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‎BATAILLE Georges; KLOSSOWSLI Pierre (trad.):‎

Reference : 10698

(1959)

‎Procès de Gilles de Rais. Documents précédés d'une introduction de Georges Bataille.‎

‎Paris, Club français du livre, 1959. In-8 de [8]-360-[6] pages, pleine toile noire décorée en vert, titre rouge au dos, gardes noires décorées en vert. ‎


‎Photographie en noir (sceau de Gille de Rais) en frontispice. Bien complet de la carte volante. Les textes des deux procès de Gilles de Rais ont été établis sur les minutes et annotés par Georges Bataille. Le plumitif latin du procès de l'église a été traduit par Pierre Klossowski. Tirage limité à.10'126 exemplaires numérotés, celui-ci un des 10'000 numérotés en arabe (1433). ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF50.00 (€51.17 )

‎BATAILLE Georges:‎

Reference : 15230

(1949)

‎La part maudite. Essai d'économie générale. I: La consumation.‎

‎Paris, Les Editions de Minuit, coll. L'usage des richesses, 1949. In-12 broché de 255-[16] pages, couverture grise imprimée en blanc et noir. ‎


‎ Edition originale au tirage limité à 100 exemplaires numérotés sur vélin du Ghaldwill, celui-ci numéro 27. Ouvrage théorique majeur dans lequel Georges Bataille renverse le problème de la croissance en l’étudiant non sous l’angle du développement, mais de la dépense. Ce texte, qui allait avoir une grande influence sur la pensée de Jean Baudrillard, passa inaperçu à sa parution. Vignes, 102. Dos un peu plissé, infime déchirure à un feuillet, très belle condition générale néanmoins, non coupé. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF400.00 (€409.40 )

‎LORD AUCH [BATAILLE Georges]:‎

Reference : 4319

(1941)

‎Histoire de l’oeil - Nouvelle version.‎

‎Burgos, sans nom, 1941. In-12 broché de 128p., couverture grise, typo rouge. Légèrement insolé au premier plat. ‎


‎ Troisième édition dont le tirage fut limité à 500 ex. (celui-ci 252), et non mis dans le commerce. «Il semble en tout cas, que cette édition de “Burgos, 1941” ait été imprimée et diffusée à Paris vers 1950. Elle a été condamnée par jugement du tribunal correctionnel de la Seine, en date du 8 mai 1951. » Pia, col. 631, B. N. Enfer 1645. C'est bien là l'oeuvre de Jean Jacques Pauvert. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF120.00 (€122.82 )

‎REVERDY Pierre; ELUARD Paul; RAYNAL Maurice; BRETON André; TERIADE E.; CREVEL René; SADE D. A. F. de; DALI Salvador; WEILL Kurt; LEIRIS Michel; PERET Benjamin; TZARA Tristan; ERNST Max; CAILLOIS Roger; VOLLARD Ambroise; MALLARME Stéphane; SAINT-EXUPERY Antoine de; RAMUZ C.-F.; AUDIBERTI; BATAILLE Georges; COURTHION Pierre; FARGUE Léon-Paul; LE CORBUSIER; KAFKA Franz; MICHAUX Henri; PREVERT Jacques; VILMORIN Louise de et al:‎

Reference : 7023

(1981)

‎Minotaure. 1933. 1934-1936. 1936-1939.‎

‎Genève, Éditions d’art Albert Skira, 1981. 3 volumes in-4 de [12]-75-[16]-88-[8]-116-[2] pages pour le vol. I, [8]-74-[14]-74-[8]-78-[8]-56-[2] pour le vol. II, [8]-71-[4]-74-[8]-67-[6]-91-[6] pour le tome III, reliure pleine toile frappée d'une tête de taureau et du titre au premier plat, titre au dos, sous jaquettes illustrées en couleurs avec titre au dos. Les trois volumes sous étui toilé. ‎


‎Avec un nombre inouï de reproductions et documents divers en noir ou en couleurs, parfois contrecollées de Picasso (dont la jaquette du vol. 1), Masson, Dali, Balthus, Beaudin, Braque, Max Ernst, Giacometti, Klee, Mirò (dont la jaquette du vol. 2), Tangy, Duchamp, Matisse, Magritte (dont la jaquette du vol. 3), Arp, Bellmer, Delvaux, Moore,... Très belle édition parfaitement réalisée en fac-similé de la revue Minotaure, document capital de l'époque du surréalisme. Deux dos à peine. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF500.00 (€511.75 )

‎BATAILLE Georges:‎

Reference : 15215

(1957)

‎L'érotisme.‎

‎Paris, Les Editions de Minuit, 1957. In-8 broché de 306-[6] pages, couverture imprimée en deux tons. ‎


‎Illustré de hors-texte photographiques en noir. Edition originale au tirage limité à 30 exemplaires numérotés sur pur fil et 5 HC. Notre exemplaire porte le numéro 2. Couverture un peu tachée, traces de scotch sur les gardes. Vignes, 290. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF1,900.00 (€1,944.65 )

‎BATAILLE Georges:‎

Reference : 15217

(1947)

‎La haine de la poésie.‎

‎Paris, Les Editions de Minuit, coll. Propositions n°3, 1947. In-12 broché de 180-[12] pages, couverture jaune imprimée. ‎


‎ Edition en partie originale, exemplaire du tirage courant. Vignes, 75. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF50.00 (€51.17 )

‎Bataille, Georges‎

Reference : YQV-52

(1945)

‎Sur Nietzsche. Volonté de chance‎

‎In-12 (186 × 118 mm) de 284-[4] pp. ; broché, couverture imprimée.‎


‎Édition originale. Exemplaire du service de presse sur papier d’édition. Précieux volume offert par l’auteur à Sylvia Bataille et à Jacques Lacan. Il porte cet envoi de Georges Bataille à l’encre bleue sur le faux-titre : à Sylvia et à Jacques affectueusement Georges Après avoir épousé l’auteur d’Histoire de l’œil en 1928, Sylvia Bataille partagea la vie de Jacques Lacan de 1938 jusqu’à la mort de ce dernier en 1981. Bataille gardera de bonnes relations avec son ex-épouse, et fut très proche de Lacan dans les années 1940. Sur le cercle intellectuel de Georges Bataille à cette époque, fréquenté entre autres par Jacques Lacan, Michel Leiris, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, voir Élisabeth Roudinesco. Sur Nietzsche est un des livres fondamentaux de Bataille, peut-être même la clef de tous les autres. «Si toute la pensée athéologique repose en effet tout entière sur la notion de système, elle en est en même temps l’excès. Des textes comme Madame Edwarda, Le Mort, Le Petit représentent sans conteste cet excès. Le Coupable, L’Expérience intérieure, d’une certaine façon aussi. Bataille ne les a-t-il pas sciemment expurgés de ce qui justifiait cet excès à en ruiner le système ? Mais le système existe, et Sur Nietzsche, le dernier des grands livres de cette somme, le met à nu... » (Michel Surya) «À peu d’exceptions près, ma compagnie sur terre est celle de Nietzsche...», a écrit Bataille, et aussi : « Je suis le seul à me donner, non comme un glossateur de Nietzsche, mais comme étant le même que lui.» Benoît Goetz s’est interrogé sur cette «mêmeté» de Nietzsche et de Bataille, «qui n’est pas identité, dont l’origine n’est pas d’ordre mimétique... Ou si identité il y a, elle est peut-être du même ordre que celle dont parlait Deleuze : “la grande identité” de Spinoza et de Nietzsche ». Cette « mêmeté », poursuit-il, « n’est pas sans rapport avec ce que Nietzsche a nommé “éternel retour du même”, et qui n’a rien à voir, comme Deleuze l’a bien souligné, avec la très vieille hypothèse de cycles cosmiques répétitifs. À travers la répétition tout change et varie. Bataille n’est donc pas un clone de Nietzsche, qui ne réclamait ni disciples ni épigones, mais un écho. Bataille fait écho à Nietzsche. On peut nommer ce phénomène “parodie”, même si le mot n’est plus à la mode. Cela signifie qu’une pensée et une écriture, un mode de vie, un ethos glissent le long d’autres textes et d’autres pensées, au point de les épouser, comme un anneau un autre anneau, mais sans confusion aucune. Noces contre nature, celles de la guêpe et de l’orchidée. Mélodie éternelle qui se chante elle-même.» Le saut nietzschéen dont il faut faire l’expérience, consisterait, pour Bataille, «à mordre la tête du serpent de l’esprit de vengeance (pour reprendre l’image du Zarathoustra), et à se débarrasser du ressentiment contre le temps et le “il était”. C’est le fond sans fond de la pensée du retour. [...] Comme Nietzsche, Bataille est un penseur du plus grand sérieux qui se renverse en jeu et en danse. » La pensée de Nietzsche, saisie à travers le prisme de l’œuvre de Bataille, « est por- teuse d’une affirmation qui n’est affirmation que de l’affirmation, et non d’une doctrine particulière. La “doctrine” de l’éternel retour est sans contenu, à la différence, sans doute, de la doctrine de la volonté de puissance. Pour parler comme Heidegger, cette dernière énonce quelque chose concernant l’être de l’étant. La “doctrine” de l’éternel retour, la “grande pensée” n’énonce rien de tel. Elle est l’affirmation d’une manière d’être, d’une manière de l’être lui-même, qui ne comporte rien de fixe, donc rien d’étant et qui par conséquent nous emporte nous-même...» Comme l’écrit Nietzsche dans Le Gai savoir, « L’impérieux jeu du monde / mêle l’être et l’apparence / L’éternelle extravagance / Nous y mêle pêle-mêle. » (trad. de Pierre Klossowski). Marges un peu jaunies, infimes traces d’usure à la couverture. Provenance : Sylvia Maklès (1908-1993) et Jacques Lacan (1901-1981), puis par descendance. – Sotheby’s, cat. Livres et manuscrits, 15 décembre 2020, lot 86. Références : Élisabeth Roudinesco, Jacques Lacan, Paris, Fayard,1993, pp.172-229, passim.– Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012), p. 390, passim. – Benoît Goetz, « Éternel retour de Nietzsche », in Le Portique, revue de philosophie et de sciences humaines, no 29, 2012 (en ligne).‎

Phone number : 0660877546

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎Bataille, Georges‎

Reference : YQV-59

(1966)

‎Ma mère‎

‎In-8 de [4]-205-[5] pp. ; maroquin noir, dos à nerfs orné de fers dorés dans l’esprit Belle Époque et en accord avec le cadre temporel du récit : des cercles évidés flanqués de palmettes évoquant un œil (ou orifice), doublure de maroquin rouge, gardes de suédine noire, plat supérieur de la couverture illustrée conservé, non rogné, tête dorée (Régine Deforges).‎


‎Édition originale. Le premier et le plus important des écrits posthumes de Bataille, Ma mère, est aussi son dernier roman, demeuré inachevé : un long ressassement érotique et incestueux, à la fois anachronique, répétitif, troublant, élusif, impossible – et surtout magnifiquement écrit. Un des 50 exemplaires sur vélin blanc de Lana (no 46), seul grand papier. C’est l’exemplaire personnel de Régine Deforges (1935-2014), «papesse» de l’édition érotique française, revêtu par elle d’une voluptueuse reliure en maroquin noir doublée de maroquin rouge. « Écrit en 1954 et 1955, Ma mère est le dernier roman de Georges Bataille ; publié pour la première fois en 1966, il est aussi la plus importante de ses œuvres posthumes. On lui attribue, à ce titre, une sorte de valeur testamentaire qu’il assume de fait pleinement, puisqu’il brasse la totalité des grands thèmes batailliens, dramatise nombre des réflexions théoriques de l’auteur et, par-dessus tout, explore son matériel fantasmatique le plus intime, depuis le roman familial le plus lointain jusqu’au rapport le plus immédiat à l’érotisme et à la passion amoureuse. [...] Il constitue le deuxième, et – par sa longueur – le plus important volet de cette autobiographie de Pierre Angélique qu’inaugurait, en 1941, un récit bien plus bref, Madame Edwarda. » Roman de la répétition érotique, et en cela d’une obédience toute sadienne, «Ma mère est aussi paradoxalement un romand’éducation (ou plutôt le roman d’une déséducation, si l’on se réfère à la célèbre lecture qu’en avança Mishima), et donc le récit d’une métamorphose. C’est bien sûr celle que Bataille lui-même a connue lorsque de jeune homme pieux il est devenu explorateur de la volupté souveraine, et le récit transpose nombre de traits autobiographiques : Bataille s’est longtemps senti coupable de la déchéance d’un père incompris, mort dans une ville lointaine (l’auteur avait alors l’âge de Pierre); il a nourri pour sa mère les fantasmes les plus crus, et pour Colette Peignot une passion à la fois pure et voluptueuse, comme celle qui lie Pierre à Hansi. » Cf. Gilles Philippe, op. cit. Provenance : Régine Deforges, 1935-2014 (reliure). Références : Georges Bataille, Romans et récits, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, notice de Gilles Philippe, pp. 1295-1311. – Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012). Un des 50 exemplaires sur vélin blanc de Lana (no 46), seul grand papier. C’est l’exemplaire personnel de Régine Deforges (1935-2014), «papesse» de l’édition érotique française, revêtu par elle d’une voluptueuse reliure en maroquin noir doublée de maroquin rouge. «Écrit en 1954 et 1955, Ma mère est le dernier roman de Georges Bataille ; publié pour la première fois en 1966, il est aussi la plus importante de ses œuvres posthumes. On lui attribue, à ce titre, une sorte de valeur testamentaire qu’il assume de fait pleinement, puisqu’il brasse la totalité des grands thèmes batailliens, dramatise nombre des réflexions théoriques de l’auteur et, par-dessus tout, explore son matériel fantasmatique le plus intime, depuis le roman familial le plus lointain jusqu’au rapport le plus immédiat à l’érotisme et à la passion amoureuse. [...] Il constitue le deuxième, et – par sa longueur – le plus important volet de cette autobiographie de PierreAngélique qu’inaugurait, en 1941, un récit bien plus bref, Madame Edwarda. » Roman de la répétition érotique, et en cela d’une obédience toute sadienne, «Ma mère est aussi paradoxalement un roman d’éducation (ou plutôt le roman d’une déséducation, si l’on se réfère à la célèbre lecture qu’en avança Mishima), et donc le récit d’une métamorphose. C’est bien sûr celle que Bataille lui-même a connue lorsque de jeune homme pieux il est devenu explorateur de la volupté souveraine, et le récit transpose nombre de traits autobiographiques : Bataille s’est longtemps senti coupable de la déchéance d’un père incompris, mort dans une ville lointaine (l’auteur avait alors l’âge de Pierre); il a nourri pour sa mère les fantasmes les plus crus, et pour Colette Peignot une passion à la fois pure et voluptueuse, comme celle qui lie Pierre à Hansi. » Cf. Gilles Philippe, op. cit. Provenance : Régine Deforges, 1935-2014 (reliure). Références : Georges Bataille, Romans et récits, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, notice de Gilles Philippe, pp. 1295-1311. – Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012).‎

Phone number : 0660877546

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎Bataille, Georges‎

Reference : YQV-51

(1945)

‎L'Orestie‎

‎In-8 (212 × 140 mm) de 1 f. blanc, 86-[1] pp. et 3 ff. blancs ; broché, couverture rempliée imprimée en rouge et noir.‎


‎Édition originale. L’achevé d’imprimer est du 15 décembre 1945 ; le copyright porte la date de 1946. Tirage limité à 260 exemplaires sur papier nacré teinté, dont 175 mis dans le commerce, 25 hors commerce et 60 réservés aux souscripteurs : celui-ci, un des 175, porte le no 114. On joint : Fragment du manuscrit autographe. D’un format à peine inférieur à celui du livre, ces 9 feuillets in-8 contiennent autant de poèmes de L’Orestie, dont trois non retenus dans le recueil et un avec variantes ; encre noire ou bleue sur papier crème (6), ligné en rouge (2) ou ligné en gris (1). La poésie au risque de la folie : le célèbre recueil « antipoétique » de Bataille. Les textes qui le composent furent rédigés vers 1942. Quatre poèmes, regroupés sous le titre de «La discorde», furent publiés dans la revue Les Quatre vents, dirigée par Henri Parisot (achevé d’imprimer du 25 septembre 1945), soit moins de trois mois avant la publication de L’Orestie sous forme de livre. En 1947, l’ouvrage formera, avec les récits en prose Histoire de rats et Dianus, un triptyque publié par les Éditions de Minuit sous le titre La Haine de la poésie (la première section du volume porte d’ailleurs ce titre, deuxautres sections étant intitulées, respectivement, «Être Oreste» et «Appendice. Poèmes disparates »). La Haine de la poésie sera réédité par les Éditions de Minuit en 1962 avec un nouveau titre, L’Impossible, et une préface spécialement composée par Georges Bataille pour cette édition définitive, ordonnée différemment. Reprenant à son compte la figure tragique d’Oreste – un Oreste passé de la création poétique à la critique de la poésie, et un Oreste qui aurait perdu l’esprit –, Bataille en fait « le porte-parole (le prête-nom) pour une entreprise vraiment “post-hégélienne” où s’instaure, au-delà de la négation du “donné naturel” (opération hégélienne), la rupture qu’opère la “poésie” – comprenons : la littérature arrivée dans le domaine effroyable qui est le sien », celui de l’im-possible. À la première section, dans laquelle s’exprime «l’impossibilité où est l’écrivain d’accéder au cœur de la poésie et la nécessité qu’il sent de reformuler cette impossibilité », succède Être Oreste, au sujet duquel Gilles Ernst, que nous venons de citer, écrit : « Il faut pourtant vivre. Et assumer la folie puisqu’on ne revient pas intact de la première expérience de la poésie. Être Oreste où la “parole en vers” s’est définitivement tue, et qui est imprimé en italique pour signaler le passage au grand trouble, décrit cette seconde expérience, affreuse parce que absolument sans échappée possible. » Exemplaire de Jacques Lacan, accompagné d’une partie du manuscrit : 9 feuillets autographes contenant des poèmes du « cycle » d’Oreste. Écrits entre la fin de l’année 1942 et le début de 1943, ces poèmes manuscrits, destinés à L’Orestie de 1945, furent donc donnés par l’auteur à son ami Jacques Lacan. À cette époque, Lacan était proche de Georges Bataille, qui était toujours le mari de sa compagne Sylvia. (Georges et Sylvia Bataille, séparés depuis 1934, divorcèrent en 1946 et Sylvia n’épousa Lacan que sept ans plus tard.) Au début de l’année 1943, quand les rafles nazies s’intensifièrent, Bataille proposa même à Lacan et à Sylvia, d’origine juive, de les héberger à Vézelay, mais cette offre ne se concrétisa pas. Le cercle intellectuel de Georges Bataille, fréquenté entre autres par Jacques Lacan, Michel Leiris, Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir, a été longuement évoqué par Élisabeth Roudinesco, op. cit. Dans la préface insérée en 1961 dans la réédition de L’Impossible, Bataille déclarait : « Je ne suis pas de ceux qui voient dans l’oubli des interdits sexuels une issue. Je pense même que la possibilité humaine dépend de ces interdits : cette possibilité, nous ne pouvons l’imaginer sans ces interdits. [...] Je ne crois d’ailleurs pas que ce livre pourrait jouer dans le sens d’une liberté sexuelle invivable. Au contraire : ce que la folie sexuelle a d’irrespirable en ressort ». Propos que Michel Surya, le biographe de Bataille, commente ainsi: «Peut-on imaginer que sur ce point Georges Bataille et Jacques Lacan étaient profondément d’accord ? Il n’est pas invraisemblable que ç’ait été entre eux un sujet de conversation capital. Il ne faut pas oublier en effet qu’ils se voyaient régulièrement, entre autres à Guitrancourt, chez Jacques Lacan. » Lire la suite de la description sur le site de la Librairie Métamorphoses : https://librairiemetamorphoses.com/boutique/manuscrits-et-autographes/nom/lorestie/‎

Phone number : 0660877546

EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎BATAILLE Georges‎

Reference : 60699

(1943)

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : «Cela me déchire toujours de me séparer de vous.»‎

‎s.l. s.d (1943), 13,5x20,8 cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 46 lignes à l'encre noire sur un feuillet, mouillure en haut à droite sans atteinte au texte. La recherche d'une maison à Vézelay est l'objet de la majeure partie de cette lettre : « J'ai déjà vu une maison et un appartement. » En 1943, Georges Bataille a le projet de louer à Vézelay une maison où le couple va s'installer avec Laurence, la fille de Georges et Sylvia, et Jean (alias Bepsy), le fils de Denise Rollin. Les amants viennent de se séparer : « Cela me déchire toujours de me séparer de vous. Hier je sentais un terrible malaise. Je n'en suis guère sorti qu'en me rendant compte que, sans doute, je ne serai pas venu pour rien et que nous devrions pouvoir nous installer ici. » Pour l'aider à faire son choix, il décrit à Denise les différents avantages et inconvénients des deux habitations : « La maison est vraiment bien avec malheureusement un inconvénient sérieux : le jardin se termine par un mur bas sur lequel Jean pourrait grimper et il pourrait tomber de l'autre côté qui est plus bas. On domine la campagne de très haut et de très loin. Le jardin est joli, l'intérieur un peu triste, un peu délabré. L'appartement n'est pas mal mais sans jardin et sans aucune vue sur la campagne. » Le couple met un grand soin à choisir l'endroit idéal pour accueillir leur famille recomposée. Il est même question de faire venir Sylvia Bataille et Jacques Lacan à Vézelay pour les y installer. L'appartement avec lequel hésite Bataille : « il n'y a rien d'autre à louer que ce que j'ai vu » est peut-être celui qu'il réserve pour Jacques Lacan et Sylvia Bataille. Bataille et son ex-épouse Sylvia s'étaient séparés en 1934 et cette dernière avait retrouvé l'amour avec le psychanalyste Jacques Lacan qu'elle épousera en 1953. Après ces considérations immobilières, Bataille s'inquiète d'un autre problème, la nourriture : « Pour le ravitaillement, c'est certainement dur mais, à tout prendre, on devrait se sortir d'affaires de façon ou d'autre. » En effet, la Seconde guerre mondiale en est à son tournant, les nazis sentant leur emprise menacée redoublent de fermeté. Couplé à une augmentation des prélèvements agricoles, il en résulte une raréfaction de la nourriture : « Je dis qu'on se tirerait sûrement d'affaire pour le ravitaillement en ce sens qu'on a de la viande à volonté. Les légumes sont difficiles à trouver. On peut peut-être avoir du lait, pas de beurre. Selon les gens, ici, si les Zervos le veulent, ils pourraient très bien nous débrouiller. » Christian et Yvonne Zervos furent des figures importantes dans la ville de Vézelay où ils achetèrent une maison de campagne en 1937. Il était l'éditeur des Cahiers d'art dans lesquels Bataille a publié et elle fut la directrice de la galerie du même nom. Au début de la guerre, ils décidèrent de s'y installer de façon permanente et profitèrent de l'isolement de la propriété pour cacher leurs amis Paul Éluard et Nusch. Le couple Zervos est donc bien installé à l'époque de cette lettre et Bataille en a été prévenu par les gens de la région : « Ils pensent que connaître les Zervos serait un grand avantage sur des gens qui viennent s'installer ici sans connaître personne. » Mais il ne semble pas avoir mis ce conseil à profit, sans doute absorbé par ses sentiments et par la rédaction de son ouvrage Le Coupable. L'installation de Diane Kotchoubey, future amante de Bataille, à Vézelay quelques temps après cette missive scellera le destin du couple Bataille-Rollin. Avant la fin de l'année 1943, Bataille quittera Denise Rollin pour sa nouvelle passion. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎BATAILLE (Georges)].‎

Reference : 109990

(1991)

ISBN : 2950577105

‎Georges Bataille et la pensée allemande. GB, cahiers Georges Bataille n° 1 (‎

‎Paris Les Amis de Georges Bataille, "GB, cahiers Georges Bataille" n° 1 1991 1 vol. broché in-8, broché, 140 pp. Premier cahier (sur les deux parus) de l'association des Amis de Georges Bataille, entièrement consacré aux actes du colloque organisé au Collège de France en janvier 1986. Contributions de Jean-Michel Besnier, Michel Blais, Jean-Pierre Faye, Dominique Lecoq, Hans Mayer, etc. On joint une carte de visite avec envoi manuscrit de Dominique Lecoq. Très bon état. Peu courant.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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EUR40.00 (€40.00 )

‎BATAILLE Georges‎

Reference : 60684

(1940)

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « je songe à toi dans cette chambre et à tout ce qui arrivera là quand nous serons de nouveau ensemble.»‎

‎Paris s.d. [3 ou 4 juin 1940], 20,9x26,9 cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Touchante lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 37 lignes à la mine de plomb, petite mouillure en haut à droite, sans atteinte au texte. Georges Bataille tente de rassurer sa compagne Denise Rollin?: «?Je t'en supplie. Il ne faut pas t'inquiéter, mais pas du tout.?» Elle est partie s'installer à Vézelay où Bataille la rejoindra bientôt. Il est resté à Paris où les bombardements ne perturbent en rien la vie des parisiens?: «?Tu n'imagines point à quel point les petits dégâts qu'on voit paraissent insignifiants à côté de la place intacte qu'il y a de tous les côtés. Pendant toute l'alerte, j'ai déjeuné bien tranquille avec mon chef de service de passage à Paris (il vit au front)?» Bataille n'a pas renoncé à son emploi de bibliothécaire à la Bibliothèque nationale. Tuberculeux, il n'est pas envoyé au front et il en profitera pour rédiger plusieurs textes à cette époque tels que Madame Edwarda ou Le Coupable. Plus loin, il évoque une visite?: «?Un peu après, Henri Michaux est venu me voir?» Les deux hommes avaient participé à la revue Mesures et avaient en commun d'être à part de la nébuleuse surréaliste. Il se retrouve dans leurs uvres respectives une violente indépendance et la même tension vers la spiritualité, une forme de mysticisme. Bataille avait fréquenté le séminaire dans sa jeunesse et Michaux a plaisamment dit de lui?: «?Il donne l'impression d'un séminariste sortant furtivement d'une pissotière.?» Après ces nouvelles presque triviales, Bataille se lance dans une analyse de ses sentiments?: «?Ce que tu me dis dans ta lettre, c'est pour moi ce qui délivre, c'est comme la nudité, tout ce qui se déchire entre toi et moi. Mais, encore une fois, je ne me suis jamais senti aussi près de toi.?» Il demande à sa correspondante?: «?il faut me dire tout. C'est très doux que j'aie vu où tu es, que je connaisse les chemins que tu prendras, les ponts par où tu passeras.?» La sensualité n'est jamais loin du sentiment pour l'auteur?: «?Dis-moi aussi quelle chambre tu as?: pour que je songe à toi dans cette chambre et à tout ce qui arrivera là quand nous serons de nouveau ensemble.?» De cette sensualité, et des sensualités passées, il reste les fruits que sont les enfants. Denise Rollin est partie à Vézelay en compagnie de son fils Jean, surnommé Bepsy?: «?Tu ne me dis rien de ta vie avec Bepsy [...] Bepsy est-il plus calme?: moi aussi je l'ai entendu crier dans tes bras.?» Bataille remercie Rollin?: «?Pour Sylvia je t'ai une immense reconnaissance de m'avoir aidé à changer.?» Sylvia Bataille fut la première épouse de Georges Bataille. Ils s'étaient séparés en 1934 mais ne divorceront qu'en 1946. De cette relation, pour l'auteur?: «?Il ne reste que Laurence et la nécessité d'envisager les choses sans heurt?» Laurence était la fille née de ce mariage en 1930. Elle rejoindra Bataille, Rollin et Bepsy en 1943 lorsque son père ira s'installer à Vézelay. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎BATAILLE, Georges‎

Reference : YQV-56

(1950)

‎L’Abbé C.‎

‎In-12 (183 × 117 mm) de 225-[5] pp. ; demi-basane noire, dos à faux-nerfs avec titre à l’œser rouge, plats de papier rose foncé, gardes et contregardes du même papier, couverture conservée, le dos n’a pas été préservé (reliure de l’époque).‎


‎Édition originale. Exemplaire sur papier d’édition. Envoi de l’auteur à l’encre noire sur le faux-titre : à Sylvia si affectueusement Georges C’est l’exemplaire de Sylvia Bataille, dont l’auteur avait divorcé en 1946 alors qu’elle partageait la vie de Jacques Lacan depuis 1938 (elle n’épousera ce dernier qu’en juillet 1953). Ce roman « athéologique » – il met en scène Robert C., un prêtre déchiré entre mysticisme et débauche, son frère jumeau libertin, Charles C., et une héroïne sadienne, Éponine – est traversé, comme tous les récits de Bataille, de références auto- biographiques. Surtout, L’Abbé C. subit la double influence de Sade et de Laure/Colette Peignot : de Sade, dont il se sépare sur le fondement moral du désir, Bataille cherchant plutôt «à penser une communauté qui fonderait la sexualité»; de Laure, qui avait reproché à Bataille: «Et tu prétends te réclamer de Sade ! Cela ne me mènera jamais à sentir la sacristie, les histoires de famille et le ménage. Tu te réclames en effet des curés catholiques. Au lieu d’un libertinage qui pourrait être une sorte de mouvement puissant et heureux même sans le crime tu veux qu’il y ait un fond amer entre nous. Tu me représentes une apparence de gosse qui sort du confessionnal et va y retourner. – Une apparence de prêtre à cochonneries. » Bataille, souligne Jean-François Louette, « écrit L’Abbé C. dans le souvenir de ces phrases de Laure, ou comme un dialogue avec celle que voici : “Il est temps d’affirmer que la religion du crime nous empoisonne tout autant que celle de la vertu”. Il décide d’assumer la figure que Laure aussi bien que les surréalistes lui prêtent, afin de montrer le sens qu’il lui donne; et la gémellité de Robert et Charles forme le moyen d’exprimer cette dualité interne, celle du prêtre et du libertin ». Autres influences détectées : celle du roman noir, notamment La Confession du pêcheur justifié de James Hogg, que Dominique Aury venait de traduire – un livre envoûtant explorant les thèmes du double et de la gémellité –, ainsi que celle, toujours présente chez Bataille, des romans de Dostoïevski. Enfin, le même Jean-François Louette évoque la figure antagoniste (« la concurrence », écrit-il) de Jean Genet, le seul écrivain, à l’époque, capable de conjuguer en un même récit les thèmes abordés par Bataille dans L’Abbé C. : le sexe, le crime, la guerre, la tra- hison. «C’est sûrement de Genet que Bataille est en 1950 le plus proche». L’auteur de Madame Edwarda n’écrivait-il pas en 1949, dans un compte rendu de la pièce Haute surveillance, ces mots qui résonnent haut et fort chez tout lecteur de Jean Genet : « Il n’est pas de morale possible à vouloir ignorer les vertus du mal » ? Marges un peu jaunies, la couverture est très légèrement tachée. Sobre et séduisante reliure de l’époque conjuguant le rouge du sang et le noir de la soutane. Provenance : Sylvia Maklès (1908-1993) et Jacques Lacan (1901-1981), puis par descen- dance. – Sotheby’s, cat. Livres et manuscrits, 15 décembre 2020, lot 86. Références : Jean-François Louette, notice, in Georges Bataille, Romans et récits, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, pp. 1257-1285. – Élisabeth Roudinesco, Jacques Lacan, Paris, Fayard, 1993, pp. 172-229, passim. – Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012), p. 176, passim.‎

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‎BATAILLE Georges‎

Reference : 60661

(1943)

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : «Maintenant je n'aspire plus qu'à une chose c'est à vous prouver que je n'appartiens plus qu'à vous, que je suis rivé à vous [...]»‎

‎S.n., s.l. s.d. [circa 1940-1943], 20,7x27 mm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Belle et longue lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, inédite, déchirée en cinq morceaux n'affectant pas la lecture, 34 lignes à l'encre noire sur un feuillet. Fréquentant tous les deux les milieux intellectuels et artistiques parisiens, Georges Bataille et Denise Rollin se rencontrèrent au cours de l'année 1939. Elle fut notamment l'amie de Cocteau, Prévert et Breton. Bataille la décrivit ainsidans ses carnets pour Le Coupable : «une illusion aussi fragile qui se dissiperait au moindre souci, au moindre relâchement de l'inattention.» Il reste peu de détails sur leur relation car la vie privée de Georges Bataille, particulièrement à cette époque, n'est pas tant documentée. Il apparaît dans cette lettre les sentiments profonds que Denise Rollin provoquaient chez Bataille: «Maintenant je n'aspire plus qu'à une chose c'est à vous prouver que je n'appartiens plus qu'à vous, que je suis rivé à vous [...]» L'absolu de cet amour est tel que Bataille est prêt à tout : «[...] que vous le sachiez à tel point que si je ne devais plus avoir d'autre moyen qu'une profanation pour vous le prouver, je ferais devant vous cette profanation.» Il se sent pourtant coupable: «Je ne peux pas parler de l'état auquel je suis arrivé, je suis trop agité. Je sens, j'espère que c'est absurde. J'ai honte même de tant souffrir et de vous ennuyer avec ma souffrance quand vous seule êtes malade.» L'année précédente, il avait perdu sa compagne des suites de la tuberculose. Démuni devant la maladie, il admet: «[...] moi je ne peux pas vous guérir, je ne peux même pas vous soigner [...]» Seule Denise Rollin serait capable de l'apaiser: «Tout était noir auparavant [...] ce que je souffre et que vous pouvez si facilement guérir chaque fois que vous le voudrez [...]». Abandonné aux affres de l'angoisse, Bataille admet: «Je suis tellement fou en ce moment (et de cela je veux vous parler) que je ressens comme une complicité et une perfidie de tous pour me faire mal, comme si vous vous prêtiez au jeu pour que je sois encore plus désespéré [...]» Au bord de la paranoïa, il supplie Rollin: «La seule chose dont je veux vous supplier [...], c'est de ne plus douter sans cesse de moi comme vous l'avez fait.» Il comprend pourtant: «[...] il y avait en moi et dans mon passé de quoi vous paraître insupportable [...]» Il lui offre une solution: «Ce qui m'apaiserait le plus si vous m'écriviez, ce serait que vous me disiez que vous me croyez, que vous voulez bien que je sois votre chose.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BATAILLE Georges‎

Reference : 60696

(1940)

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : « Comme si l'amour le plus vrai ne pouvait s'accorder qu'avec le dérangement de tout. »‎

‎s.l. s.d. [circa 1940-1943], 20,9x27 cm, 1 page.‎


‎Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 18 lignes à l'encre noire. Lettre d'une passion amoureuse durant la guerre, Georges Bataille est à Paris où l'offensive allemande bat son plein: «[...] l'attaque allemande recommence.» Mais ce bouleversement n'atteint pas l'exaltation amoureuse de Bataille, au contraire: «Quelque fois je pense que c'est comme s'il y avait entre toi et moi quelque chose de plus violent et de plus terrible du fait que nous nous sommes trouvés au milieu d'une aussi grande tourmente. Comme si l'amour le plus vrai ne pouvait s'accorder qu'avec le dérangement de tout.» L'écriture possède une qualité presque magique d'incarnation: «En t'écrivant cela c'est comme si tout s'ouvrait de toi à moi et d'une telle façon que ce qui est vivant là pouvait se rire de tout.» Couplée à l'imagination et la force des sentiments, elle permet de vaincre l'absence: «[...] tout à coup tu es là auprès de moi, c'est comme si l'étendue était impuissante à nous séparer.» Bataille tente de rassurer sa correspondante: «Mais en aucun cas il ne faut t'inquiéter de moi. Je te retrouverai encore ce soir à neuf heures.» Il conclut sa lettre en lui demandant: «Embrasse fort la petite Laurence et dis-lui que je lui écrirai demain.» Laurence est la fille que Georges Bataille a eu avec Sylvia Bataille, sa première épouse. Elle est à l'époque de cette lettre à Vézelay avec Denise Rollin, dans cette famille recomposée qui comprend également Jean, le fils que Denise a eu avec son époux. Une preuve s'il en fallait de la liberté sexuelle et morale, encore rare à l'époque, du couple Bataille-Rollin que l'on retrouve dans les revendications de l'auteur. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BATAILLE (Georges).‎

Reference : 55947

(1918)

‎"Les Fronts des vieux". Poème autographe.‎

‎ 1918 1 vol. broché 1 page in-4 à l'encre, vers 1918. Brouillon autographe de deux poèmes, l'un de six vers, entièrement raturé (et sans doute inachevé), l'autre de quatre quatrains en alexandrins, intitulé "Les Fronts des vieux". C'est le seul document connu attestant des recherches poétiques de Georges Bataille dans sa jeunesse, selon son biographe Michel Surya : "Il a dû exister des poèmes de jeunesse de Bataille. Un seul a pu être retrouvé parmi les papiers ayant appartenu à sa cousine Marie-Louise : 'Les fronts des vieux'. Il est inédit et, sans doute, est-ce mieux ainsi." (Georges Bataille, la mort à l'oeuvre. Paris, Séguier, 1987, p. 38)D'inspiration parnassienne, le poème décrit la physionomie des paysans auvergnats burinée par les rigueurs du climat : "Quand le vent sur la neige abbatue dans la nuit / Fait un ravage rude et froid sur les plateaux (...) Rien n'est plus en son lieu qu'un front barré de rides / Fronçant des yeux riants sous le chapeau bourru (...) Fronts du paysan fruste et du paysan vieux / Dont l'âme est souvenante et le corps est cassé". Une dédicace empruntée à Beethoven et placée en exergue, "An die Fernen geliebten" (aux êtres chers éloignés), laisse penser que Bataille a composé ce poème, soit pendant sa mobilisation en 1916, soit aux premiers temps de son installation à Paris en 1918. Document unique.‎


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‎BATAILLE (Georges)]. LAPOUJADE (Robert).‎

Reference : 114272

(1949)

‎Portrait original à la mine d'argent sur parchemin (30 x 23 cm) contrecollé sur un double feuillet de papier Arches (format 38 x 32 cm) en tête duquel figure un manuscrit autographe de 32 lignes de Georges Bataille. ‎

‎ [1949] Rare portrait inédit de Georges Bataille, posant de face, les mains croisées, où sont à peine esquissés les contours du visage, pour mieux faire ressortir l'expression intense et pénétrante du regard, à la limite de la folie. Cette étonnante oeuvre sur parchemin a figuré à l'une des premières expositions de Robert Lapoujade, "Portraits d'écrivains exécutés à la pointe d'argent" (Galerie Chardin, Paris, 1949). Bataille a composé en regard de son portrait un long commentaire - lui aussi inédit - qui est une méditation sur les concepts de mort et d'absence : "Etre d'air ? de lumière ? être encore ? être c'était mourir à l'être qui n'est pas, quand la parfaite inanité de l'être qui est renonce à l'absence qui me rompt le coeur. Mais la vérité, l'absence, si tout se dissipe se révèle." Document unique et inconnu des biographies.‎


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‎[BATAILLE Georges]. [QUENEAU Raymond].‎

Reference : 9468

‎GEORGES BATAILLE ET RAYMOND QUENEAU 1930-1940.‎

‎Billom (Puy-de-Dôme). 1982. Grand in-8° à l'italienne, broché. Nombreux photos et documents reproduits. 84 pages. Bon état.‎


‎Catalogue d'une exposition organisée par l'association Billom-Bataille (Georges Bataille étant né dans cette commune du Puy-de-Dôme). Le texte principal est de Jean Piel. Intéressant article de Dominique Lecoq sur le photographe Jacques-André Boiffard. Article de René-Jean Clot sur les dessins de Raymond Queneau (avec des reproductions). Autres contributions de Christian Limousin, Patrick Rousseau, Claude Rameil, Michel Blais‎

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‎BATAILLE (Georges, sous le pseudonyme de Pierre Angélique).‎

Reference : 24620

‎Madame Edwarda.‎

‎Préface de Georges Bataille. P., Pauvert, 1956, in-12, reliure éditeur de feutrine verte, 81 p. Edition originale de la préface. Tirage unique à 1500 exemplaires num. Dos passé, comme habituellement, mais bien complet de sa chemise étui en rodoid. Bel envoi a.s. à Georges AMBROSINO, avec l’amitié très fidèle de Georges Bataille. Provenance des plus intéressantes, Georges AMBROSINO, chercheur en physique nucléaire, fut l'un de ses proches amis. Il participa aux côtés de Bataille à l'aventure Contre-Attaque et fut membre du groupe Acéphale. ‎


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‎NIETZSCHE - BATAILLE Georges‎

Reference : 014472

(1945)

‎Mémorandum‎

‎Paris Gallimard NRF 1945 In-12 Broché ‎


‎Edition originale, Maximes et textes recueillis et présentés par Georges BATAILLE. Un des 1650 exemplaires numérotés sur alfa vergé Lafuma-Navarre, seul tirage. Bel exemplaire sous couverture gris bleuté imprimée en noir et rouge. Très bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

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‎BATAILLE (Georges)‎

Reference : 5958

‎Né à Billom. 1897-1962. Écrivain, poète, essayiste. L.A.S. « Georges Bataille » à « Mon cher ami » à Joseph-Marie Lo Duca. Orléans, 15 septembre 1959. 2 pages in-8.‎

‎ Georges Bataille travaille à ce qui fut son dernier livre Les Larmes dÉros, abondamment illustré de reproductions dart et sadresse à Lo Duca, directeur de la Bibliothèque Internationale dErotologie, collection dans laquelle allait paraître louvrage chez J.J. Pauvert.Il annonce avoir trouvé ...deux très beaux dessins de Picasso. Jai demandé à Kahnweiler den faire faire deux clichés. Je pense que vous êtes daccord. Jai vu dautre part Pierre Klossowski. Je voudrais reproduire trois de ses dessins, plus une des illustrations de Roberte ce soir. Les dessins sont tous, 3 rue du Canivet et je vous serais reconnaissant si vous pouviez aller les voir. Une autre chose encore : je trouve très belle limage de Jeanne Moreau costumée en « ange bleu » qui a paru dans Marie Claire de décembre...Je voudrais maintenant vous demander comment nous pourrions procéder. Je vous propose en tout cas de commencer par le Kunsthistorisches Museum de Vienne, pour lequel je vous donne ci-joint des références. Jai trouvé récemment un certain nombre de tableaux qui, pour nous, me semblent de premier ordre. Ils ont en tout cas le mérite dêtre, en France, à peu près inconnus.Noubliez pas Girodias dès que vous le pouvez. Et faites lui mes amitiés !...Il ajoute en p.-s. : ...de mémoire, jai changé lautre jour Manguin en Mainguet, couturier rue François Ier. Excusez-moi hélas je crains fort de vous avoir fait perdre votre temps...Notes :- ladresse 3 rue de Canivet (Paris) est celle de Klossowski.- Bataille avait eu pour projet (qui avorta) de créer une revue avec Maurice Girodias. - Roberte ce soir (1953) : louvrage de Pierre Klossowski, appartient à la trilogie des Lois de l'hospitalité, réunissant La Révocation de l'Édit de Nantes (1959), et Le Souffleur 1960).Pierre Klossowski (1905-2001), est un romancier, essayiste, traducteur, scénariste et dessinateur dorigine polonaise, frère du peintre Balthus. Il fut très lié à Bataille, à lessayiste Maurice Blanchot, au philosophe Michel Foucault et au peintre surréaliste André Masson. ‎


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‎BATAILLE (Georges)]. SICHERE (Bernard).‎

Reference : 111518

(1988)

‎Le "Nietzsche" de Georges Bataille.‎

‎Stanford Stanford French Review 1988 1 vol. Broché plaquette in-8, agrafée, p. 13-30. Tiré à part de cet article en français paru au sein d'un numéro spécial sur Georges Bataille.‎


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‎BATAILLE, Georges.‎

Reference : 99623

‎L'Expérience intérieure. Par Georges Bataille.‎

‎ Gallimard, Les Essais XIII, 1943, 1 volume in-12 de 190x120 mm environ, 252 pages, broché, feuillets non coupés. Exemplaire du Service de Presse, première édition. Couverture insolée avec légers plis de lecture sur le dos, quelques rousseurs sur la tranche de tête, sinon bon état.‎


‎Georges Bataille, né le 10 septembre 1897 à Billom (Puy-de-Dôme), mort le 9 juillet 1962 à Paris, est un écrivain français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR150.00 (€150.00 )

‎BATAILLE (Georges)‎

Reference : 15735

(1921)

‎La Châtelaine Gentiane ‎

‎ ok ‎


‎L'univers de La Châtelaine gentiane est celui du moyen âge et de la chevalerie, thèmes au centre des préoccupations du jeune étudiant qu'est alors Georges Bataille. Il est, depuis 1919, élève de l'Ecole des chartes et prépare sa thèse sur une édition de L'Ordre de chevalerie, un conte en vers du XIIIe siècle qui trouve dans la Première épître de Saint Paul aux Thessaloniciens. Plongé dans le textes de Léon Gautier, La Chevalerie, il souhaite dissocier l'esprit chevaleresque du christianisme. On retrouve cette idée très présente dans La Châtelaine gentiane, ce qui laisse supposer une rédaction strictement contemporaine de ces premières années d'études à l'Ecole des chartes. Un à-coté littéraire du jeune étudiant, influencé aussi par les voyages et recherches qu'il effectue alors, notamment à Londres et dans le sud de l'Angleterre. Plusieurs éléments des futures fictions sont déjà réunis, comme par exemple le lieu où se déroule le récit, le château de Louvres-haut, qui est le premier des fameux châteaux imaginaires et lugubres que l'on retrouvera dans bon nombre de ses romans. Ce précieux texte restera longtemps inédit, puisqu'il n'est exhumé qu'en 2004, au moment de l'entrée de Bataille dans la collection de La Pléiade. Bien qu'il y ait ici des maladresses certaines de forme, « on ne peut nier la valeur documentaire et ‘prophétique' du récit qui, en dépit de sa maigreur, constitue par son sujet même une première ébauche de ce que l'écrivain appellera ‘la société de consumation des amants' ; La Châtelaine peut être lue comme l'illustration de la formule qui ouvrira en 1957 L'Erotisme, "l'approbation de la vie jusque dans la mort" : un château isolé au milieu d'une campagne sinistre et enneigée, cadre d'une initiation à l'amour noir de la châtelaine Gentiane et de son jeune amant. Animés l'un et l'autre par des sentiments contradictoires, il sont destinés dans un sursaut de délire à se retrouver dans la mort. » (in Notes de l'édition Pléiade) Ce texte, si précieux dans la chronologie batalienne, n'avait été communiqué aux rédacteurs de l'édition Bataille que par une photocopie. Il y sera présenté dans la sections des Récits retrouvés, en compagnie de deux autres manuscrits de jeunesse : Ralph Webb et Evariste. Le papier à en-tête utilisé par Bataille confirme l'époque de la rédaction de ce texte : c'est celui de son propre frère, Martial Bataille, présent à la Chambre des députés entre 1919 et 1924, comme élu de Mauriac, dans la Cantal, près du fief familial de Riom-ès-Montagnes. La rédaction de la Châtelaine Gentiane « remonterait donc bien au plus tôt aux années 1920/1921 [...] et au plus tard à l'été 1922, date à laquelle l'écrivain entre au département des Imprimés de la Bibliothèque nationale.» (Pléiade, Romans et Récits, 1341). Intéressante provenance et dédicace : la première page porte dans l'angle supérieur droit « à mademoiselle Eugénie Droz », un des ses compagnons d'études à la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Diplômée de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, la jeune neuchâteloise crée en décembre 1924 sa petite maison d'édition, avec pour adresse le 13 avenue Félix-Faure, dans le XVe arrondissement, son adresse personnelle, avant de s'installer au 25 rue de Tournon, dans une maison donnée par un roi à un poète : celle que François Ier donna à Clément Marot en 1539. Rien moins que ça. L'érudite demoiselle, qui publiera rapidement plusieurs travaux de chartistes, resta à Paris jusqu'en 1947, date de son installation au 8 de la rue Verdaine à Genève. Toujours en première page, Bataille a titré son manuscrit « La Chatelaine Gentiane » ; en marge gauche du titre, il donné quelques autres indications, sans doute destinées à une future mise au propre pour publication « 73 lignes / de 45 lettres » et la mutiplication de « 365 x 292 ». Envisageait-il, et Eugénie Droz avec, de le faire publier dans la jeune maison d'édition ? Nombreuses ratures, corrections et ajouts. ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎BATAILLE Georges‎

Reference : 60700

(1940)

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : «je vous écris comme un aveugle, parce qu'en me parlant comme vous le faites [...] vous me faites tomber dans une obscurité presqu'insupportable.» ‎

‎s.l. s.d. [circa 1940], 20,9x26,9 cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 40 lignes à l'encre noire, 2 pages sur un feuillet. La relation entre Georges Bataille et Denise Rollin a duré de l'automne 1939 à l'automne 1943 et a laissé une courte mais passionnante correspondance. La présente lettre date des débuts de leur histoire mais laisse déjà apparaître les angoisses de Bataille?: «?Peut-être ai-je été trop heureux avec vous pendant quelques mois, même alors que l'angoisse ne tardait jamais beaucoup à interrompre, au moins pour un temps, un bonheur qui était presqu'un défi.?» Amoureux passionné, il passe de l'exaltation au doute le plus profond et offre même à sa maîtresse une potentielle échappatoire à leur relation?: «?Si vous ne pouvez plus supporter, me supporter, je vous en supplie, ne vous trompez plus?: dites que c'est moi, et non une maladresse que j'aurais pu éviter, qui est facilement réparable.?» Il se propose en tant que victime sacrificielle sur l'autel de leur amour plutôt que de vivre une histoire fade et sans saveur?: «?Comprenez-moi quand je vous dis que je ne voudrais pas que tout s'enlise, que je veux bien accepter la souffrance pour moi, plutôt que pour vous et moi une sorte de médiocrité infirme.?» Plus tôt dans la lettre, c'est à l'humour qu'il a recourt pour la distraire de ses préoccupations?: «?J'ose à peine vous faire rire en vous racontant que je maigris, que mes pantalons tombent quelquefois, parce que je n'ai pas encore pris l'habitude de serrer la ceinture au nouveau cran.?» Puis, il se refait suppliant?: «?je vous écris comme un aveugle, parce qu'en me parlant comme vous le faites quand vous me quittez ou quand vous me téléphonez, vous me faites tomber dans une obscurité presqu'insupportable.?» Avant de tenter de se raisonner lui-même?: «?il y a des moments où j'ai honte de douter de vous et d'avoir peur, ou encore de perdre stupidement la tête.?» Enfin, cerné par toutes ses incertitudes d'homme amoureux, Bataille tente de trouver du répit dans l'évocation de la famille qu'il a recomposée avec Denise et son fils Jean (alias Bepsy)?: «?Si vous m'écrivez, dites-moi comment est Bepsy, c'est la seule chose, peut-être, que vous pouvez me dire qui ne touche plus en moi un point douloureux.?» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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