Nicolas BARNAUD, théologien protestant, originaire de Crest en Dauphiné. Dans cet ouvrage, il prône des réformes radicales qui furent pour quelques unes appliquées à la Révolution. Rare ouvrage, en belle condition malgré quelques rousseurs. Plein parchemin, pièce de titre rouge. Reliure de l'époque. Ex-libris Lallemant de Betz: 1694 - 1773, Fermier Général et grand bibliophile. Très bon s.l. A la Royne régnante 1582 1 volume in-8°.
A Edimbourg, de l'imprimerie de Jaques James [Strasbourg, Bernard Jobin], 1574. 2 parties en 1 vol. in-8 de 20 ff.n.ch. (dont 1 blanc) 159 pp. et 192 pp., veau brun glacé, dos à nerfs orné de filets dorés, dentelle intérieure, double filet doré sur les plats, tranches dorées (Gruel).
Première édition collective des deux dialogues imprimés sous une fausse adresse écossaise. Édition originale de la seconde partie ; la première partie ayant été publiée en latin en 1573.Attribué à Nicolas Barnaud, alchimiste dauphinois originaire de Crest, ce pamphlet protestant a été probablement écrit par plusieurs auteurs ; le catalogue de la B.N.F. propose Théodore de Bèze et Hugues Doneau.Célèbre pamphlet appelant à l'insurrection contre les abus de la Cour peu de temps après les massacres de la Saint-Barthélémy. Caché derrière le pseudonyme d'Eusèbe Philadelphe, l'auteur du Réveille-Matin emprunte certaines théories à Théodore de Bèze et à Étienne de La Boétie ; la résistance à l'oppression y est éloquemment plaidée. Très hardi, il propose la vente des biens d'église, le mariage des prêtres, la création d'une milice.Bel exemplaire parfaitement établi par Gruel.Ex-libris armorié Robert Garrisson, ex-libris Sr Greg et un ex-libris manuscrit pratiquement effacé sur le titre.Rothschild, 3125 ; Brunet, IV, 599-600 ; Haag, I, 251-256 ; Hauser, SHF, 2150 ; Stroehlin, 1113.
Sans lieu, , 1582. Petit in-8 de (16)-647-(11) pp., maroquin vert, triple filet doré sur les plats, dos richement orné, tranches dorées sur marbrure, roulette intérieure, gardes de papier rose (reliure du XVIIIe siècle).
Deuxième édition d'un des premiers ouvrages français d'économie politique. La composition est identique à la première édition et est datée (à la fin de la dédicace) du premier novembre 1581. La première édition (1581) porte également à la fin de la dédicace la date du premier novembre 1581.La ressemblance du style, du préambule et de l'épître dédicatoire, datée de novembre 1581, l'ont fait attribuer à l'auteur des Secrets des finances de France publiés sous le pseudonyme de Froumenteau qui serait celui de Nicolas Barnaud.Les trois perles précieuses invoquées sont la parole de Dieu, la noblesse et le tiers état. Ecrit en pleine Ligue, l'ouvrage contient plusieurs longs poèmes violents sur les Indignitez de la Cour, les Blasons de la Cour, etc. L'auteur fait le compte des dix millions de personnes qui font profession de l'impiété & Polygamie en l'Eglise Gallicane, parmi lesquelles les quatre cent mille Putains Cardinales, Episcopales, abbatiales, les vingt autres mille Putains des Chartreux et les cinq cent mille Maquëreaux et Maquerelles.Bel exemplaire dans une reliure de Derome, avec le code prix du libraire Guillaume-Luc Bailly (Erick Aguirre, Le libraire Guillaume-Luc Bailly et l'atelier Derome le Jeune, Bulletin du bibliophile (2018), 129-172).INED, 226 ; Haag I, 251 ; Hauser III, 2342.
Sans lieu, , 1581. Petit in-8 de (16)-647-(11) pp., vélin dur à recouvrement (reliure de l'époque).
Édition originale d'un des premiers ouvrages français d'économie politique. La ressemblance du style, du préambule et de l'épitre dédicatoire, datée de novembre 1581, l'ont fait attribuer à l'auteur des Secrets des finances de France publiés sous le pseudonyme de Froumenteau qui serait celui de Nicolas Barnaud.Les trois perles précieuses invoquées sont la parole de Dieu, la noblesse et le tiers état. Écrit en pleine Ligue, l'ouvrage contient plusieurs longs poèmes violents sur les Indignitez de la Cour, les Blasons de la Cour, etc. L'auteur fait le compte des dix millions de personnes qui font profession de l'impiété & Polygamie en l'Eglise Gallicane, parmi lesquelles les quatre cent mille Putains Cardinales, Épiscopales, abbatiales, les vingt autres mille Putains des Chartreux et les cinq cent mille Maquëreaux et Maquerelles.Bel exemplaire, très pur. Cerne clair sur quelques feuillets à la fin du volume.INED, 226 ; Haag I, 251 ; Hauser III, 2342.