Amsterdam, Jean de Ravensteyn, 1661. 1 vol. in-12, veau écaille, dos à nerfs orné de caissons dorés, encadrement d'un triple filet doré sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de brun. Reliure de l'époque. Bel exemplaire, petit choc à un coin. Frontispice hors-texte gravé en taille-douce, (12) ff. (front. compris), 354 pp., (15) ff., 40 pp., (3) ff.
Edition hollandaise copiée sur l'édition originale parisienne de 1659 et celle de 1663. Le traducteur, François Charpentier (1620-1702) qui s'était fait connaître par ses traductions de Xénophon, fut l'un des plus virulents défenseurs des Modernes dans la querelle des Anciens et des Modernes. La traduction de la Cyropédie est suivie de celle de l'Eloge d'Agésilas. Une note manuscrite écrite au crayon sur la garde blanche explique qu'il s'agit probablement de l'un des premiers essais de veau écaille de l'histoire de la reliure. Celle-ci, parfaitement exécutée est attribuée à Boyer par l'auteur de cette note.
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1657 2 ouvrages parus chez le même éditeur et à la même date, reliés en 1 vol., Paris, Antoine de Sommaville, 1657, in 12 de (24)-396-(12) pp. ; (24)-300-(36) pp., portrait de Socrate dans un médaillon gravé sur bois en tête du texte juste après l'épitre, rel. d'ép. plein veau brun moucheté, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, restaurations, bon ex.
2e édition revue et augmentée de cette traduction de Xénophon par François Charpentier (1620-1702). Elle additionnée d'une vie de Socrate par le même, et a paru pour la première fois en 1650, elle valut à l'auteur sa réception à l'Académie Française. Notons que dans la querelle des Anciens et des Modernes, il se rangea avec Charles Perrault du côté des Modernes.