Très belle lettre. Il lui avoue être inexcusable, « ou plutôt incompréhensible de ne vous avoir pas tenu un peu plus au courant pauvre moi ! Mais tant de choses, ennuis et tout ! ». Malgré de nombreux soucis de santé conséquences de son hospitalisation, il travaille beaucoup : « si vous pouviez me trouver à placer quelque chose, vers ou prose, combien vous serais-je obligé ! ». Il souhaiterait sa visite et lui réclame de la lecture : « Avez-vous le Théâtre en liberté ou Dieu, ou la dernière Légendes des Siècles ou (de Barbey d’Aurevilly) Ce qui ne meurt pas ou de Zola le Bonheur des dames et l’Argent, mais Hugo de préférence… ».
« Je vous retourne, corrigées les épreuves et vous remercie de la promptitude avec laquelle elles me sont parvenues ». Il lui rappelle son adresse qui est toujours : « 4, rue de Vaugirard ». W. Heinemann publia de nombreux auteurs anglais et réalisa de nombreuses traductions anglaises.
« J’ai reçu hier votre mot et les épreuves que je vous renvoie ci-jointes corrigées, - et avant-hier votre lettre me promettant l’envoi du Pall-Mall Magazine où mes deux poèmes seront imprimés. J’espère que votre santé est meilleure que la mienne car je souffre d’une petite reprise de mon mal de jambe heureusement en voie de guérison… ».