Paris, Imprimerie de la République, s.d. (1796) in-8, titre, 17 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
L'horticulteur Jacques-Martin Cels (1740-1806) avait été nommé membre de la section d'économie rurale de l'Académie des sciences en 1795.Le vétérinaire François-Hilaire Gilbert (1757-1800) avait remporté divers prix sur des questions relatives à l’agriculture, dont la principale concernait les prairies artificielles. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Aulnat [Puy-de-Dôme], 25 janvier 1947 - 26 février 1947 10 pièces in-8, en feuilles, généralement sur papier d'écolier réglé.
Dossier qui réunit un choix de lettres de Gilbert Grosdidier (né en 1927) à ses parents après son incorporation pour ses classes à la base aérienne d'Aulnat (la localité accueille aujourd'hui l'aéroport civil de Clermont, mais servait aussi de base militaire après la guerre). Troisième enfant de Henri Grosdidier et de Madame, il avait également une soeur (Monique), et un frère aîné (André), mort au combat pendant la Bataille de France (27 mai 1940, retraite sur Dunkerque), alors qu'il servait comme sergent au 8e Régiment de Zouaves.Le jeune homme est arrivé le 3 janvier, pour une période de deux ou trois mois de classes dans le "peloton des caporaux".I. Du 25 janvier 1947 : sur son séjour à l'infirmerie pour une angine. Il se plaint du froid extrême et de la mauvaise qualité de la nourriture ; en somme, il se rend compte qu'il est à l'armée.II. Du 26 janvier 1947 : poursuite du séjour salvateur à l'infirmerie ("Pour l'instant, je ne m'en fais pas : je suis planqué et bien au chaud").III. Du 29 janvier 1947 : il est exempté d'exercice et continue de fréquenter l'infirmerie ("Nous sommes dans de petites chambres de trois lits, confortables à souhait, un poêle qui ronfle formidablement ; hier soir, il faisait au moins 30° au-dessus, dans la chambre, on était à moitié à poil, tu parles si ça change, nous n'avons pas beaucoup de soins mais par contre un traitement qui n'est pas mal pour moi : nous avons le matin du chocolat en plus du pain sec, un quart de lait dans la matinée et un autre pareil dans l'après-midi, les repas sont les mêmes qu'au réfectoire, mais plus abondants"). IV. Du 31 janvier 1947 : spéculation sur les permissions à venir et sur la fin de la période de classes ("On ne sait toujours pas la date de la fin de nos classes. Ceux qui sont arrivés au camp le 18 novembre ont fini leurs classes aujourd'hui. Ils vont avoir une perme de détente de 10 jours, ils ont donc fait 3 mois de classes. En ce qui nous concerne, je ne pense pas que nous en ferons autant"). V. Du 5 février 1947 : longue lettre sur un grand jour, car apparemment jour de vol à voile pour le jeune homme. "J'ai fait un premier vol hier matin en double, j'en ai refait un autre l'après-midi (...). J'étais un peu émotionné, vous pensez, c'était mon premier vol seul, ça fait quand même une drôle d'impression, surtout sur cette vieille cage à poules qu'est le 15 A". Suit le détail technique de l'exercice.VI. Du 7 février 1947 : vaccination et perspectives de permissions. Gilbert reçoit confirmation que les classes dureront bien trois mois ("En ce moment, nous en bavons comme des Russes avec notre fusil ; ça c'est vraiment crevant : sans arrêt le monter, le descendre, présentez armes, mettez les baïonnettes, retirez, etc., surtout que l'on a un adjudant qui est un saligaud de premier ordre qui éprouve un malin plaisir à nous faire trimer, celui-là pourvu qu'il s'en aille la semaine prochaine").VII. Du 11 février 1947 : nouveau jour de vol ("Nous appartenons à un club civil, seulement nous volons dans une section militaire, car il y a deux moniteurs, un civil et un militaire. Nous volons donc comme les civils, seulement nous payons moins cher qu'eux, car pour nous le commandant fournit l'essence qui nous est nécessaire").VIII. Du 14 février 1947 : il se prépare à passer son brevet B pour le vol à voile.IX. Du 24 février 1947 : retour de permission, avec une "absence illégale de 36 heures", qui lui vaut un sévère remontage de bretelle chez son lieutenant, et quelques punitions (12 jours de "trou" quand même).X. Du 26 février 1947 : suite et fin des punitions. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Nicolas Le Gras, 2 janvier 1687 in-12, [2] ff. n. ch. (titre, table), 368 pp., puis pp. 241-266 (sign. *L-*M, pour le Mémoire des reliques et pièces connexes), typographie en petit corps, veau brun granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Coiffe supérieure rognée, un mors inférieur fendu.
Première édition qui suivit la mort de Du Verdier, et apparemment la dernière de ce titre. Elle est peu commune.L'abondant écrivain que fut l'historiographe de France Gilbert Saunier Du Verdier (mort en 1686 ; à ne pas confondre avec ses homonymes Antoine ou Claude) ne fut que l'éditeur des éditions données à partir de 1663, laquelle sortit d'ailleurs, chez les mêmes libraires, d'abord en 1655 (réédition en 1662). Le véritable auteur est le père Claude de Varennes, Jésuite, et le livre parut pour la première fois en 1639, sous une forme encore peu développée (la deuxième édition est de 1643).Barbier IV, 1072. Cioranescu, XVII, 28253 (et 65473). Pas dans Backer & Sommervogel. Fordham, Les Routes de France, pp. 24 & 51Ex-libris manuscrit Huys, en néerlandais, daté de 1759, et localisé à Usselmonde, près de Rotterdam. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Chartres, Garnier-Allabre, 1824 in-8, XII-131 pp., frontispice, 5 planches, broché. Joint une lettre autographe de l'auteur adressée à M. Edouard Frère. Envoi au même.
La première édition date de 1812.Antoine-Pierre-Marie Gilbert (1785-1858), grand sonneur de Notre-Dame de Paris en survivance de son père Antoine-Pierre (1809), composa un grand nombre de monographies sur les cathédrales et églises de France. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Librairie française et étrangère, 1824 in-8, [2] ff. n. ch., 118 pp., broché sous couverture noisette imprimée. Rousseurs, petite galerie de vers intérieure (stoppée).
L'opuscule complète la collection intitulée Procédure suivie au parlement de Paris contre l'institut et les constitutions des Jésuites, parue en 1823, et qui forme une nouvelle publication, par un descendant de l'une des grandes familles parlementaires, des pièces du procès de la suppression des Jésuites : elle était motivée par le rétablissement de l'Ordre par Pie VII en 1814 et ses efforts pour regagner en France influence et prestige. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Rouen, Édouard Frère, 1837 in-8, VII-176 pp., avec trois planches gravées au trait, dont un plan, demi-veau havane, dos lisse orné de filets et doubles caissons dorés (rel. du milieu du XIXe). Dos insolé, rousseurs.
La première édition est de 1816. Antoine-Pierre-Marie Gilbert (1785-1858), grand sonneur de Notre-Dame de Paris en survivance de son père Antoine-Pierre (1809), composa un grand nombre de monographies sur les cathédrales et églises de France.Frère, II, 22. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Adrien Le Clère et le concierge des tours de la métropole, 1821 in-8, titre, x pp., 447 pp., un f. n. ch. d'errata, avec 4 planches hors texte, dont un plan, broché sous couverture d'attente de papier vert, étiquette de titre au dos, non coupé. Rousseurs.
La première édition est de 1811. Antoine-Pierre-Marie Gilbert (1785-1858), grand sonneur de Notre-Dame de Paris en survivance de son père Antoine-Pierre (1809), composa un grand nombre de monographies sur les cathédrales et églises de France.Ex-libris Yves-Louis Mongrolle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Mercure de France, 1989 in-8, [3] ff. n. ch., II pp., pp. 9-694, avec un portrait-frontispice, broché.
La première édition était parue dès 1952 (volume I) et 1957 (volume II). La nôtre est la première à paraître après la mort de l'auteur, par les soins de sa veuve Marie-Françoise Le Pennec.C'est en 1942, face aux ruines du château de Lacoste, autrefois propriété de Sade, que Gilbert Lély (1904-1985) reçut comme une véritable illumination — "sa première rencontre mystique avec Sade", comme il dira -. Puis, en 1948, il rencontra le comte Xavier de Sade, qui lui ouvrit les archives de sa famille, lui permettant ainsi d'entamer un travail d'historiographe et éditeur du marquis.Cioranescu, XVIII, 58 150 (ne cite curieusement que le volume II). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1965 fort vol. in-8, 725 pp., un f. n. ch. et un feuillet d'errata inséré avant le faux-titre, avec 16 planches hors texte, exemplaire présentant les pp. 30, 61 & 62 en double : à leur emplacement logique, et au début du volume, sous forme de ff. anopisthographes, demi-chagrin cerise, dos à nerfs, tête mouchetée, couverture à rabats et dos conservés (reliure moderne).
La première édition était parue dès 1952 (volume I) et 1957 (volume II). La nôtre est la refonte de la deuxième édition de 1962, parue au Cercle du livre précieux. C'est en 1942, face aux ruines du château de Lacoste, autrefois propriété de Sade, que Gilbert Lély (1904-1985) reçut comme une véritable illumination — "sa première rencontre mystique avec Sade", comme il dira -. Puis, en 1948, il rencontra le comte Xavier de Sade, qui lui ouvrit les archives de sa famille, lui permettant ainsi d'entamer un travail d'historiographe et éditeur du marquis.Non cité par Cioranescu.Envoi autographe de l'auteur au rétivien Philippe Havard de La Montagne, - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Guillaumin [Imprimerie de Bourgogne et Martinet], 1837 - 1839 2 forts vol. gr. in-8, [2] ff. n. ch., 996 pp. ; [2] ff. n. ch., pp. 997-2252, texte sur deux colonnes, demi-chagrin fauve, dos à faux-nerfs ornés de filets et caissons dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs.
La première édition est de 1837. Le libraire Gilbert-Urbain Guillaumin (1801-1864) s'était spécialisé en premier lieu dans la littérature et l’histoire, domaines qu'il abandonna parce cet axe ne lui permettait pas de couvrir ses frais.Il se spécialisa ensuite dans le domaine alors très porteur de l’économie : et, en 1840, il débuta la Collection des principaux économistes qui regroupait les ouvrages de fondateurs de la science économique libérale, tels que Turgot, Adam Smith ou Jean-Baptiste Say. Il se signala alors comme l'un des animateurs d'un groupe de pression qui militait en faveur d'un libéralisme libre-échangiste.Entre autres, Auguste Blanqui, Eugène Flachat, Ed. Corbière, Payen, Reybaud, Horace Say, etc., ont collaboré à la rédaction des notices de ce dictionnaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, EDHIS, 1970 in-12, 329 pp., [11] pp. n. ch., basane havane, dos à nerfs orné de fleurons et doubles caissons dorés, pièce de titre cerise, tranches rouges (reliure de l'éditeur à l'imitation). Charnière supérieure fendue, charnière inférieure frottée.
Tirage limité à 280 exemplaires numérotés à la presse (20/280).Réimpression anastatique de l'édition de 1700, absolument introuvable, et cette fois-ci au sens propre. Quérard notait déjà : "Cet ouvrage a été détruit par l'auteur lui-même. Il n'en reste qu'un seul exemplaire". Apparemment, cet unique exemplaire se trouve actuellement dans la réserve de la BnF, d'après lequel a été exécutée notre réimpression.L'ouvrage décrit un pays imaginaire placé, à la structure fortement collectiviste, "où l'on n'attache nulle honte à l'acte de reproduction, où les enfants sont élevés par l'État et où l'on jouit d'un vrai bonheur, parce qu'il est conforme à la nature et à la raison". Il commence par l'itinéraire en Lituanie d'un protestant chassé de France par la révocation de l'Édit de Nantes, Christofile, de sa fille Eudoxe (qui, née d'une mère catholique, est alternativement protestante et catholique) et de son gendre Alâtre, et surtout y rapporte leurs entretiens avec les Avaïtes, habitants d'un pays imaginaire. Pour être admis à Calejava, il faut que les voyageurs soient "persuadés de l'existence d'un Dieu, de l'immortalité de l'âme et des peines et des récompenses de l'autre vie" ; mais il faut en même temps qu'ils soient "convaincus de ces vérités par des raisons solides et naturelles et non par l'autorité", car le sieur Gilbert, en cela parfaitement conformiste, rejette dogmes et miracles et prêche la tolérance et la solidarité, conditions du bonheur auquel Dieu destine les hommes et qu'ils peuvent acquérir en suivant la raison. L'auteur, avocat à Dijon, est un quasi-inconnu.Quérard III, 348 (pour l'originale). Absent de Hartig. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Metz, Imprimerie de Behmer, an 4 ou 1796 in-12, iv pp., pp. 5-263, broché sous couverture d'attente de papier bleu. Petits manques au dos, rousseurs.
Troisième édition, après celles de 1789 et 1795 (la première sous le titre de Traité des prairies artificielles ou Recherches sur les espèces de plantes qu’on peut cultiver avec le plus d’avantage en prairies artificielles, dans la généralité de Paris). L'ouvrage joua un rôle important dans le développement en France des prairies artificielles, comme en attestent les nombreuses rééditions jusqu'en 1826.Le vétérinaire François-Hilaire Gilbert (1757-1800) avait remporté divers prix sur des questions relatives à l’agriculture, dont la principale concernait précisément les prairies artificielles, de la Société royale d’agriculture de Paris dont il devient correspondant en 1787.Quérard III, 349 (donne 1790 pour l'originale, mais les exemplaires de la BnF sont bien de 1789).Ex-libris manuscrit Alexandre Chapotte. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, veuve d'Houry & Debure, 1789 in-8, [2] ff. n. ch., 300 pp., avec 5 tableaux dépliants hors texte, broché sous couverture d'attente de papier marbré. Dos très défraîchi, fortes mouillures.
Édition originale. L'ouvrage joua un rôle important dans le développement en France des prairies artificielles, comme en attestent les nombreuses rééditions jusqu'en 1826.Le vétérinaire François-Hilaire Gilbert (1757-1800) avait remporté divers prix sur des questions relatives à l’agriculture, dont la principale concernait précisément les prairies artificielles, de la Société royale d’agriculture de Paris dont il devient correspondant en 1787.Quérard III, 349 (donne par erreur 1790 pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lausanne, Editions d'en bas 2005. In-8 broché, couverture photographique. Abondamment illustré en couleurs. Epuisé.
"Les pintes – les «bistrots historiques»– constituent un réel patrimoine culturel, tant par le charme des bâtiments et de leur intérieur, leur ancienneté, leurs détails décoratifs que par le lien social et l’esprit de tradition qu’ils font perdurer. À leur manière, ils racontent l’histoire, petite ou grande, à l’abri de leurs murs qui s’animent ou s’enchantent lorsque leurs propriétaires, souvent passionnés et intarissables, les évoquent. À ce titre, certains de ces lieux de mémoire encore habités devraient être protégés. En été 2003, sur l’initiative de la Société d’art public, Dominique Gilliard parcourt plus de 3000 kilomètres à travers les diverses régions du canton de Vaud. Il y repère près de 400 cafés, pintes, bistrots ou auberges qui présentent un caractère intéressant au plan architectural, historique ou socioculturel. Sur la base de cette recherche, Gilbert Salem et lui, retiennent 55 établissements. Par monts et par vaux, durant tout un autre été, ils les visitent et en ramènent textes et photographies pour nous inciter à découvrir ce patrimoine heureux et son importance. Pour chacun des établissements présentés, vous trouverez toutes les coordonnées et informations pratiques et utiles. Vous trouverez également une petite histoire de la pinte par Pierre Sauter."
Tolstoï Léon, Sigaux Gilbert (étude.), Luneau Sylvie (trad.), Topor Roland (ill.):
Reference : 17580
Genève, Cercle du bibliophile / Edito-Service, collection Les chefs-d'oeuvres de la littérature russe, sans date. 2 volumes in-8, plein skyvertex richement décoré, gardes décorées brun et or, têtes dorées. Tout petit accident en tête du premier volume. Frontispices et illustrations originales de Roland Topor.
Avec une étude sur Léon Tolstoï par Gilbert Signaux.
Dostoïevski Fédor, Guertik Elisabeth (trad.), Sigaux Gilbert (intro.):
Reference : 17581
Genève, Cercle du bibliophile / Edito-Service, collection Les chefs-d'oeuvres de la littérature russe, sans date. Complet en 2 volumes in-8, plein skyvertex richement décoré, gardes décorées brun et or, têtes dorées. Frontispices et illustrations originales de Philippe Jullian.
Avec une étude sur Fédor Dostoïevski et une notice sur "Crime et châtiment au théâtre" par Gilbert Signaux.
Broussolle Jean, Périer François (narrateur), Popp André (orchestre), Jacquemot Gilbert (illustrations):
Reference : 17103
CD sous pochette illustrée. En parfait état.
Retrouvez les légendaires aventures de Piccolo et Saxo qui ont fait découvrir les instruments de l'orchestre à plusieurs générations d'apprentis mélomanes. Cette réédition est présentée sous la forme d'un très joli livre-CD, illustré par Gilbert Jacquemot. Contient: Piccolo, Saxo et compagnie / Piccolo, Saxo et le Cirque Jolibois.
JC Lattès, 1975. In-8, cartonnage couleurs. Illustrations en noir de Gilbert Koull.
Sypathique petite publication dans laquelle on croise Gilles, Jack Rollan, Emile Gardaz, Fernand Berset, Lova Golovtchiner, Oin-Oin.
[Lausanne], Rencontre, sans date. In-4, cartonnage d'éditeur illustré en couleurs, dos muet.
Illustré à toutes pages en noir par Gilbert Koull (qu'on adore), sous forme de cadavres exquis (ils le sont) en mots et en images.
Librairie orientale et américaine 1955 in8. 1955. Broché. 180 pages. Bon Etat intérieur propre
Le livre de poche 1984 poche. 1984. broché. 125 pages. Paris 19ème arrondissement. La rue les rues. Les bistrots les motos les flics. Les jeunes de la rue prédélinquants délinquants arrêtés emprisonnés anciens prisonniers... Au milieu d'eux avec eux une équipe d'éducateurs spécialisés dont Guy Gilbert prêtre. Il a appris à voir et à écouter. Derrière la violence il a reconnu la détresse et la solitude. Derrière la répression il devine la peur et le mépris. Alors il a décidé de raconter. Et voici cocasses ou poignantes quelques-unes des histoires les plus bouleversantes que l'on puisse lire. On n'oubliera plus les visages ici entrevus ces vies abîmées massacrées ; mais aussi parfois tel sauvetage réussi une existence qui redémarre l'espoir qui jaillit. Ce témoignage révolté et puissant prend le lecteur à la gorge et l'interroge sur lui-même. Mais il est aussi un des rares dont le témoignage est authentique. Livre rapide et dur comme une condamnation. Celle des gens bien installés Etat Correct couverture legerement usagée
Garnier 1840 in12. 1840. Reliure demi-basane. 233 pages. Etat Correct reliure usagée mouillures
Productions de paris 1964 in8. 1964. Reliure pleine toile. 411 pages. envoi suivi pour la France et l'étranger Bon Etat qq passages soulignés au crayon papier
Artefact, 1984. In-4 non paginé, pleine toile rouge ornée du titre en jaune au dos et au premier plat, vignette circulaire illustrée en couleurs au centre du premier plat. Dos à peine, mais alors vraiment à peine passé, pour le reste, à l'état de neuf.
Bien complet du jeu de société délirant (plateau, pions et cartes sur des feuillets intacts), le plateau portant le même numéro que le livre. Tirage limité à 660 exemplaires numérotés et 50 HC. Cet exemplaire porte le numéro 113 et il est signé par Gilbert Shelton à la justification.
P., Edouard Champion, 1918, in-8°, xl-535 pp, introduction et notes par son ami E.M. [Eugène Marsan], un portrait de l'auteur en frontispice, broché, couv. rempliée, non rogné, bon état. Édition originale, un des 250 ex. numérotés sur papier pur fil vergé des usines d'Arches
Tome I seul (sur 2). — Édition originale posthume de ce recueil d’articles parus dans l'Action française et la Revue Critique : Le Prince de Ligne. Racine. Boileau. La politique de Richelieu. Bernardin de Saint Pierre. J.-J. Rousseau. Chateaubriand. Stendhal. Plaidoyer pour Emma Rouault, femme Bovary. Le Sémitisme au théatre. Jules Lemaître. Anatole France. Paul Bourget. Maurice Barrès. Jacques Bainville. Léon Daudet. Pierre Lasserre. Charles Maurras. « L'ora del tempo ». Définitions & principes. — Pierre Gilbert Crabos (1884-1914) fut un critique littéraire remarquable. Jeune disciple de Charles Maurras, il fut, sous le nom de plume de Pierre Gilbert, l'un des principaux animateurs de la "Revue critique des idées et des livres" aux côtés de Jean Rivain, Eugène Marsan, Henri Clouard et Jean-Marc Bernard. Il tint également la chronique théâtrale du quotidien royaliste "l'Action française" et y donna des articles de critique littéraire. Il mourut au front, à la tête de sa section, le 8 septembre 1914, dans les combats pour la défense de Vitry-le-François. — "L’œuvre de Pierre Gilbert a été recueillie et présentée au public par son ami Eugène Marsan en une première édition posthume très rapidement épuisée." (Anthologie des écrivains morts à la guerre 1914-1918, I, pp. 300-309) — "Comment ne pas évoquer ici les pages éblouissantes publiées, quelques jours à peine avant la mobilisation du 2 août 1914, par Pierre Gilbert, le jeune écrivain de la Forêt des Cippes. Dessinant, avec le plus lucide amour, la personnalité à la fois célèbre et méconnue du prince de Ligne, Pierre Gilbert souhaitait que l'on donnât comme épigraphe à nos règlements militaires cette adjuration dont les fracas inhumains de la guerre moderne ont étouffé le sublime écho : « Fussiez-vous du sang des héros, écrivait ce combattant impavide que fut le prince de Ligne, fussiez-vous du sang des dieux, si la gloire ne vous délire pas continuellement, ne vous rangez pas sous les étendards. » C'est sous les étendards français de 1914 que Pierre Gilbert devait trouver une mort dont son âme enthousiaste et charmante avait fait la sœur jumelle de la gloire..." (Pierre Escoube, Revue des Deux Mondes)