Odé 1962 240 pages in4. 1962. cartonné. 240 pages. 280 illustrations en couleurs dont 8 hors texte de a. brenet. avant-propos de jean cocteau et goerges duhamel
les plats ont un peu pris la poussière l'intérieur est presque parfait très propre et frais sauf 2 dernières pages taché en marge
Choderlos De Laclos Cocteau Guth Durourd Simon Vailland Roger (preface)
Reference : 110521
Club des amis du livre 285+285 pages in12. Sans date. relié. 285+285 pages. documents photographiques provenant de la collection roger viollet
les exterieurs ont pris l'humidité et sont très salis l'intérieur est propre et frais sauf en toute fin du tome 1 légèrement taché
Le livre de poche 1980 poche. 1980. Broché.
Bon Etat de conservation couv. défraîchies intérieurs propres circa 1980
La Manufacture 1991 20x13x4cm. 1991. Broché.
Bon Etat très légèrement jauni
Paul Morihien 1948 130 pages in8. 1948. Broché. 130 pages. Texte de la pièce de Hugo adapté par Cocteau et Mis en scène par Billon
Bon Etat Couverture et dos abîmés pages jaunies mais intérieur frais
Gallimard 2003 232 pages 13x2x16cm. 2003. Broché. 232 pages.
couverture salie intérieur propre avec son bandeau commercial
Gallimard 1983 in12. 1983. Broché.
Bon état cependant couverture ternie intérieur propre
Arthème fayard 1951 in12. 1951. Broché.
Bon Etat de conservation sous rhodoïd intérieur propre
L'archipel 2003 240 pages in8. 2003. Broché. 240 pages.
tranches fânées intérieur assez propre
Gallimard 1936 in12. 1936. Broché.
couverture défraîchie dos recollé intérieur propre tranche fanée
Grasset 1935 in12. 1935. Broché.
dos recollé manque en bas du dos intérieur propre tranche ternie
Gallimard 1949 in12. 1949. Cartonné.
Bon Etat de conservation uniformément jauni propre
Livre de Poche 1968 180 pages poche. 1968. broché. 180 pages.
Etat Correct
Le club du meilleur livre 185 pages in8. Sans date. Cartonné. 185 pages. 30 dessins inédits de l'auteur jaquette rhodoïd exemplaire numéroté
tranche légèrement salie haut jaquette abimée
Fayard 1954 153 pages in8. 1954. Broché jaquette. 153 pages.
Etat Correct jaquette abîmée pages légèrement et uniformément jaunies
Du milieu du monde 1942 245 pages in12. 1942. Broché. 245 pages.
Etat Correct taches rousseurs couverture tranche jaunie
Paul morihien 1947 270 pages in12. 1947. Broché. 270 pages.
Etat Correct taches rousseurs couverture
Stock 1923 203 pages in12. 1923. Broché. 203 pages.
Etat Correct dos recollé entièrement couverture salie intérieur jauni texte net
Gallimard 1972 179 pages poche. 1972. Broché. 179 pages.
Etat de Neuf
Le livre de poche 1957 185 pages in12. 1957. Broché. 185 pages.
Etat Correct do frotté
Gallimard 1946 in12. 1946. Broché.
Bon Etat car pages non coupées couv. défraîchie ternie ensemble jauni pages non coupées
Stock 1931 in12. 1931. Broché.
Etat Correct dos frotté et bruni intérieur frais
Arthème fayard / le livre de demain 1954 in12. 1954. Broché.
avec jaquette livre jauni
S.D. TEXTE DE PREMIER JET (nombreuses ratures et ajouts) DE LA PLAQUETTE SIGNÉE JEAN COCTEAU, INTITULÉE : « ROBERT GOFFIN LHOMME ET LE POÈTE » PARUE CHEZ « LA PETITE DRYADE » EN 1961, AU SUJET DES RECHERCHES DE GOFFIN SUR ARTHUR RIMBAUD : …Avocat et poète, Robert Goffin sera donc d'office l'avocat du diable. Seulement, si le diable se fait parfois prendre pour Dieu, il arrive que Dieu se fasse prendre pour le Diable afin de mettre en éveil la perspicacité d'une vertu trop sûre d'elle-même. J'admire l'aisance avec laquelle Goffin se débrouille dans notre interminable procès. N'est-il pas le vrai défenseur de Rimbaud et de Verlaine, gagnant sa cause sans mensonges ? Le secret de cette réussite vient de ce qu'il habite le même monde que les coupables et connaît le mystère de la véritable innocence. Il triomphe par amour, sachant que de toutes les armes l'amour reste encore la plus efficace, et celle qui ne trompe jamais, à la longue…Robert Goffin (1898-1984) "entre en poésie" par son grand-père qui connaissait Victor Hugo. « Le souvenir de Victor Hugo a été suffisant pour ensemencer toute la famille », avait-il confié. En 1921, il fonde la revue La Lanterne sourde pour laquelle il fait appel à deux poètes parisiens : Blaise Cendrars et Jean Cocteau. La très haute idée de l'amitié lui fit dire qu'on meurt un peu avec les amis qui meurent. Son opinion sur Jean Cocteau est dithyrambique ; il avait déclaré à son sujet « C'est probablement l'homme le plus intelligent que j'ai rencontré. Cocteau parlait de choses qui dépassaient l'imagination » ; Goffin rapporte la définition que Cocteau donnait alors de la poésie : elle est comme le sifflet d'Hermès que seule l'ouïe des chiens peut entendre et donc destinée aux oreilles qui ont des caractéristiques particulières. En 1920, Robert Goffin découvre Clément Pansaers et le Dadaïsme, il entend les premiers airs de ragtime apportés par les américains et bouleversé par ces contretemps, il comprend alors que l'aventure de l'art moderne doit s'incarner dans une rupture et une concomitance entre les phénomènes de la poésie moderne, de la musique et de la peinture modernes.Cocteau et Goffin entretinrent une longue et fructueuse amitié, ponctuée de séjours réciproques : Goffin, rendit régulièrement visite à Cocteau, rue Montpensier puis à Milly-la-Forêt. Il alla également chez Francine Weisweiller à la Villa Santo-Sospir à Saint-Jean-Cap-Ferrat tandis que Cocteau vint se reposer à Sept Fontaines où Robert Goffin avait écrit Aux Frontières du jazz. Une rare plaquette signée Jean Cocteau, parut en 1961 dans la collection de la « Petite Dryade» à Virton. Elle s'intitule Robert Goffin : l'homme et le poète. Cocteau s'y exprima au sujet des recherches de Goffin sur Arthur Rimbaud. Références bibliographiques: Marc Danval, Le doux géant et le funambule. Lamitié Goffin-Cocteau. Cocteau et la Belgique, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952, 47 feuillets de 20,8x34cm et 5 feuillets de 21x27cm , 52 pages.
Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de ménage » évoquant la « comtesse » Francine Weisweiller : « Et les larmes de la comtesse se disaient : nous sommes la mer. Et la mer se disait : Je suis les larmes de la comtesse. Et les vagues se disaient : je suis la bave du comte. Et le comte se disait : je suis les vagues. » ; de même pour la conclusion du « Fantôme réaliste » : « Il en serait mort de honte, si la mort n'était interdite aux fantômes. Un jour, de rage, il décida de lancer l'école du réalisme fantomatique. Et, fort vite, ce furent les autres fantômes qui, sans succès, voulurent le suivre. » ou encore pour dix-sept vers du « Cur au ventre » (feuillet 25 de notre manuscrit, retranscrit dans « En marge d'Appogiatures ») : « [...] Douce douce était la terre / Douce à la main douce au cur / Il est injuste de le taire / De quoi donc auriez-vous peur / soldats abandonnant vos armes / Vous devez défendre ses charmes / Car douce est la douleur [...] » Enfin, ce remarquable ensemble contient six poèmes absolument inédits (« Le pêcheur », « Antibes », « Art poétique », « Sous toute réserve », « L'accordéonaniste » et « Lettre ») n'apparaissant ni dans un recueil postérieur de Jean Cocteau ni dans « En marge d'Appogiatures » dans la Pléiade. Provenance : collection Carole Weisweiller, fille de Francine Weisweiller. Cocteau fit la connaissance de Francine Weisweiller, productrice des Enfants terribles, en 1949. La carrière du poète opiomane était alors en déclin et cette nouvelle amie, de près de trente ans sa cadette, lui donna un second souffle. Elle lui ouvrit les portes de son hôtel particulier place des États-Unis et surtout celles de sa villa à Saint-Jean- Cap-Ferrat sur les murs de laquelle Cocteau peint de superbes fresques. Francine devint la muse et la mécène de Jean et jouera de son influence pour le faire entrer à l'Académie française. - Photos sur www.Edition-originale.com -