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‎Victor HUGO‎

Reference : 69841

(1873)

‎La libération du territoire‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1873 | 15.50 x 24 cm | broché sous chemise et étui‎


‎Édition originale, mention de deuxième édition. Notre exemplaire est présenté sous étui et chemise avec dos de toile verte et plats de papier marbré, ex-libris H. Bradley Martin encollé en pied du verso du premier plat de la chemise. Nous joignons la couverture du catalogue de la vente de la bibliothèque de George et Maurice Sand en 1890 sur lequel a été encollée la fiche descriptive de notre exemplaire avec son prix d'adjudication au crayon de papier. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à George Sand. «?Mais que pensaient-ils l'un de l'autre, ces deux personnalités marquantes de la vie littéraire du 19è siècle?? Parce qu'ils ne se sont jamais rencontrés ces deux-là, pourtant ils étaient parfaitement contemporains?: Victor Hugo (1802-1885), George Sand (1804-1876). Certes il y eu les aléas de la vie?: George Sand ne publie réellement qu'en 1832, à un moment où Victor Hugo est déjà au fait de sa gloire ; et puis il y eut l'exil de Victor Hugo de 1851 à 1870, mais cela n'explique pas tout?! Au début, ils ne font pas vraiment parti de la même coterie?: Victor Hugo, Pair de France, soutien de Louis-Philippe d'un côté, George Sand socialiste de l'autre. Ils ne s'apprécient pas vraiment même si George Sand porte une certaine admiration agacée à Victor Hugo, traité de grandiloquent?: «?le plus bavard des poètes sublimes?» tandis que Hugo lui, trouve carrément que «?Sand ne sait pas écrire?»?! Puis, avec le coup d'état de Napoléon III, Victor Hugo évolue politiquement ; rapidement il déborde George Sand sur sa gauche, s'exile alors que George Sand s'accommode de l'exil intérieur. Leur relation ne se réchauffe que très, très faiblement?: «?George Sand a du talent, c'est tout?». En exil Victor Hugo publie Les Châtiments, uvre très critique qui est évidemment interdite en France. George Sand aimerait bien que Victor Hugo soit moins intransigeant dans ses écrits de façon à être publié. La publication des Contemplations en 1856, nettement moins polémique, est saluée par George Sand et marque une nouvelle phase de leurs relations. En fait, leur premier contact épistolaire ne concerne pas la vie littéraire. Nini la petite fille de George Sand meurt en 1855, Victor Hugo toujours très marqué par le décès de sa fille Léopoldine compatit ; la perte d'un être cher les rapproche. Les voici amis, George Sand devient un «?génie?», elle sera souvent invitée à Guernesey ... sans suite, leur relation ne sera jamais familière. Victor Hugo lui apporte son soutien lors de la parution des Beaux Messieurs de Bois Doré (1858), mais George Sand s'énerve quand il refuse l'amnistie de 1859 alors que de son côté elle cherche à adoucir la situation des proscrits. Lors de la publication des Misérables (1862) Victor Hugo cherche le soutien de George Sand mais ce soutien lui fera défaut. Victor Hugo en est attristé, George Sand affirmera préférer la poésie de Victor Hugo à son uvre en prose. Au retour d'exil, avec la Commune, voici une nouvelle incompréhension ; Victor Hugo soutient, George Sand est horrifiée?: légaliste et choquée par la violence, elle condamne avec des termes extrêmement durs cette Commune de Paris. Néanmoins, à partir de là, ces deux-là se soutiennent et se défendent dès que l'un ou l'autre est attaqué. En 1876, c'est Victor Hugo qui prononcera le célèbre éloge funèbre de George Sand?: «?Je pleure une morte, je salue une immortelle ...?» Les relations de George Sand et de Victor Hugo ont donc beaucoup évolué au cours de leur vie. C'est sans doute le reflet de leurs évolutions personnelles mais peut-être que leur entourage, les idées politiques ou l'opinion que l'autre avait de sa propre uvre interféraient aussi avec la critique littéraire ; même nos grandes personnalités sont sous influence?! «?Victor Hugo et George Sand, et s'ils s'étaient rencontrés???» Voilà une uvre de théâtre fictionnelle que nous propose Danièle Gasiglia. Mais peut-être que, comme le suggère Danièle Bahiaoui?: «?Tous les deux dans une même pièce, c'est u‎

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‎Charles BAUDELAIRE - Victor HUGO‎

Reference : 68622

(1859)

‎Théophile Gautier. Notice littéraire précédée d'une lettre de Victor Hugo‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1859 | 11.50 x 18 cm | relié‎


‎Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice. Importante lettre préface de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée. Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi. Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire?: «?à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire.?» Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses uvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'Histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'alors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé. Provenance?: Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot. * Cette exceptionnelle dédicace manuscrite de Charles Baudelaire à Paul Meurice, véritable frère de substitution de Victor Hugo, porte le témoignage d'une rencontre littéraire unique entre deux des plus importants poètes français, Hugo et Baudelaire. Paul Meurice fut en effet l'intermédiaire indispensable entre le poète condamné et son illustre pair exilé, car demander à Victor Hugo d'associer leurs noms à cette élégie de Théophile Gautier fut une des grandes audaces de Charles Baudelaire et n'aurait sans doute eu aucune chance de se réaliser sans le précieux concours de Paul Meurice. Nègre de Dumas, auteur de Fanfan la Tulipe et des adaptations théâtrales de Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, Paul Meurice fut un écrivain de talent qui se tint dans l'ombre des grands artistes de son temps. Sa relation unique avec Victor Hugo lui conféra cependant un rôle déterminant dans l'histoire littéraire. Plus qu'un ami, Paul se substitua, avec Auguste Vacquerie, aux frères décédés de Victor Hugo?: «?j'ai perdu mes deux frères ; lui et vous, vous et lui, vous les remplacez ; seulement j'étais le cadet ; je suis devenu l'aîné, voilà toute la différence.?» C'est à ce frère de cur (dont il fut le témoin de mariage au côté d'Ingres et Dumas) que le poète en exil confia ses intérêts littéraires et financiers et c'est lui qu'il désignera, avec Auguste Vacquerie, comme exécuteur testamentaire. Après la mort du poète, Meurice fondera la maison Victor Hugo qui est, aujourd'hui encore, une des plus célèbres demeures-musées d'écrivain. En 1859, la maison de Paul est devenue l'antichambre parisienne du rocher anglo-normand de Victor Hugo, et Baudelaire s'adresse donc naturellement, à cet ambassadeur officiel. Baudelaire connait bien Meurice depuis une première intercession en sa faveur auprès de Hugo qui lui valu un exceptionnel exemplaire des Fleurs du Mal en «? témoignage d'amitié ?». Mais les deux hommes partagentégalement un ami commun, Théophile Gautier, avec lequel Meurice travailla dès 1842 à une adaptation deFalstaff. Il est donc l'intermédiaire idéal pour s'assurer la bienveillance de l'inaccessible Hugo. Baudelaire avait pourtant déjà brièvement rencontré Victor Hugo. à dix-neuf ans, il sollicita une entrevue avec le plus grand poète moderne, auquel il vouait un culte depuis l'enfance?: «?Je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose.?». Déjà, il se rêvait en digne successeur, comme il lui avoue à demi-mot?: «?à dix-neuf ans eussiez-vous hésité à en écrire autant à [...] Chateaubriand par exemple?». Pour le jeune apprenti poète, Victor Hugo appartient au passé, et Baudelaire souhaitera rapidement s'affranchir de ce pesant modèle. Dès son premier ouvrage, Le Salon de 1845, l'iconoclaste Ba‎

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‎Victor HUGO - (à Eugène PELLETAN)‎

Reference : 89004

(1868)

‎"ce serait la constatation pure et simple de la souveraineté de l'homme sur lui-même" Epreuve avec envoi et correction autographe de "Victor Hugo à l'Espagne"‎

‎s. n. | Hauteville House [Guernesey] 1868 | 14 x 34.7 cm | Une feuille‎


‎Epreuve imprimée avec envoi et correction autographe "Victor Hugo à l'Espagne" au lieu de "Victor Hugo et l'Espagne" d'un article de Hugo écrit à Guernesey daté dans l'impression "Hauteville House, 22 octobre 1868". Publié dans La Liberté (26 octobre 1868), avec une dédicace à Emile de Girardin ("à mon cher et grand ami") qui ne figure pas encore dans ce placard préparatoire. Plis inhérents au format allongé du feuillet, un petit accroc sur une lettre sans manque. Epreuve enrichie d'une correction autographe au titre et d'un exceptionnel envoi autographe signé au critique littéraire puis polémiste politique Eugène Pelletan: « A Eugène Pelletan Victor Hugo ». L'écrivain adresse cet appel à l'Espagne républicaine à la suite de la révolution de Septembre, qui avait mis fin au règne despotique d'Isabelle d'Aragon. Hugo nourrissait un immense espoir qu'une république espagnole pourrait être décisive non seulement pour la prospérité du peuple espagnol mais aussi pour la paix et la démocratie européennes. Pelletan avait lui-même signé le mois précédent un article au vitriol sur le départ de la reine d'Espagne dans son journal La Tribune. Le présent placard apporte la preuve inédite que Victor Hugo a réagi à la suite de Pelletan et lu son appel républicain, qu'il réitère ici par sa verve lyrique, caracéristique de ses écrits politiques. Les deux hommes essuyèrent une violente salve de critiques après la publication de leurs articles. * Ce superbe et rententissant placard marque le retour d'Hugo en politique après la disparition de sa femme : "Mais le devoir ne lâche pas prise. Il a d'impérieuses urgences. Mme Victor Hugo, on vient de le voir, était morte en août. En octobre, l'écroulement de la royauté en Espagne redonnait la parole à Victor Hugo. Mis en demeure par de si décisifs événements, il dut, quel que fût son deuil, rompre le silence" lit-on dans l'introduction au texte de l'article, republié en 1875 dans Actes et Paroles pendant l'exil. Son attachement et son affection pour l'Espagne lui viennent de son enfance passée auprès de son père, Joseph Léopold Sigisbert Hugo, général dans les armées de Napoléon et gouverneur d'Ávila, Ségovie, Soria et Guadalajara sous le règne de Joseph Bonaparte. C'est d'ailleurs le fils d'Eugène Pelletan qui soulignera les forts liens d'Hugo avec ce pays : "On a souvent noté pour Victor Hugo l'action du voyage d'Espagne, sur la forme et le fond de toute son uvre. Pour la forme, la terrible netteté de la lumière, le pittoresque bizarre, le mélange du sublime et du fantasque; pour le fond, la vision grandiose de l'épopée impériale, et ses soudaines vicissitudes de fortune." (Camille Pelletan, Victor Hugo Homme Politique). "VICTOR HUGO ET [correction autographe "à"] L'ESPAGNE Un peuple a été pendant mille ans, du sixième au seizième siècle, le premier peuple de lEurope, égal à la Grèce par lépopée, à lItalie par lart, à la France par la philosophie ; ce peuple a eu Léonidas sous le nom de Pélage, et Achille sous le nom de Cid ; ce peuple a commencé par Viriate et a fini par Riego ; il a eu Lépante, comme les grecs ont eu Salamine ; sans lui Corneille naurait pas créé la tragédie et Christophe Colomb naurait pas découvert lAmérique [...] Naissant, ce peuple a tenu en échec Charlemagne, et, mourant, Napoléon. Ce peuple a eu des maladies et subi des vermines, mais, en somme, na pas été plus déshonoré par les moines que les lions par les poux. Il na manqué à ce peuple que deux choses, savoir se passer du pape, et savoir se passer du roi. Par la navigation, par laventure, par lindustrie, par le commerce, par linvention appliquée au globe, par la création des itinéraires inconnus, par linitiative, par la colonisation universelle, il a été une Angleterre, avec lisolement de moins et le soleil de plus. Il a eu des capitaines, des docteurs, des poëtes, des prophètes, des héros, des sages. [...] Aujourdhui, de cette cendre cette nation renaît. Ce qui est faux du phénix est vrai du peup‎

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‎Victor HUGO - (envoi à Alphonse DAUDET)‎

Reference : 47658

(1880)

‎Religions et religion - Exemplaire d'Alphonse Daudet‎

‎Michel Lévy | Paris 1880 | 15.50 x 23.50 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans ses Souvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avec Le Pape et La Pitié suprême, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité pour c‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 46925

(1879)

‎La pitié suprême‎

‎Michel Lévy | Paris 1879 | 15.50 x 23.50 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque. Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet. Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde. Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les uvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix. Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet. Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne. Dans sesSouvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » : « Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet il de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. » L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien. Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une uvre qualifiée, avecLe PapeetReligions et Religion, de « testament philosophique» par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain. Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001). Extrait deSouvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet : " Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais: Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles. Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité p‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 88344

(1822)

‎Odes et poésies diverses‎

‎Pelicier | Paris 1822 | 10 x 15.50 cm | relié‎


‎Édition originale devenue rare selon Clouzot. Reliure en demi basane fauve, dos lisse comportant dhabiles restaurations, plats de papier marbré, première garde partiellement ombrée, modeste reliure de lépoque (comme généralement selon Clouzot). Gardes partiellement ombrées, rousseurs éparses, claires auréoles en marge supérieure droite de certains feuillets. Rarissime et touchant envoi autographe signé de Victor Hugo, âgé de vingt ans, sur son premier recueil poétique?: «?À mon cher et respectable monsieur de la Rivière. Hommage de profond et reconnaissant attachement. Victor.?» * Le poète se souviendra sa vie durant avec tendresse et révérence de ce «?vieux prêtre?» (Les Rayons et les Ombres), auquel il avait déjà dédié son tout premier succès à seulement quinze ans, le poème sur le Bonheur que procure létude (1817) qui lui valut une distinction au concours de lAcadémie française. Présence déterminante et bienveillante des jeunes années de «?lenfant sublime?», M. de la Rivière a grandement contribué à léclosion de son précoce talent, et la initié aux joies de la poésie des Anciens et même de la poésie en général, car il était connu pour versifier à ses heures perdues. Victor Hugo demeura auprès de son cher instituteur pendant six ans, de février 1809 à février 1815. Ce précieux enseignement fut interrompu par le séjour de la famille Hugo en Espagne entre 1811 et 1812, mais le jeune élève y emporta le Tacite offert par son professeur, dans lequel il inscrivit son nom : La Rivière. Lexemplaire est désormais conservé dans sa maison de la place des Vosges. Sur la décision de sa mère, farouche partisane de léducation libre, Hugo entre à lâge de sept ans dans son «?école de la rue Saint-Jacques où un brave homme et une brave femme enseignaient aux fils douvriers la lecture, lécriture et un peu darithmétique. Le père et la mère Larivière, comme les appelaient les écoliers, méritaient cette appellation par la paternité et la maternité de leur enseignement [] Ce Larivière, du reste, était un homme instruit et qui eût pu être mieux que maître décole. Il sut très bien, quand il le fallut, enseigner aux deux frères le latin et le grec. Cétait un ancien prêtre de lOratoire. La Révolution lavait épouvanté, et il sétait vu guillotiné sil ne se mariait pas?; il avait mieux aimé donner sa main que sa tête. Dans sa précipitation, il nétait pas allé chercher sa femme bien loin?; il avait pris la première quil avait trouvée auprès de lui, sa servante?» (Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie, tomeI, pp. 1-52). Enseignant bien loin des institutions officielles, le père Larivière ou M. de la Rivière, ou encore même labbé La Rivière comme lappellera Hugo dans Actes et Paroles, reste un personnage peu connu. On a même pensé que cet homme avait été créé de toutes pièces par Hugo. Après avoir accueilli Victor-Marie et son frère Eugène dans son école rue Saint-Jacques, il leur donna directement cours chez leur mère aux Feuillantines. Ces années demeurèrent à jamais pour Hugo une période idyllique, quil résumera dans ce charmant et célèbre tableau?: Jeus dans ma blonde enfance, [hélas?! trop éphémère, Trois maîtres?: un jardin, un vieux [prêtre et ma mère. Après le cocon des Feuillantines, les frères Hugo furent enlevés à leur mère le 13 février 1815, victimes des dissensions conjugales entre le général et sa femme. Conduit à la pension Cordier-Decotte pour préparer lécole Polytechnique, Hugo en gardera un misérable souvenir?: «?Ni Cordier ni Decotte, mais encore moins le second, nauront la confiance et la sympathie du jeune Victor, et ils ne seront pas des intercesseurs intellectuels comme avait su lêtre le modeste Père Larivière.?» (Mireille Armisen-Marchetti) prodiguées aux frères Hugo. Il sadressera finalement à Hugo trois ans après la parution de ce recueil, poussé par la nécessité. Pour rembourser sa dette, le jeune poète à peine sorti de ladolescence sacrifiera une montre en or dont il‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 83705

(1875)

‎Actes et paroles - Avant l'exil 1841-1851‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1875 | 19.50 x 25 cm | relié‎


‎Édition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur chine, tirage de tête de cet important recueil de discours, déclarations publiques et textes politiques destinés à la Chambre des pairs, à l'Assemblée Constituante et à l'Assemblée législative, tous écrits comme l'indique son titre antérieurement à l'exil de Victor Hugo. Ces importants textes traitent de la liberté de la presse, du théâtre et de l'enseignement, ainsi que de l'abolition de la peine de mort. Reliure en demi chagrin rouge, dos lisse orné d'un cartouche doré orné de motifs typographiques dorés, plats de papier oeil-de-chat, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures conservées, tête dorée sur témoins. Exceptionnel et affectueux envoi autographe signé de Victor Hugo à sa belle-fille Alice Lehaene - veuve de Charles Hugo - et à ses petits-enfants adorés : « À ma chère fille et à votre douce mère, mon Georges, ma Jeanne, Papapa. » «Nous l'appelions Papapa. La légende veut - il nous entourait de légendes! - qu'un matin d'autrefois, à Hauteville-House, tandis qu'il travaillait debout dans cette cage de verre, perchée au haut de la maison, petit Georges entrât et dit: - Bonjour Papapa![...] A entendre le fils de son fils Charles, qui venait de mourir, prononcer ce mot inconnu, le grand-père eux une immense joie, car il connaissait le secret langage des enfants: le bégaiement de Georges faisait de lui deux fois un père, beaucoup plus qu'un grand-père. [...] - Maintenant, je m'appelle Papapa, dit-il, doucement. Et jusqu'à sa mort, nous lui donnâmes, ma sur et moi, ce nom doublement tendre et que toujours il chérit. » (Georges-Victor Hugo, Mon grand-père) En 1871, après la mort subite de son fils Charles, Victor Hugo réclame la tutelle de ses deux petits-enfants Georges et Jeanne. Il aura désormais la charge de leur éducation et passera à leurs côtés les minutes les plus heureuses de sa vie, comme en témoignent les innombrables et malicieuses notes concernant les deux enfants dans Choses vues. À la mort de François-Victor, son dernier fils, le patriarche s'installe avec Alice la mère de Georges et Jeanne au 21 rue de Clichy ; à l'étage en dessous, il loge Juliette Drouet. Il a alors tout le loisir de passer du temps avec ses « petits », pour lesquels il organise des dîners d'enfants et fabrique une myriade de joujoux. Il ajoute ainsi à sa paternité un très beau recueil : L'Art d'être grand-père. « La popularité en est immédiate et le succès retentissant, tant sa manière de célébrer l'enfance en racontant Georges, Jeanne et lui-même éblouit. Pour avoir su mettre des mots d'enfants en vers avec tant de naturel et de fraîcheur, le « Papapa » de Georges et Jeanne est parvenu, comme nul autre, à exalter les sentiments « grands-parentaux ». Dans la sphère familiale, ces sentiments ne se limitent pas à autoriser les enfants à laisser leurs jouets traîner sur les manuscrits : quand Alice se remarie avec le journaliste et homme politique Édouard Simon dit Lockroy - collaborateur du Rappel -, Hugo empêche ce dernier d'être nommé leur cotuteur. » (Sandrine Fillipetti, Victor Hugo) UN TESTAMENT INTELLECTUEL Ce volume inaugural des Actes et paroles, renfermant les premiers grands textes politiques de Victor Hugo, est un poignant témoignage de ses engagements humanistes. De son « Discours de réception » à l'Académie française (1841) à sa célèbre « Révision de la Constitution » (« Non ! après Napoléon le Grand, je ne veux pas de Napoléon le Petit ! ») qui lui valut l'exil, les « petits » propriétaires de ce précieux exemplaire reçoivent en legs l'héritage intellectuel et militant de leur grand-père. Au centre cette compilation figure un texte tout à fait significatif « Pour Charles Hugo. La peine de mort », qu'Hugo prononça devant la Cour d'assises de la Seine en 1851 pour défendre son fils, père de Jeanne et Georges, condamné pour un article contre la peine de mort : « Ce que mon fils a écrit, il l'a écrit, je le répète, parce que je le lui ai insp‎

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‎Victor HUGO - Adèle HUGO‎

Reference : 70986

(1856)

‎"Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde" Lettre autographe signée à la veuve du sculpteur David d'Angers‎

‎Hauteville House 11 et 13 mai 1856 | 14 x 21.50 cm | une feuille‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suited'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angersdatée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettreimprégnée des apparitions et spectres qui hantent lesContemplationsrécemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dansLes feuilles d'automneainsi queLes rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey,VictorHugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès desContemplationset apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher.Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : «Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dansLes Feuilles d'Automne etLes rayons et les ombres.De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : «Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres duDernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts: «Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps». La «grande vie» de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain: «David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus :«David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même», déclare-t-il, rappelant le poème final desContemplations, «Ce que dit la bouche d'ombre», dicté au poète grâce au procédé spirite des «tables tournantes». Alors au sommet de‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 58439

(1872)

‎Actes et paroles 1870 - 1871 - 1872‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1872 | 11.50 x 18 cm | relié‎


‎Édition originale sur papier courant, il a été tiré 100 exemplaires sur Hollande en grands papiers. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre fins nerfs sertis de pointillés dorés orné de fleurons dorés et de filets à froid, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque signée de Derveaux fils. Rares rousseurs affectant principalement les marges de certains feuillets. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à son fils François-Victor sur la page de faux-titre: «À mon bien aimé Victor. V.» En 1872, seuls deux des cinq enfants que Victor Hugo a eus avec son épouse Adèle Foucher sont encore en vie: François-Victor, qu'il appelle simplement Victor et sur lequel il reporte son affection, et Adèle, emmurée dans la folie, qui vient d'être internée à son retour de la Barbade. Hugo note alors dans ses carnets: «Il y a tout juste un an, je partais pour Bordeaux avec Charles [son autre fils] qui n'en devait pas revenir vivant. Aujourd'hui je revois Adèle. Que de deuils!» Mais les tragédies continueront de frapper le vieil écrivain: le «bien-aimé» François-Victor succombera l'année suivante, en 1873, de la tuberculose. François-Victor Hugo est l'auteur d'une monumentale traduction des uvres complètes de William Shakespeare, la première respectueuse de la langue du dramaturge anglais: «Pour ceux qui, dans Shakespeare, veulent tout Shakespeare, cette traduction manquait», écrira avec émotion Hugo dans la préface. Agréable exemplaire enrichi d'une très émouvante dédicace de Victor Hugo à son fils. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 87829

(1840)

‎"Écrit sur le tombeau d'un petit enfant au bord de la mer" Poème autographe signé des Rayons et des Ombres‎

‎s.d. (21 janvier 1840) | 21.20 x 26.70 cm | un feuillet sous cadre‎


‎Poème autographe signé «?V. H.?» de Victor Hugo, quatre quatrains à lencre noire sur une page dun feuillet présenté sous encadrement en baguette dacajou. Cachet à froid de la ville de Bath dans la partie inférieure gauche. Plis horizontaux et verticaux, petites rousseurs le long des plis, quelques taches pâles en marge inférieure droite, sans atteinte au texte. Quelques petites traces sombres en marge inférieure droite, lune affectant une seule lettre du mot «?retombe?». Manuscrit original et version antérieure au texte final de lémouvant poème autographe de Victor Hugo, publié sous le titre «?Écrit sur le tombeau dun petit enfant au bord de la mer?» dans son recueil Les Rayons et les ombres (Paris, Delloye, 1840). * Hugo composa ce magnifique éloge funèbre à la mémoire du jeune neveu de son grand ami Auguste Vacquerie, décédé à lâge de quatre ans et dix mois. Le poète avait promis un poème en épitaphe et adressa personnellement le présent manuscrit à Vacquerie?: «?Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit?» (Lettre à Vacquerie, 21janvier 1840). Comme la justement remarqué Joseph Petrus Christiaan de Boer, «?Il ny a aucune douleur que le poète ait su mieux comprendre et plus délicatement exprimer que limmense tristesse qui remplit le cur des parents à la mort dun de leurs enfants?» (Victor Hugo et lenfant, 1933, p. 48-49). Ce poème inaugure un sublime et macabre ensemble duvres composées à loccasion des drames familiaux qui touchèrent les familles dHugo et de son ami Auguste Vacquerie. Le plus célèbre dentre eux sera «?Demain dès laube...?» écrit après la noyade de sa fille adorée Léopoldine aux côtés de Charles, frère dAuguste Vacquerie, le 4 septembre 1843, peu de temps après leur mariage. Hugo compose ces vers pour Charles-Émile Lefèvre, jeune enfant de la sur de Vacquerie, qui séteint inopinément le 6 novembre 1839. Le 21 janvier 1840, Hugo envoie à Vacquerie le présent manuscrit, où figure une variation par rapport à la version définitive parue le 16 mai de la même année chez Delloye?: «Vieux lierre, frais gazon, herbe, roseaux, corolles ; Eglise où l'esprit voit le Dieu qu'il rêve ailleurs ; mouches qui murmurez d'ineffables paroles A l'oreille du pâtre assoupi dans les fleurs ; Vents, flots, hymne orageux, chur sans fin, voix sans nombre ; Bois qui faites songer le passant sérieux ; fruits qui tombez de l'arbre impénétrable et sombre ; Étoiles qui tombez du ciel mystérieux ; oiseaux aux cris joyeux, vague aux rumeurs[plaintes dans le poème publié]profondes ; froid lézard des vieux murs dans les pierres tapi ; plaines qui répandez vos souffles sur les ondes ; Mer où la perle éclot, terre où germe l'épi ; Nature d'où tout sort, nature où tout retombe, feuilles, nids, doux rameaux que l'air n'ose effleurer, Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l'enfant dormir et la mère pleurer.» Le poète avait accompagné le manuscrit dune touchante lettre?: «?Voici enfin, mon poëte, ce que je vous ai fait stupidement attendre si longtemps. [...] Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit [...] Du reste je ne me crois pas quitte pour si peu envers cet ange. Jai commencé pour lui quelque chose de plus long que je déposerai un de ces jours aux pieds de la pauvre mère?» (uvres complètes de Victor Hugo, Correspondance I, Albin Michel, 1947, vol. 41, p. 141). On ne sait quelle autre uvre sera adressée à Marie Arsène Lefèvre, la «?pauvre mère?», qui perdra en moins de quatre ans son mari et ses deux fils. Hugo composera également deux poèmes en souvenir de Paul-Léon Lefèvre, le frère jumeau de Charles-Émile, qui le suivra dans la tombe trois ans plus tard à lâge de sept ans (Contemplations, Liv. III, XIV et XV). Limmense douleur qui affecta Hugo et Vacquerie, accablés de deuils, ne fera que rapprocher leurs «?curs liés au morne piédestal?» (Contemplations, Liv. V, I, «?À Aug. V.?»). Collaborant dès l‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 56714

(1835)

‎Les chants du crépuscule‎

‎Eugène Renduel | Paris 1835 | 14 x 21.50 cm | relié‎


‎Édition originale. Reliure en demi cuir rouge de Russie à coins, dos à quatre nerfs orné de filets et de doubles caissons dorés, date en queue dans un cartouche, contreplats et gardes de papier à la cuve, rares couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée de Bernasconi. Le feuillet de nomenclature des uvres de Victor Hugo est bien présent. Quelques traces de pliure sur certains feuillets. Un précieux poème autographe de Victor Hugo intitulé «La pauvre fleur disait au papillon céleste», sur deux feuillets repliés, a été monté sur onglet en regard de la version définitive adoptée par l'auteur et imprimée page 223 du recueil. Il s'agit d'une première version, composée de quatre quatrains. Ces vers seront repris avec quelques variantes par Hugo dans la version définitive, augmentée toutefois de quatre nouveaux quatrains. Ce poème a été composé par Hugo pour sa maîtresse Juliette Drouet, rencontrée deux ans auparavant. Il symbolise la nature de leur relation - le poète pris dans sa vie conjugale et littéraire, la jeune femme condamnée à l'attendre -, et aura une grande importance dans leur imaginaire commun: Juliette Drouet citera fréquemment le vers «Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre / À mes pieds!» dans ses lettres d'amour à Victor Hugo. On retrouve également le double motif de la fleur et du papillon aux côtés de leurs initiales entrelacées, dans le décor peint du salon chinois provenant de Hauteville Fairy, résidence de Juliette Drouet à Guernesey, décor conçu par l'écrivain lui-même et aujourd'hui conservé à la Maison Victor Hugo à Paris. Bel exemplaire non rogné, établi dans une charmante reliure signée, enrichi d'un très rare poème autographe de Victor Hugo écrit pour Juliette Drouet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 89005

(1830)

‎Manuscrit autographe signé de la célèbre Ballade du Fou extrait de Cromwell, IV, 1 ‎

‎s. n. | s. l. s. d. [circa 1830] | 25 x 19.7 cm | Une feuille‎


‎Manuscrit autographe signé de la «?Ballade du fou?» de Victor Hugo, chantée par le bouffon Elespuru dans Cromwell (IV, 1). 2 pages sur un feuillet remplié contrecollé sur papier glacé vert. Superbe manuscrit de la plus célèbre chanson poétique de Victor Hugo, chantée par le fou Elespuru dans sa retentissante pièce Cromwell. Grotesque et sublime, cette uvre incarne la liberté du théâtre romantique prônée par Hugo dans la fameuse préface de la pièce?: comme le souligne la Bibliothèque nationale de France, cette chanson «?est le seul passage de la pièce qui peut rivaliser avec sa préface pour la notoriété?». * La graphie fine et élégante place le manuscrit dans les jeunes années du poète-dramaturge, immédiatement ou quelques années seulement après la composition du poème. Cette uvre fut dailleurs le tout premier extrait de Cromwell à paraître, un an avant la publication de la pièce. Hugo décida en effet de placer le poème en épigraphe de sa dixième ballade «?À un passant?» publiée dans Odes et ballades (1826). Il est intéressant de noter que cette épigraphe ne figure pas dans le manuscrit dOdes et Ballades conservé à la BnF. Hormis dans le texte intégral de Cromwell, il ne demeure donc en institution aucun autre manuscrit autographe de la Chanson dElespuru. On ne compte plus les éloges et les hommages poétiques suscités par cette envoûtante chanson?: pour Barbey dAurevilly, Hugo est avant tout «?le chansonnier de la délicieuse Chanson du Fou [] ces gouttes de rosée frémissantes, rouges du soir, qui suffisent pour noyer toute une tête humaine dans un infini de rêveries?!?» (Les uvres et les hommes). La tête remplie des vers dHugo dont il fréquente le cénacle, Alfred de Musset reproduira parfaitement la structure de cette Chanson dans La Nuit, lun de ses tous premiers poèmes. Comme le remarque Hovasse, «?Quantité de poètes se seraient damnés pour lécrire?» citant le poème en intégralité dans sa biographie. Alfred de Vigny sen disait «?fou comme le prétendu fou?» (lettre du 19 novembre 1826) et applaudira Cromwell, son «?livre immortel?», qui «?couvre de rides toutes les tragédies modernes?». Linnocente ritournelle est surtout une superbe démonstration du génie hugolien qui sadapte et excelle dans tous les formes de création littéraire. En alliant pentasyllabes et vers de deux syllabes, Hugo ressuscite le lai, composition poétique usitée au Moyen Âge et à la Renaissance. Son rythme court et entraînant venu du fond des âges est pourtant résolument moderne?: du Verlaine avant Verlaine, qui reprendra cette acrobatie métrique pour sa «?Colombine?» de Fêtes galantes et sen inspirera sans doute dès Poèmes saturniens pour composer «?Chanson dautomne?». Le bouffon Elespuru qui donne voix à ce poème est, de plus, le tout premier personnage créé par le jeune Hugo à seulement neuf ans. Avant même de se penser romancier, dramaturge ou poète, Hugo, alors malheureux élève du colegio des nobles à Madrid, inscrivit «?Elespourou Elespuru?» sur son exemplaire des uvres de Tacite (désormais dans sa maison de la place des Vosges). Ce nom dont il moque la prononciation est celui de son camarade Don Francisco Elespuro, «?affreux grand gaillard, à cheveux crépus, à mains griffues, mal bâti, mal peigné, mal lavé, paresseux incurable et ne tourmentant pas plus son encrier que sa cuvette, hargneux et risible, qui sappelait Elespuru?» écrira-t-il dans Victor Hugo raconté. Il se vengea de lui à sa manière, en le présentant comme lun des personnages les moins attrayants dans lun de ses drames, mais lui conféra ainsi limmortalité. Elespuru, le bouffon grotesque par excellence, chante le sublime avec ce poème, «?une de ces adorables pièces en quelques vers, où le géant Hugo a montré parfois quil savait être aussi délicat que fort, et aussi mystérieux quéclatant?» (Fernand Gregh). Hugo fit de ses pièces le théâtre de ses vengeances?: Elespuru, puis Gubetta, lexécuteur des basses uvres de Lucrèce Borgia a pour origine le violent‎

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‎Victor HUGO - (Léon RICHER)‎

Reference : 83318

(1871)

‎« Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme» Lettre autographe signée adressée à Léon Richer‎

‎Mardi 7 novembre [1871] | 13.30 x 20.80 cm | 2 pages sur un feuillet double‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettres bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». * « Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison d‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 73562

(1831)

‎Marion de Lorme‎

‎Eugène Renduel | Paris 1831 | 14 x 22.50 cm | relié‎


‎Édition originale, rare exemplaire sans mention. Reliure en plein maroquin bleu, dos janséniste à cinq nerfs, gardes et contreplats de papier peigné, contreplats encadrés d'une large dentelle dorée, doubles filets et stries dorés sur les coupes et les coiffes, tête dorée sur témoins, premier plat de couverture conservé, reliure signée Marius Michel. Ex-libris monogrammé encollé au verso de la première garde. Notre exemplaire est enrichi de quatre planches hors-texte de Louis Boulanger et Alfred Johannot. Envoi autographe signé de Victor Hugo sur la page de faux-titre: «?àMonsieur Ch[arles] Mévil son bien cordialement dévoué Victor Hugo.?» * Précieuse et intéressante dédicace à l'administrateur et principal actionnaire de la très influente Revue de Paris, éditrice de Balzac, que le jeune Hugo souhaite sans doute séduire à son tour. Ce n'est qu'en 1834, deux ans après le succès de Notre-Dame de Paris, que paraîtra un texte de Hugo dans la Revue, Claude Gueux, au côté du Père Goriot de son prolifique rival. Les envois de Victor Hugo sur ce titre sont excessivement rares.Dans sa Chronologie des livres imprimés de Victor Hugo, publiée en 2013, Eric Bertin fait état de neuf envois sur cette édition: à Sainte-Beuve, Taylor, Paul Lacroix, Charles Mévil (cet exemplaire), Charles Nodier, Loève-Veimars, Armand Bertin, H. Romand et le fidèle Paul Meurice. L'ouvrage précise égaelment que notre exemplairea figuré dans les ventes Latour (1885) et, surtout, Noilly (1886). Superbe exemplaire relié par Marius Michel, enrichi de gravures et d'un envoi autographe signé de l'auteur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 45162

(1879)

‎La pitié suprême‎

‎Calmann Lévy | Paris 1879 | 15 x 24 cm | relié‎


‎Édition originale. Reliure en demi chagrin bleu nuit à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés agrémentés d'arabesques latérales et d'étoiles dorées, date et mention «ex. de J. Drouet» dorées en pied, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés (restaurations marginales sur les plats), tête dorée, ex-libris Pierre Duché encollé sur une garde, élégante reliure signée de René Aussourd. Exceptionnel envoi autographe signé de Victor Hugo à Juliette Drouet, le grand amour de sa vie: «Premier exemplaire à vous, ma dame. V.» Composé en 1857, ce long poème philosophique sur la Révolution était originellement destiné à conclure la Légende des siècles. Victor Hugo le publie finalement en 1879 à l'occasion de sa prise de position en faveur des communards. Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort, La Pitié suprême illustre l'une des premières et plus ferventes luttes politiques de Hugo, qu'il mène encore à l'aube de ses 80 ans: «Si mon nom signifie quelque chose en ces années fatales où nous sommes, il signifie Amnistie.» (Lettre aux citoyens de Lyon, 1873) Confrontant Hugo et Machiavel, J. C. Fizaine souligne la rigueur intellectuelle du poète au service d'un humanisme érigé en principe universel: «Machiavel s'adresse à ceux qui veulent devenir princes. Hugo s'adresse pour commencer aux peuples, qui ont subi la tyrannie: c'est La Pitié suprême, qui définit ce qui doit rester immuablement sacré, la vie humaine, sans que la haine, le ressentiment, le souvenir des souffrances passées autorisent à transgresser cet interdit, sous peine de ne pouvoir fonder aucun régime politique et de retomber en-deçà de la civilisation.» (Victor Hugo penseur de la laïcité - Le clerc, le prêtre et le citoyen) C'est auprès de Juliette Drouet qu'il mène ce dernier combat. Publié en février 1879, peu après leur installation avenue d'Eylau, La Pitié suprême semble un écho politique à la nouvelle légitimité conquise par les deux vieux amants après cinquante ans d'amours coupables. L'ultime combat de Hugo en faveur de l'amnistie et le pardon résonne dans sa vie affective à l'instar du poème qu'il composera à la mort de Juliette en 1883: «Sur ma tombe, on mettra, comme [une grande gloire, Le souvenir profond, adoré, combattu, D'un amour qui fut faute et qui devint [vertu...» Très bel exemplaire parfaitement établi et d'une extraordinaire provenance, la plus désirable que l'on puisse souhaiter. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 53579

(1851)

‎Quatorze discours‎

‎La librairie nouvelle | Paris 1851 | 16.50 x 25 cm | broché‎


‎Édition en partie originale qui reprend les discours les plus célèbres, dont certains, mémorables, prononcés à la tribune de l'Assemblée nationale législative, le discours sur la révision et le plaidoyer prononcé au procès de son fils, le 11 juin 1851, devant la cour d'assises de la Seine, défendant l'inviolabilité de la vie humaine; fausse mention de huitième édition. Bien complet du rare portrait de l'auteur par Masson tiré sur Chine, en frontispice. Quelques rares rousseurs. Précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Juliette Drouet?: «?à mon pauvre doux ange aimé. V.?» Précieux exemplaire de la muse et maîtresse de Victor Hugo. Cette dédicace pleine de compassion et de regret est une réponse de Hugo à la tragédie que vit Juliette cette année-là, alors qu'elle vient de découvrir qu'Hugo la trompe depuis sept ans avec Léonie Biard, qui, en juin 1851, envoie à Juliette les lettres que Victor lui a adressée. Hugo prêtera serment de fidélité éternelle à Juliette en juillet et lui dédicacera en août ce plaidoyer pour une justice plus clémente. À l'automne, Juliette exigera qu'Hugo rencontre Madame Biard pour lui signifier leur rupture, entrevue dont elle dirigea chaque détail du protocole, et auquel Hugo se soumit. Provenance?: bibliothèques Pierre Duché (1972, n° 75) et Philippe Zoummeroff (2001, n° 71). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 60981

(1880)

‎Religions et religion‎

‎Calmann Lévy | Paris 1880 | 15.50 x 24 cm | relié‎


‎Édition originale. Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés décorés en angles, date et mention «?Ex. de J. Drouet?» dorées en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée de René Aussourd. Quelques petites rousseurs principalement en début et fin de volume. Précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Juliette Drouet, le grand amour de sa vie?: «?à vous, ma dame. Humble hommage. V.?» L'exemplaire provient de la bibliothèque de Pierre Duché. Ce dernier avait acheté en bloc la bibliothèque de Juliette Drouet et avait confié les volumes à René Aussourd pour les faire relier de manière uniforme avec l'inscription permettant leur identification en queue. Ex-libris encollés sur un contreplat et une garde. C'est à la fin de l'année 1878, soit après plus de quarante ans de relation, que Victor Hugo et son amante emménagent enfin ensemble avenue d'Eylau, dans le petit hôtel où le poète finira sa vie. «?À partir de ce moment, on peut dire que la vie de Juliette ne fut plus guère qu'une tristesse ininterrompue, une servitude de toutes les heures. Elle souffre elle-même d'un cancer à l'estomac, elle sait qu'elle est condamnée, condamnée à mourir de faim?!?» (Louis Guimbaud, Victor Hugo et Juliette Drouet, Paris, 1927). Malgré ses souffrances et sa grande faiblesse physique, elle tient toujours avec fidélité le rôle de garde-malade de son «?Toto?». C'est d'ailleurs à cette époque que Bastien Lepage peint d'elle un portrait d'un réalisme frappant?: «?De son visage de déesse, sérieux et calme, la maladie impitoyable a fait une pauvre figure humaine, tirée et creusée, sillonnée de rides dont chacune semble conter quelque douleur.?» (op. cit.) Religions et religion paraît deux ans avant la disparition de Juliette; il s'agit de l'un des derniers ouvrages qu'Hugo dédicace humblement au grand et dévoué amour de sa vie. Hugo rendra d'ailleurs hommage au dévouement sans faille de sa compagne en lui offrant une photographie sur laquelle il inscrit?: «?Cinquante ans, c'est le plus beau mariage.?». Exemplaire de la plus intime provenance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Ernest APPERT - Victor HUGO‎

Reference : 87462

(1877)

‎[Photographie] Portrait photographique de Victor Hugo‎

‎Ernest Appert | Paris 1877 | 25 x 33 cm | une feuille‎


‎Portrait de Victor Hugo sur papier albuminé de 3 quarts, la main droite glissée sous le gilet, en manteau de laine et veste. Une photographie contrecollée sur carton rigide. Légende en marge basse avec nom du photographe et adresse : E.Appert, expert - Photographe du Président de la République - 24, Rue Taitbout, Paris. Dos vierge. Minuscules manques en marge haute. La photographie 19x25cm. Une petite déchirure en marge basse, à l'endroit de l'adresse. Appert ayant été le photographe officiel des députés et sénateurs, il est possible que Victor Hugo ait été photographié par lui à ce titre puisqu'il est élu sénateur de la Seine en 1876. La photographie faisait probablement partie d'un album iconographique regroupant les photos des députés et sénateurs. Appert semble avoir apporté une grande attention à la pose de l'écrivain sénateur qui diffère de beaucoup de la plupart de ses clichés officiels dont les poses sont plus communes et loin d'être aussi sophistiquées. Un exemplaire à la maison de Victor Hugo à Guernesey, Hauteville-house possédant également un exemplaire au format carte de cabinet. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎Victor HUGO‎

Reference : 87775

(1830)

‎"j'en profite pour mener ma femme à une petite sauterie en mascarade chez Nodier" Lettre autographe signée adressée à son ami H. de Cambier‎

‎Paris s. d. [ca 1830] | 12 x 18.50 cm | 1 page‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à son ami H. de Cambier, 20 lignes écrites à l'encre noire sur un bifeuillet, adresse autographe au verso du dernier feuillet. Superbe lettre probablement inédite de Victor Hugo invitant son correspondant aux fameuses soirées du Cénacle des Romantiques à l'Arsenal, véritable institution littéraire sous la Monarchie de Juillet. "Ce samedi 6, j'ai remarqué l'autre soir, Monsieur ; que vous disiez, avec quelques accents de regret, n'avoir pas de bal pour dimanche (demain). Or, je viens de m'arranger à mon corps-de-garde de manière à être libre demain de neuf heures à minuit (je n'ai pu malheureusement obtenir plus de six heures) et j'en profite pour mener ma femme à une petite sauterie en mascarade chez Nodier. Si vous voulez venir avec nous, nous en serions charmés et Nodier aussi. Il faudrait pour cela vous trouver chez moi à neuf heures, heure à laquelle j'y rentrerai moi-même - Répondez-moi ce mat., et croyez à toute mon amitié. Vr Hugo." * "Dans le salon de la bibliothèque de l'Arsenal, dont il est le conservateur en chef depuis 1824, Charles Nodier accueille chaque dimanche soir toute l'élite littéraire et artistique romantique durant les dernières années de la Restauration et les premières années de la Monarchie de Juillet. Hormis Hugo qui était l'un des invités les plus assidus, et plus tardivement, Musset, Dumas et Balzac, on y trouvait "les représentants de tous les métiers du livre - depuis la conception, par l'illustration, la publication, jusqu'à la critique [...] dans une atmosphère amicale et conviviale" (Marta Sukiennicka). Hugo invite ici son correspondant à un bal masqué lors de ces fameux dimanche. Loin de n'être qu'un lieu de divertissement, ce salon du "cénacle de l'Arsenal" fut un des hauts lieux du Romantisme. Ayant réussi à se soustraire à ses obligations à la Garde Nationale dont il était sous-lieutenant en 1830, Hugo s'était certainement fait remplacer par un surnuméraire qui avait fait son tour de garde - même les plus illustres de nos écrivains n'échappaient pas à ce devoir militaire. Quelques années plus tard, Balzac se déroba à son temps de faction dans la Garde, et sera emprisonné à deux reprises, en 1836 et 1839. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎Victor HUGO‎

Reference : 27904

(1876)

‎La République des Lettres. Deuxième Série. Volume II. Sixième livraison. 5 novembre 1876‎

‎Richard Lesclide | Paris 5 novembre 1876 | 17 x 25 cm | broché‎


‎Edition originale. Sous couverture papier bleu, imprimée en rouge et noir. Contributions de : Victor Hugo : "La sieste de Jeanne", Alphonse Daudet : "Moeurs provinciales. I- Le cercle", Théodore de Banville : "Homère", Léon Cladel : "Bêtes et gens", Léon Dierx : "Croisée ouverte", Victor Hugo : "La sieste de Jeanne (autographe)", François Coppée : "Fin d'année", Ernest d'Hervilly : "Il faut des époux assortis", Sully-Prudhomme : "Les Infidèles", Jean Richepin : "Le Lâche", Adelphe Froger : "La Fleur divine", Henry Laujol : "Les Abeilles", Catulle Mendès : "Le mauvais guide". Publication en édition pré-originale du poème "La sieste de Jeanne" de Victor Hugo, qui appartiendra au recueil "L'art d'être grand-père", paru aux éditions Calmann-Lévy en 1877. Le poème a été confié à la revue sur demande de son directeur, Catulle Mendès, en guise de contribution de Hugo à une levée de fonds en faveur d'un artiste désargenté. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎Victor HUGO‎

Reference : 89316

(1864)

‎William Shakespeare‎

‎A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie | Paris 1864 | 14 x 22.8 cm | Relié‎


‎Édition originale. Quelques petites rousseurs. Reliure en demi basane aubergine, dos lisse orné de filets dorés et à froid, frises dorées en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Notre exemplaire est enrichi d'un portrait photographique de Victor Hugo (Souvenir du 16 septembre 1862) qu'il a contresigné à l'encre, en guise de frontispice ; ainsi que d'un envoi autographe signé de Victor Hugo ajouté sur un feuillet de papier bleu : "A mon vaillant et cher compagnon d'épreuve C. Berru", Camille Berru (1817-1878), journaliste français, fut rédacteur à l'Indépendance belge, quotidien de Bruxelles dirigé depuis 1856 par le marseillais Léon Bérardi (1817-1897), qui en fit ensuite son secrétaire particulier. Il était très lié à la famille Hugo, non seulement à Victor, mais également à son fils Charles et à Adèle Foucher. Pendant ses séjours à Bruxelles, c'est chez Berru que l'exilé de Guernesey descendait régulièrement, avec sa femme, qui y mourut d'ailleurs d'une congestion cérébrale le 27 août 1868. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Arsène HOUSSAYE - Victor HUGO‎

Reference : 42754

(1876)

‎Le XVIIIème siècle‎

‎Dentu | Paris 1876 | 12 x 19 cm | 3 volumes reliés‎


‎Dixième édition en partie originale car revue et augmentée. Reliures en demi maroquin marine à coins, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés ornés de doubles caissons dorés richement agrémentés de motifs décoratifs dorés, encadrements de filets dorés sur les plats de papier marbré, certains coins légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, ex-libris de Victor Hugo encollés aux versos des premiers plats de reliure, reliures de l'époque signée de E. Babouot. Précieux envoi autographe signé de Arsène Houssaye à Victor Hugo, " au maître des maîtres / à mon cher Victor Hugo / Arsène Houssaye", sur un feuillet relié en tête du premier volume. La page où figure l'envoi comporte un petit manque angulaire, quelques petites rousseurs affectant essentiellement les gardes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎Victor HUGO‎

Reference : 77615

(1840)

‎Notre-Dame de Paris‎

‎Furne | Paris 1840 | 14.50 x 23 cm | 2 tomes en 2 volumes reliés‎


‎Réimpression de l'édition dite Keepsake parue chez Renduel en 1836. Furne avait racheté la librairie Renduel et en exploita rapidement le fond. L'illustration contient un portrait de Victor Hugo au frontispice, 2 vignettes de titre (ces illustrations sont nouvelles) et 11 gravures sur acier imprimées sur papier fortdeJohannot, Boulanger, Raffet, Rogier & Rouargue gravés parFinden, Staines...Elle est bien imprimée dans une typographie aérée à grandes marges, et proche de l'originale parue en 1831. Ces deux volumes que l'on pouvait se procurer à part constituait la tête de collection de la nouvelle édition collective chez Furne, ce qui explique la présence du portrait de Victor hugo. Faux-titre avant les titre, mais qui n'affichent pas, comme pour la plupart des exemplaires de 1840 : Oeuvres complètes de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin à grains longs lie-de-vin d'époque au chiffre C.F. frappé à chaud sur les plats. Dos lisse orné de fers rocailles en long et filets. Titre et tomaison dorés. Plats dotés d'un large encadrement avec filets et fers rocailles et le chiffre C. F. central. Filet vague sur les coupes, frise intérieure. Gardes moirées blanches. Traches dorées. Rousseurs pâles et jaunes éparses sur un papier demeuré blanc. Les gravures et brunies par l'encadrement des serpentes, elles-mêmes brunies. Dos devenus uniformément blonds. Traces de frottement. Bel exemplaire. Notre-Dame de Paris, du reste comme tous les grands romans de l'époque, est très rare en pleine reliure de l'époque, d'autant plus dans un maroquin à grains longs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 76814

(1840)

‎Lettre autographe signée adressée à Zoé du Vidal de Montferrier‎

‎s. l. 1er août [1840] | 13.40 x 21.40 cm | une page sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Victor HUGO‎

Reference : 75953

(1845)

‎Réponse de M. Victor Hugo au discours de M. Saint-Marc Girardin, prononcé dans la séance du 16 janvier 1845‎

‎Typographie de Firmin Didot frères | Paris 1845 | 20.50 x 27 cm | relié ‎


‎Edition originale. Envoi autographe signé de Victor Hugo à Mélanie Foucher : "A Madame Victor Foucher Hommages (?) V." Reliure à la bradel en plein papier caillouté, dos lisse orné d'une étiquette de maroquin bordeaux, titre en long, reliure signée Thomas Boichot. Quelques très infimes piqûres. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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