit, est insensiblement mené à nous présenter, par petites touches, une analyse de cet étrange Etat pontifical ; souvent ses considérations dépassent le monde qu’il décrit et s'étendent à toute la société de son temps. Les Promenades dans Rome, par la justesse de leurs observations et surtout par le caractère direct des réflexions de Stendhal, constituent un des plus libres et des plus vivants exposés d’une pensée toujours originale et vive. Exemplaire conservé dans ses séduisantes reliures de l’époque en demi-veau vert.‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎STENDHAL CLUB nouvelle série ( BEYLE )‎

Reference : 9367

Bouquinerie70 - combeaufontaine

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EUR12.00 (€12.00 )

‎STENDHAL CLUB nouvelle série ( BEYLE )‎

Reference : 9373

Bouquinerie70 - combeaufontaine

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EUR12.00 (€12.00 )

‎STENDHAL (Henri BEYLE, dit)‎

Reference : 29824

(1824)

‎Vie de Rossini‎

‎ Paris, Boulland et Cie., 1824. 2 vol. (135 x 210 mm) de VIII-306 p. et [1] f., 1 front., [318] chiffré p. 306 à 623. Brochés, sous chemise et étui, demi-chagrin long à coins. Édition originale ornée de 2 portraits en frontispice représentant Rossini et Mozart. ‎


‎Malgré son titre, ce n’est pas une biographie, presque une charge, même : contre l’état de l’Italie après la chute de Napoléon et contre les Parisiens amateurs d’opéra trop routiniers pour apprécier Rossini, compositeur moderne, utilisant des moyens pour plaire « calculés sur nos besoins actuels ». Dans cette optique, sa musique est « éminem¬ment romantique » (Stendhal et l’Europe, catalogue de l’exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n° 197) et offre à Stendhal de proposer ses réflexions sur l’art du grand musicien et sur la société de son temps. « On peut dire que la vie de Rossini est le journal des sensations éprouvées par Stendhal au cours d’un voyage à travers la musique […] Une improvisation de génie exubérante de vie, crépitantes d’idées » (Henry Prunières). « La Vie de Rossini se vendit bien et, selon Stendhal, c’est le seul de ses ouvrages qui ait été lu, dès son apparition, par la bonne compagnie. Elle abondait en anecdotes, et elle est vraiment intéressante, vraiment agréable et amusante, pleine d’entrain et de gaieté; elle tient de la musique qu’elle apprécie, et Stendhal n’avait-il pas avec Rossini quelque ressemblance de nature, l’insouciance, l’humeur nomade, l’ironie, les charmes d’un esprit qui vole sur tous sujets et plaisante sur toutes choses ? » (Arthur Chuquet, in Stendhal-Beyle, Plon, 1902). Exemplaire lavé et rebroché dans ses couvertures, restaurées aux angles et au dos. Rare condition néanmoins. De la Bibliothèque Prochian, avec ex-libris. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎Stendhal‎

Reference : CZC-11278

‎Stendhal.Histoire de la peinture en Italie. 2/2 vols. Edition du Divan. 1/238‎

‎Ouvrage atypique, l'Histoire de la peinture en Italie fut écrite et publiée en 1816 par Stendhal pour oublier ses soucis matériels, ses déceptions morales et politiques, mais resta inachevée. Elle méritait toutefois de revoir le jour accompagnée des reproductions des œuvres dont il fait la description, l'éloge ou qu'il rejette. Parmi les œuvres évoquées par Stendhal on retrouvera celles faisant partie du "Musée Napoléon", que l'auteur (Henri Beyle) connaissait tout particulièrement pour avoir été chargé des œuvres réquisitionnées par l'empereur, dont nombre de chefs-d'œuvre de la peinture italienne. Cette Histoire de la peinture en Italie n'est pas une histoire méthodique de l'art italien ; elle est davantage un ouvrage où se mêlent des souvenirs personnels, à la fois politiques et moraux, et des considérations artistiques. En revanche, les œuvres commentées par Stendhal constituent une véritable galerie de peinture que l'auteur dresse pour le plaisir de toute "âme sensible". Cet essai reflète autant le magnétisme puissant que l'art italien exerce encore sur ses contemporains que ses propres choix esthétiques. Stendhal se révèle ici un guide hors du commun, hostile à l'érudition, mais très sensible à l'image, et, dans ses descriptions où perce un sens historique aigu, Michel Ange trouve une place singulière. L'auteur l'affectionne autant pour ses qualités d'artiste que pour sa position morale, nous brossant le portrait d'un vrai héros romantique. Il accorde également sa reconnaissance à des artistes comme Guido Reni, le Corrège, et surtout à Léonard, "maître du genre noir et majestueux". En conclusion, cet ouvrage se révèle par bien des aspects audacieux et sa liberté de conception est encore tout empreinte des rêves d'un monde nouveau que l'auteur a partagés un moment avec Napoléon. Même si Stendhal n'est pas un critique d'art professionnel, force nous est de reconnaître que la plume hardie de l'écrivain a su traduire de façon bien souvent admirable les émotions de tout amateur éclairé Révision du texte et préface par Henri Martineau, complet en deux vols brochés, 15x10, très bel état, 435, 348pp. Exemplaire numéroté sur vergé Lafuma 238/1800 Le lire du Divan 1929 ref/269‎


Livres & Autographes - La Madeleine

Phone number : 06 35 23 34 39

EUR30.00 (€30.00 )

‎STENDHAL, Henri Beyle‎

Reference : LCS-18177

‎Armance, ou quelques scènes d’un salon de Paris en 1827. « Le plus bel exemplaire vu par le grand libraire Maurice Chalvet au cours de sa longue carrière ».‎

‎Le dernier exemplaire d’Armance, « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) fut vendu 73 000 € par Christie’s Paris le 25 juin 2009. Paris, Urbain Canel, 1827.3 volumes in-8 de : I/ (1) faux-titre, (1) titre, viii pp., 177 pp. ; II/ (1) faux-titre, (1) titre, 191 pp. ; III/ (1) faux-titre, (1) titre, 243 pp.Demi-veau bleu glacé, dos lisses ornés de filets dorés, tranches jaspées. Elégantes reliures de l’époque.170 x 100 mm.‎


‎« Edition originale extrêmement rare » (Claude Guérin) du premier grand roman de Stendhal, imprimé en 1827.« D’une grande rareté » (Carteret, II, 350).« Très rare, très recherché » (Clouzot).« Le plus bel exemplaire que Maurice Chalvet a vu dans sa longue carrière de libraire ».« Armance » est le premier roman de Stendhal (1783-1842), publié en 1827. L'action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l'École polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. II n'éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu'il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié : Octave, dont la famille a été ruinée par l'émigration, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance, qui l'aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d'Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur, et entraîné malgré lui dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. Lui aussi, en réalité, aime sa cousine, mais, se trompant lui-même, et ayant fait le serment solennel de ne céder jamais dans sa vie à l'amour sous peine de se juger le plus méprisable des hommes, il est persuadé qu'il souffre seulement « par amitié ». Le caractère d'Octave (qui, malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique, si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l'amour : Octave a toujours été impuissant.En réalité, le roman est tout entier fondé sur l'étude de la dissociation possible entre l'amour et le plaisir ; le charme d'une psychologie aventureuse digne du meilleur Stendhal l'anime ; mais la bizarre obstination de l'auteur à ne pas dévoiler une des données premières de l'intrigue introduit un je-ne-sais-quoi d'arbitraire dans le jeu des passions, malgré l'exceptionnelle finesse de l'analyse. L'œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu'elle esquisse certains des thèmes qui s'affirment par la suite dans Le Rouge et le Noir et dans La Chartreuse de Parme. Ne trouve-t-on pas dans ce roman l'analyse impitoyablement pittoresque et mordante de la société de la Restauration, le jeu subtil d'un amour d'abord inconscient mais qui se révèle invincible ? et déjà l'on peut dire que Stendhal applique ici sur le vif les principes et les théories de son essai De l'amour. N'y trouve-t-on pas, enfin, les premières ébauches de ces extraordinaires caractères d'adolescents que seront Julien Sorel et Fabrice del Dongo ?Quant à l’exquise beauté de l’exemplaire, il convient de lire la note inspirée par Maurice Chalvet, le plus grand libraire français des années 1960 :« Le grand libraire Maurice Chalvet a vu ces livres en septembre 1980. Il les a trouvés très séduisants. C’était le plus bel exemplaire qu’il avait vu dans sa longue carrière de libraire. Il m’en reparlait souvent pour me féliciter de cet achat.A son avis, et bien que non signées, ces petits livres avaient été reliés par un grand relieur. Le dernier paragraphe d’Armance est l’un des plus beaux qu’ait jamais conclu un récit.Armance est le roman de Stendhal que préférait Gide ».Claude Guérin jugeait ainsi le présent exemplaire : « Exemplaire à la bonne date, dans une fine reliure de l’époque et relié en trois volumes, ce qui est exceptionnel ; on trouve le plus souvent des exemplaires brochés ou reliés en un seul volume ».Cette édition originale compte parmi les plus rares de la littérature du XIXe siècle. L’on voit en moyenne un exemplaire apparaître tous les dix ans sur le marché public, médiocre le plus souvent. Le dernier était « « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) ; il fut en cet état vendu 73 000 € il y a 8 ans (Ref. Christie’s Paris, 25 juin 2009).‎

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‎STENDHAL, Henri Beyle‎

Reference : LCS-17611

‎Armance ou quelques scènes d’un salon de Paris avec une préface par Charles Monselet. Seconde édition recherchée « en raison de la grande rareté de l’originale » (Clouzot) du premier roman de Stendhal.‎

‎Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos. In-12 de (2) ff, viii pp., 244 pp. Qq. rares rousseurs en début de volume. Demi-basane fauve de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin noir, chiffre doré C.F. frappé en pied du dos, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.176 x 110 mm.‎


‎Seconde édition, « assez recherchée en raison de la grande rareté de l’originale » (Clouzot, p.257).Cordier, Bibliographie stendhalienne, n°71 ; Carteret, II, p.352.Elle renferme une curieuse préface de Monselet.« Cette édition a ceci de particulièrement singulier que la préface est un ‘éreintement’ sans miséricorde, et pourtant cette édition fut conseillée à Giraud par Monselet lui-même ! qui appelle Stendhal ‘diplomate avec un visage de droguiste’ ». Carteret, II, p. 352.« Premier roman de Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842), publié en 1827. L’action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l’école polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. Il n’éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu’il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié :Octave, dont la famille a été ruinée par l’émigration,, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance qui l’aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d’Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur et entraîné, malgré lui, dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. [...] Le caractère d’Octave (qui malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l’amour : Octave a toujours été impuissant. Le livre est aujourd’hui jugé de façons fort diverses : certains contestent sa valeur artistique, s’opposant en cela à des stendhaliens très passionnés qui voudraient l’élever presque au niveau des chefs-d’œuvre. [...] L’œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu’elle esquisse certains des thèmes qui s’affirmeront par la suite dans ‘le Rouge et le Noir’ et dans ‘la Chartreuse de Parme ‘.(Dictionnaire des Œuvres, I, p. 248-249).Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos.‎

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‎[STENDHAL]. CONSTANTIN Abraham.‎

Reference : 6185

‎IDÉES ITALIENNES SUR QUELQUES TABLEAUX CÉLÈBRES. " Deuxième édition, revue et annotée par Stendhal ". Etablissement du texte et avant-propos par Danielle Plan. Préface d'Henri Martineau.‎

‎Paris. Le Divan. 1931. In-16 broché. Couverture gris-bleu imprimée en rouge et noir. XXXIII + 316 pages. 1/1.500 sur vergé Lafuma. [25 Rives teinté / 1.500 vergé Lafuma]. Très propre. Pages non coupées. Envoi autographe d'Henri Martineau au Pr. Pierre Jourda*.‎


‎" Ce livre a paru sous le seul nom d'Abraham Constantin. Il a passé longtemps pour l'uvre authentique de l'estimable peintre genevois. Si je le range néanmoins au nombre des ouvrages de Stendhal, c'est que l'on sait aujourd'hui de source sûre que celui-ci en fut le principal artisan " (Henri Martineau, " L'uvre de Stendhal ", p. 613). * Pierre Jourda (1898-1978) fut un éminent professeur de lettres, doyen de la Faculté des lettres de l'Université de Montpellier de 1936 à 1969. Seiziémiste de formation, il fut aussi un spécialiste reconnu de Stendhal, donnant plusieurs éditions critiques de ses uvres, participant à un grand nombre de colloques, produisant une impressionnante quantité d'articles. La ville de Montpellier garde vif le souvenir du Professeur Pierre Jourda ; dans le quartier des Beaux-Arts, une rue porte son nom. La relation d'amitié entre ces deux beylistes de premier ordre que furent Henri Martineau et Pierre Jourda, dura de 1928 à 1958, année de la mort de Martineau. Dans le volume " Hommage à Henri Martineau " qui constitue le dernier numéro de la revue Le Divan, Pierre Jourda évoque leur première rencontre - et ses nombreuses suites - dans la librairie du Divan, qui longtemps exista à l'angle des rues Bonaparte et de l'Abbaye (Paris VIe). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE "STENDHAL ET LES EDITIONS DU DIVAN".‎

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EUR50.00 (€50.00 )

‎[STENDHAL]. NATOLI Glauco.‎

Reference : 6260

‎MARCEL PROUST E ALTRI SAGGI.‎

‎Napoli. Edizioni Scientifiche Italiane. 1968. In-8°, reliure pleine toile sous jaquette illustrée. XII + 340 pages. E.O. Très propre.‎


‎Parmi les " altri saggi " : " Stendhal e le Promenades dans Rome " ; " Stendhal e Rome, Naples et Florence " ; " Stendhal e Fabre d'Eglantine " ; " La pittura italiana e i personnaggi di Stendhal ". DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE "STENDHAL ET LES EDITIONS DU DIVAN".‎

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‎STENDHAL CLUB nouvelle série ( BEYLE )‎

Reference : 9375

Bouquinerie70 - combeaufontaine

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‎STENDHAL CLUB nouvelle série ( BEYLE )‎

Reference : 9381

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‎STENDHAL CLUB nouvelle série ( BEYLE )‎

Reference : 9387

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‎Stendhal‎

Reference : CZC-11276

‎Stendhal. Lucien Leuwen. 3/3 vols. Edition du Divan. 1/1763 sur Vergé‎

‎ Lucien Leuwen » (publié en 1894) est l'un des meilleurs romans de Stendhal (1783-1842). Dans l'histoire de ce jeune républicain chassé de l'École polytechnique pour ses opinions, puis officier dans l'Est, âme noble aux prises avec une société avide et hypocrite, on retrouve la rigueur d'écriture, la limpidité du style et l'exactitude psychologique qui font de Stendhal l'un des plus grands maîtres de la littérature française. Lucien, c'est Stendhal tel qu'il aurait aimé être (pourvu d'un père riche et brillant, protecteur puissant, tendre, infatigable : polytechnicien, puis important fonctionnaire du ministère de l'Intérieur) et tel qu'il a été, républicain d'abord, puis rallié sans illusions à la monarchie de juillet, amoureux d'une femme jolie, intelligente et qui l'aime aussi. Lucien Leuwen, c'est un roman d'amour aux pages fines, charmantes, poétiques, parmi les plus belles de l'auteur. C'est aussi un roman politique et social, où bien des traits semblent, hélas!, actuels. L'ambition sans principes et sans talent, la corruption, la servilité du personnel politique et des fonctionnaires, la mort de l'idéal, tout cela que nos manuels d'histoire nous faisaient croire d'un autre âge, nous l'avons revécu sans comprendre. Grâce à Stendhal, le plus intelligent et le plus ironique de nos romanciers, nous comprenons. Établissement du texte et préface par Henri Martineau, complet en trois vols brochés, 15x10, usures des couvertures dos fragile sur un vol, bel état général, 420, 422, 360pp. Le lire du Divan 1920 ref/269‎


Livres & Autographes - La Madeleine

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EUR25.00 (€25.00 )

‎STENDHAL‎

Reference : 66974

(1805)

‎Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline : «Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes.»‎

‎10 Floréal 13 [30 avril 1805], 18,5x23,1cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe de Stendhal adressée à sa sur Pauline. 28 lignes rédigées d'une fine écriture à l'encre noire. Prénom «Pauline» de la main de l'expéditeur au bas de la lettre. Numéro d'inventaire «36» à l'encre d'une autre main. Deux petites traces de timbre et cachet, une petite déchirure restaurée en marge basse de la page. Quelques infimes pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Rare et belle lettre de Stendhal adressée à sa sur Pauline, dans laquelle transparaît toute la sensibilité du jeune homme et son amour pour l'art dramatique plus d'une vingtaine d'année avant ses grands succès romanesques. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint Henri Bayle, ici âgé de vingt-deux ans, avec sa sur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «journal» - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal. Notre lettre, d'un grand lyrisme, témoigne de la force du lien unissant le jeune écrivain et sa sur: «Serrons-nous l'un contre l'autre ma bonne amie. Nous ne trouverons jamais personne qui aime Pauline comme Henri, ni Henri ne trouvera jamais une plus belle âme que Pauline.»L'emploi de la troisième personne et d'un vocabulaire amoureux érige la jeune femme au rang d'alter ego, d'âme-sur et même de maîtresse idéale. Le jeune Henri est alors justement sous le joug d'une dévorante passion pour la comédienne Mélanie Guilbert qu'il a rencontrée à l'occasion de ses cours de déclamation chez Dugazon: «Je m'en vais peut-être vous ennuyer par ma sombre tristesse. Je sais bien que le sérieux des passions ardentes, n'est pas aimable. » Contrastant avec cette relation passionnée, Pauline symbolise la raison et l'équilibre, une figure qu'Henri, tel un pygmalion peut façonner à loisir. En bon précepteur il conseille: «Apprends par cur des rôles. À propos de déclamation, je t'apprendrai mille choses. Je te porte un Gil Blas, et un Tracy.» On comprend ici l'adoration que Stendhal voua au théâtre dès ses plus jeunes années, tant en qualité de lecteur que de dramaturge (le fonds de ses archives à la Bibliothèque de Grenoble contient près de 700 feuillets d'ébauches): «Je suis au désespoir de ne pas pouvoir vous porter des Bonnets. Mais attendez, peut-être un jour viendra que...comme dit Ulino.» Cette passion du théâtre, Henri compte bien la transmettre à sa sur: «Nous travaillerons comme des diables, pendant le temps que je resterai à Grenoble.» En contrepied total avec l'éducation des femmes à son époque, il mit un point d'honneur à ce que Pauline soit une personne instruite; on retrouve d'ailleurs dans plusieurs lettres des injonctions du frère ordonnant à sa sur d'abandonner les travaux d'aiguille au profit des lectures qu'il lui recommande. Véritablement obsédé par le théâtre et persuadé qu'il deviendra un auteur de comédies à succès, il travaille sans relâche: «On m'annonce une chambre où je ne serai pas libre, et où je ne pourrai pas seulement déclamer. Tâche de déranger cet arrangement.» Bien des années avant la rédaction des grands romans qui feront sa renommée, Stendhal comprend déjà que la solitude - thème cher aux écrivains romantiques - est pour lui source de création et affirme: «Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR9,000.00 (€9,000.00 )

‎[STENDHAL]. CONSTANTIN Abraham.‎

Reference : 6184

‎IDÉES ITALIENNES SUR QUELQUES TABLEAUX CÉLÈBRES. " Deuxième édition, revue et annotée par Stendhal ". Etablissement du texte et avant-propos par Danielle Plan. Préface d'Henri Martineau.‎

‎Paris. Le Divan. 1931. In-16 broché. Couverture gris-bleu imprimée en rouge et noir. XXXIII + 316 pages. 1/1.500 sur vergé Lafuma. [25 Rives teinté / 1.500 vergé Lafuma]. Très propre. Pages non coupées.‎


‎" Ce livre a paru sous le seul nom d'Abraham Constantin. Il a passé longtemps pour l'uvre authentique de l'estimable peintre genevois. Si je le range néanmoins au nombre des ouvrages de Stendhal, c'est que l'on sait aujourd'hui de source sûre que celui-ci en fut le principal artisan " (Henri Martineau, " L'uvre de Stendhal ", p. 613). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE "STENDHAL ET LES EDITIONS DU DIVAN".‎

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‎[STENDHAL]. DUMOLARD H.‎

Reference : 6232

‎PAGES STENDHALIENNES.‎

‎Grenoble. Editions J. Rey (B. Arthaud, successeur). 1928. Grand in-8° broché. Couverture vert d'eau illustrée d'un fac-simile de l'écriture de Stendhal. 101 pages. E.O. 1/950 sur Rives. [50 madagascar / 950 Rives]. Très propre. Pages non coupées.‎


‎" Stendhal et l'Idéologie [selon Destutt de Tracy] " ; " Stendhal électeur de l'abbé Grégoire " ; " Le véritable Julien Sorel " ; " Le 'Casino' de Verrières " (d'après des documents inédits). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE "STENDHAL ET LES EDITIONS DU DIVAN".‎

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‎[STENDHAL]. BENEDETTO Luigi Foscolo.‎

Reference : 6235

‎ARRIGO BEYLE MILANESE. " Bilancio dello stendhalismo italiano a cent' anni dalla morte dello Stendhal ".‎

‎Firenze. G. C. Sansoni, editore. 1942. Grand et fort in-8° broché. XXIV + 727 pages. 10 planches hors texte. Index des noms et uvres. E.O. Sont joints : les notes de lecture et le brouillon manuscrit d'un article du Pr. Jourda sur ce livre (six grands feuillets).‎


‎Très propre. * Pierre Jourda (1898-1978) fut un éminent professeur de lettres, doyen de la Faculté des lettres de l'Université de Montpellier de 1936 à 1969. Seiziémiste de formation, il fut aussi un spécialiste reconnu de Stendhal, donnant plusieurs éditions critiques de ses uvres, participant à un grand nombre de colloques, produisant une impressionnante quantité d'articles. La ville de Montpellier garde vif le souvenir du Professeur Pierre Jourda ; dans le quartier des Beaux-Arts, une rue porte son nom. La relation d'amitié entre ces deux beylistes de premier ordre que furent Henri Martineau et Pierre Jourda, dura de 1928 à 1958, année de la mort de Martineau. Dans le volume " Hommage à Henri Martineau " qui constitue le dernier numéro de la revue " Le Divan ", Pierre Jourda évoque leur première rencontre - et ses nombreuses suites - dans la librairie du Divan, qui longtemps exista à l'angle des rues Bonaparte et de l'Abbaye (Paris VIe). // " À ces ouvrages [les bibliographies stendhaliennes d'Henri Cordier, Louis Royer, Victor Del Litto], il faut ajouter pour les auteurs italiens l'ouvrage capital de Luigi Foscolo Benedetto : " Arrigo Beyle, Milanese " (Henri Martineau, " L'uvre de Stendhal ", p. 12). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE "STENDHAL ET LES EDITIONS DU DIVAN".‎

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‎[STENDHAL]. [FLORENCE]. [MARTINEAU Henri]‎

Reference : 6250

‎Dossier sur le CONVEGNO STENDHALIANO de Florence, 12-16 juin 1957, constitué par le Pr. Pierre Jourda * (sa présence à ce congrès était programmée, mais il semble qu'il ne put y assister).‎

‎Plusieurs échanges postaux avec l'Associazione Culurale Italia-Francia di Firenze, organisatrice du congrès. Programme du congrès. Invitation à la conférence inaugurale d'Henri Martineau sur " Stendhal et Florence ". Deux lettres de Carlo Pellegrini, président du comité exécutif, suggérant à Pierre Jourda, de faire une conférence sur " Stendhal et Vieusseux ". Une carte postale d'Henri Imbert, envoyée du congrès stendhalien. Une carte postale d'Henri Martineau, de Florence, regrettant de n'avoir pu rencontrer Pierre Jourda au congrès florentin. Bon état.‎


‎* Pierre Jourda (1898-1978) fut un éminent professeur de lettres, doyen de la Faculté des lettres de l'Université de Montpellier de 1936 à 1969. Seiziémiste de formation, il fut aussi un spécialiste reconnu de Stendhal, donnant plusieurs éditions critiques de ses uvres, participant à un grand nombre de colloques, produisant une impressionnante quantité d'articles. La ville de Montpellier garde vif le souvenir du Professeur Pierre Jourda ; dans le quartier des Beaux-Arts, une rue porte son nom. La relation d'amitié entre ces deux beylistes de premier ordre que furent Henri Martineau et Pierre Jourda, dura de 1928 à 1958, année de la mort de Martineau. Dans le volume " Hommage à Henri Martineau " qui constitue le dernier numéro de la revue " Le Divan ", Pierre Jourda évoque leur première rencontre - et ses nombreuses suites - dans la librairie du Divan, qui longtemps exista à l'angle des rues Bonaparte et de l'Abbaye (Paris VIe). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE "STENDHAL ET LES EDITIONS DU DIVAN".‎

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‎[STENDHAL]. DOYON A. & FLEURY M.-A.‎

Reference : 6264

‎NOUVELLE CORRESPONDANCE STENDHALIENNE : DIX-HUIT LETTRES INÉDITES À STENDHAL ET TROIS LETTRES À ROMAIN COLOMB.‎

‎Tiré-à-part de la revue " Stendhal Club ". 1970. In-8° agrafé. 40 pages sous couverture imprimée. Envoi d'André Doyon au Pr. Pierre Jourda *. Très propre.‎


‎* Pierre Jourda (1898-1978) fut un éminent professeur de lettres, doyen de la Faculté des lettres de l'Université de Montpellier de 1936 à 1969. Seiziémiste de formation, il fut aussi un spécialiste reconnu de Stendhal, donnant plusieurs éditions critiques de ses uvres, participant à un grand nombre de colloques, produisant une impressionnante quantité d'articles. La ville de Montpellier garde vif le souvenir du Professeur Pierre Jourda ; dans le quartier des Beaux-Arts, une rue porte son nom. La relation d'amitié entre ces deux beylistes de premier ordre que furent Henri Martineau et Pierre Jourda, dura de 1928 à 1958, année de la mort de Martineau. Dans le volume " Hommage à Henri Martineau " qui constitue le dernier numéro de la revue " Le Divan ", Pierre Jourda évoque leur première rencontre - et ses nombreuses suites - dans la librairie du Divan, qui longtemps exista à l'angle des rues Bonaparte et de l'Abbaye (Paris VIe). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE "STENDHAL ET LES EDITIONS DU DIVAN".‎

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‎[STENDHAL]. SIMON Charles.‎

Reference : 6387

‎LES SOUVENIRS DU BARON DE STROMBECK ET DE LOUIS SPACH SUR STENDHAL.‎

‎Editions du Stendhal-Club. 1925. Plaquette in-8° cousue. 16 pages. E.O. tirée à 200 exemplaires sur vergé. Avec deux lettres manuscrites du baron Ernst von Strombeck (à propos de Stendhal) ; l'une au beyliste Arthur Schurig, 1907 ; l'autre de 1925. Très propre.‎


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