Paris, Charpentier, 1840. 430 g In-12, demi basane noire, dos lisse orné de filets, [2] ff., iii-512 pp.. Edition originale de la première traduction française due à Antoine Tenant de Latour. Quelques rousseurs. . (Catégories : Philosophie, )
Paris, Paul Iribe et Cie, 1913. 1400 g In-folio, demi basane havane à coins, couvertures conservées, [4] ff., 77 pp., [1] f.. Illustré d'un portrait de Carpeaux et de 6 figures dont une sur la couverture d'après des dessins de Carpeaux. Ouvrage tiré à 510 exemplaires numérotés, celui-ci un des 400 sur papier de Hollande van Gelder. Petits plis sur le portrait. . (Catégories : Arts, )
Paris, Didier et Cie, 1869. 535 g In-12, demi chagrin bleu-vert, dos orné à faux-nerfs, [2] ff., 465 pp., [1] ff., fac-similé dépliant d'un billet autographe.. Sixième édition. Dos passé, des rousseurs. . (Catégories : Histoire, Femmes, )
Michel Lévy frères | Paris 1873 | 15.50 x 24 cm | broché sous chemise et étui
Édition originale, mention de deuxième édition. Notre exemplaire est présenté sous étui et chemise avec dos de toile verte et plats de papier marbré, ex-libris H. Bradley Martin encollé en pied du verso du premier plat de la chemise. Nous joignons la couverture du catalogue de la vente de la bibliothèque de George et Maurice Sand en 1890 sur lequel a été encollée la fiche descriptive de notre exemplaire avec son prix d'adjudication au crayon de papier. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à George Sand. «?Mais que pensaient-ils l'un de l'autre, ces deux personnalités marquantes de la vie littéraire du 19è siècle?? Parce qu'ils ne se sont jamais rencontrés ces deux-là, pourtant ils étaient parfaitement contemporains?: Victor Hugo (1802-1885), George Sand (1804-1876). Certes il y eu les aléas de la vie?: George Sand ne publie réellement qu'en 1832, à un moment où Victor Hugo est déjà au fait de sa gloire ; et puis il y eut l'exil de Victor Hugo de 1851 à 1870, mais cela n'explique pas tout?! Au début, ils ne font pas vraiment parti de la même coterie?: Victor Hugo, Pair de France, soutien de Louis-Philippe d'un côté, George Sand socialiste de l'autre. Ils ne s'apprécient pas vraiment même si George Sand porte une certaine admiration agacée à Victor Hugo, traité de grandiloquent?: «?le plus bavard des poètes sublimes?» tandis que Hugo lui, trouve carrément que «?Sand ne sait pas écrire?»?! Puis, avec le coup d'état de Napoléon III, Victor Hugo évolue politiquement ; rapidement il déborde George Sand sur sa gauche, s'exile alors que George Sand s'accommode de l'exil intérieur. Leur relation ne se réchauffe que très, très faiblement?: «?George Sand a du talent, c'est tout?». En exil Victor Hugo publie Les Châtiments, uvre très critique qui est évidemment interdite en France. George Sand aimerait bien que Victor Hugo soit moins intransigeant dans ses écrits de façon à être publié. La publication des Contemplations en 1856, nettement moins polémique, est saluée par George Sand et marque une nouvelle phase de leurs relations. En fait, leur premier contact épistolaire ne concerne pas la vie littéraire. Nini la petite fille de George Sand meurt en 1855, Victor Hugo toujours très marqué par le décès de sa fille Léopoldine compatit ; la perte d'un être cher les rapproche. Les voici amis, George Sand devient un «?génie?», elle sera souvent invitée à Guernesey ... sans suite, leur relation ne sera jamais familière. Victor Hugo lui apporte son soutien lors de la parution des Beaux Messieurs de Bois Doré (1858), mais George Sand s'énerve quand il refuse l'amnistie de 1859 alors que de son côté elle cherche à adoucir la situation des proscrits. Lors de la publication des Misérables (1862) Victor Hugo cherche le soutien de George Sand mais ce soutien lui fera défaut. Victor Hugo en est attristé, George Sand affirmera préférer la poésie de Victor Hugo à son uvre en prose. Au retour d'exil, avec la Commune, voici une nouvelle incompréhension ; Victor Hugo soutient, George Sand est horrifiée?: légaliste et choquée par la violence, elle condamne avec des termes extrêmement durs cette Commune de Paris. Néanmoins, à partir de là, ces deux-là se soutiennent et se défendent dès que l'un ou l'autre est attaqué. En 1876, c'est Victor Hugo qui prononcera le célèbre éloge funèbre de George Sand?: «?Je pleure une morte, je salue une immortelle ...?» Les relations de George Sand et de Victor Hugo ont donc beaucoup évolué au cours de leur vie. C'est sans doute le reflet de leurs évolutions personnelles mais peut-être que leur entourage, les idées politiques ou l'opinion que l'autre avait de sa propre uvre interféraient aussi avec la critique littéraire ; même nos grandes personnalités sont sous influence?! «?Victor Hugo et George Sand, et s'ils s'étaient rencontrés???» Voilà une uvre de théâtre fictionnelle que nous propose Danièle Gasiglia. Mais peut-être que, comme le suggère Danièle Bahiaoui?: «?Tous les deux dans une même pièce, c'est u
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Paris, 3, rue des Grands-Augustins[1910 ],In-folio brochés, reliées avec couvertures illustrées reprise des numéros,109 -3e année. ;Jean Aicard / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 109).N° du 19 févr. 1910-110 - Forain / Maurice Robin ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 110). N° du 26 févr. 1910. — 111 - Léon Bloy / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 111).N° du 5 mars 1910. — 112 Mascuraud / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 112). N° du 12 mars 1910. — 113 Joseph Lasies / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 113).N° du 19 mars 1910. —114 Jean Cruppi / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 114).-N° du 26 mars 1910. — 115 Alexandre Zévaès / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 115). N° du 2 avr. 1910. —116 -Louis Lafferre / Victor Méris ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 116)N° du 9 avr. 1910. — 117Albert Sarrault / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 117).N° du 16 avr. 1910. — 118 Joseph Ruau / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 118).N° du 23 avr. 1910. — Chonoc : candidat universel / Victor Méric, Aristide Delannoy, Miguel Almereyda. — Paris : Hommes du jour, 1910. — [X] p. : ill. — (Les Hommes du jour ; Numéro spécial).N° spécial du 24 avr. 1910.119 Fernand de Ramel [Les Indépendants du socialisme : le Salon des Indépendants, le royaliste de Ramel ; les renégats du socialisme : Marius Devèze, Ulysse Pastre, François Fournier) / Vlan ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 119).N° du 30 avr. 1910. —120 Paul Painlevé / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 120). N° du 7 mai 1910. —
Ephéméride Anarchiste :Lorsqu'Henri Fabre et Victor Méric créent en 1908 le journal "Les Hommes du jour", c'est Delannoy qui se charge de l'illustration de couverture. Le lancement du numéro 1 remporte un vif succès avec la tête de Clemenceau se balançant au bout d'une pique. Mais ses opinions libertaires valent à Delannoy d'être inscrit au "carnet B" et il est plusieurs fois inquiété par la police. Le 26 septembre 1908, il est condamné avec Victor Méric à un an de prison et trois mille francs d'amende, pour avoir caricaturé en boucher le général d'Amade (grand pacificateur du Maroc).De faible constitution, et miné par la tuberculose, il est libéré le 21 juin 1909. Mais la prison ayant aggravé sa maladie, il meurt à Paris le 5 mai 1911, à l'âge de 37 ans. Il nous laisse plus de 1200 dessins, dont les 150 couvertures des "Hommes du jour". Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Poulet Malassis & De Broise | Paris 1859 | 11.50 x 18 cm | relié
Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice. Importante lettre préface de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée. Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi. Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire?: «?à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire.?» Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses uvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'à lors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé. Provenance?: Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot. * Cette exceptionnelle dédicace manuscrite de Charles Baudelaire à Paul Meurice, véritable frère de substitution de Victor Hugo, porte le témoignage d'une rencontre littéraire unique entre deux des plus importants poètes français, Hugo et Baudelaire. Paul Meurice fut en effet l'intermédiaire indispensable entre le poète condamné et son illustre pair exilé, car demander à Victor Hugo d'associer leurs noms à cette élégie de Théophile Gautier fut une des grandes audaces de Charles Baudelaire et n'aurait sans doute eu aucune chance de se réaliser sans le précieux concours de Paul Meurice. Nègre de Dumas, auteur de Fanfan la Tulipe et des adaptations théâtrales de Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, Paul Meurice fut un écrivain de talent qui se tint dans l'ombre des grands artistes de son temps. Sa relation unique avec Victor Hugo lui conféra cependant un rôle déterminant dans l'histoire littéraire. Plus qu'un ami, Paul se substitua, avec Auguste Vacquerie, aux frères décédés de Victor Hugo?: «?j'ai perdu mes deux frères ; lui et vous, vous et lui, vous les remplacez ; seulement j'étais le cadet ; je suis devenu l'aîné, voilà toute la différence.?» C'est à ce frère de cur (dont il fut le témoin de mariage au côté d'Ingres et Dumas) que le poète en exil confia ses intérêts littéraires et financiers et c'est lui qu'il désignera, avec Auguste Vacquerie, comme exécuteur testamentaire. Après la mort du poète, Meurice fondera la maison Victor Hugo qui est, aujourd'hui encore, une des plus célèbres demeures-musées d'écrivain. En 1859, la maison de Paul est devenue l'antichambre parisienne du rocher anglo-normand de Victor Hugo, et Baudelaire s'adresse donc naturellement à cet ambassadeur officiel. Les deux hommes se connaissent assez peu mais partagent un ami commun, Théophile Gautier, avec lequel Meurice travailla dès 1842 à une adaptation de Falstaff. Il est donc l'intermédiaire idéal pour s'assurer la bienveillance de l'inaccessible Hugo. Baudelaire avait pourtant déjà brièvement rencontré Victor Hugo. à dix-neuf ans, il sollicita une entrevue avec le plus grand poète moderne, auquel il vouait un culte depuis l'enfance?: «?Je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose.?». Déjà, il se rêvait en digne successeur, comme il lui avoue à demi-mot?: «?à dix-neuf ans eussiez-vous hésité à en écrire autant à [...] Chateaubriand par exemple?». Pour le jeune apprenti poète, Victor Hugo appartient au passé, et Baudelaire souhaitera rapidement s'affranchir de ce pesant modèle. Dès son premier ouvrage, Le Salon de 1845, l'iconoclaste Baudelaire éreinte son ancienne idole en déclarant la fin du Romantisme dont Hugo est le représentant absolu?: «?Voilà les dernières ruines de l'ancien romantisme [...]
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Paris, 3, rue des Grands-Augustins[1909 ],In-folio brochés,serie reliée avec couvertures illustrées reprises des numéros,97 du 27 nov. 1909. au N°108 Méric, Victor. — Charles Albert / ill. couv. Aristide Delannoy. La Comédie française - Enseignement libre / ill. Hermann-Paul. Les Arts / Maurice Robin. Aprés boire / ill. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1909. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 97. Deuxième année. Neuvième série).N° du 27 nov. 1909.— Victor Augagneur / ill. couv. Aristide Delannoy. La Comédie française - Civilisation / ill. Hermann-Paul. Civilisation-Syphilisation / ill. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1909. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 98. Deuxième année. Neuvième série).N° du 4 déc. 1909.Béliard, Octave. — Docteur Doyen / ill. couv. Aristide Delannoy. La Comédie française - La lutte scolaire / ill. Hermann-Paul. La Régénération par la vie simple / ill. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1909. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 99. Deuxième année. Neuvième série) N° du 11 déc. 1909.— Georges Courteline / ill. couv. Aristide Delannoy. [Sans titre] / ill. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1909. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 100. Neuvième série).N° du 18 déc. 1909.Flax. — Feu Léopold II / ill. couv. Aristide Delannoy. Noël / ill. Aristide Delannoy. Préparatif - Le Réveillon / ill. Hermann-Paul. Les Arts / Maurice Robin. La Musique / Georges Pioch. — Paris : Hommes du jour, 1909. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 101. Neuvième série).N° du 25 déc. 1909.-102 Paul Robin / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1909. — [12] p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 102).N° du 1er janv. 1910. — Contient aussi : Charles-Louis Philippe / Élie Faure. Les Arts / Maurice Robin-103 Alfred Capus / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 103).N° du 8 janv. 1910. —« Juge Jullio »t prévu d’après n° précédent et qui sera reporté plusieurs fois aux suivants ne paraitra finalement pas, faute de portrait disponible-104 Adolphe Odru / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 104).N° du 15 janv. 1910. —105 Henry Chéron / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 105).N° du 23 janv. 1910. — 106 Lucien Guitry / Georges Pioch ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 106).N° du 30 janv. 1910. — 107 Marcel Prévost / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 107). N° du 5 févr. 1910. —108 -3e année. Madame Pierre Curie / Octave Béliard ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 108).N° du 12 févr. 1910. —
Ephéméride Anarchiste :Lorsqu'Henri Fabre et Victor Méric créent en 1908 le journal "Les Hommes du jour", c'est Delannoy qui se charge de l'illustration de couverture. Le lancement du numéro 1 remporte un vif succès avec la tête de Clemenceau se balançant au bout d'une pique. Mais ses opinions libertaires valent à Delannoy d'être inscrit au "carnet B" et il est plusieurs fois inquiété par la police. Le 26 septembre 1908, il est condamné avec Victor Méric à un an de prison et trois mille francs d'amende, pour avoir caricaturé en boucher le général d'Amade (grand pacificateur du Maroc).De faible constitution, et miné par la tuberculose, il est libéré le 21 juin 1909. Mais la prison ayant aggravé sa maladie, il meurt à Paris le 5 mai 1911, à l'âge de 37 ans. Il nous laisse plus de 1200 dessins, dont les 150 couvertures des "Hommes du jour". Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris, 3, rue des Grands-Augustins[1910 ],In-folio broché - 121-Docteur Roux / Octave Béliard ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 10 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 121).N° du 14 mai 1910. —122 Jehan Rictus / Victor Méric ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 122).N° du 21 mai 1910. — 123 Gémier / Georges Pioch ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : H. Fabre, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 123).N° du 28 mai 1910. — Contient aussi : Danse macabre, 10 : le conquérant (dessin) / Hermann-Paul. Jules Renard / Jehan Rictus. Bavardages / Han Ryner. Les Arts / Maurice Robin-124 Pierre Loti / Victor Snell ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 124).N° du 4 juin 1910. — .125-Tom Mann / Miguel Almereyda ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 125).N° du 11 juin 1910. — 126-Professeur Metchnikoff / Octave Béliard ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 126).N° du 18 juin 1910. — 127-Roosevelt / Victor Snell ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 127). N° du 25 juin 1910. — Contient aussi : Notes de voyage / Jehan Rictus. Les Arts / Maurice Robin.-128-Alphome XIII / Charles Malato ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 128).N° du 2 juil. 1910. — Poires / Victor Snell. Déboires / Jehan Rictus. Les Arts / Maurice Robin.129-Me Henri Robert / Octave Béliard ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 129).N° du 9 juil. 1910. — 130-J.-H. Rosny / Han Ryner ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 12 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 130). N° du 16 juil. 1910. — .131-Gabriele D’Annunzio / Victor Snell ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 131).N° du 23 juil. 1910. — .132-Jacques Dhur / Maurice Harmel ; ill. couv. Aristide Delannoy. — Paris : Hommes du jour, 1910. — 8 p. : ill. — (Les Hommes du jour ; 132).N° du 30 juil. 1910. — Contient aussi : Vieilles chansons, chansons modernes / Jehan Rictus. Mélanie ou les mystères de l’Élysée / feuilleton de Victor Snell. Notes de voyage / Charles Malato. En Belgique / Eugène Barnavol.
Ephéméride Anarchiste :Lorsqu'Henri Fabre et Victor Méric créent en 1908 le journal "Les Hommes du jour", c'est Delannoy qui se charge de l'illustration de couverture. Le lancement du numéro 1 remporte un vif succès avec la tête de Clemenceau se balançant au bout d'une pique. Mais ses opinions libertaires valent à Delannoy d'être inscrit au "carnet B" et il est plusieurs fois inquiété par la police. Le 26 septembre 1908, il est condamné avec Victor Méric à un an de prison et trois mille francs d'amende, pour avoir caricaturé en boucher le général d'Amade (grand pacificateur du Maroc).De faible constitution, et miné par la tuberculose, il est libéré le 21 juin 1909. Mais la prison ayant aggravé sa maladie, il meurt à Paris le 5 mai 1911, à l'âge de 37 ans. Il nous laisse plus de 1200 dessins, dont les 150 couvertures des "Hommes du jour". Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
s. n. | Hauteville House [Guernesey] 1868 | 14 x 34.7 cm | Une feuille
Epreuve imprimée avec envoi et correction autographe "Victor Hugo à l'Espagne" au lieu de "Victor Hugo et l'Espagne" d'un article de Hugo écrit à Guernesey daté dans l'impression "Hauteville House, 22 octobre 1868". Publié dans La Liberté (26 octobre 1868), avec une dédicace à Emile de Girardin ("à mon cher et grand ami") qui ne figure pas encore dans ce placard préparatoire. Plis inhérents au format allongé du feuillet, un petit accroc sur une lettre sans manque. Epreuve enrichie d'une correction autographe au titre et d'un exceptionnel envoi autographe signé au critique littéraire puis polémiste politique Eugène Pelletan: « A Eugène Pelletan Victor Hugo ». L'écrivain adresse cet appel à l'Espagne républicaine à la suite de la révolution de Septembre, qui avait mis fin au règne despotique d'Isabelle d'Aragon. Hugo nourrissait un immense espoir qu'une république espagnole pourrait être décisive non seulement pour la prospérité du peuple espagnol mais aussi pour la paix et la démocratie européennes. Pelletan avait lui-même signé le mois précédent un article au vitriol sur le départ de la reine d'Espagne dans son journal La Tribune. Le présent placard apporte la preuve inédite que Victor Hugo a réagi à la suite de Pelletan et lu son appel républicain, qu'il réitère ici par sa verve lyrique, caracéristique de ses écrits politiques. Les deux hommes essuyèrent une violente salve de critiques après la publication de leurs articles. * Ce superbe et rententissant placard marque le retour d'Hugo en politique après la disparition de sa femme : "Mais le devoir ne lâche pas prise. Il a d'impérieuses urgences. Mme Victor Hugo, on vient de le voir, était morte en août. En octobre, l'écroulement de la royauté en Espagne redonnait la parole à Victor Hugo. Mis en demeure par de si décisifs événements, il dut, quel que fût son deuil, rompre le silence" lit-on dans l'introduction au texte de l'article, republié en 1875 dans Actes et Paroles pendant l'exil. Son attachement et son affection pour l'Espagne lui viennent de son enfance passée auprès de son père, Joseph Léopold Sigisbert Hugo, général dans les armées de Napoléon et gouverneur d'Ávila, Ségovie, Soria et Guadalajara sous le règne de Joseph Bonaparte. C'est d'ailleurs le fils d'Eugène Pelletan qui soulignera les forts liens d'Hugo avec ce pays : "On a souvent noté pour Victor Hugo l'action du voyage d'Espagne, sur la forme et le fond de toute son uvre. Pour la forme, la terrible netteté de la lumière, le pittoresque bizarre, le mélange du sublime et du fantasque; pour le fond, la vision grandiose de l'épopée impériale, et ses soudaines vicissitudes de fortune." (Camille Pelletan, Victor Hugo Homme Politique). "VICTOR HUGO ET [correction autographe "à"] L'ESPAGNE Un peuple a été pendant mille ans, du sixième au seizième siècle, le premier peuple de lEurope, égal à la Grèce par lépopée, à lItalie par lart, à la France par la philosophie ; ce peuple a eu Léonidas sous le nom de Pélage, et Achille sous le nom de Cid ; ce peuple a commencé par Viriate et a fini par Riego ; il a eu Lépante, comme les grecs ont eu Salamine ; sans lui Corneille naurait pas créé la tragédie et Christophe Colomb naurait pas découvert lAmérique [...] Naissant, ce peuple a tenu en échec Charlemagne, et, mourant, Napoléon. Ce peuple a eu des maladies et subi des vermines, mais, en somme, na pas été plus déshonoré par les moines que les lions par les poux. Il na manqué à ce peuple que deux choses, savoir se passer du pape, et savoir se passer du roi. Par la navigation, par laventure, par lindustrie, par le commerce, par linvention appliquée au globe, par la création des itinéraires inconnus, par linitiative, par la colonisation universelle, il a été une Angleterre, avec lisolement de moins et le soleil de plus. Il a eu des capitaines, des docteurs, des poëtes, des prophètes, des héros, des sages. [...] Aujourdhui, de cette cendre cette nation renaît. Ce qui est faux du phénix est vrai du peup
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Michel Lévy frères | Paris 1872 | 11.50 x 18 cm | relié
Édition originale sur papier courant, il a été tiré 100 exemplaires sur Hollande en grands papiers. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre fins nerfs sertis de pointillés dorés orné de fleurons dorés et de filets à froid, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque signée de Derveaux fils. Rares rousseurs affectant principalement les marges de certains feuillets. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à son fils François-Victor sur la page de faux-titre: «À mon bien aimé Victor. V.» En 1872, seuls deux des cinq enfants que Victor Hugo a eus avec son épouse Adèle Foucher sont encore en vie: François-Victor, qu'il appelle simplement Victor et sur lequel il reporte son affection, et Adèle, emmurée dans la folie, qui vient d'être internée à son retour de la Barbade. Hugo note alors dans ses carnets: «Il y a tout juste un an, je partais pour Bordeaux avec Charles [son autre fils] qui n'en devait pas revenir vivant. Aujourd'hui je revois Adèle. Que de deuils!» Mais les tragédies continueront de frapper le vieil écrivain: le «bien-aimé» François-Victor succombera l'année suivante, en 1873, de la tuberculose. François-Victor Hugo est l'auteur d'une monumentale traduction des uvres complètes de William Shakespeare, la première respectueuse de la langue du dramaturge anglais: «Pour ceux qui, dans Shakespeare, veulent tout Shakespeare, cette traduction manquait», écrira avec émotion Hugo dans la préface. Agréable exemplaire enrichi d'une très émouvante dédicace de Victor Hugo à son fils. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Michel Lévy | Paris 1880 | 15.50 x 23.50 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans ses Souvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avec Le Pape et La Pitié suprême, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité pour c
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Michel Lévy | Paris 1879 | 15.50 x 23.50 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque. Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans sesSouvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avecLe PapeetReligions et Religion, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité p
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Edition originale illustrée de dessins inédits hors texte et in texte de E. Delacroix, V. Hugo, P. Mérimée, Heim, Gavarni, Biard, Wattier, Bénézit, C. Saunier et de fac-similés d'autographes de Victor Hugo, Mme V. Hugo, Juliette Drouet, Mme Biard, etc. Louis Guimbaud est le nom d'un personnage historique lié à une controverse qui a entouré Victor Hugo et son éventuelle liaison avec Madame Biard, également connue sous le nom de Louise Biard. Cette histoire est basée sur des spéculations et des rumeurs qui ont circulé au XIXe siècle, mais il est important de noter qu'il n'y a pas de preuve concluante confirmant une relation entre Victor Hugo et Madame Biard. Madame Biard était la femme d'un homme nommé Biard, qui était un employé de Victor Hugo. Les spéculations sur une possible relation entre Victor Hugo et Madame Biard ont émergé en partie en raison de l'engagement social et politique de Hugo en faveur des droits des femmes. Cependant, il n'existe pas de preuves historiques solides pour étayer ces allégations. Le nom de Louis Guimbaud est associé à ces spéculations, car il aurait prétendument affirmé avoir assisté à des rencontres intimes entre Victor Hugo et Madame Biard. Néanmoins, les détails exacts de ces allégations et de la vie de Louis Guimbaud restent flous, et l'ensemble de l'affaire demeure controversé. L'histoire de Victor Hugo et Madame Biard, ainsi que le rôle de Louis Guimbaud dans cette affaire, sont largement discutés dans les biographies et les études sur Victor Hugo, mais il est essentiel de garder à l'esprit que la vérité de ces allégations n'a jamais été pleinement établie et reste sujette à interprétation et à débat. vol broché, 24x15, sous couverture cristal, couverture illustrée, 208pp, parfait état, intérieur, illustrations Paris, Auguste Blaizot, 1927. Edition Originale. ref/c31
[Nicétas Periaux Ponthieu ; Baudry ; Levavasseur] - NICOLAS, Adolphe ; BARTHELEMY ; HUGO, Victor ; DELAVIGNE, Casimir ; LE COUPEUR, Victor-Eugène
Reference : 35574
(1830)
1 vol. in-8 reliure demi-basane marron, Chants du Siècle (par Adolphe Nicolas), Ponthieu et Cie Paris, Ponthieu, Michelsen et Ce, Leipzig, 1828, 2 ff. 194 pp. et 1 f. blanc / 1830. Satire Politique (par Barthélémy), A.-J. Dénain, Paris, 1830, 59 pp. / Discours en l'Honneur de Pierre Corneille (par Casimir Delavigne), F. Baudry, Rouen, 1829, 13 pp. et 1 f. n. ch. / L'Aumône (par Victor Hugo), Imprimé chez Nicétas Periaux, Rouen, Février 1830, 13 pp. et 1 f. blanc / Elégies (par Victor-Eugène Le Coupeur), Chez Levavasseur, Paris, Mars 1830, 2 ff., 31 pp. / Le Bal de l'Aumône (par Victor-Eugène Le Coupeur), Imprimé chez Nicétas Periaux, Rouen, Mars 1830, 9 pp
Très intéressant et rare recueil de plaquettes romantiques proposant notamment le très rare exemplaire de l'édition originale de "l'Aumône" de Victor Hugo (publié à Rouen au bénéfice de l'association de bienfaisance de la commune de Canteleu). Toutes les autres pièces ici présentes sont également en édition originale, ainsi de "1830, Satire Politique" ou des deux rares titres publiés par Victor-Eugène Le Coupeur, à l'instar du Hugo, chez l'imprimeur rouennais Nicétas Périaux. Quant au discours de Delavigne, il a été composé à l'occasion de la Souscription ouverte par la Société libre d'Emulation de Rouen pour éléver un monument à la gloire de Corneille. Etat très satisfaisant (rel. frottée avec fentes en mors, qq. rouss.) Escoffier, 809 (Hugo) ; Nauroy, 13 (Hugo) ; Carteret, I, 400 ; Vicaire, VI, 69 (Nicolas) ; Nauroy, 110 (Barthélémy)
Librairie de " L'Intégrale ". Puch (Lot-et-Garonne). 1929. In-8° broché. 159 pages. Nouvelle édition. Très bon état.
L'auteur, après avoir édifié un système philosophique qu'il appelait le Collecthéisme, s'est rallié au système pluraliste de Victor Coissac, dont il vante ici les mérites par des nouvelles exemplaires et de médiocres alexandrins. " Tant qu'il existera, dans nos sociétés, / Des clans favorisés, des inégalités, / Des situations hautes, moyennes, basses, / Toujours se poursuivra l'âpre lutte des classes". --- Victor Coissac (1867-1941) naquit en Corrèze dans un milieu modeste. Il obtint le brevet supérieur et accomplit sa carrière d'instituteur à Tours. Durant les années précédant la Première Guerre mondiale, Victor Coissac se mêla à la vie syndicale, adhéra au Parti socialiste unifié et participa à diverses expériences de coopératives ouvrières et d'éducation populaire. Indigné par l'injustice sociale, que les partis socialistes et les syndicats lui semblaient incapables de supprimer, il préfère s'orienter vers une forme de révolution non-violente, où les ouvriers se libéreraient eux-mêmes des patrons, en s'associant pour vivre et produire en commun. Les bénéfices ainsi réalisés permettraient de créer de nouvelles communautés. L'organisation est baptisée " L'Intégrale ". En 1917, l'association fondée et les statuts déposés, il lance avec succès, auprès des militants et des milieux enseignants, un emprunt permanent sur la base d'obligations remboursables à terme avec intérêt. A sa retraite, en 1922, il achète un domaine agricole de 22 hectares, près de Puch-d'Agenais (Lot-et-Garonne). Soixante-dix personnes traverseront en treize ans la vie de la communauté. Mais, incapable de tirer profit de son agriculture et ne subsistant qu'avec l'aide d'amis que Victor Coissac ne cesse de solliciter, " L'Intégrale ", accablée de dettes et de conflits, est contrainte de fermer ses portes en 1935. (D'après le "Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français" de Jean Maitron). --- La frontière est ténue qui sépare les hétéroclites et les utopistes. Par sa volonté de prendre en compte toutes les données de la vie sociale et de les adapter à son système, Victor Coissac est souvent conduit à franchir cette frontière. (Blavier, pp. 357 & 693. Cooper-Richet Diana & Pluet-Despatin Jacqueline, "L'Exercice du bonheur", " Comment Victor Coissac cultiva l'utopie entre les deux guerres dans sa communauté de L'Intégrale ", Champ Vallon éd., 1985.)
Mercier, Victor (magistrat et bibliophile, 1853-1932) - Carteret, Léopold (libraire, 1873-1948) - Coppier, André-Charles (peintre, graveur et écrivain d'art, 1866-1948)
Reference : 4050
(1932)
Paris 1932 en feuilles 1) 2 lettres tapuscrites signées in-8 de Paul Deloffre (arbitre et rapporteur près le tribunal de commerce de la Seine) datées du 16 janvier 1932 et du 25 juin 1932, à Victor Mercier (en sa qualité de président de la Société des Amis des Livres), 2) 2 lettres autographes signées (1 p. in-12 et 1 p. 1/2 in-12) de André-Charles Coppier, datées du 24 mars 1932 et du 26 mai 1932, à Victor Mercier, 3) 1 manuscrit autographe non signé de Léopold Carteret de 2 1/3 pp. in-8 sur papier à son en-tête, daté du 13 juin 1932, à propos du litige en question, avec biffures de la main de Victor Mercier, 4) le compte-rendu autographe non signé par Victor Mercier de la réunion du 25 mai 1932 de la Société des Amis des Livres (1 2/3 p.), 5) le brouillon autographe non signé d'une lettre du 14 juin 1932 de Victor Mercier à Paul Deloffre (3 2/3 pp. in-4), 6) copie ronéotypée du contrat entre André-Charles Coppier et Firmin Didot et Cie pour l'édition de "Les Eaux Fortes de Rembrandt" (4 1/2 pp. in-4), 7) copie ronéotypée des questions de André-Charles Coppier soumises à la Société (3 pp. in-4), 8) copie ronéotypée des questions de Firmin, Didot et Cie soumises à la Société (2 pp. 1/2 in-4).
Intéressant ensemble de documents autour du conflit qui opposa André-Charles Coppier à l'éditeur Firmin-Didot après la parution de la troisième édition de ses "Eaux-fortes authentiques de Rembrandt", ouvrage dont il assura également également la direction artistique. Choqué de voir que l'éditeur avait publié, après le tirage des exemplaires de luxe, un bulletin de souscription annonçant des tirages inférieurs aux chiffres définis par contrat et à ceux effectivement tirés, Coppier demanda à l'éditeur d'insérer un rectificatif à la justification, principe accepté par Firmin-Didot mais qui, pour une histoire d'exemplaires de passe et d'exemplaires tirés en héliogravure, dégénéra en un conflit qui fut soumis à l'arbitrage du tribunal de commerce de la Seine. L'arbitre, Paul Deloffre, soumit donc, début 1932, une série de questions, émanant tant de Coppier que de Firmin-Didot, à la sagacité de plusieurs institutions, parmi lesquelles la Société des Amis des Livres, dont Victor Mercier, éminent bibliophile et alors président honoraire à la Cour de Cassation, se trouvait président après le décès de Henri Beraldi. Après un rendez-vous avec Coppier et deux relances de celui-ci, le "Président Mercier" sollicita l'avis des sociétaires de la Société des Amis des Livres ainsi que du libraire de la Société, Léopold Carteret, lequel était également son fournisseur favori de livres rares, avant de livrer sa longue réponse au juge-arbitre. Carteret consacrera plus tard deux pages à Victor Mercier ("parfait magistrat" et "grand biliophile") dans son "Trésor du Bibliophile" (I, pp. 48-50). Certains documents, et notamment le manuscrit de Carteret, sont rongés dans les marges. Nota : ces documents ne pourront être exportés en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Pelicier | Paris 1822 | 10 x 15.50 cm | relié
Edition originale devenue rare selon Clouzot. Gardes partiellement ombrées, rousseurs éparses, claires auréoles en marges supérieures droites de certains feuillets. Reliure en demi basane fauve, dos lisse comportant d'habiles restaurations, plats de papier marbré, première garde partiellement ombrée, modeste reliure de l'époque (le plus souvent simplement relié à l'époque cf. Clouzot). Rarissime et touchant envoi autographe signé de Victor Hugo, âgé de vingt ans, sur son premier recueil poétique : "A mon cher et respectable monsieur de la Rivière. Hommage de profond et reconnaissant attachement. Victor." * Le poète se souviendra sa vie durant avec tendresse et révérence de ce « vieux prêtre » (Les Rayons et les Ombres), auquel il avait déjà dédié son tout premier succès à seulement quinze ans, le poème sur le Bonheur que procure létude (1817) qui lui valut une distinction au concours de lAcadémie française. Présence déterminante et bienveillante des jeunes années de « lenfant sublime », M. de la Rivière a grandement contribué à léclosion de son précoce talent, et la initié aux joies de la poésie des Anciens et même de la poésie en général, car il était connu pour versifier à ses heures perdues. Victor Hugo demeurera auprès de son cher instituteur pendant près de six ans, de février-avril 1809 à février 1815. Pendant son interruption lors du voyage de la famille Hugo en Espagne, entre 1811-1812, il garda précieusement le Tacite quil lisait avec lui, désormais conservé dans sa maison de la place des Vosges. Le jeune Victor y avait inscrit le nom de la Rivière. Sur la décision de sa mère, farouche partisane de léducation libre, « [Hugo] entre à lâge de sept ans dans son « école de la rue Saint-Jacques où un brave homme et une brave femme enseignaient aux fils d'ouvriers la lecture, l'écriture et un peu d'arithmétique. Le père et la mère Larivière, comme les appelaient les écoliers, méritaient cette appellation par la paternité et la maternité de leur enseignement [] Ce Larivière, du reste, était un homme instruit et qui eût pu être mieux que maître d'école. Il sut très bien, quand il le fallut, enseigner aux deux frères le latin et le grec. C'était un ancien prêtre de l'Oratoire. La Révolution l'avait épouvanté, et il s'était vu guillotiné s'il ne se mariait pas ; il avait mieux aimé donner sa main que sa tête. Dans sa précipitation, il n'était pas allé chercher sa femme bien loin ; il avait pris la première qu'il avait trouvée auprès de lui, sa servante » (Victor Hugo raconté par un Témoin de sa Vie, tome I, pp. 51-52.) Enseignant bien loin des institutions officielles, le père Larivière ou M. de la Rivière, ou encore même labbé La Rivière comme lappellera Hugo dans Actes et Paroles, reste un personnage peu connu. On a même pensé que cet homme avait été créé de toutes pièces par Hugo. Après avoir accueilli Victor-Marie et son frère Eugène dans son école rue Saint-Jacques, il leur donna directement cours chez leur mère aux Feuillantines. Ces années demeurèrent à jamais pour Hugo une période idyllique, quil résumera dans ce charmant et célèbre tableau : «Jeus dans ma blonde enfance, hélas! trop éphémère, / Trois maîtres: - un jardin, un vieux prêtre et ma mère». Après le cocon des Feuillantines, les frères Hugo furent enlevés à leur mère le 13 février 1815, victimes des dissensions conjugales entre le général et sa femme. Conduit à la pension Cordier-Decotte pour préparer lécole Polytechnique, Hugo en gardera un misérable souvenir : « Ni Cordier ni Decotte, mais encore moins le second, nauront la confiance et la sympathie du jeune Victor, et ils ne seront pas des intercesseurs intellectuels comme avait su lêtre le modeste Père Larivière. » (Mireille Armisen-Marchetti). Devenu un ami pour lécolier de naguère, le vieil instituteur navait même pas réclamé tout son dû pour les leçons prodiguées aux frères Hugo. Il sadressera finalement à Hugo trois ans après la parution de ce recueil, poussé par la
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Michel Lévy frères | Paris 1875 | 19.50 x 25 cm | relié
Édition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur chine, tirage de tête de cet important recueil de discours, déclarations publiques et textes politiques destinés à la Chambre des pairs, à l'Assemblée Constituante et à l'Assemblée législative, tous écrits comme l'indique son titre antérieurement à l'exil de Victor Hugo. Ces importants textes traitent de la liberté de la presse, du théâtre et de l'enseignement, ainsi que de l'abolition de la peine de mort. Reliure en demi chagrin rouge, dos lisse orné d'un cartouche doré orné de motifs typographiques dorés, plats de papier oeil-de-chat, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures conservées, tête dorée sur témoins. Exceptionnel et affectueux envoi autographe signé de Victor Hugo à sa belle-fille Alice Lehaene - veuve de Charles Hugo - et à ses petits-enfants adorés : « À ma chère fille et à votre douce mère, mon Georges, ma Jeanne, Papapa. » «Nous l'appelions Papapa. La légende veut - il nous entourait de légendes! - qu'un matin d'autrefois, à Hauteville-House, tandis qu'il travaillait debout dans cette cage de verre, perchée au haut de la maison, petit Georges entrât et dit: - Bonjour Papapa![...] A entendre le fils de son fils Charles, qui venait de mourir, prononcer ce mot inconnu, le grand-père eux une immense joie, car il connaissait le secret langage des enfants: le bégaiement de Georges faisait de lui deux fois un père, beaucoup plus qu'un grand-père. [...] - Maintenant, je m'appelle Papapa, dit-il, doucement. Et jusqu'à sa mort, nous lui donnâmes, ma sur et moi, ce nom doublement tendre et que toujours il chérit. » (Georges-Victor Hugo, Mon grand-père) En 1871, après la mort subite de son fils Charles, Victor Hugo réclame la tutelle de ses deux petits-enfants Georges et Jeanne. Il aura désormais la charge de leur éducation et passera à leurs côtés les minutes les plus heureuses de sa vie, comme en témoignent les innombrables et malicieuses notes concernant les deux enfants dans Choses vues. À la mort de François-Victor, son dernier fils, le patriarche s'installe avec Alice la mère de Georges et Jeanne au 21 rue de Clichy ; à l'étage en dessous, il loge Juliette Drouet. Il a alors tout le loisir de passer du temps avec ses « petits », pour lesquels il organise des dîners d'enfants et fabrique une myriade de joujoux. Il ajoute ainsi à sa paternité un très beau recueil : L'Art d'être grand-père. « La popularité en est immédiate et le succès retentissant, tant sa manière de célébrer l'enfance en racontant Georges, Jeanne et lui-même éblouit. Pour avoir su mettre des mots d'enfants en vers avec tant de naturel et de fraîcheur, le « Papapa » de Georges et Jeanne est parvenu, comme nul autre, à exalter les sentiments « grands-parentaux ». Dans la sphère familiale, ces sentiments ne se limitent pas à autoriser les enfants à laisser leurs jouets traîner sur les manuscrits : quand Alice se remarie avec le journaliste et homme politique Édouard Simon dit Lockroy - collaborateur du Rappel -, Hugo empêche ce dernier d'être nommé leur cotuteur. » (Sandrine Fillipetti, Victor Hugo) UN TESTAMENT INTELLECTUEL Ce volume inaugural des Actes et paroles, renfermant les premiers grands textes politiques de Victor Hugo, est un poignant témoignage de ses engagements humanistes. De son « Discours de réception » à l'Académie française (1841) à sa célèbre « Révision de la Constitution » (« Non ! après Napoléon le Grand, je ne veux pas de Napoléon le Petit ! ») qui lui valut l'exil, les « petits » propriétaires de ce précieux exemplaire reçoivent en legs l'héritage intellectuel et militant de leur grand-père. Au centre cette compilation figure un texte tout à fait significatif « Pour Charles Hugo. La peine de mort », qu'Hugo prononça devant la Cour d'assises de la Seine en 1851 pour défendre son fils, père de Jeanne et Georges, condamné pour un article contre la peine de mort : « Ce que mon fils a écrit, il l'a écrit, je le répète, parce que je le lui ai insp
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Paris, Librairie Phalanstérienne, 1848, 1 br., dos manquant, couverture tachée. in-8 de VII-(1)-264 pp. + 21 pages de catalogue, quelques rousseurs, mouillures sur les 3 premiers feuillets ;
Victor Considerant, né à Salins les Bains.
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1948 Paris, Galerie René Drouin, 1948. Leporello de quatre feuillets (138 x 162 mm) imprimés recto-verso, formant d'un seul tenant une frise de près de 65 cm de long.
ÉDITION ORIGINALE de ce dépliant imprimé à l'occasion du vernissage de l’exposition Victor BRAUNER (1903-1966) organisée par la Galerie René Drouin, du 17 décembre 1948 au 15 janvier 1949. Le premier plat est illustré d'un BEAU POCHOIR EN COULEURS (rouge, bleu, vert et blanc) de Victor Brauner et les trois autres faces d'une SUITE DE DESSINS EN NOIR imprimée et intitulée "Progression mythologique de Victor". Au verso texte de Sarane ALEXANDRIAN (3 pages) titré "Victor Brauner ou la Clé des Mythes". Tirage limité à 2 500 exemplaires imprimés sur beau vélin (après 15 exemplaires numérotés tirés sur calicot et décorés par l'artiste). BEL EXEMPLAIRE, conservé en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Précieux exemplaire A. Claudin, Jules Claretie et P. Villeboeuf cité et décrit par Carteret. Paris, au Bureau du Conservateur littéraire, 1819-20. 3 volumes in-8 de : I/ (1) f., 404 pp., 2 portraits hors-texte dont un à double page ont été ajoutés au début du volume ; II/ (2) ff., 404 pp. mal ch. 504 ; III/ 416 pp. Relié en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses ornés d’un motif romantique doré en long, filets dorés sur les plats. V. Champs. 197 x 125 mm.
Edition originale « extrêmement rare » (Clouzot, Guide du Bibliophile Français, p. 142) contenant notamment l’édition originale de Bug-Jargal. En 1819, par le conseil de Chateaubriand, qui avait deviné le talent littéraire des trois frères Hugo et qui s’intéressait à leur avenir, Abel fonda, de concert avec Eugène et Victor, Le Conservateur littéraire. Cette revue devait être, dans sa pensée, le complément indispensable du Conservateur politique, auquel la collaboration de Chateaubriand avait donné tant de vogue et tant d’éclat. Les trois frères qui vivaient dans une touchante harmonie, et qui n’avaient pas d’autre rivalité que l’amour des lettres, étaient à peu près les seuls rédacteurs du Conservateur littéraire, dans lequel chacun d’eux reparaissait continuellement sous différents pseudonymes et sous des initiales différentes. Chacun d’eux était tour à tour critique, poète, romancier, moraliste, pour varier la rédaction des livraisons hebdomadaires, qui produisaient toujours beaucoup d’effet dans le petit monde des écrivains, sans amener les abonnés à l’aide desquels le recueil aurait pu continuer. Enfin après dix-huit mois de persévérance et d’effort, il fallut renoncer à une publication qui ne faisait pas ses frais. « Il n’a paru de cette Revue que trente livraisons formant trois volumes in-8, Paris, A. Boucher, 1819-20. On lit dans une note du ‘Catalogue de livres provenant de la bibliothèque de M. de N***’ (1856) ‘Victor Hugo écrivait sous son nom et sous diverses initiales pseudonymes la plupart des articles de critique littéraire qu’il n’a pas recueillis dans ses Mélanges. On y trouve aussi la première édition de Bug-Jargal et des pièces de vers qui manquent encore à ses œuvres complètes. Victor Hugo signe tantôt V., tantôt H., tantôt V. d’Auverney, tantôt M., et quelquefois il ne signe pas du tout. Son frère Abel signe A. ; son frère Eugène, E. Parmi les rédacteurs, on reconnaît Theodore Pavie, Ader, J. Sainte-Marie, etc. Il faut signaler la fameuse épître Les Vous et les Tu, signée Aristide ; la Lettre de Publicola Petissot, les traductions de Virgile, de Lucain et d’Ossian, qu’on voudrait voir ajoutées aux œuvres de Victor Hugo’. » Cette revue, dit Charles Asselineau, dans sa Bibliographie romantique, 2ème édition, p. 265, « a été fondée par Eugène et Victor Hugo et rédigée, pour la plus grande partie, par celui-ci. Alfred de Vigny collabora à cette revue. » Cette édition originale est infiniment rare. Vicaire dans le Manuel de l’Amateur imprimé en 1895, ne cite qu’un seul exemplaire, incomplet, adjugé cependant 810 F Or à la Vente Noilly de 1886, enchère considérable pour l’époque. « Paul Lacroix avait acheté son exemplaire du Conservateur littéraire 80 fr. à une vente de la salle Silvestre ; cet ex. avec une nouvelle reliure en maroquin myrte jans. tr. dor. (Marius Michel) a été adjugé 810 fr., Noilly » Il était incomplet de la table du tome Ier. Carteret, dans Le Trésor du bibliophile imprimé en 1924, ne cite que deux exemplaires complets dont le nôtre « Claretie, 1918 , 3 vol. in-8, demi-maroquin de Champs vendu 3 055 F en 1918 » et un second exemplaire, dédicacé à Juliette Drouet, adjugé 46 000 F il y a 50 ans, en 1972, enchère alors considérable ; proche du prix obtenu cette même année 1972 par le superbe exemplaire des Œuvres de Louise Labé imprimées à Lyon en 1556 revêtu d’une reliure doublée aux écussons pour Charles Nodier (références : Bibliothèque R. Esmerian. Première partie, 6 juin 1972. Paris, n°82). Un tel exemplaire se négocierait aujourd’hui 300 000 €. Superbe exemplaire cité par Carteret dans lequel on a relié en tête deux portraits de Victor Hugo : l’un à la manière noire par Célestin Nanteuil, daté 1832, l’autre lithographié sur double page par V. Ratier, provenant des bibliothèques A. Claudin, célèbre bibliographe, enrichi de deux billets autographes qui lui furent adressés en juin 1900 par le romancier Paul Meurice (1818-1905), ami intime de Victor Hugo. Paul Meurice emprunte ces volumes à Claudin - son propre exemplaire étant prêté pour « l’exposition centenale du livre » - puis le complimente sur son « précieux exemplaire… avec sa reliure dans le goût du temps et les deux portraits… il est parfait » ; Jules Claretie (vendu 3 055 F en 1918) et P. Villeboeuf, éminent bibliophile du siècle dernier avec ex-libris.
Paris, Société de publications périodiques, 1883. Grand in-4, en feuilles sous chemise de percaline grise, titre doré au dos et au premier plat, reproduction de la signature de Victor Hugo en noir au premier plat, ses initiales au dos.
Illustré de 27 planches hors-texte, fac-similé du manuscrit de Victor Hugo et de compositions de J.-P- Laurens, Henri Meyer, Emile Bayard, Lavastre, John Sargent, A. Marie, Rubé et Chaperon et Olivier Merson. Chacune des planches est protégée par une serpente avec légende imprimée (sauf les pl. 3, 6, 11, 13, 17, 21, 23, 25 à 27). Luxueuse édition publiée pour le cinquantenaire de la création de la pièce. Tiré à 201 exemplaires, le nôtre est un des 50 sur Japon imprimé pour le petit-fils de Victor Hugo, Georges Hugo. C'est lui, fils de Charles Hugo et orphelin de père à 3 ans, qui sera élevé par son grand-père. De cette expérience, Victor Hugo écrira d'ailleurs le livre L'art d'être grand-père. Il a ensuite appartenu au fils de Georges: François Hugo (1899-1982) qui fut orfèvre. C'est donc ce dernier qui fit l'envoi autographe, au faux-titre "à Alix Le [illisible] notre ange gardien François Victor Hugo". On y trouve, outre le texte du drame, la préface de 1832, le discours de Victor Hugo devant le Tribunal de commerce en 1832, le procès de la pièce et des notes et variantes. Chemise fatiguée. Vicaire, IV, 276.
RACINE LOUIS,Joseph-René Masson; Firmin Didot; Auguste Baron; Pacoret; Masvert; Victor Lagier; Camille Mellinet; Madame Anne-François Mellinet; Gaspard-Joël Manget; Abraham Cherbuliez; Victor Adam; Johann Baptist Pfitzer; Coquantin; Wilbrode-Magloire-Nicolas Courbe; Charles Palissot de Montenoy; Vallée-Edet et Cie.; Thibaut-Landriot.
Reference : 20108
MASSON Fils Aine,1823,IN8 demi veau vert,dos tres orné,Adresse d'imprimeur au verso du faux-titre "De l'Imprimerie de Firmin Didot, Imprimeur du Roi, rue Jacob, N°24",Adresses de libraires au verso du faux-titre "Cet ouvrage se trouve aussi A Lyon, chez MM. Baron et Pacoret ; Rouen, Vallée-Edet et Cie ; Angoulême, La Roche ; Marseille, Masvert ; Dijon, Victor Lagier ; Clermont-Ferrand, Thibault Landriot ; Nantes, Mellinet Malassis ; Genève Manget et Cherbuliez" Frontispice, signé "V. Adam, del. J. B. Pfitzer sc.", montrant la Sainte Religion.Planche, p.113, signée "V. Adam de 1823 J. B. Pfitzer sc.", montrant Dieu en maître.,Planche, p.273, signée "Coquantin inv. Courbe sculp.", montrant l'abbé de Rancé.Description: XV, [1], 613, [1] p. : [3] pl. (21,5 cm)
legeres rousseurs en marge,sinon frais ,reliure bon etat,rare Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Pierre-Antoine-Victor Lerebours dit Pierre Victor (1791-1864), écrivain, tragédien, pensionnaire de la Comédie-française, élève du tragédien Talma.
Reference : 017255
Pierre-Antoine-Victor Lerebours dit Pierre Victor (1791-1864), écrivain, tragédien, pensionnaire de la Comédie-française, élève du tragédien Talma. L.A.S., sd [ca.1827], 1pŒ in-8. « Monsieur, Je ne m'attendais pas, après la lettre par laquelle vous m'avez écrit que Monsieur de La Rochefoucauld entendroit avec plaisir mes réclamations, qu'il les préviendrait en me signifiant les dispositions les moins bienveillantes. Ce que vous m'annonciez comme une proposition qu'il devoit me faire, il me l'a présenté comme une décision qui me confond. Un homme, un artiste, peut-il être traité ainsi ! Un entretien pour me congédier était inutile ; il eut suffi de m'écrire. J'ose encor compter sur la justice et sur votre bienveillance pour lui faire observer dans quelle position cruelle me jetteroit un arrêté aussi inattendu. Mais si j'étois trompé dans une espérance, je crois devoir vous prévenir que je me verrais réduit à la plus fâcheuse extrémité. J'ai l'honneur d'être avec une parfait considération, Monsieur, votre bien obéissant serviteur. PVictor ». Le vicomte Sosthènes de La Rochefoucauld (1785-1864), fut directeur des Beaux-Arts d'août 1824 à la révolution de 1830. Durant cette période, il y eut des plaintes contre plusieurs directions de théâtre, comme celui de l'Odéon. Cette lettre est probablement écrire fin 1826 ou début 1827, au moment de la mort de Talma, quand le baron Taylor, commissaire royal au Théâtre français se sépare de Victor. La Rochefoucauld n'apporte donc aucun soutien à Victor, ce dont il se plaint à son correspondant. Peu commun. [109]
Paris, édition Hetzel-Quantin Relié 1926 "MAGNIFIQUES EDITION ILLUSTREE des Oeuvres de Victor Hugo Deuxième impression de l'édition collective et définitive, d'après les manuscrits originaux, dite « Ne varietur » (Ne varietur : édition sans possibilité de changement, donc dans ce cas définitive). Réimpression en 1926 de l'édition publiée entre 1880 et 1885 (du vivant de Hugo), où l'on a ajouté les gravures de François Flameng (ainsi que d'autres gravures notamment dans ""les misérables"" et ""Notre Dame de Paris""), absentes du premier tirage car vendues comme suite en chemise et très rarement reliées dans cette première édition. 48 volumes in-8° (Octavo) (chaque volume comporte plus ou moins 500 pages) (24 * 16 cm) relié en demi-chagrin bleu nuit à coins, têtes dorées ; 250-350 pp par volume ; 50 kg. Couvertures entièrement conservées. I. Poésie (16 volumes) II. Philosophie (2 volumes) III. Histoire (3 volumes) IV. Voyage : Le Rhin (2 volumes) V. Drame (5 volumes) VI. Romans (14 volumes) VII. Actes et paroles (4 volumes) VIII. Victor Hugo raconté (2 volumes). Le premier volume publié fut le tome 1 de ""Poésie"" il contient notamment un avertissement des éditeurs dans lequel ils ont recopiés une lettre que leur adresse Victor Hugo, il y dit "" Mes chers éditeurs, c'est aujourd'hui mon jour de naissance, vous souhaitez que se soit le jour de naissance de votre édition, où doit tenir mon oeuvre tout entière ; je vous remercie et je vous obéis. Voici, pour vous aider dans votre utile travail, tous mes manuscrits ; faites en l'usage que vous voudrez... Paris, 1880."" Elle est suivi d'une petite préface de Victor Hugo. On note dans ce volume que les éditeurs on pris le soin d'y inclure les préfaces des différentes éditions des différentes oeuvres et cela dans tous les volumes que cela soit pour les romans, les poésies et les autres ouvrages. L'ensemble comporte quelques portraits de Victor Hugo, des gravures illustrant les oeuvres. La premiére page de titre nous indique que l'ouvrage est illustré de gravures à l'eau-forte d'après les dessins de François Flameng, ce qui est le cas de toute la série. La série est bien complète des cent magnifiques dessins de Flameng magnifiquement gravés. Notre exemplaire comporte en plus de celles-ci 50 autres gravures. Exemplaire attentivement collationné ; de rares rousseurs dans certains volumes, papier légèrement jauni, très bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."