Paris, Cochet, s.d., (1802). In-4 de de (1)-2-89 pp. de musique notée, demi-vélin ivoire, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure postérieure du XIXe siècle).
Deuxième édition augmentée, entièrement gravée (texte et musique) par Van Ixem, graveur de musique actif à partir de 1794, ornée d'un titre dessiné et gravé par Billet. Orléanais né la 17 juin 1750, mort le 19 décembre 1815 à Clermont-Ferrand où il exerça les fonctions de maître de Chapelle, Michel Woldemar fut un violoniste qui posséda une expérience réelle de l'alto. Se réclamant de l'école d'Antonio Lolli (1725-1802), Woldemar consacra l'essentiel de son oeuvre pédagogique au violon avec une oeuvre majeure, sa Grande méthode ou étude élémentaire pour le violon publiée une première fois à Paris chez Cochet en 1798. « Avec cette méthode, il conçoit un ouvrage qui se place rapidement à un niveau technique très élevé et assez inhabituel dans le répertoire didactique de l'alto. » (Corpus pédagogique pour l'alto, De Corrette (1773) à Elwart (1844), choix, introduction et notes par Frédéric Lainé, Sprimont, Mardaga, 2002).Cachet ex-libris ancien au titre, exemplaire annoté à l'encre du temps (feuillets liminaires), ex-libris manuscrit postérieur au crayon « F. Huez ». Pâle mouillure marginale, quelques renforts de papier sur les premiers et derniers feuillets, rousseurs au titre.Fétis, VII, p. 486.
1850 Paris, Typographie de Firmin Didot frères, 1850. In-8 broché non coupé, 376 pages.
Couverture poussièreuse, des rousseurs.
MICHEL de GRILLEAU Mme Woldemar-Victoire (Orléans 1754 - Paris 1848).-
Reference : ORD-7323
Paris. Firmin Didot. 1850. Edition originale. In-8 (140 x 223mm) plein chagrin rouge, dos à 4 nerfs richement orné, belle guirlande floral stylisée encadrant chaque plat, tranches dorées, gardes moirées, 2 ff.n.ch., 376 pages. Portrait de l'auteur en frontispice. Edition originale tirée à petit nombre (moins de 100 exemplaires), le portrait manque souvent. Nombreuses rousseurs, gardes tachées, mais belle reliure particulièrement soignée.
Ouvrage profondément moral dans le bon sens du terme. L'auteur était l'épouse de Charles-Gabriel-Jean ROUSSEAU de THELHONNE. Barbier IV, 682, 683 fait un long commentaire au sujet de ce livre qui ne devait être publié qu'après la mort de son auteur sous l'expresse condition que son nom ne fût pas dévoilé. Mais il fut vite connu des bibliographes à la suite d'une maladresse involontaire de P.-L. ROEDERER.