Paris, Pagnerre, 1858 ; grand in-8°, broché, couverture beige imprimée en noir et rouge; (4), 434, (2)pp.Couverture légèrement poussiéreuse, dos jauni, quelques piqûres, exemplaire non coupé.
Ce volume 2 renferme : Killala( Irlande). Aout 1798. / L'avocat des pauvres. Finistère. 1799. / L'équinoxe d'automne sur les côtes de la Bretagne. Septembre 1800./ Saint-Domingue. Une nuit au Cap Français. Décembre 1801. / La Martinique. Septembre 1802. / Une journée de fête à Saint-Pierre, Martinique 1802. / La fièvre jaune au Fort-de-France. Martinique 1802-1803. / Un voyage sur mer (Atlantique). 1803./ Le Diamant, Martinique. Mai 1804. / Une Carte de la Dominique. Juin 1805. / Les sauvages. / Les sorciers. / Les serpents. / Les Nègres marrons. / Les volcans. Exploration de ceux de la Martinique. Ascension aux Piton du Carbet./ Epilogue. Tome 2 seul ( sur 2). ( GrD2)
[MARTINIQUE] — ROSSEL de CERCY (Auguste-Louis de) — DEQUEVAUVILLER (François Jacques).
Reference : LBW-7481
(1810)
Paris, Bance, [vers 1810]. Gravure originale (53 x 72,5 cm).
Magnifique estampe figurant le combat naval dans la rade du Fort Royal de la Martinique livré le 18 décembre 1779 par le comte de La Motte Picquet contre l'escadre anglaise de l'amiral Hyde Parker. Elle a été gravée par François Jacques Dequevauviller d'après le tableau original du marquis Auguste-Louis de Rossel de Cercy, et publiée par Charles Bance à Paris. Au premier plan figurent de nombreux personnages en mouvement : canonniers qui traînent des mortiers, des canons et des boulets, compagnies de soldats qui marchent, hommes et femmes venus en spectateurs. Sous le titre figure le texte suivant : "Ce combat fut livré en vue du Fort Royal de la Martinique, contre l'Armée Anglaise aux ordres de l'Amiral Hyde Parker. Le Général Français commandant l'Annibal de 74 canons, combattit d'abord seul contre treize vaisseaux ennemis. Les vaisseaux le Vengeur et le Réfléchi de 64 canons, l'un commandé par Mr. de Sillard de Surville, et l'autre par Mr. de Fournoue, tous les deux Capitaines, les seuls qui se trouvèrent en état d'appareiller, vinrent au secours de Mr. le Comte de La Motte Picquet, combattirent toute la journée contre les forces Anglaises ; ce qui favorisa le convoi marchand Français, composé de vingt six voiles, et attaqué sous le Cap Salomon, qui rentra en partie au mouillage du Fort Royal". Ce combat naval fait partie de la série des 18 estampes exécutées à partir de la série du même nombre de tableaux illustrant les combats de la Guerre d'Indépendance américaine. Ces tableaux furent commandés par Louis XVI à Rossel de Cercy, marin et peintre, ayant lui-même accompagné La Fayette et Rochambeau, et témoignent de l'importance de ce conflit pour la Marine Française. La Motte-Picquet se distingua particulièrement lors de la Guerre d'Indépendance de États-Unis. En juin 1779, il rallia l'escadre du comte d'Estaing à la Martinique et prit part au combat de la Grenade et à l'expédition de Savannah. Le 18 décembre de la même année, devant Fort Royal de la Martinique, il attaqua avec seulement trois navires, l'Annibal, le Vengeur et le Réfléchi, l'escadre anglaise de treize navires de l'amiral Hyde Parker. L'habileté de ses manœuvres et la rigueur de son action lui valurent une lettre de félicitations de l'amiral anglais. Il existe une édition antérieure à celle-ci, publiée par Mérigot le jeune en 1790, également gravée par François Jacques Dequevauviller, et dont le titre est orné d'une allégorie. La maison d'édition de Bance fut domiciliée au 214 rue Saint-Denis entre 1805 et 1832. Bel exemplaire. Mouillure claire dans l'angle inférieur gauche. Catalogue d'estampes, livres, recueils dans tous les genres, composant le fonds de Bance aîné, graveur a Paris, rue Saint Denis, No. 214, 1817, p. 5, n°15.
Martinique, 1902. In-4 oblong, en feuilles.
Album de 36 photographies originales évoquant l’éruption de la Montagne Pelée à la Martinique. De dimensions variables (env. 13 x 18 cm pour la plupart), elles sont montées, le plus souvent, à raison de deux par page. Elles sont accompagnées d’une légende manuscrite copiée sur une petite étiquette contrecollée au-dessous de chaque photo, ainsi que d'une légende manuscrite au dos. Dans cet ensemble, les deux premières photographies montrent le camp militaire de Balata, situé au nord de Fort-de-France(vue générale et un bâtiment entouré de végétation); la troisième représente une cascade. Les 33 autres photographies sont en rapport avec les éruptions de la Montagne Pelée des 8 et 20 mai 1902: elles montrent les ruines de Saint-Pierre et des localités avoisinantes dans les jours qui ont suivi ces éruptions. On relève: Cathédrale de Saint-Pierre après le 8 mai 1902. - Saint-Pierre, 8 mai 1902, la lave a remplacé l’eau. - Saint-Pierre le 9 mai 1902. - Saint-Pierre, raz-de-marée du 20 mai. - Saint-Pierre, 15 mai 1902. - Saint-Pierre, mai 1902, coulées de laves. - Rade de Saint-Pierre, mai 1902. - Saint-Pierre, après le 20 mai 1902. - Morne Rouge, vue générale. - Morne Rouge, le marché couvert. - Morne Rouge, mai 1902. - Camp Chazeau, détruit le 30 août 1902. - Morne Rouge, côté est. - Eglise de Morne Rouge. - Morne Rouge, unique vestige. - Le Carbet, éruption du 8 mai 1902. - Le Carbet, éruption du 20 mai 1902. - Montagne Pelée, éruption du 20 mai 1902. - Camp de sinistrés près Fort-de-France… L’éruption de la Montagne Pelée à la Martinique fut l’éruption volcanique la plus meurtrière du XXe siècle, provoquant la mort de plus de 30000 habitants. L’événement majeur fut la nuée ardente du 8 mai 1902 qui détruisit la ville de Saint-Pierre; d’autres éruptions eurent lieu, notamment les 20 mai et 30 août suivants. A la suite de cette catastrophe, les conséquences sur la vie sociale, politique et économique de la Martinique furent considérables. Bon état de conservation. La dernière photo est montée sur un carton qui servait de second plat d'une reliure.
[Fort-Royal], 15 février 1843. In-4 (27,1 x 20,7 cm) de (17) pp.; broché.
Les dettes de l’habitation du Fond Lahaye à la Martinique. Située près de Case-Pilote, l’habitation-sucrerie du Fond Lahaye avait appartenu à la famille Lahaye jusqu’en 1760, date à laquelle elle passa à la famille d’Arros par le mariage de la dernière héritière du domaine avec le baron Jean François d’Arros d’Argelos, officier de marine. A la mort de ce dernier (1791), elle passa à la famille de son gendre, Louis Antoine de Thomassin, comte de Peynier, ancien gouverneur de Saint-Domingue. Celui-ci mourut en 1809; l’année suivante, sa veuve mit la propriété en vente: le 18 juin 1810, Michel Benoît Clauzel, un planteur de la Martinique, en fît l’acquisition sur adjudication pour 484500 livres coloniales. Or, ce dernier ne versa qu’une partie de la somme; lorsqu’il disparût, en 1817, la famille Clauzel hérita du domaine mais ne régla pas la totalité du solde qui restait à payer. De son côté, la comtesse de Peynier, décédée en 1815, laissait deux héritières: Henriette de Thomassin de Peynier (1789-1864), épouse du marquis de Forbin d’Oppède, et Louise de Thomassin de Peynier (1791-1846), épouse séparée de biens de Jean-Baptiste de Villeneuve de Beauregard. Représentées à la Martinique par des fondés de pouvoir, les deux sœurs engagèrent des procédures pour tenter de récupérer les sommes qui leur étaient dues. La présente lettre, rédigée par Charles de Leyritz, notaire à Fort-Royal, semble être adressée au mari de l’une des deux héritières, probablement le marquis Sextius de Forbin d’Oppède (1764-1853). Dans sa lettre, le notaire énumère les griefs qu’il formule contre MM. Forsans, Pécoul et Fabre, trois fondés de pouvoir successifs de la famille Peynier depuis 1810. Il est aussi question du décès de Michel Benoît Clauzel, de sa succession, des paiements déjà effectués entre 1823 et 1827, de l’état de la dette envers la famille Peynier (93710,60 francs en 1829), de l’émission de billets à ordre, de la livraison de boucauts de sucre en paiement, de la procédure de folle enchère engagée contre la famille Clauzel, des jugements en première instance et en appel, de l’insolvabilité du dernier acquéreur lors d’une nouvelle adjudication en 1841, etc. «Le 18 mai 1839, M. Fabre a formé contre les Clauzel une demande de mise en séquestre de l’habitation. C’était là une excellente mesure, parce que forcer les Clauzel à sortir de l’habitation, leur enlever les revenus, c’était leur ôter les moyens de faire une guerre de procédure, qui ne tendait qu’à prolonger indéfiniment la vente de l’habitation. Un jugement du tribunal de St Pierre du 17 août 1839 prononça effectivement cette mise en séquestre, mais sur la demande des Clauzel il ordonna en même temps que treize esclaves et des bœufs de cabrouet seraient distraits de l’habitation comme propriété particulière des mineurs Clauzel […]. Les esclaves distraits l’ont été sous le prétexte qu’ils dépendent de la succession de Mad. Clauzel, et que ce n’est que la succession de M. Clauzel qui vous doit: mais Mad. Clauzel elle-même vous doit par suite du sous seing privé du 7 8bre 1830; M. Fabre devait former appel du jugement et faire valoir cette circonstance; il n’en a rien fait. Aujourd’hui il est trop tard, les esclaves seront détachés de l’habitation…» (p. 14). Belle lettre montrant la complexité des procédures juridiques liées à une habitation sucrière. Bruneau-Latouche (Eugène), 209 anciennes familles subsistantes de la Martinique, t. I, Paris, Aix, Fort-de-France, 2002, pp. 251-252 (Clauzel).
Saint-Pierre, Martinique 2 floréal an 11 [22 avril 1803] in-folio (37,4 x 24,5 cm) traces de plis
2 pp. sur une feuille double. Ce procès-verbal de recette (ou de réception), ici en copie conforme, se rapporte à la cargaison d’un navire marchand nommé le Nairac. Celui-ci avait quitté Bordeaux en frimaire an 11 (soit entre le 22 novembre et le 21 décembre 1802) et était arrivé à la Martinique en avril 1803. A Saint-Pierre, le navire fut inspecté par plusieurs officiers qui examinèrent les denrées transportées (vin, eau-de-vie, fromage, riz, poivre, moutarde en graine, chandelle, coton filé) ainsi que leur état de conservation, avant de les admettre dans les magasins de la colonie : « Vin. La facture porte 160 barriques valant ensemble quatre mille huit cent veltes. Coulage et ouillage, trois cent soixante-quinze veltes [1 velte =7,62 litres]. Il est entré en magasin quatre mille quatre cent vingt-cinq veltes. Observations : [Celles-ci] ont été admises quoique d’une qualité très médiocre. - Eau-de-vie. Idem porte 33 barriques veltant ensemble neuf cent quatre-vingt-dix veltes. Une barrique en tambour, 30 v. ; une aux deux tiers vide, 20 v. ; coulage et ouillage, 156 veltes. Il est entré en magasin sept cent quatre-vingt-quatre veltes. Observations : [Ces] veltes d’eau-de-vie ont été reconnues d’une bonne qualité. - Fromage croûte rouge : Idem porte vingt-neuf barriques pesant ensemble quatre-vingt-six quintaux. Déchet, 4 quintaux 30 livres. Il est entré en magasin 81 quintaux 70 livres. Observations : [Ceux-ci] ont été admis en recette quoique de médiocre qualité pour avoir été trop longtemps renfermés… ». Le voyage du Nairac de Bordeaux à la Martinique a été effectué quelques mois après le rétablissement de l’esclavage dans les colonies françaises (20 mai 1802). Si la traite n’est pas évoquée dans le présent document, le propriétaire du navire, Pierre Paul Nairac (1732-1814), appartenait à l’une des plus importantes familles d’armateurs négriers de Bordeaux. En 1789, il fut élu député du tiers aux Etats généraux par la sénéchaussée de Bordeaux puis il siégea à l’Assemblée constituante. Il fit partie du comité des subsistances et prêta le serment du Jeu de paume (source : Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français). Document bien conservé et très lisible
Paris, Imprimerie Royale, MDCCXXXVIII (1838). 1 volume, reliure ancienne demi-chagrin, plats toilés, 248 pp., enrichi de nombreux tableaux, très bon état
Important document sur la situation historique, géographique, démographique, économique et financière des Colonies Françaises sous le régime monarchique de Louis-Philippe. Table des Matières: Notice préliminaire - Population - Législation - Notice statistique sur la Martinique: Introduction Historique - Topographie - Météorologie - Population - Pouvoir législatif, Gouvernement et administration - Législation générale- Organisation Judiciaire et Administration de la Justice - Forces militaires - Finances - Cultures et autres exploitations rurales - Industrie - Commerce - Monnaies, Poids et Mesures - Etablissements d'utilité publique - Notice Statistique sur la Guadeloupe et ses Dépendances: Introduction Historique - Topographie - Météorologie - Population - Pouvoir législatif, Gouvernement et administration - Législation générale- Organisation Judiciaire et Administration de la Justice - Forces militaires - Finances - Cultures et autres exploitations rurales - Industrie - Commerce - Monnaies, Poids et Mesures - Etablissements d'utilité publique
Saint-Pierre, 11 avril 1778. 1 p. in-folio (32,7 x 21,3 cm) ; traces de plis.
Une commande d’objets d’orfèvrerie par un négociant martiniquais. Ce mémoire récapitule les différents articles commandés à Paris : « Vingt-quatre couverts avec quatre cuillères à ragoût d’argent à filets. - Trente-six garnitures boucles d’argent à la charte grande et petite avec leurs chapes en argent des nouveaux modèles à la mode. - Quatre paires d’éperon à chaîne. - Une épée d’argent doré grande et à la mode avec lame et fourreau de galuchat blanc […]. - Une tabatière en ovale long en or de couleur du poids de 4 à 5 onces. - Quatre petites tabatières du poids d’une once, à vue once et demy. - Un étui ovale en or de couleur du poids d’une once six gros, avec son étui de galuchat […]. - Deux joncs de 40 pour chaque d’une jolie couleur et menus et bien effilés avec leurs pommes en or de couleur du poids de six gros chaque… ». Marchand orfèvre et garde-poinçon à Saint-Pierre (Martinique), Jean Ninot Ménard était associé à Guillaume Costet. En 1784, ces derniers firent l’acquisition d’une maison à Saint-Pierre, située sur les rues Longchamp et Miral, pour la somme de 22 500 livres (source : Jacques Guérout, Vente en 1784 d’une maison à Saint-Pierre de la Martinique, in « Généalogie et histoire de la Caraïbe », mai 2022). Le destinataire du présent mémoire est probablement Jean Nicolas Bastin, reçu maître-orfèvre en 1774 à Paris. Cote d’inventaire notarié en milieu de page : « Soixante sixe invée quatorze ». Rare document sur l’orfèvrerie à la Martinique au XVIIIe siècle.
Fort-de-France, Imprimerie officielle, s.d. (1947) in-8, 20 pp., quelques surlignements au crayon gras rouge, broché.
Deuxième session du Conseil général (institué en 1825) après la départementalisation de la Martinique (19 mars 1946) : il était présidé de 1946 à 1947 par l'avocat Georges Gratiant (1907-1992).
Paris, 13 août 1843. In-4 (24,4 x 19,5 cm) de (4) pp.; sur une feuille double. On joint, du même, 2 pièces autographes (8 pp. in-4).
L’annulation de la vente d’une habitation à la Martinique. Ancienne propriété des familles Lahaye, d’Arros d’Argelos puis Thomassin de Peynier, l’habitation-sucrerie du Fond Lahaye était située près de Case-Pilote. En 1810, la comtesse de Peynier mit la propriété en vente; celle-ci fut alors vendue par adjudication à Michel Benoît Clauzel, un planteur de la Martinique, pour la somme de 484500 livres coloniales. Or, ce dernier n’en régla qu’une partie. Une procédure de folle enchère fut engagée et, le 27 novembre 1841, l’habitation fut vendue une nouvelle fois par adjudication pour un montant de 60000 francs à Louis de Percin de Montgaillard. Mais celui-ci ne disposait pas des fonds nécessaires pour en faire l’acquisition; de plus, il s’aperçut que 13 esclaves avaient été soustraits de l’habitation, ce qui conduisit à l’annulation de la vente. La présente lettre, écrite par Charles de Leyritz, notaire à Fort-Royal, est probablement adressée au marquis Sextius de Forbin d’Oppède (1764-1853), le mari de l’une des deux filles du comte de Peynier. Le notaire explique sa décision d’annuler la vente: «Je vous avais mandé qu’un traité avait été conclu entre M. Fabre et M. de Percin […]. Ce traité était chose illusoire puisque M. de Percin ne possède absolument rien et que jamais il n’aurait été en état de réaliser le comptant de 25000 qu’il devait donner. Je me suis donc décidé à le résilier de commun accord avec lui. Vous trouverez ci-inclus copie de l’acte qui a été passé entre nous […]. J’ai été visiter l’habitation; tous les bâtiments tombent en ruine; il ne faudrait pas moins de 15000 pour la mettre, non pas en bon état, mais en position de faire du revenu un peu régulièrement… (13 août 1843). «En signant le traité […] M. de Percin avait entendu que ladite habitation Fond Lahaye lui serait adjugée avec toutes ses circonstances et dépendances existant au moment dudit traité, et notamment l’intégralité des esclaves qui y étaient alors attachés. Il ignorait entièrement que par jugement du tribunal de première instance de St Pierre du 17 août 1839 les enfants mineurs du Sr Benoît Clauzel avaient été autorisés à distraire de ladite habitation Fond Lahaye les esclaves dépendant de la succession de leur mère et ci-après nommés, savoir: Antoinette, Joséphine, St Jean, Aimée et ses enfants nommés Louisia, Delphine, Ismène, Marie Elisabeth et Toussaint; Robertine, Constance et ses deux enfants Aline et Amélie…» (1e pièce jointe). «Les héritiers de Peynier (qui sont lesdites dames constituantes dudit Me Leyritz) possèdent une créance liquidée à 93000 f en capital par jugement du 23 mai 1829. Cette créance repose avec un droit de folle enchère sur l’habitation Fond Lahaye, située à la Case Pilote, dépendant de la succession bénéficiaire Benoît Clauzel. Les héritiers Clauzel soutiennent en ce moment (et ce sera probablement l’objet d’une instance) qu’en déduction de cette créance, ils ont, à diverses époques, payé […] une somme de quarante mille francs. Si la prétention des héritiers Clauzel est admise, il y aura lieu à une diminution de la créance telle qu’elle est énoncée ci-dessus…» (2e pièce jointe, comprenant une liste de 56 esclaves avec leurs noms et âges). Actuellement, Fond Lahaye se trouve sur la commune de Schœlcher, près de Fort-de-France. Intéressante lettre concernant une habitation-sucrerie à la Martinique.
Paris Librairie d'éducation de la jeunesse, H.-E. Martin s.d. [1902] in-4 demi-percaline cerise de l'éditeur, dos lisse
6 ff.n.ch., pp. 12-156, illustrations et cartes en noir dans le texte.Unique édition de cet album qui évoque, en plus de la catastrophe du Mont-Pelée du 8 mai 1902, l'histoire de la Martinique
[Toulon] Imprimerie de Mallard s.d. [1790] in-4 en feuille
4 pp.Suspend les délibérations et les séances de l'Assemblée coloniale de la Martinique pour redonner provisoirement tous les pouvoirs aux officiers royaux préposés à l'administration de l'île
DANEY (Sidney, membre du Conseil Colonial de la Martinique).
Reference : 110976
(1979)
Fort-de-France, E. Kolodziej, Edition et Diffusion de la Culture Antillaise, 1979, gr. in-8°, 431 pp, 19 gravures et cartes, la plupart à pleine page ou sur double page, notes et pièces justificatives, reliure simili-cuir chocolat de l'éditeur, dos et premiers plats ornés, bon état
Tome II seul (sur 3). Réimpression en 3 volumes des six tomes de l'édition de Fort-Royal [Fort de France], E. Ruelle (1846). — "La meilleure histoire de la Martinique." (Chadenat, 455)
Melun Tarbé 1791 in-8 en feuille
4 pp.Suspend les délibérations et séances de l'Assemblée coloniale de Martinique en attendant l'envoi de quatre commissaires dans la colonie, chargés de rétablir l'ordre et de prendre des informations sur les troubles qui y étaient survenus
MARTINIQUE – François-Claude AMOUR marquis de BOUILLE, général français du XVIIIème siècle (1739-1800)
Reference : 71C27
« Donné à la Martinique le 1re avril 1785 ». Belle vignette à ses armes et qualifications. « Maréchal des camps et armées du roi, Commandant-général des isles Françoises du vent de l’Amérique, & Gouverneur Lieutenant général des isles Martinique et la Dominique ». Nomination du « Sieur Jean-Joseph–Paul de Casaubon de Monelac », pour le poste de capitaine en second « au régiment d’Enghien » qui se trouve vacant. « Le marquis de Montazet colonel commandant du dit régiment » devra le faire reconnaitre « à la dite qualité ».
P., Richesses de France. Album in-4 cartonné, 158 pp. Nombreuses photos en noir et en couleurs, cartes aux gardes, cartonnage toile de l'éditeur, jaquette illustrée.
Accrocs à la jaquette sinon Tres bel exemplaire, tres frais. [HP-1]
Couverture souple. Broché. 12 pages. 23 x 31 cm. Couverture factice. Quelques pages légèrement froissées.
Livre. Le Tour du Monde, 1902.
Louis MOUTTET - [Marseille 1857 - Saint-Pierre 1902] - Gouverneur de la Martinique
Reference : 35273
1 page in4 - bordure noire - format 26 x 20,5 cm - bon état -
Très rare document original - Louis Mouttet et sa femme ont trouvé la mort lors de l'éruption de la montagne Pelée - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
Paris, L'Imprimerie Royale, 1828. Contemp. hvellum with gilt lettering on spine. (4),182 pp. a. 1 large folded engraved map (Plan des Triangles de Martinique). Printed on thick paper. Internally clean and fine.
Sabin, 50001
Sans lieu, ni date, fin 19e? 1 grand plan dépliant (105*74 cm) de Fort de France, en Martinique, sans doute manuscrit, quelques déchirures aux pliures, mais bon état général. Tout à fait rare.
Lons-le-Saunier, Delhomme, 1790. 4 pp. in 4°.
Justifié pour copie conforme. «Décrète que le Roi sera prié de faire passé… dans les Antilles, six mille hommes de Troupe de Terre et quatre vaisseaux de ligne…». «Décrète… qu’il sera ouvert dans l’île de la Martinique, un second port d’entrepôt à la Trinité». «Maintient… les deux entrepôts actuellement ouverts dans l’Isle de la Guadeloupe, à Basse-Terre et à la Pointe-à-Pitre…».
[circa 1860]. 270 x 405 mm.
Carte manuscrite sur papier bristol, encres noire et de couleurs, montrant l'île de la Martinique entourée d'un dessin au fusain représentant les principales productions de l'île. Cette carte est une copie de la carte de la Martinique de l'Atlas national illustré de Victor Levasseur, dont l'illustration est due à Raymond Bonheur (le père de Rosa Bonheur, mais ceci est une autre histoire). Le copiste n'a pas reproduit intégralement l'original : le cartouche a été laissé en blanc, seuls les noms principaux ont été portés sur la carte, et il n'a pas reproduit le buste de Joséphine. Traces de frottement, trous d'épingle aux quatre coins.
P., Imprimerie Royale, 1827. In 4° basane ancienne, dos lisse orné, double filet doré sur les plats (reliure épidermée), 83 pp.
Du Gouverneur, Du Commandant Militaire, Des Chefs d’administration, Du Contrôleur colonial, Du Conseil Privé. «Les esclaves reconnus dangereux pour la tranquillité de la Colonie sont envoyés par le Gouverneur au Sénégal…»
établie en France.- N°4030 du Bulletin des Lois N°121. 30 Août 1826. In-8 (ca 130 x 210mm) sans couverture, non rogné, tel que paru, pages 273 à 278 du bulletin. Bon exemplaire.
Paris, Imprimerie de Guiraudet et Jouaust, 1835 ; brochure in-4°, couverture de papier vert pale imprimée en noir; 23pp. ( la couverture sert de titre).Très petits manques de papier en bordure des plats de la couverture, tache rousse dans la marge des plusieurs feuillets, rares piqûres.
Importante brochure sur la question des sucres, de leurs tarifs et des droits de douanes sur les sucres " coloniaux" . A. de Cools demande au Ministre des finances : une réduction de droit sur le sucre brut français ; la restitution du droit payé par le sucre colonial français à l'exportation ; la faculté d'exportation directe des denrées coloniales sur les marchés étrangers; un examen sérieux pour rétablir le niveau des charges fiscales entre producteurs français de sucre, soit de cannes , soit de betteraves. ( Bur)
PARIS, Imp. Alcan-Lévy - 1900 - Exposition Universelle 1900, Les colonies françaises - Broché - 1 & 4 plats illustrés en couleurs - nombreuses illustrations NB, certaines PP - 6 dernières pages rognées n'altérant pas le texte - 149 pages - bon Ex.
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