--Ouvrage capital parmi les poésies de Victor Hugo-- HUGO (Victor).
Reference : 10471
P., Eugène Renduel, éditeur, rue des Grands-Augustins, n° 22, (Imprimerie Everat), MDCCC.XXXII (1832), 1 vol. in-8 (201 x 127) relié 1/2 veau marron, dos lisse avec fleurons à froid et filets dorés, reliure de l'époque, de (2) ff. (faux-titre " uvres de Victor Hugo " et titre) - XIII pp. (Frontispice orné d'une vignette de Tony Johannot gravée sur bois par Porret, daté " Novembre 1831 " et préface) - (1) f. (second faux-titre) - 387 pp. - (2) ff. (table). Bel exemplaire dans une reliure d'époque
Edition originale avec mention fictive de " Deuxième édition " en page de titre. " Tiré à 500 exemplaires + 235 de exemplaires de passe. Deux éditions fictives, tirées et mise en vente en même temps que la première tranche, portent les mentions : deuxième ou cinquième édition ". (Clouzot). Réf. biblio. : Vicaire IV, 271-272 - Carteret I, 403 - Clouzot 87-88 - Bertin " Chronologie des livres de Victor Hugo ", N°65, page 97.
Villequier, CRDP haute normandie, 2001; in-8, 234 pp., br. Broché très bon état.
Broché très bon état.
Paris, Motteroz ,lib- imp réunis, s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Comprend : choses vues : photos sur demande.
Comprend : choses vues : photos sur demande.
Paris, Nouvelle édition illustrée, s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Comprend : la légende des siècles - dieu - la fin de satan - le pape - la pitié suprême - religions et religion - l'âne - les quatre vents de l'esprit : photos sur demande.
Comprend : la légende des siècles - dieu - la fin de satan - le pape - la pitié suprême - religions et religion - l'âne - les quatre vents de l'esprit : photos sur demande.
Paris, Nouvelle édition illustrée, s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Comprend les châtiments - les années funestes - l'année terrible - l'art d'être grand père - toute la lyre - dernière gerbe : photos sur demande.
Comprend les châtiments - les années funestes - l'année terrible - l'art d'être grand père - toute la lyre - dernière gerbe : photos sur demande.
Paris, Nouvelle édition illustrée, s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Littérature et philosophie - W . shakespeare - paris - post-scriptum de ma vie : photos sur demande.
Littérature et philosophie - W . shakespeare - paris - post-scriptum de ma vie : photos sur demande.
Paris, Eugène hugues éditeur, s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Oeuvres complètes V comprend la grand mère- l'épée - mangeront'il -sur la lisière d'un bois - les geux - être aimé - la forêt mouillée : photo sur demande.
Oeuvres complètes V comprend la grand mère- l'épée - mangeront'il -sur la lisière d'un bois - les geux - être aimé - la forêt mouillée : photo sur demande.
Paris, Eugène hugues éditeur, s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Oeuvre complètes IV : Comprend : Hernani-marion de lorme- le roi s'amuse-lucrèce borgia - marie tudor - angelo- la esmeralda - ruy blas - les burgraves : photos sur demande.
Oeuvre complètes IV : Comprend : Hernani-marion de lorme- le roi s'amuse-lucrèce borgia - marie tudor - angelo- la esmeralda - ruy blas - les burgraves : photos sur demande.
Paris, s.e., s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Théatre T2 : cromwell - torquemada .
Théatre T2 : cromwell - torquemada :.
Paris, s.e., s.d.; in-4, cartonnage de l'éditeur. Comprend : Théatre tome 1 : Hernani - Marion de Lorme - le roi s'amuse - lucrèce Borgia - marie tudor - angelo - la esmeralda - ruy blas _ les burgaves.
Comprend : Théatre tome 1 : Hernani - Marion de Lorme - le roi s'amuse - lucrèce Borgia - marie tudor - angelo - la esmeralda - ruy blas _ les burgaves.
Paris, Michel Lévy Frères , 1874; in-4, 277 pp., cartonnage de l'éditeur.
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1 vol. grand in-8° br., 367 p. Très bon état d'occasion.
Phone number : 06.31.29.75.65
3 vol. in-8° brochés, 299 p. + 298 p. + 261 p., très bon état.
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Paris, Thomas Nelson and Sons, 1929-1939 54 tomes of the collection Nelson / Victor Hugo reliure pleine toile editeur grand in-12, dos et premier plat decores,.
sans date Paris Nelson Editeurs, collection "Nelson", roman historique, publie en 1831, qui s'inscrit dans un genre popularise par Walter Scott et reflete avec eclat l'engouement du romantisme pour le Moyen Age
1875 1875 Paris. Michel Lévy. 1875. 1 volume in-8, demi-percaline jaune, dos lisse légèrement passé, pièce de titre de maroquin brun, couvertures conservées.13 pp. ; (3) pp.
Édition originale. Il s’agit du célèbre plaidoyer de Victor Hugo pour le soldat Blanc, condamné à mort par la cour martiale pour « insulte grave envers son supérieur ».Ex-libris non identifié comprenant la devise "Colligebat qui perficiet?", gravé par Bracquemond. Talvart et Place IX, 48. Carteret I, 425. Vicaire IV, 354.
1845 1845 Paris. Charpentier. 1845. 3 volumes in-12, demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés.
3ème édition, parue la même année que l'édition originale. Vicaire IV, 299. Infimes rousseurs. Petit cachet humide sur les pages de titre. Le Rhin est un récit épistolaire des 3 voyages effectués sur le Rhin entre 1838 et 1840, par Victor Hugo, en compagnie de Juliette Drouet.
Michel Lévy frères | Paris 1873 | 15.50 x 24 cm | broché sous chemise et étui
Édition originale, mention de deuxième édition. Notre exemplaire est présenté sous étui et chemise avec dos de toile verte et plats de papier marbré, ex-libris H. Bradley Martin encollé en pied du verso du premier plat de la chemise. Nous joignons la couverture du catalogue de la vente de la bibliothèque de George et Maurice Sand en 1890 sur lequel a été encollée la fiche descriptive de notre exemplaire avec son prix d'adjudication au crayon de papier. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à George Sand. «?Mais que pensaient-ils l'un de l'autre, ces deux personnalités marquantes de la vie littéraire du 19è siècle?? Parce qu'ils ne se sont jamais rencontrés ces deux-là, pourtant ils étaient parfaitement contemporains?: Victor Hugo (1802-1885), George Sand (1804-1876). Certes il y eu les aléas de la vie?: George Sand ne publie réellement qu'en 1832, à un moment où Victor Hugo est déjà au fait de sa gloire ; et puis il y eut l'exil de Victor Hugo de 1851 à 1870, mais cela n'explique pas tout?! Au début, ils ne font pas vraiment parti de la même coterie?: Victor Hugo, Pair de France, soutien de Louis-Philippe d'un côté, George Sand socialiste de l'autre. Ils ne s'apprécient pas vraiment même si George Sand porte une certaine admiration agacée à Victor Hugo, traité de grandiloquent?: «?le plus bavard des poètes sublimes?» tandis que Hugo lui, trouve carrément que «?Sand ne sait pas écrire?»?! Puis, avec le coup d'état de Napoléon III, Victor Hugo évolue politiquement ; rapidement il déborde George Sand sur sa gauche, s'exile alors que George Sand s'accommode de l'exil intérieur. Leur relation ne se réchauffe que très, très faiblement?: «?George Sand a du talent, c'est tout?». En exil Victor Hugo publie Les Châtiments, uvre très critique qui est évidemment interdite en France. George Sand aimerait bien que Victor Hugo soit moins intransigeant dans ses écrits de façon à être publié. La publication des Contemplations en 1856, nettement moins polémique, est saluée par George Sand et marque une nouvelle phase de leurs relations. En fait, leur premier contact épistolaire ne concerne pas la vie littéraire. Nini la petite fille de George Sand meurt en 1855, Victor Hugo toujours très marqué par le décès de sa fille Léopoldine compatit ; la perte d'un être cher les rapproche. Les voici amis, George Sand devient un «?génie?», elle sera souvent invitée à Guernesey ... sans suite, leur relation ne sera jamais familière. Victor Hugo lui apporte son soutien lors de la parution des Beaux Messieurs de Bois Doré (1858), mais George Sand s'énerve quand il refuse l'amnistie de 1859 alors que de son côté elle cherche à adoucir la situation des proscrits. Lors de la publication des Misérables (1862) Victor Hugo cherche le soutien de George Sand mais ce soutien lui fera défaut. Victor Hugo en est attristé, George Sand affirmera préférer la poésie de Victor Hugo à son uvre en prose. Au retour d'exil, avec la Commune, voici une nouvelle incompréhension ; Victor Hugo soutient, George Sand est horrifiée?: légaliste et choquée par la violence, elle condamne avec des termes extrêmement durs cette Commune de Paris. Néanmoins, à partir de là, ces deux-là se soutiennent et se défendent dès que l'un ou l'autre est attaqué. En 1876, c'est Victor Hugo qui prononcera le célèbre éloge funèbre de George Sand?: «?Je pleure une morte, je salue une immortelle ...?» Les relations de George Sand et de Victor Hugo ont donc beaucoup évolué au cours de leur vie. C'est sans doute le reflet de leurs évolutions personnelles mais peut-être que leur entourage, les idées politiques ou l'opinion que l'autre avait de sa propre uvre interféraient aussi avec la critique littéraire ; même nos grandes personnalités sont sous influence?! «?Victor Hugo et George Sand, et s'ils s'étaient rencontrés???» Voilà une uvre de théâtre fictionnelle que nous propose Danièle Gasiglia. Mais peut-être que, comme le suggère Danièle Bahiaoui?: «?Tous les deux dans une même pièce, c'est u
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Poulet Malassis & De Broise | Paris 1859 | 11.50 x 18 cm | relié
Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice. Importante lettre préface de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée. Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi. Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire?: «?à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire.?» Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses uvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'à lors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé. Provenance?: Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot. * Cette exceptionnelle dédicace manuscrite de Charles Baudelaire à Paul Meurice, véritable frère de substitution de Victor Hugo, porte le témoignage d'une rencontre littéraire unique entre deux des plus importants poètes français, Hugo et Baudelaire. Paul Meurice fut en effet l'intermédiaire indispensable entre le poète condamné et son illustre pair exilé, car demander à Victor Hugo d'associer leurs noms à cette élégie de Théophile Gautier fut une des grandes audaces de Charles Baudelaire et n'aurait sans doute eu aucune chance de se réaliser sans le précieux concours de Paul Meurice. Nègre de Dumas, auteur de Fanfan la Tulipe et des adaptations théâtrales de Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, Paul Meurice fut un écrivain de talent qui se tint dans l'ombre des grands artistes de son temps. Sa relation unique avec Victor Hugo lui conféra cependant un rôle déterminant dans l'histoire littéraire. Plus qu'un ami, Paul se substitua, avec Auguste Vacquerie, aux frères décédés de Victor Hugo?: «?j'ai perdu mes deux frères ; lui et vous, vous et lui, vous les remplacez ; seulement j'étais le cadet ; je suis devenu l'aîné, voilà toute la différence.?» C'est à ce frère de cur (dont il fut le témoin de mariage au côté d'Ingres et Dumas) que le poète en exil confia ses intérêts littéraires et financiers et c'est lui qu'il désignera, avec Auguste Vacquerie, comme exécuteur testamentaire. Après la mort du poète, Meurice fondera la maison Victor Hugo qui est, aujourd'hui encore, une des plus célèbres demeures-musées d'écrivain. En 1859, la maison de Paul est devenue l'antichambre parisienne du rocher anglo-normand de Victor Hugo, et Baudelaire s'adresse donc naturellement à cet ambassadeur officiel. Les deux hommes se connaissent assez peu mais partagent un ami commun, Théophile Gautier, avec lequel Meurice travailla dès 1842 à une adaptation de Falstaff. Il est donc l'intermédiaire idéal pour s'assurer la bienveillance de l'inaccessible Hugo. Baudelaire avait pourtant déjà brièvement rencontré Victor Hugo. à dix-neuf ans, il sollicita une entrevue avec le plus grand poète moderne, auquel il vouait un culte depuis l'enfance?: «?Je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose.?». Déjà, il se rêvait en digne successeur, comme il lui avoue à demi-mot?: «?à dix-neuf ans eussiez-vous hésité à en écrire autant à [...] Chateaubriand par exemple?». Pour le jeune apprenti poète, Victor Hugo appartient au passé, et Baudelaire souhaitera rapidement s'affranchir de ce pesant modèle. Dès son premier ouvrage, Le Salon de 1845, l'iconoclaste Baudelaire éreinte son ancienne idole en déclarant la fin du Romantisme dont Hugo est le représentant absolu?: «?Voilà les dernières ruines de l'ancien romantisme [...]
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s. n. | Hauteville House [Guernesey] 1868 | 14 x 34.7 cm | Une feuille
Epreuve imprimée avec envoi et correction autographe "Victor Hugo à l'Espagne" au lieu de "Victor Hugo et l'Espagne" d'un article de Hugo écrit à Guernesey daté dans l'impression "Hauteville House, 22 octobre 1868". Publié dans La Liberté (26 octobre 1868), avec une dédicace à Emile de Girardin ("à mon cher et grand ami") qui ne figure pas encore dans ce placard préparatoire. Plis inhérents au format allongé du feuillet, un petit accroc sur une lettre sans manque. Epreuve enrichie d'une correction autographe au titre et d'un exceptionnel envoi autographe signé au critique littéraire puis polémiste politique Eugène Pelletan: « A Eugène Pelletan Victor Hugo ». L'écrivain adresse cet appel à l'Espagne républicaine à la suite de la révolution de Septembre, qui avait mis fin au règne despotique d'Isabelle d'Aragon. Hugo nourrissait un immense espoir qu'une république espagnole pourrait être décisive non seulement pour la prospérité du peuple espagnol mais aussi pour la paix et la démocratie européennes. Pelletan avait lui-même signé le mois précédent un article au vitriol sur le départ de la reine d'Espagne dans son journal La Tribune. Le présent placard apporte la preuve inédite que Victor Hugo a réagi à la suite de Pelletan et lu son appel républicain, qu'il réitère ici par sa verve lyrique, caracéristique de ses écrits politiques. Les deux hommes essuyèrent une violente salve de critiques après la publication de leurs articles. * Ce superbe et rententissant placard marque le retour d'Hugo en politique après la disparition de sa femme : "Mais le devoir ne lâche pas prise. Il a d'impérieuses urgences. Mme Victor Hugo, on vient de le voir, était morte en août. En octobre, l'écroulement de la royauté en Espagne redonnait la parole à Victor Hugo. Mis en demeure par de si décisifs événements, il dut, quel que fût son deuil, rompre le silence" lit-on dans l'introduction au texte de l'article, republié en 1875 dans Actes et Paroles pendant l'exil. Son attachement et son affection pour l'Espagne lui viennent de son enfance passée auprès de son père, Joseph Léopold Sigisbert Hugo, général dans les armées de Napoléon et gouverneur d'Ávila, Ségovie, Soria et Guadalajara sous le règne de Joseph Bonaparte. C'est d'ailleurs le fils d'Eugène Pelletan qui soulignera les forts liens d'Hugo avec ce pays : "On a souvent noté pour Victor Hugo l'action du voyage d'Espagne, sur la forme et le fond de toute son uvre. Pour la forme, la terrible netteté de la lumière, le pittoresque bizarre, le mélange du sublime et du fantasque; pour le fond, la vision grandiose de l'épopée impériale, et ses soudaines vicissitudes de fortune." (Camille Pelletan, Victor Hugo Homme Politique). "VICTOR HUGO ET [correction autographe "à"] L'ESPAGNE Un peuple a été pendant mille ans, du sixième au seizième siècle, le premier peuple de lEurope, égal à la Grèce par lépopée, à lItalie par lart, à la France par la philosophie ; ce peuple a eu Léonidas sous le nom de Pélage, et Achille sous le nom de Cid ; ce peuple a commencé par Viriate et a fini par Riego ; il a eu Lépante, comme les grecs ont eu Salamine ; sans lui Corneille naurait pas créé la tragédie et Christophe Colomb naurait pas découvert lAmérique [...] Naissant, ce peuple a tenu en échec Charlemagne, et, mourant, Napoléon. Ce peuple a eu des maladies et subi des vermines, mais, en somme, na pas été plus déshonoré par les moines que les lions par les poux. Il na manqué à ce peuple que deux choses, savoir se passer du pape, et savoir se passer du roi. Par la navigation, par laventure, par lindustrie, par le commerce, par linvention appliquée au globe, par la création des itinéraires inconnus, par linitiative, par la colonisation universelle, il a été une Angleterre, avec lisolement de moins et le soleil de plus. Il a eu des capitaines, des docteurs, des poëtes, des prophètes, des héros, des sages. [...] Aujourdhui, de cette cendre cette nation renaît. Ce qui est faux du phénix est vrai du peup
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Michel Lévy | Paris 1879 | 15.50 x 23.50 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque. Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans sesSouvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avecLe PapeetReligions et Religion, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité p
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Michel Lévy | Paris 1880 | 15.50 x 23.50 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans ses Souvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avec Le Pape et La Pitié suprême, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité pour c
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Edition originale illustrée de dessins inédits hors texte et in texte de E. Delacroix, V. Hugo, P. Mérimée, Heim, Gavarni, Biard, Wattier, Bénézit, C. Saunier et de fac-similés d'autographes de Victor Hugo, Mme V. Hugo, Juliette Drouet, Mme Biard, etc. Louis Guimbaud est le nom d'un personnage historique lié à une controverse qui a entouré Victor Hugo et son éventuelle liaison avec Madame Biard, également connue sous le nom de Louise Biard. Cette histoire est basée sur des spéculations et des rumeurs qui ont circulé au XIXe siècle, mais il est important de noter qu'il n'y a pas de preuve concluante confirmant une relation entre Victor Hugo et Madame Biard. Madame Biard était la femme d'un homme nommé Biard, qui était un employé de Victor Hugo. Les spéculations sur une possible relation entre Victor Hugo et Madame Biard ont émergé en partie en raison de l'engagement social et politique de Hugo en faveur des droits des femmes. Cependant, il n'existe pas de preuves historiques solides pour étayer ces allégations. Le nom de Louis Guimbaud est associé à ces spéculations, car il aurait prétendument affirmé avoir assisté à des rencontres intimes entre Victor Hugo et Madame Biard. Néanmoins, les détails exacts de ces allégations et de la vie de Louis Guimbaud restent flous, et l'ensemble de l'affaire demeure controversé. L'histoire de Victor Hugo et Madame Biard, ainsi que le rôle de Louis Guimbaud dans cette affaire, sont largement discutés dans les biographies et les études sur Victor Hugo, mais il est essentiel de garder à l'esprit que la vérité de ces allégations n'a jamais été pleinement établie et reste sujette à interprétation et à débat. vol broché, 24x15, sous couverture cristal, couverture illustrée, 208pp, parfait état, intérieur, illustrations Paris, Auguste Blaizot, 1927. Edition Originale. ref/c31
Hauteville House 11 et 13 mai 1856 | 14 x 21.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suited'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angersdatée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettreimprégnée des apparitions et spectres qui hantent lesContemplationsrécemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dansLes feuilles d'automneainsi queLes rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey,VictorHugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès desContemplationset apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher.Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : «Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dansLes Feuilles d'Automne etLes rayons et les ombres.De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : «Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres duDernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts: «Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps». La «grande vie» de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain: «David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus :«David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même», déclare-t-il, rappelant le poème final desContemplations, «Ce que dit la bouche d'ombre», dicté au poète grâce au procédé spirite des «tables tournantes». Alors au sommet de
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Michel Lévy frères | Paris 1875 | 19.50 x 25 cm | relié
Édition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur chine, tirage de tête de cet important recueil de discours, déclarations publiques et textes politiques destinés à la Chambre des pairs, à l'Assemblée Constituante et à l'Assemblée législative, tous écrits comme l'indique son titre antérieurement à l'exil de Victor Hugo. Ces importants textes traitent de la liberté de la presse, du théâtre et de l'enseignement, ainsi que de l'abolition de la peine de mort. Reliure en demi chagrin rouge, dos lisse orné d'un cartouche doré orné de motifs typographiques dorés, plats de papier oeil-de-chat, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures conservées, tête dorée sur témoins. Exceptionnel et affectueux envoi autographe signé de Victor Hugo à sa belle-fille Alice Lehaene - veuve de Charles Hugo - et à ses petits-enfants adorés : « À ma chère fille et à votre douce mère, mon Georges, ma Jeanne, Papapa. » «Nous l'appelions Papapa. La légende veut - il nous entourait de légendes! - qu'un matin d'autrefois, à Hauteville-House, tandis qu'il travaillait debout dans cette cage de verre, perchée au haut de la maison, petit Georges entrât et dit: - Bonjour Papapa![...] A entendre le fils de son fils Charles, qui venait de mourir, prononcer ce mot inconnu, le grand-père eux une immense joie, car il connaissait le secret langage des enfants: le bégaiement de Georges faisait de lui deux fois un père, beaucoup plus qu'un grand-père. [...] - Maintenant, je m'appelle Papapa, dit-il, doucement. Et jusqu'à sa mort, nous lui donnâmes, ma sur et moi, ce nom doublement tendre et que toujours il chérit. » (Georges-Victor Hugo, Mon grand-père) En 1871, après la mort subite de son fils Charles, Victor Hugo réclame la tutelle de ses deux petits-enfants Georges et Jeanne. Il aura désormais la charge de leur éducation et passera à leurs côtés les minutes les plus heureuses de sa vie, comme en témoignent les innombrables et malicieuses notes concernant les deux enfants dans Choses vues. À la mort de François-Victor, son dernier fils, le patriarche s'installe avec Alice la mère de Georges et Jeanne au 21 rue de Clichy ; à l'étage en dessous, il loge Juliette Drouet. Il a alors tout le loisir de passer du temps avec ses « petits », pour lesquels il organise des dîners d'enfants et fabrique une myriade de joujoux. Il ajoute ainsi à sa paternité un très beau recueil : L'Art d'être grand-père. « La popularité en est immédiate et le succès retentissant, tant sa manière de célébrer l'enfance en racontant Georges, Jeanne et lui-même éblouit. Pour avoir su mettre des mots d'enfants en vers avec tant de naturel et de fraîcheur, le « Papapa » de Georges et Jeanne est parvenu, comme nul autre, à exalter les sentiments « grands-parentaux ». Dans la sphère familiale, ces sentiments ne se limitent pas à autoriser les enfants à laisser leurs jouets traîner sur les manuscrits : quand Alice se remarie avec le journaliste et homme politique Édouard Simon dit Lockroy - collaborateur du Rappel -, Hugo empêche ce dernier d'être nommé leur cotuteur. » (Sandrine Fillipetti, Victor Hugo) UN TESTAMENT INTELLECTUEL Ce volume inaugural des Actes et paroles, renfermant les premiers grands textes politiques de Victor Hugo, est un poignant témoignage de ses engagements humanistes. De son « Discours de réception » à l'Académie française (1841) à sa célèbre « Révision de la Constitution » (« Non ! après Napoléon le Grand, je ne veux pas de Napoléon le Petit ! ») qui lui valut l'exil, les « petits » propriétaires de ce précieux exemplaire reçoivent en legs l'héritage intellectuel et militant de leur grand-père. Au centre cette compilation figure un texte tout à fait significatif « Pour Charles Hugo. La peine de mort », qu'Hugo prononça devant la Cour d'assises de la Seine en 1851 pour défendre son fils, père de Jeanne et Georges, condamné pour un article contre la peine de mort : « Ce que mon fils a écrit, il l'a écrit, je le répète, parce que je le lui ai insp
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Paris, Société de publications périodiques, 1883. Grand in-4, en feuilles sous chemise de percaline grise, titre doré au dos et au premier plat, reproduction de la signature de Victor Hugo en noir au premier plat, ses initiales au dos.
Illustré de 27 planches hors-texte, fac-similé du manuscrit de Victor Hugo et de compositions de J.-P- Laurens, Henri Meyer, Emile Bayard, Lavastre, John Sargent, A. Marie, Rubé et Chaperon et Olivier Merson. Chacune des planches est protégée par une serpente avec légende imprimée (sauf les pl. 3, 6, 11, 13, 17, 21, 23, 25 à 27). Luxueuse édition publiée pour le cinquantenaire de la création de la pièce. Tiré à 201 exemplaires, le nôtre est un des 50 sur Japon imprimé pour le petit-fils de Victor Hugo, Georges Hugo. C'est lui, fils de Charles Hugo et orphelin de père à 3 ans, qui sera élevé par son grand-père. De cette expérience, Victor Hugo écrira d'ailleurs le livre L'art d'être grand-père. Il a ensuite appartenu au fils de Georges: François Hugo (1899-1982) qui fut orfèvre. C'est donc ce dernier qui fit l'envoi autographe, au faux-titre "à Alix Le [illisible] notre ange gardien François Victor Hugo". On y trouve, outre le texte du drame, la préface de 1832, le discours de Victor Hugo devant le Tribunal de commerce en 1832, le procès de la pièce et des notes et variantes. Chemise fatiguée. Vicaire, IV, 276.