[ASSOCIATION DES ECRIVAINS VAUDOIS] BEAUSIRE Pierre; BLANC Géo H.; BONNARD André; BORCHANNE René; BOVARD René; BRASSELER Louis; BUENZOD Emmanuel; BUDRY Paul; BURNAND René; CHAMPVENT Hélène; CHESSEX Robert; COLOMB Catherine; CRISINEL Edmond-Henri; CURCHOD Alice; DAVID-PERRET Madame; DELHORBE Cécile; DURWARD Renée J.; FRANCILLON Clarisse; GILLARD Edmond; KOLLBRUNER Berthe; LANDRY C.-F.; MANGANEL Ernest; MARTIN Auguste; MARTIN Vio; MATTER-ESTOPPEY Marthe; MATTHEY Pierre-Louis; MERCANTON Jacques; MEYER Louise; MONTMOLLIN Eric de; MOSER Jean; PERROCHON Henri; POLIAKOVA Maria; REYMOND Marie-Louise; ROCHAT-CENISE Charles; ROUD Gustave; SAVARY Léon; SIMOND Daniel; THOMI William; TROILLET Gilbert; VALLOTTON Henry; VERLY Albert; VUILLEMIN Berthe; WILD Alfred et BATAILLARD A.-J.:
Reference : 12735
(1947)
[Lausanne], [Association des écrivains vaudois - AEV], [1947]. In-4 de [106] pages, plein parchemin muet, orné au premier plat d'une composition originale du peintre Jean-Jacques Mennet. Sous emboîtage avec dos toilé muet. La maison Mayer & Soutter à Lausanne a soigné la reliure de ces pages autographes.
Outre la peinture sur le premier plat, cet album est illustré d’un dessin à la plume et d’une gouache en couleurs contrecollée de Jean-Jacques Mennet; mais également de 26 photographies (Blanc, Borchanne, Burnand, Catherine Colomb, David-Perret, Delhorbe, Gillard, Vio Martin, Maria Poliakova, Marie-Louise Reymond, Roud, Léon Savary, Vallotton et Wild) - un dessin original à la plume de Géa Augsbourg, illustrant le texte de Budry, 2 dessins originaux à la mine de plomb de Louise Meyer, et enfin deux reproductions: un portrait de Rochat-Cenise par Philippe Grobéty et un dessin de Robert Hainard. On notera la photo de Gustave Roud ainsi légendée «Le vrai cueilleur de fruits" (16,5 x 22,5 cm) en regard du "vain cueilleur de phrases" portrait (4,5 x 3,5 cm) de Roud. Époustouflant ensemble de 44 manuscrits d'écrivains de l'association, qui se compose d'une page manuscrite par auteur, parfois recto-verso. Certains ont recopié un passage d'un livre édité, d'autres livrent ici des inédits, certains le mentionnant, comme Buenzod, Chessex ou Alice Curchod. Pièce unique, constituée à l'occasion de la 3ème journée du livre vaudois qui se déroula dans les salons du Foyer du Théâtre, à Lausanne, le 29 novembre 1947. L'association, crée en 1944, avait alors trois ans d'âge. Elle regroupait à ses débuts 40 écrivains, dont Ramuz, qui est absent de cet ensemble puisque décédé en mai de la même année. Les "journées du livre vaudois" permettaient au public de rencontrer les écrivains, qui y vendaient et dédicaçaient leurs ouvrages. Rebaptisée depuis "Association vaudoise des écrivains", elle est toujours active à ce jour et remet encore, tous les deux ans, le Prix des écrivains vaudois à un auteur dont l'ampleur et la qualité de l'oeuvre littéraire est reconnue comme majeure.
A Vésenaz, près Genève, Pierre Cailler, collection "Écrits de peintres" n°3, 1946. In-12 broché de 218-[4] pages, couverture grise à rabats. Exemplaire sur papier blanc apprêté (n°12).
Illustré de 18 lithographies originales de Eugène Martin, Wilhelm Gimmi, Jean-Jacques Lüscher, Guinand, Georges Dessouslavy, Hans Schoellhorn, Lucien Jaggi, Victor Surbeck, Maurice Barraud, Raoul Domenjoz, Charles Chinet, Max Gubler, Alexandre Blanchet, Leonhard Meisser, Benjamin Vautier, Emile Hornung, Paul Barth et Martin Lauterburg. Avec un bel envoi à la plume de l'auteur. Edition originale.
[Genève], [Fernand Martin], [1942]. Leporello (32,5 x 24,5 cm), premier plat avec feuille grise contrecollée (avec petit manque et croquis en noir), titre en rouge, tapé à la machine à écrire. Lettre de présentation sur papier à lettres de l'ensemblier au premier contreplat.
7 dessins originaux réhaussés en couleurs, dont 1 volant qui ne fait pas partie de cette suite, puisqu'il s'agit d'un projet de char historique pour cortège, "La duchesse de Savoie et sa cour". 5 des 6 autres se présentent sous cache, le dernier est contrecollé. Les 4 premiers dessins représentent les 4 saisons, version viscose: des baldaquins-carrousels dont chaque extrémité est tenue par un manequin habillé de la même matière. Les 2 derniers nous montrent un projet de "Bal de la rayonne". Qui pourra nous dire si ce projet fut celui retenu pour ce comptoir suisse 1942?
A Genève, imprimé par Conrad Badius, 1560. 2 parties en un volume in-8 de 8-278-[2] et [16]-303-[1] pages [A4; a-r8; s4; *8; A-T8]. Reliure 19ème en plein veau brun, dos à nerfs orné de petits fleurons dorés. Les plats sont constitués du cuir de la reliure originale, ornés au centre d'une large pastille dorée, décorée d'arabesque; encadrés de double filets dorés et à froid, Tranches dorées.
Chacune des pages de titre est illustré d'une marque d'imprimeur différente: marque à la presse typographique «Prelum ascensianum» pour la première partie; marque avec le Temps tirant la vérité d'une grotte pour la seconde partie. Heitz, Genfer, n° 8et n°7. Première traduction complète. Erasmus Alberus, humaniste, réformateur et poète allemand, fut un assistant fort actif de Martin Luther qui signe ici la préface (en latin et en français). Alberus rédige une satire en prose du Liber confermitatum du franciscain Bartolommeo Albizzi de Pise dans lequel l'ordre franciscain est tourné en ridicule. Conrad Badius a également trempé sa plume dans le vitriole pour signer sa préface et la seconde partie qui paraît ici en édition originale dont voici le titre en entier: "Le second livre de l'Alcoran des Cordeliers, extrait, comme le premier, mot a mot de malheureux liuvre des Conformitez de S. François, par lequel tant plus est evidente l'impieté de ceste maudite secte, et duquel chacun peut juger combien de mal le monde a receue d'icelle, et combien il en recevera si elle supportée comme elle a esté. Traduit de latin en francois, avec briefves annotations qui sont comme contrepoisons et preseruvatifs a l'encontre de la fausee doctrine qui y est contenue."Qu'on se le dise.Brunet, I, 151; Haag, I, 682; Cat. Stroehlin, n°2236; Chaix, Dufour, Moeckli, p. 41; Le livre à Genève, 37, pour la première édition (1556); GLN 2131 et 7156.
A Bruxelles et à Paris, chez Du Jardin / chez Defer de Maisonneuve, 1789. 4 volumes in-12 de 250; 228; 228 et 216 pages, demi-vélin blanc, dos (salis) avec étiquettes de bordeaux, de tomaison tabac; têtes dorées, gouttières et queues non rognées. Reliure XIXe.
Edition originale. Précurseur du roman policier, Robert-Martin Lesuire, « par la richesse de ses thèmes, inspirera au XIXe siècle nombre d'auteurs de romans populaires criminels ». Le Crime « relate la déchéance jusqu'à l'emprisonnement d'un jeune homme, César de Perlencour, qui, une fois libre, tombe dans les rets d'une curieuse société secrète, la Société souterraine ». Dictionnaire des littératures policières, volume 2, p. 195. De la bibliothèque du bibliophile Jacob avec sont ex-libris: "P.L. Jacob Bibliophile. Livres vielz et antiques - Livres nouveaulx. Etienne Dolet" [P. Lacroix]; tampon "Raisin" répété dans chacun des volumes. Coins tapés, quelques rousseurs, page de titre du tome IV anciennement réparée (déchirure). De toute rareté!
Genève, Editions Claude Givaudan, 1967. Livre-objet présenté sous une boîte carrée en carton, sérigraphiée sur toutes ses faces (intérieures et extérieures), contenant 62 feuillets carrés (21 x 21 cm).
Singulière publication de l'extravagant éditeur genevois Claude Givaudan. 4 feuillets imprimés sur carton jaune sont le titre, le mode d'emploi, la table et la justification: édition originale tirée à 1204 exemplaires (987). Les 58 autres feuillets sont imprimés en sérigraphie et illustrés d'une photographie d'une oeuvre d'Étienne Martin (47), 7 sont imprimés en sérigraphie recto/verso, et 4 sont illustrés d'une photographie au recto uniquement. Au crédit des photographes, on peut citer Craven, Robert Descharnes, Leni Iselin, Laurent Pinsard et Marc Vaux. "Pour lire cet album, après une prise de connaissance des photos et de leur triple aspect, s'en servir comme d'un jeu de cartes en prenant une feuille au hasard pour en recouvrir telle ou telle case. A ce moment, la véritable lecture s'anime et nous passons du livre au jeu, c'est-à-dire à une image mouvante et parlante. […] La participation active du spectateur-lecteur rend la Demeure sphérique. Ce jeu est un des dialogues possibles avec le monde." En parfaite condition.
WINCKLER Johann Heinrich; WATSON William; FREKE John; MARTIN Benjamin:
Reference : 6432
(1748)
Paris, Sébastien Jorry, 1748. In-12 de [2]-VII-[3]-156-[2]-XII-141-[3]-VIII-112p., plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (coins et coiffes frottés, mors partiellement fendu). Intérieur propre, une planche ou deux mal pliées.
Illustré de 7 planches dépliantes hors-texte: 2 pour le premier texte, 4 pour le deuxième et 1 pour le dernier. Il est à noter que Winckler collabora avec Bach à l'école Saint Thomas, et qu'il écrivit le texte de la cantate "Froher Tag, verlangte Stunden", que Bach composa pour l'inauguration de la rénovation de la Thomasschule de Leipzig, en 1732. C'est là que Winckler fut résidant de 1731 à 1739, élève, notamment du compositeur.
A Paris, chez Michel Sonnius, 1587. In-folio de [32]-359-[33] pages [ã6, ē6, í4, A-Z6; Aa-Ii6; Kk4], plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, plats frappés aux armes du comte d'Hoym, roulette dorée aux coupes et aux chasses.
Orné de beaux bandeaux et capitales gravées sur bois. Première édition de la traduction française due à l'écrivain et historien français Martin Fumée, et dont c'est la seule œuvre publiée au format in-folio. Exemplaire du comte d'Hoym, Ambassadeur du royaume de Saxe en France et accessoirement un des plus célèbres bibliophiles du XVIIIe siècle. Mortimer L. Schiff - ex-libris- bibliophile américain posséda une des plus importantes bibliothèques de l'entre-deux-guerres. Enfin, Thore Virgin était un bibliophile suédois, il réunit également une des plus considérables bibliothèques suédoises privées des temps modernes dans son manoir de Qvarnfors à Bjärnum. Restauration aux deux coins supérieurs et aux mors. Ex-libris Mortimer L. Schiff; ex-libris Thore Virgin, et tampon de Bibliotheca Qvarnforsiana; ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. Graesse V, 455; Brunet IV, 897; O.H.R. 672; Fontaine, Les Gardiens de Bibliopolis, I, p. 314.
Genève, Editions d'Art Boissonnas, 1922. In-8 broché de [4]-36-[2] pages et 18 planches h.t., couverture illustrée.
Orné par notre illustre photographe genevois Fred Boissonnas de 18 planches hors-texte et de 12 images in-texte plus celle de la couverture. L'introduction est de Horace Micheli, les notices historiques de Paul. E. Martin et les images de qui vous savez. Bel exemplaire d'une fragile publication indispensable à la bibliothèque de tout bon genevois.
Genève, Imprimerie du Journal de Genève, 1960. In-8 broché de 161-[5] pages, couverture imprimée, dos muet.
Famille originaire de Tulette (Dauphiné), reçue à l'habitation de Genève en 1740 et à la bourgeoisie en 1744 avec Jean, et dont furent issus de nombreux pasteurs, juristes et savants.
Franckfurt am Mann, Merian, 1654. Grand in-4 de 90-[10] pages (A-L8; M6), plein vélin blanc, reliure du XVIIIe siècle de réemploi, exemplaire lavé, toutes les planches ont été proprement remontées sur onglet, sans un faux pli. Ex-libris gravé du XVIIIe siècle de Georg August Graf zu Erbach.
Illustré d'un titre gravé en latin (daté de 1642, date de la première édition), 2 cartes géographiques et 78 planches, dont deux tiers dépliantes, gravées par l'illustre bâlois Mathias Merian. Quelques pages mal chiffrées, sans manque. L'encrage des planches est parfois un peu léger, toutefois, agréable exemplaire parfaitement maniable, et en très bonne condition. Il s'agit du premier titre de la série de Martin Zeiller intitulée Topographia Germaniea en 16 volumes (1642 - 1654), ici dans sa première édition allemande, et la plus complète au niveau de l'iconographie, car l'édition originale (1642) et la réédition hollandaise (1644) ne comprenaient respectivement, outre le titre, que 2 cartes et 55 planches et 1 carte et 54 planches. Lonchamp, n° 3346 pour l'édition de 1642; Perret, Regards sur les Alpes, 100 livres d'exception, notice n°6, p. 45; Perret, Guide des livres sur la montagne, [2933]; Ant. Gattlen, L'Estampe topographique du Valais, p. 17.
Paris, Fischbacher, 1879-1883. In-12 de [4]-164-[4]; [4]-76 pages, demi-vélin blanc, titre manuscrit au dos, couvertures du premier volume conservées. Ex-libris Alfred-Eloi Lombard. 2 petites notices contrecollées, une au premier contreplat, l'autre en début du second volume (second volume qui comporte des rousseurs).
Illustré d'un portrait de Luther d'après la gravure de Lucas Cranach de 1520 en frontispice du second ouvrage. "A la noblesse chrétienne de la nation allemande" a été tiré à 350 exemplaires numérotés sur Hollande van Gelder, le nôtre portant le numéro 63.
Paris, Gallimard, 1968. 2 forts volumes in-8 de [2]-732-[10] et [2]-571-[11] pages, demi-maroquin bleu à coins, dos à 5 nerfs, avec titre, filet et étoiles de tomaison dorés, têtes dorées, couvertures et dos conservés. Dos passés, bords légèrement insolés, pour le reste en parfait état. Reliure signée M. Cornu.
24 pages (16+8) de photographies hors-texte en début des volumes. Edition originale au tirage limité à 426 exemplaires numérotés, nos deux volumes parmi les 68 sur vélin de Hollande van Gelder, premier papier, et portant tout deux le numéro 60.
P., Imprimerie Schneider et Bouillet, s.d. (1895), gr. in-8°, 404 pp, un portrait de Félix Faure héliogravé en frontispice, 2 autographes en fac-similé, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs guillochés soulignés à froid, titres, filets et fleurons dorés, frise dorée et à froid sur les plats (rel. de l'époque), rousseurs (assez fortes par endroit), bon état. Très bien relié. Peu courant
Tome I (seul paru). Dans un autre ouvrage paru en 1905, l'auteur annonce comme étant “sous presse” le tome II : Trois ans de Présidence (1895 à 1898), mais il n'est jamais paru. — "La 5e Chambre du Tribunal civil avait à juger hier un petit procès fort amusant d'où il appert que, plus heureux que Louis XIV, M. Félix Faure a eu des historiens même avant d'être... Président. C'était la veille des dernières élections présidentielles de janvier 1895. Pendant qu'un peuple entier, debout, haletant, suivait une à une les péripéties de la course à l'Elysée où tantôt M. Charles Dupuy, tantôt M. Félix Faure tenaient la corde, deux hommes eurent une idée de génie : écrire d'avance les monographies des deux concurrents pour publier, le lendemain, celle de celui qui aurait décroché la timbale ! Ces deux hommes étaient l'un M. Martin-Ginouvier, secrétaire général du Crédit mutuel à prêts gratuits, et l'autre le docteur Genesteix, candidat lui-même aux dernières élections municipales du sixième arrondissement. Tous deux écrivirent donc à la fois une « Vie de M. Charles Dupuy, Président de la République » et une « Vie de M. Félix Faure, également Président de la République ». Et à ce moment, M. Félix Faure n'était encore rien. Le lendemain, on sait qu'il était tout. Aussi MM. Martin-Ginouvier et Genesteix s'empressèrent-ils, après l'élection, de déchirer la «Vie» du blackboulé et de porter chez l'éditeur la «Vie» de l'élu. La brochure fut appelée “Félix Faure devant l'histoire”, avec, pour sous-titre : “De son berceau à l'Elysée, 1841-1895”. Malheureusement, avant la publication, un dissentiment s'éleva entre les deux collaborateurs. Le docteur Genesteix accusa M. Martin-Ginouvier d'avoir fait, en cours d'impression, des retouches à la brochure, retouches personnelles et qu'il jugeait de fort mauvais goût. De quel droit M. Martin Ginouvier avait-il ajouté, par exemple, des phrases comme celles-ci ? “M. Brisson est la pintade du parti radical. ... M. Godefroy Cavaignac apparaît comme l'âne de Buridan des partis avancés.” Cela, au dire du docteur Genesteix, ne regardait en rien Félix Faure et cela pouvait compromettre la vente de l'ouvrage : il y aurait au moins deux acheteurs de moins, MM. Brisson et Godefroy Cavaignac..., sans compter leurs amis. Et le docteur demanda à son collaborateur de supprimer ses retouches. Celui-ci ayant refusé, la discussion tourna à l'aigre et l'on se sépara un peu froidement. La rupture éclata définitivement le soir du vendredi saint. M. Martin-Ginouvier faisait prendre l'air à son chien sur la place Saint-Germain-des-Prés, lorsqu'il crut apercevoir, sortant de l'église avec sa femme, le docteur Genesteix, président, comme on sait, du Comité socialiste du sixième arrondissement et, paraît-il, laïcisateur à outrance. Altercation très vive à la suite de laquelle M. Martin-Ginouvier publia seule la brochure présidentielle. D'où procès devant la 5e Chambre civile, où le docteur Genesteix reprochait hier à M. Martin-Ginouvier de lui avoir enlevé sa part de collaboration et surtout d'avoir supprimé sur la couverture le nom de Genesteix, qui y eût fait si bien. Et pour ce préjudice tant matériel que moral il lui demandait, par l'organe de Me Lemarinier, son avocat, 10,000 francs de dommages-intérêts. Après une très spirituelle plaidoirie de Me Deligand pour M. Martin-Ginouvier, le Tribunal a renvoyé les deux plaideurs dos à dos. Certes M. Martin-Ginouvier a eu tort de ne mettre que son nom sur le livre, au mépris des droits de son collaborateur mais, d'un autre côté, M. le docteur Genesteix n'a éprouvé aucun préjudice, puisque la fabrication de la monographie de Félix Faure (c'est dur à constater) s'est traduite par des pertes et non par des bénéfices, et puisque, en définitive, M. Martin-Ginouvier n'a pas eu plus que le docteur Genesteix le moindre bout de ruban que ces Mécènes eussent pu cependant attendre d'Auguste. Et c'est bien là le côté le plus triste de cet amusant procès : MM. Martin-Ginouvier et Genesteix, oubliés à l'Officiel, en ont été pour leur frais avec leur littérature, et ils n'en ont pas moins été condamnés hier chacun à la moitié des dépens du procès. M. Félix Faure, au nom de son Histoire, leur devrait bien un décret spécial les graciant tous deux de ces malencontreux dépens !" (Le Figaro, 13 février 1897)
[Charles Martin] - LA FONTAINE, Jean de | MARTIN, Charles (illustrateur)
Reference : AMO-4515
(1930)
Librairie de France, 110, Boulevard Saint-Germain, Paris, 1930 2 volumes grands in-4 (28,5 x 13 cm) brochés de (6)-XXI-249-(6) et (6)-361-(1) et (17) pages d'introduction signée André Fontainas. Avec 64 illustrations hors-texte de Charles Martin dont 32 rehaussées en couleurs au pochoir à l'aquarelle, les 32 autres étant en noir. Les aquarelles originales de l'artiste ont été reproduites par la photogravure (non interprétées donc). Couvertures imprimées en brun et bleu à rabats. Le texte est imprimé en noir avec encadrements, ornements et décors imprimés en bleu ciel. Exemplaire encore protégé par son papier cristal d'origine et dans son emboîtage spécial en papier bleu titré imprimé. Partiellement non coupé (presque entièrement). Petites amorces de fente du papier au dos du premier volume, sans aucune gravité. Beau papier d'Arches fort resté bien blanc sans rousseurs. Le tirage a été de 3.000 exemplaires. Celui-ci est un des 350 exemplaires sur papier d'Arches. Il a été tiré 15 ex. sur Japon, 50 ex. sur Hollande, 350 ex. sur Arches, 1500 ex. sur vélin pur fil Lafuma et 1500 ex. sur vélin d'alfa Navarre. Notre exemplaire porte le numéro CCCXVII. Notre exemplaire contient livré à part la suite des 15 eaux-fortes libres tirées à très petit nombre. Elles sont tirées en noir sur papier d'Arches également. Notre exemplaire contient livré à part la suite complète des 64 hors-texte (32 coloriés et 32 en noir). Enfin, notre exemplaire contient livré à part 8 aquarelles originales ayant servies à l'impression de l'ouvrage (dont une seule est signée et est l'aquarelle définitive ayant servie au clichage pour l'impression) et une esquisse d'une illustration de la suite libre. Soit un total de 9 oeuvres originales de l'artiste présentes avec cet exemplaire.
Inutile de revenir sur le texte des Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine, paru pour la première fois entre 1665 et 1671 (sans illustrations) et pour la première fois illustré en 1685. Aquarelle originale monogrammée Aquarelle originale signée (définitive) ayant servi au clichage De nombreux artistes ont illustré ces Contes et Nouvelles en vers, toujours lestes ou grivois, avec ou sans l'inspiration délibérément érotique que chacun a pu y mettre depuis la première édition illustrée de 1685. Aquarelle originale monogrammée Les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine, inspirés de plusieurs œuvres françaises et italiennes des XVe et XVIe siècles, dont le Décaméron de Giovanni Boccace, Orlando furioso de Ludovico Ariosto, le recueil anonyme des Cent Nouvelles Nouvelles et l'œuvre de Bonaventure Des Périers, sont mille fois plus réjouissant à lire que les célèbres Fables dont on a rebattu les oreilles de tout élève en devenir d'être un homme. Les Contes et Nouvelles avaient sans l'ombre d'un doute mille fois plus de raisons pour forger un homme près à affronter son destin croisant celui des dames. Chacun cherche son chat ... Aquarelle originale monogrammée Cette édition est à tort négligée des bibliophiles du fait d'un tirage trop important. Il faut rechercher comme ici les exemplaires de luxe. Aquarelle originale monogrammée Les aquarelles originales de Charles Martin sont très prisées des amateurs. Il fut un des grands illustrateurs de la période Art Déco. Charles Martin est né à Montpellier en 1884 et mort à Paris en 1934 à l'âge de 50 ans seulement. Sa production est très importante. Il a contribué à l'illustration de nombreuses revues d'art et de mode depuis 1912 (Gazette du Bon Ton, Femina, etc). La guerre où il sert comme simple soldat d'infanterie stoppe nette sa carrière mais il continue malgré tout à dessiner et à envoyer ses travaux à la presse, tant qu'il peut. Lors d’une permission, il montre son travail à Lucien Vogel, le créateur de la révolutionnaire Gazette du Bon Ton. Enthousiaste, l’éditeur lui propose d’en tirer un album. Sous les Pots de Fleurs (le terme désigne le casque Adrian qui équipe l’armée française) paraît le 1er décembre 1917. Comme un Laboureur ou un Chas Laborde, Martin refuse de se soumettre à la « culture de guerre ». On ne trouve chez lui aucune des outrances et conventions du dessin naturaliste et de son pseudo réalisme. Il revient de la guerre. Le style de Charles Martin, au trait délicat, excelle dans les techniques de l'eau-forte et du pochoir rehaussé d'un trait typographique. Influencé par le cubisme, son style devient épuré et se caractérise par un trait précis, efficace et joyeux. Il s'oriente rapidement vers le luxe et l'art décoratif. Il exerce son talent dans les domaines les plus variés : mode, flacons de parfumerie, meubles, papiers peints, affiches, etc. Charles Martin a illustré une vingtaine de livres dont les Contes et Nouvelles de La Fontaine que nous présentons ici. Nous soupçonnons par ailleurs Charles Martin d'avoir illustré un clandestin totalement érotique en 1926 dont le trait est vraiment typique de l'artiste (mais ...). Aquarelle originale monogrammée Exceptionnel exemplaire contenant 8 aquarelles originales abouties et 1 esquisse pour une composition libre, une suite libre de 15 eaux-fortes en noir et une suite complète des 64 compositions hors-texte (soit 143 estampes au total). Très bon exemplaire tel que paru.
Phone number : 06 79 90 96 36
[Martin Van Maele] - [Martin VAN MAELE] [Charles BAUDELAIRE]
Reference : AMO-4501
(1917)
S.d. (1917) [pour l'éditeur J. Chevrel] 12 planches (frontispice et 11 planches) en deux états soit un ensemble de 24 planches. En feuilles. 29 x 20 ou 20,5 cm pour les feuilles 15 x 10 cm pour les cuivres (mesuré à la cuvette) - 12 planches tirées sur Japon avant la lettre avec remarque. Etat définitif. - 12 planches tirées sur Japon avant la lettre avec remarque. Etat non terminé, eau-forte pure. Le frontispice de l'état définitif est signé au crayon par l'artiste Martin Van Maele (en bas à droite). Chaque planche de l'état définitif est légendée au crayon en bas à droite. - 12 planches tirées sur vergé d'Arches avant la lettre (remarques grattées. Chaque planche, à l'exception du frontispice (ce qui est normal), est légendée à l'encre à la plume par l'artiste. Le tirage courant est sur vélin de Rives. Celui-ci, un des rares exemplaires sur Japon (quelques exemplaires seulement) avant la lettre, état définitif et eau-forte pure, avec remarque. Avec le rare tirage avant la lettre légendée sur Vergé d'Arches.
Cette suite a été faite pour compléter l'édition des Fleurs du Mal donnée par l'éditeur Chevrel en 1917. Les poèmes de Baudelaire illustrés sont les suivants : Litanies de Satan - Femmes damnées - La Beauté - Le Revenant - Un Fantôme - Les Bijoux - Le Léthé - Métamorphose du Vampire - Les deux Bonnes Soeurs - Le Vin de l'Assassin - Une Martyre. Martin Van Maele, alias Maurice François Alfred Martin (1863-1926) est l'un des illustrateurs emblématiques du premier quart du XXe siècle. On lui doit de nombreuses illustrations originales pour la littérature classique comme pour la littérature érotique. Sa carrière jusqu'en 1901 est mal connue. À partir de cette date, il débute en illustrant Les Premiers Hommes dans la Lune d'Herbert George Wells édités par Félix Juven. L'année suivante, Van Maele illustre quelques couvertures d'aventures de Sherlock Holmes publiées par le même éditeur. En 1901 également, il commence à travailler pour l'éditeur érotique Charles Carrington, illustrant des ouvrages sadomasochistes, mais aussi Anatole France et Apulée. Van Maele y publie également, en 1905, un ouvrage plus personnel, La Grande Danse macabre des vifs, quatre séries de dix dessins satiriques et humoristiques, dans lesquels la sexualité s'offre comme premier aperçu de la mort. Après l'expulsion de France de Carrington, en 1907, il travaille pour Jules Chevrel et illustre Choderlos de Laclos, Jules Michelet et Denis Diderot. De 1909 à 1919, Van Maele ne publie que cinq livres. À partir de 1920, il travaille avec Jean Fort et continue à illustrer des classiques de l'érotisme littéraire (l'Arétin, Paul Verlaine, Charles Sorel, etc.), en parallèle à des ouvrages de Pierre Mac Orlan, principalement sadomasochistes, mais laissant aussi place à des pratiques plus rarement évoquées en littérature, comme la klysmaphilie. En 1903, Van Maele s'installe à Varennes-Jarcy avec sa femme, sa mère et sa grand-mère. De 1904 à 1926, ils habitent une maison de la rue de Mandres. Il y meurt en 1926 alors qu'il achevait d'illustrer les Dialogues de l'Arétin. Référence : Luc Binet, Martin Van Maële ou le diable se cache dans les détails, éditions Humus, 2017, page 403 ; à propos de Martin Van Maele lire l'excellente étude publiée par Jean-Marc Barféty, Van Maele, in Une histoire familiale de Jean Genet (en ligne). Cette suite est rare et très recherchée sur papier vélin de Rives ; ce tirage de grand luxe sur papier Japon est pour ainsi dire devenu introuvable. Le tirage sur Arches est également très rare. Excellent état de l'ensemble et rarissime (double) tirage sur Japon complété par la rare suite sur vergé d'Arches avant la lettre. Puissante interprétation graphique des Fleurs du Mal, sublime évocation de l'Eros et Thanatos.
Phone number : 06 79 90 96 36
HISTOIRES, COMPTINES, CHANSONS ET CIE Illustrations de Sylvie Albert, Christel Desmoinaux, Jochen Gerner, Martin Jarrie, Muriel Kerba, Jean-François Martin, Martin Matje, Christophe Merlin, Andrée Prigent et Danièle Schulthess.
Reference : 209259
(1996)
Couverture rigide. Cartonné. 137 pages. Couverture légèrement défraîchie.
Livre. Illustrations de Sylvie Albert, Christel Desmoinaux, Jochen Gerner, Martin Jarrie, Muriel Kerba, Jean-François Martin, Martin Matje, Christophe Merlin, Andrée Prigent et Danièle Schulthess. Editions Nathan, 1996.
Paris, Nouvelle Revue Française, 1913. In-4 (215 x 163 mm), 514 pp., 1 f. n. ch. Maroquin noir, dos à nerfs, auteur et titre dorés, coupes filetées, doublure de maroquin citron, gardes de soie moirée noire, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (P. L. Martin).
Édition originale. Elle est ornée en frontispice d’une photographie de L’Esclave enchaîné de Michel-Ange, symbolisant pour l'auteur "la vie de Barois, l’homme prisonnier des mythes et qui ne parvient pas à s’évader de ses liens". Un des 30 exemplaires sur vergé d’Arches, seul tirage de tête. Dans un projet de préface, Roger Martin du Gard décrivait ainsi son troisième roman: "L’auteur s’est efforcé de présenter, sous un jour impartial, la courbe psychologique d’une âme qui, façonnée par les croyances de son enfance, s’étant librement développée et dégagée de toute croyance, revient à la fin de sa vie aux espérances consolantes de sa jeunesse." C’est dans la forme que réside une grande part de l’originalité de Jean Barois: l’ouvrage est presque entièrement composé de scènes dialoguées, à la manière du découpage cinématographique. La mise en scène du procès de Zola – une des premières apparitions littéraires de l’affaire Dreyfus – enthousiasma André Gide et Jean Schlumberger. Présenté dans la Nouvelle Revue française en juillet 1913 et publié en décembre, le roman rencontra le succès et fit de Roger Martin du Gard un auteur de premier plan dans la galaxie Gallimard. Pierre-Lucien Martin (1913-1985) fut l’un des artisans les plus remarquables du XXe siècle. Formé à l’école Estienne, il a d’abord travaillé comme ouvrier dans plusieurs ateliers avant de s’installer à son compte après guerre. Ses pleines reliures furent vite remarquées pour leur qualité d’exécution et, encouragé par les bibliophiles, il se lança dans les décors modernes où s’exerça pleinement son talent. Il reçut en 1948 le Prix de la reliure originale. Deux ans après sa mort, la Bibliotheca Wittockiana lui consacra une grande exposition. Ex-libris de Marcel de Merre, un des grands noms de la bibliophilie belge (vente, 2007, n°381). Parfait exemplaire en maroquin doublé de Pierre-Lucien Martin. Talvart & Place, Bibliographie des auteurs modernes…, XIII, p. 196. «Histoire d’un livre : Jean Barois de Roger Martin du Gard» [en ligne sur: www.gallimard.fr]]. Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, III, p. 779. Jean Toulet, «Pierre-Lucien Martin», Encyclopedia Universalis.
Alexandre Martin, Paris 1865, 6x10,5cm, une feuille.
Photographie en pied de Alphonse de Lamartine à l'albumine au format carte de visite, réalisé par Adolphe Alexandre Martin. Photographie montée sur carton au nom de A. Martin. Publicité du photographe au dos. Belle épreuve. Cette séance de pose chez Martin fournit plusieurs photographies de l'écrivain, à la pose légèrement différente. On trouve cette même photographie au musée Lamartine, l'écrivain dans une pose différente, assis sur le fauteuil que l'on voit en arrière plan, avec un plaid sur les genoux ; le musée d'orsay en possède une, l'écrivain toujours assis, mais sans le plaid. Cette séance de poses est la dernière de Lamartine, elle le montre peu avant son décès. Par ailleurs on ne connait pas exactement la date de la séance chez Martin. Les différentes épreuves que nous avons rencontrées dans des poses différentes possèdent la même adresse au dos : rue Nve Saint Augustin. Adolphe Alexandre Martin fut un pionnier de la photographie, il est l'inventeur du ferrotype en 1853, remplaçant les plaques de verre par des plaques de fer recouvertes d'un vernis au collodion. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Fenelon (François de Salignac de la Mothe) - Louis Aimé Martin, ed.
Reference : 91034
(1811)
Chez Demonville à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1811 Book condition, Etat : Bon relié, pleine basane havane empire, reliure d'époque, dos lisse, orné de fleurons, pièce de titre vert bouteille grand In-8 1 vol. - 484 pages
nouvelle édition de 1811, agrémentée de compléments de Louis Aimé Martin Contents, Chapitres : François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane (Quercy, aujourd'hui la Dordogne) et mort le 7 janvier 1715 à Cambrai, est un homme d'Église, théologien, pédagogue et écrivain français. Précepteur du duc de Bourgogne, archevêque de Cambrai (1695-1715), il s'opposa à Bossuet et tomba en disgrâce lors de la querelle du quiétisme, et surtout, après la publication de son roman, Les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV et dont l'influence littéraire fut considérable pendant plus de deux siècles. Fénelon a également écrit plusieurs autres ouvrages concernant la pédagogie ou bien didactiques (Traité de l'éducation des filles, Recueil des fables, Dialogues des morts, notamment). - Démonstration de l'existence de Dieu, tirée de la connaissance de la Nature et proportionnée à la faible intelligence des plus simples (1712), et avec une deuxième partie, 1718, souvent réimprimé, notamment en 1810 avec notes de Louis-Aimé Martin (source : Wikipedia) - Louis-Aimé Martin, qui écrivit sous le pseudonyme de Louis Aimé-Martin, (né à Lyon en 1782, mort à Paris en 1847) est un littérateur français. reliure d'époque en bon état bien que légèrement frottée par endroits avec de légères rayures sur les plats sans gravité, intérieur propre, ex-libris ancien sur la page de faux-titre, texte propre, papier très légèrement bruni par endroits sans que cela gène la lecture, petit trou de ver au coin inférieur gauche des 20 premières premières pages, cela ne concerne que la marge inférieure, le texte n'étant pas affecté et toujours complet, cela reste un bon exemplaire en reliure d'époque (1811) - NB : Cette édition est largement augmentée de notes de Louis Aimé Martin sur la science en général
MARTIN (Thomas-Henri) - FAUGERE (M.P.) - WOEPCKE (F.) - STEINSCHNEIDER (M.)
Reference : 6799
Un volume in 4 relié en demi-chagrin vert (reliure de l'époque)
---- HUIT mémoires ORIGINAUX relatifs à l'HISTOIRE DES SCIENCES CHEZ LES ANCIENS par T.H. Henri MARTIN, M.P. FAUGERE, F. WOEPCKE et STEINSCHNEIDER publiés entre 1854 et 1868**6799/L6DE
Se trouve pour les amateurs à Paris à l'enseigne du nombril de Vénus (1933). Un Album in-folio oblong (310 x 415 mm), en feuilles, chemise toilé à quadruple rabat. Très rare album commandé à Charles Martin par Marcel Valotaire, Jean Beauclair et Georges Cretté, composé d'un titre illustré et de 12 planches très libres, en couleurs et en noir, gravées à l’eau-forte au repérage par Charles Martin. Chaque planche est présentée dans une chemise légendée. Feuillet de justification en fin d'ouvrage. Celui-ci exemplaire J comprenant : La planche de titre en état définitif couleur, état en noir et état avant la lettre ; les 12 COMPOSITIONS LIBRES EN 4 ÉTATS : couleur, noir, eau-forte pure, état avec très importantes remarques. Cet exemplaire est accompagné de : 6 DESSINS ORIGINAUX AU CRAYONS DONT UN REHAUSSÉ DE COULEUR, 8 DESSINS DÉFINITIFS À L'ENCRE DE CHINE (PLUME) DONT UN ENTIÈREMENT AQUARELLÉ, tous au format 310 x 415 mm et un dépliant, et 4 rarissimes "kodatraces" gravés ayant servis au reports sur cuivre des originaux de Charles Martin.
Exemplaire unique et exceptionnel provenant des archives de l'artiste. Rousseurs claires éparses, taches marginales notamment sur certains dessins originaux. Provenance : Archives Charles Martin, collection Yves Plantin (1972). Références : Dutel II, n° 1937.
Phone number : 06 88 90 24 07
Paris, Société d'édition "Le Livre", Emile Chamontin, directeur, 1927, in-8° de 3 ff. (bl., fx-t., t.)-241 pp.-4 ff. (table, ach., 2 bl.) ; relié pleine basane maroquinée havane, titre or sur dos lisse, vague de 3 forts filets dorés courant d'un plat à l'autre en passant par le dos, contreplat doublé encadrant une plaque illustrée, double garde papier à la colle, tranches dorées, couvertures et dos conservés. Sont incrustées aux contreplats deux grandes compositions traitées à l'encre ou au feutre sur papier vieil or, rehaussées en rouge ou rose à la gouache, non signées, dans un listel mosaïqué gris, et légendées à l'or sur un fond crème, Le Départ pour la fête ; Le Retour de la fête : personnages, gondole et colonne sur fond de décor vénitien. Chemise à petits rabats, titre or sur dos passé, étui cartonné légèrement fané, papier à la colle identique pour la chemise et l'étui. Reliure signée et datée M. Bernard, 1929.
Edition illustrée de 22 compositions de Charles Martin, 13 aquarelles coloriées au pochoir par Saudé dont une en couverture et 9 culs-de-lampe tirés en ocre comme les lettrines. Tirage limité à 530 exemplaires numérotés (20 + 30 + 450, et 30 hors commerce), l'un des 450 sur vélin, le n° 230. Le raffinement et l'élégance des compositions de Charles Martin répondent admirablement à l'atmosphère qui se dégage des contes vénitiens d'Henri de Régnier. Les deux fines compositions qui ornent les contreplats et qui ne paraissent pas attribuables à Martin complètent harmonieusement l'exemplaire. Carteret IV, p. 334 - Monod, 9538.
A Tours, chez Letourmy, Imprimeur-Libraire, 1807, 2 volumes in-8 de 205x125 mm environ, Tome I : 1 fb, xxx-(1)-406 pages, (1) f. (table, errata) - tome II : (1) f., 482 pages, (1) f. (table et errata), demi-reliures à coins brunes (les deux reliures ne sont pas identiques), ex-libris sur les premiers contreplats. Couvertures très frottées, des rousseurs et pages brunies, des notes manuscrites et des passages soulignés dans la marge (au crayon à papier), quelques erreurs de pagination dans la table du tome I (les pages indiquées ne renvoient pas toujours au texte qui correspond), sinon bon état.
Louis-Claude de Saint-Martin, dit « le Philosophe inconnu », né le 18 janvier 1743 à Amboise et probablement mort à Aulnay (près de Sceaux) le 14 ou 15 octobre 1803 (21 ou 22 vendémiaire an XII), est un philosophe français. Ces deux volumes rassemblent des textes très différents dont la majorité n'ont pas été publiés par ailleurs (sauf : Cimetière d'Amboise dans le T1. et Fragmens littéraires extraits du Journal encyclop. 1786), cf. Cath. Amadou et Caillet T.3 p. 460.Tables des Matières contenues dans le premier volume : Avertissement des Editeurs - Elégie - Acrostiche - Portrait historique de M. St. Martin - Vers nocturnes - Pensée sur la doctrine des Théosophes - Des trois époques sur le traitement de l'âme - La Fable de l'Oiseau libre, etc. - Sentences chinoises - De la Soie - Pensées tirées d'un manuscrit de M. S. Martin - Autres pensées extraites du même auteur - Stances sur l'origine et la destination, etc. - Le Cimetière d'Amboise - La source de nos connoissances, etc. - Quel est le 1er ouvrage de l'homme ici-bas ? - L'Homme matériel, animal et spirituel - Où l'âme raisonnable de l'homme réside-t-elle ? - Du Gouvernement naturel et du Gouv. etc. - Sur le Gouvernement divin, ou le, etc. Du nouveau règne complet, universel, etc.Second volume : Question proposée par l'Acadmie de Berlin - Les voies de la sagesse - Loix Temporelles de la justice divine - Traité des benédictions - Rapports spirituels et temporels de l'arc-en-ciel - De la Poésie prophétique, épique et lyrique - Phanor, Poëme sur la poésie - Vers à Racine le fils - Stances - Fragmens Littéraires. Voltaire, Rousseau de Genève - Littérature du dernier siècle, Parallèle de Rousseau et Buffon, Différence de Voltaire à Racine en fait de style - Style en général - Poetes pauvres, Poëtes riches - Passions dans les Pièces dramatiques - Manzor Hagiani, Visir de Maraldi - Littérature allemande - La folle Journée - Sur l'Histoire en général, et sur les devoirs des Historiens - Fragmens d'un Traité sur l'Admiration - De la Prière - Prières tirées d'un manuscrit de Mr de Saint-Martin. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
MARTIN (John). Auguste Jean Baptiste DEFAUCONPRET, translator.
Reference : 4234
(1817)
Paris, Gide Fils and Nicolle, November 1817. 1817 2 vol. in-8° (250 x 125 mm) de : 398 pp. (dont les xxii pp. du début), [1] ff.; 398 pp. Demi-veau d'époque, dos lisse orné, plats recouverts de papier à la colle bleu, tranches jaspées. (Reliure et corps d'ouvrage très frais).
Première édition française du récit de John Martin sur les quatre années de William Mariner aux îles Tonga entre 1806 et 1810, premier récit détaillé de la vie dans ces îles, bien qu'elles aient été découvertes par Schouten en 1616, avec un premier contact avec les Européens lors des voyages de Cook en 1773 et 1777. Cette version française, parue la même année que lédition en anglais, est rare et absente de la plupart des collections (pas dans « Hill » ni « Kroepelien »). Mariner était un jeune marin britannique sur le baleinier « port au prince ». Armé à la course en 1806, il captura deux navires espagnols : le brick « Santa Isidora » et la « Santa Maria », qui furent ensuite envoyés à Port Jackson pour être vendus. Le « Port-au-Prince » visita Hawaii à la fin de 1806, puis navigua avec un équipage en partie hawaïen. A Tonga, l'équipage se mutina, et la plupart des marins furent massacrés par les indigènes. Mariner en réchappât grâce à la protection du roi des Tonga et y vécut comme son fils adoptif pendant quatre ans. L'histoire de Mariner a été citée par Byron comme l'une des inspirations de son poème « The Island, or Christian and his Comrades (1823), un récit romantique sur la mutinerie Bounty. Louvrage comporte une grammaire et un dictionnaire tongan-anglais, avec un autre appendice important "sur les compétences chirurgicales du peuple Tonga", avec des références à des pratiques similaires à celles dHawaii. C'est l'un des premiers récits sur les pratiques médicales indigènes dans le Pacifique. John Martin, était médecin et météorologue. La traduction française est due à Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret, également à lorigine de la première édition française du premier voyage de Sir John Franklin (même éditeur, 1824). Superbe exemplaire, très frais. Martin, "Catalogue d'ouvrages relatifs aux Iles Hawaii", p. 18; Judd, "Voyages to Hawaii before 1860", 117. Forbes, "Hawaiian National Bibliography", 468. 2 vol. 8vo. Contemp. half calf. First French edition of Martin's account of William Mariner's four years in Tonga between 1806 and 1810, which provided the first account of life in the islands , visited by Cook in 1773 and 1777. Published same year as the English, this version is rare ( not in Hill and Kroepelien). Mariner was a young British sailor on board the Port au Prince, a whaler that visited Hawaii in 1806, and then sailed with a number of Hawaiian crew. At Tonga the crew mutinied, and most were massacred by the natives, but Mariner came under the protection of the King and lived there for four years. Mariner's story inspired Byron for his poem The Island, or Christian and his Comrades, a romantic narrative of the Bounty mutiny. The work includes a grammar and a Tongan-English dictionary, with a further important appendix "on the surgical skills of the Tonga people", with references to similar practices in Hawaii. This is one of the earliest accounts of indigenous medical practices in the Pacific. John Martin, Mariner's ghost-writer, was a physician and meteorologist of some note. This French translation was by Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret, who also prepared the first French edition of the first voyage of Sir John Franklin (same publisher, 1824). Fine fresh copy.
Phone number : 06 81 35 73 35