Paris, Imprimerie Nationale, s.d. (1791) in-8, 56 pp., broché, couv. papier bleu postérieur.
L'auteur, avocat de profession, était né à Lons-le-Saunier. Il fut député du Jura aux États-Généraux et à la Convention. Après son exposé, Théodore Vernier se lance dans une péroraison lyrique et optimiste dans l'esprit du temps : une bonne gestion des comptes publics devant amener la confiance, la renaissance du crédit, la prospérité de l'État.. et pousser les méchants vers la honte et le désespoir.Martin & Walter, IV, 33385. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, (1790) in-8, 20 pp., broché, couv. papier bleu postérieur. Mouillure.
Les dettes du comte d'Artois s'élèvent pour 1790 à 1,6 million de Livres et à 2 millions de Livres pour 1791. Par ailleurs, l'Etat débourse chaque année 74,640 Livres d'intérêts de rentes perpétuelles et 908, 700 Livres de rentes viagères au frère du Roi.On joint à la suite de cette brochure : Théodore Vernier, Supplément au rapport du Comité des finances, du 20 septembre 1790. Paris, Imprimerie nationale, 1790, in-8, 17 pp.Monsieur Chalandray, agent de change du comte d'Artois, est prié de fournir l'état actuel de l'actif et du passif de M. d'Artois. Il doit également produire les preuves que lui et ses co-associés ont bien réalisé les services et les avances dont il est question dans le rapport.Pour les deux brochures : Martin & Walter, IV, 33382 et 33383. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
in-8, 22 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé, non coupé. Des mouillures claires.
Le Franc-Comtois Théodore Vernier, comte de Mont-Orient (1731-1818) fit partie de presque toutes les assemblées depuis la Constituante : il s'intéressa tout particulièrement au domaine des finances publiques et défendit la progressivité de l'impôt. Ses écrits dans ce domaine eurent une grande influence et furent parmi les meilleurs sur le sujet pendant cette période de flottement fiscal.Martin & Walter, 33 376. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Impr. Nationale, 1790 in-8, 17 pp., broché, couv. papier bleu postérieur.
Député de Franche-Comté à la Constituante, Vernier autorisa plusieurs villes de France à contracter des emprunts afin de faire baisser la valeur des grains. Il fit par ailleurs avancer une somme de 125 millions pour mettre au travail les pauvres du district de Versailles. L'auteur veut également éclaircir l'état des dettes du comte d'Artois et réclame un récapitulatif précis de l'actif et du passif. Il s'en prend à M. de Chalandray, agent de change du comte d'Artois, qui empruntait lui-même à des capitalistes qu'il aurait conduit à la ruine.Martin & Walter, IV, 33383. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1811 Paris, Blaise, 1811; in-8°, demi-veau brun, dos lisse orné en long d'un grand fleuron à froid, jeux de filets et palette dorés en tête et pied, titre doré; 244pp. Ex-libris étiquette illustré de Pierre André Pidoux à l'intérieur du 1er plat. Rares rousseurs , pâles traces de mouillure aux 3 derniers feuillets . Bon exemplaire de l'édition originale.
Avocat et homme politique. - Député du Jura aux États-généraux et à la Convention, président du Conseil des anciens puis sénateur. - Nommé comte de Montorient en 1808 et pair de France en 1814. (GrFC)
S.l., De l'Imprimerie Nationale, s.d. in-8, 3 pp., broché, couv. papier postérieur.
Martin et Walter, IV, 33381. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Chez Blaise, de l'Imprimerie de Testu et Compagnie] - VERNIER Comte de MONTORIENT, Sénateur Théodore
Reference : 65585
(1811)
1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane racinée, dos lisse, roulette dorée d'encadrement en plats, Chez Blaise, de l'Imprimerie de Testu et Compagnie, Paris, 1811, 2 ff., 244 pp.
Théodore Vernier (1731-1818) a écrit plusieurs ouvrages sur la question des finances publiques et il y défend la progressivité de l'impôt. Il sera brièvement président de la Convention nationale en 1795. Membre du Conseil des Cinq-Cents, il devient sénateur après le 18 Brumaire, et est élevé à la pairie par Louis XVIII. Etat satisfaisant (dos passé au noir, reliure lég. frotté, bon exemplaire par ailleurs).