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‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎BART Jean‎

Reference : 21953

‎La vie et les aventures de Jean Bart. Corsaire du roi soleil.‎

‎ Reliure plein cuir de l'éditeur, tête dorée, signet, 21X14 cm, 1969, 345 pages, illustrations en noir, tome XVI de l'histoire générale des grands aventuriers de la mer, librairie commerciale et artistique. Bon exemplaire.‎


Bouquinerie Latulu - Besançon

Phone number : 33 03 81 81 23 66

EUR16.00 (€16.00 )

‎La VARENDE (Jean de) - [BART (Jean)].‎

Reference : 26325

(1957)

‎Jean Bart, pour de vrai.‎

‎ Paris, Flammarion, (1957). Un vol. au format pt in-8 (213 x 153 mm) de 232 pp., broché.‎


‎ Edition originale agrémentée d'illustrations hors-texte. Quelques rousseurs sur les plats et dans le texte. Papier légèrement oxydé. Du reste, bonne condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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Phone number : 06.84.15.59.05

EUR10.00 (€10.00 )

‎BART Jean , ACCOCE Pierre‎

Reference : 023302

(1970)

‎La Vie et les Aventures de JEAN BART , corsaire du Roi Soleil‎

‎Paris A La Librairie Commerciale et Artistique 1970 in-16° Magnifique version en cuir deux couleurs , 1er plat et dos décoré d'écusson et de motifs floraux , le tout protégé d'un rhodoïd éditeur . Cartes en pages de gardes . Nombreuses Gravures , cul-de-lampes , lettrines et bandeaux . Gravure en couleurs dépliante . Texte original établi et rédigé par Pierre Accoce d'après les documents authentiques inédits . Collection " Histoire Générale des Aventuriers de la Mer " . Marine et voile . - 346 p., 750 gr.‎


‎Couverture rigide Comme neuf 1ère Édition‎

Phone number : 04 67 98 96 91

EUR30.00 (€30.00 )

‎DE RAULIN, G. - BART, Jean - PLUCKET‎

Reference : 71464

‎Le second Jean Bart‎

‎Coll. "L'air et la mer", Paris, éd. Baudinière, S.d. (pendant la Seconde Guerre mondiale), in-12, cartonnage toilé bleu auteur et titre dorés sur dos lisse, couverture d'origine conservée, reliure des années 60, 96 pp., quelques ill. en noir pleine page, L'histoire de corsaire français de la période de la Révolution française. Très bon état de la reliure, de la couverture et du papier ‎


Le Festin de Babette - Montmorillon

Phone number : 05 49 91 99 48

EUR8.00 (€8.00 )

‎[BART (Jean)] - MALO (Henri).-‎

Reference : 77881

(1947)

‎Jean Bart. Edition définitive revue et augmentée.‎

‎ 1947 Paris, Editions de Paris (Collection "Les Grands Marins"), 1947, petit in 8° broché, 243 pages ; couverture illustrée ; illustrations in et hors-texte. ‎


‎ ...................... Photos sur demande ..........................‎

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Phone number : 04 77 32 63 69

EUR17.00 (€17.00 )

‎[BART (Jean)] - JORIAUD (Paul de).-‎

Reference : 1815

(1913)

‎Jean Bart et la guerre de course sous Louis XIV. Illustré de douze gravures.‎

‎ 1913 Paris, Desclée de Brouwer, (1913), grand in 8° broché, 196 pages ; couverture rempliée illustrée. ‎


‎Bel exemplaire. ...................... Photos sur demande ..........................‎

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Phone number : 04 77 32 63 69

EUR23.00 (€23.00 )

‎[BART (Jean)] - BADIN (Adolphe).-‎

Reference : 10233

‎Jean Bart. 3ème édition. ‎

‎ P., Hachette, 1875, in 12, 247pp., demi basane ; rousseurs, cachets ; reliure très frottée. ‎


‎PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................‎

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Phone number : 04 77 32 63 69

EUR15.00 (€15.00 )

‎BART (Jean).‎

Reference : 106022

(1970)

‎Vie et aventures de Jean Bart, corsaire du Roi Soleil.‎

‎ Librairie Commerciale et Artistique, 1970, in-8°, 343 pp, texte original établi et rédigé par Pierre Accoce, gravures anciennes hors texte, ornements, lettrines, reliure simili-cuir fauve très ornée, premier plat orné d'un décor rouge et or (maquette de Michel Redon), rhodoïd, bon état‎


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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR25.00 (€25.00 )

‎Bourgin Georges Bart Jean‎

Reference : 48853

(1995)

ISBN : 9782735501847

‎La Révolution l'agriculture la forêt : lois et règlements‎

‎Comité des travaux historiques et scientifiques - CTHS 1995 252 pages 18x12x1cm. 1995. Broché. 252 pages.‎


‎Légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état - Envoi rapide et soigné dans une enveloppe à bulle depuis France‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR14.99 (€14.99 )

‎Bourgin Georges Bart Jean‎

Reference : 75858

(1995)

ISBN : 9782735501847

‎La Révolution l'agriculture la forêt : lois et règlements‎

‎Comité des travaux historiques et scientifiques - CTHS 1995 252 pages 18x12x1cm. 1995. Broché. 252 pages.‎


‎French edition. l'article présente des traces de stockage sur la couverture ou les pourtours mais reste en bon état d'ensemble. Envoyé dans un emballage adapté depuis la France‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR7.90 (€7.90 )

‎BART Jean ‎

Reference : 170989

(2007)

‎Un vigneron de Marsannay au siège de Paris 1870 - 1871‎

‎ Editions de L'Armençon Editions de l'Armençon, 2007. In-8 carré broché de 207 pages illustrées. Bon état‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

Phone number : 05 65 42 95 21

EUR20.00 (€20.00 )

‎Bart, Jean‎

Reference : 32401

(2009)

‎Histoire du droit privé, de la chute de l'Empire romain au XIXe (19e) siècle‎

‎Montchrestien / Lextenso Editions Couverture souple Paris 2009 ‎


‎Très bon In-8. 477 pages. Coll. "Domat". ‎

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(ALAC, )

Phone number : 514-522-8848

CAD35.00 (€22.93 )

‎BART (Jean).‎

Reference : 72139

(1998)

ISBN : 9782707610072

‎Histoire du droit privé de la chute de l'Empire romain au XIXe siècle.‎

‎ Montchrestien, 1998, gr. in-8°, 537 pp, biblio, index, broché, qqs surlignures stabilo sur une trentaine de pages, bon état, envoi a.s.‎


‎Renouant avec la tradition des anciens traités – sous une forme abrégée –, ce précis envisage l'évolution du droit privé dans une chronologie longue – d'environ un millénaire et demi – qui, seule, permet de saisir les lignes de force, leurs inflexions et leurs brisures. D'où la construction d'un triptyque dont le premier volet analyse l'acculturation consécutive aux “grandes invasions” en Gaule, alors que la partie centrale, la plus large comme il se doit, englobe la naissance et la destinée du système féodo-seigneurial jusqu'à sa chute, le dernier volet étant centré sur la rupture révolutionnaire et la fondation des bases du droit nouveau. ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR40.00 (€40.00 )

‎ Bart, Jean‎

Reference : 8298

(1984)

‎ La Liberté ou la terre, la mainmorte en Bourgogne au siècle des Lumières ‎

‎ 1984 Dijon Faculté de droit et de science politique 1984 226 p. notes bibliographiques in-8, 14,7 x 20,5 cm BrochéBon exemplaire Publications du Centre de recherches historiques de la Faculté de droit et de science politique, Université de Dijon ‎


‎La mainmorte fait encore partie en Bourgogne au XVIIIème siècle des prérogatives seigneuriales. Elle est caractérisée par l'impuissance du serf à transmettre son patrimoine au reste de sa famille, après sa mort Très Bon État ‎

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Phone number : 01 43 54 04 70

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‎BART Jean‎

Reference : 6113

‎Recherches sur l'histoire des successions AB INTESTAT dans le droit du Duché de Bourgogne du XIIIe à la fin du XVIe siecle (coutume et pratique)‎

‎ Publications de l'Université de DIJON, XXXVI . Paris, Editions Les Belles Lettres, 1966, broché, 16,5x25 cm, 349 pages . ‎


‎ Très bon état, exemplaire non coupé. ‎

Phone number : 33 03 80 30 32 77

EUR50.00 (€50.00 )

‎BART Jean ‎

Reference : QWA-4317

‎La liberté ou la terre. La mainmorte en Bourgogne au siècle des Lumières ‎

‎Université de Dijon / Centre de Recherches historiques, 1984, 226 p., in-8 br., coll. "Publications du Centre de Recherches Historiques de la Faculté de Droit et de Science Politique VII", cartes, bon état ‎


Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

Phone number : 01 42 70 11 98

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‎Yves Chenaie, Jean Bart, Pierre Tardino‎

Reference : R110370144

(1947)

‎Cols bleus n° 144 - A bord d'une sentinelle de la Sécurité Aérienne en Atlantique Nord par Yves Chenaie, Dernier hommage de la France au général Leclerc, L'évasion de Jean Bart, Dernière visite au Courbet, La caisse de poudre par Pierre Tardino‎

‎Editions Marcel Daubin. 12 décembre 1947. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 4 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine‎


‎Sommaire : A bord d'une sentinelle de la Sécurité Aérienne en Atlantique Nord par Yves Chenaie, Dernier hommage de la France au général Leclerc, L'évasion de Jean Bart, Dernière visite au Courbet, La caisse de poudre par Pierre Tardino, Généralités sur les armes par Y.C. Classification Dewey : 386-Marine‎

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Phone number : 05 57 411 411

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‎Jean Bart‎

Reference : 2147506881

‎La vie et les aventures de Jean Bart‎

‎Librairie commerciale et artistique collection histoire générale des aventuriers de mer. in 8. Sans date. reliure d'éditeur.‎


‎Très bon état‎

Arobase Livres - Perpignan

Phone number : 06 07 51 58 45

EUR25.00 (€25.00 )

‎BUYCK Bart, POLESE Jean-Marie‎

Reference : 32721

‎le traité rustica des champignons.‎

‎ Cartonnage de l'éditeur, 25X20 cm, 2003, 383 pages, nombreuses photos en couleurs, éditions rustica. Très bon état.‎


Bouquinerie Latulu - Besançon

Phone number : 33 03 81 81 23 66

EUR20.00 (€20.00 )

‎[JEAN-BART].-‎

Reference : ORD-15599

‎Vie de Jean-Bart, Chef d'Escadre sous Louis XIV.-‎

‎Nouvelle édition corrigée. Amsterdam. Paris. Belin. 1783. In-16 (85 x 136mm) pleine basane racinée, dos lisse entièrement orné, tranches et gardes marbrées, 144 pages. Reliure épidermée par endroits, sans le fx-titre, petite note manuscrite indiquant la provenance de l'ouvrage, ex-libris manuscrits dont un raturé, sinon bon exemplaire de cet ouvrage peu courant.‎


‎ GEOGRAPHIE.VOYAGES.|MARINE.,MARINE.,HISTOIRE.,XVII°.,RÉGIONALISME.,FRANCE-NORD.,RÉGIONALISME.,NORD-PAS DE CALAIS.,NORD-Pas De CALAIS.,NORD.,LIVRES ANCIENS.,LIVRES DU XVIII°.‎

Phone number : 0494895924

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‎[Portrait] Jean BART‎

Reference : GF14773

‎Portrait en pied gravé représentant Jean BART -‎

‎ Eau-forte sur chine appliquée sur papier blanc - XIXéme siècle - format 22,5 x 16 cm pour le papier de chine - rousseurs sur les marges de papier blanc - ‎


‎Dessiné par Beranger - Gravé par Naigeot - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

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‎[REVUE] René Kaes, Jean Lestavel, Pierre Defert, Marcel Roy, André Gentil, Jean Boniface, André Schwartz-Bart, Caliban, Savignac.‎

Reference : 5001

‎AFFRONTEMENT N° 13, Paris, octobre 1960. In-12, plaquette agrafée.‎


‎Couverture de Savignac. [5001]‎

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Phone number : 33 01 43 47 01 20

EUR20.00 (€20.00 )

‎De Roeck Joseph Jean-Paul Jacobs Catherine Mesotten Bart Eglise catholique‎

Reference : 300012620

(1978)

‎Jean-Paul II : Le pape qui vient de Pologne‎

‎Éd. du Cerf 1978 125 pages 1978. 125 pages.‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

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‎Lenoble-Bart Annie & Cheval Jean-Jacques‎

Reference : RO80266150

(2016)

ISBN : 2858924503

‎Actualité d'André-Jean Tudesq - inclus un cd-rom.‎

‎Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine. 2016. In-8. Broché. Etat du neuf, Couv. fraîche, Dos impeccable, Intérieur frais. 284 pages - inclus un cd-rom.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires‎


‎Inclus un cd-rom. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires‎

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