Paris, 20 mai 1808 in-folio, [3] pp. n. ch., en feuille.
Formulaire pré-imprimé, et renseigné manuscritement, comportant (p. [3]) le diplôme accordé au sieur Mabille par l'institution finalement très peu connue appelée Athénée de la langue française. Le document est accompagné d'une lettre d'introduction, de la reproduction d'un discours de Fabre de l'Aude à Cambacérés (4 août 1807) et d'extraits des Mémoires de l'Athénée.Joseph-Honoré Valant (1763-1829), instituteur né à Perpignan, auteur de quelques ouvrages très oubliés de morale et d'éducation, était alors en effet directeur de l'Athénée de la langue française, société fondée en 1806 pour promouvoir le perfectionnement de la langue, et qui semble n'avoir connu qu'une existence éphémère. Son siège était Rue Neuve-des-Bons-Enfants, et son activité est attestée pour la période 1806-1811. Parmi les membres connus, on peut citer : Cambacérès (seulement comme président-honoraire perpétuel), Carrion de Nisas, Corvetto, Duveyrier, Fabre de l'Aude, Lanjuinais, Millin, Van Praet. À noter que le périodique des Mémoires de l'Athénée de la langue française, attesté par des extraits et des documents, ne semble pas avoir été conservé dans les dépôts publics. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, brumaire an IV (novembre 1795) in-8, VIII-95 pp., en feuilles, cousu.
Peu commun, très argumenté, le texte constitue pour l'époque un des plaidoyers les plus aboutis en faveur de l'aboliition de la peine de mort, sujet sur lequel Valant revint encore en 1822, avec sa Nécessité d'abolir la peine de mort, discours en vers. Son auteur ne faisait pas partie de l'establishment politique de la Révolution, comme on peut le lire parfois (des auteurs en font un conventionnel), mais était un simple instituteur de Perpignan, né en 1763, et passionné de questions pédagogiques. La plupart de ses autres publications sont de fait destinées à la jeunesse ou à ses éducateurs. On ignore la date de sa mort. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Pélicier, et chez l'auteur, 1827 in-16, [4]-208 pp., avec un portrait-frontispice lithographié par Langlumé d'après Capdebos, sous serpente, broché sous couverture d'attente de papier jaune.
Peu commun, très argumenté, le texte constitue un nouveau plaidoyer de l'auteur en faveur de l'aboliition de la peine de mort, sujet sur lequel Valant avait écrit dès l'an IV, sur lequel il était revenu encore en 1822, avec sa Nécessité d'abolir la peine de mort, discours en vers. Son auteur ne faisait pas partie de l'establishment politique de la Révolution et de l'Empire, comme on peut le lire parfois (des auteurs en font un conventionnel), mais était un simple instituteur de Perpignan, né en janvier 1763, et passionné de questions pédagogiques. La plupart de ses autres publications sont de fait destinées à la jeunesse ou à ses éducateurs. On ignore la date de sa mort. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, chez Pélicier et chez l'auteur, 1827. Un vol. au format gd in-16 (148 x 97 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 207 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin glacé sapin, dos lisse orné de triples filets dorés, titre doré, toutes tranches mouchetées.
Edition originale rare s'ouvrant sur un portrait lithographié sur fond jaune à l'imitation de Chine figurant l'auteur signé de Capdebos et Langlumé. Exemplaire revêtu au revers du feuillet de garde d'un envoi autographe signé de l'auteur. ''Toute sa vie, ce philanthrope s'occupa de l'importante question de la peine de mort : comme simple pétionnaire, il se présenta à la barre de la Convention Nationale. Il y prononça un discours contre les lois sanguinaires, décalra qu'une loi qui punissait le meurtre par le meurtre était en contradiction avec elle-même, en ce qu'elle ordonnait l'exécution de ce qu'elle condamnait ; il s'écria qu'un innocent eut-il péri par la loi, cela suffirait pour demander l'anéantissement de cette peine irréparable ; son discours fut d'abord couronné de succès, et il obtint le décret qui abolissait la peine de mort : mais deux députés, Rewbell et Lehardy, demandèrent aussitôt, par amendement, que le décret n'eut force de loi qu'à l'époque de la paix générale ; cet amendement fut adopté, depuis la paix générale a été signée, à tort ou à raison, la peine de mort subsiste encore...'' (in Journal des travaux de la Société française de statistique VI, 19). ''Cette époque glorieuse [celle de l'abolition de la peine de mort] sera donc celle où le sang des Français cessera de couler, où la nature reprendra ses droits sur nos coeurs et sur notre vie, où la société pourra retirer quelque dédommagement des services d'un coupable, où la crainte d'une réparation de longue durée sera plus puissante que la vague perspective de l'échafaud. Non seulement, la peine de mort est atroce contre l'assassin même, puisque la loi qui est impassible doit le punir sans l'imiter, mais encore, elle manque son objet. J'ai souvent entendu dire que l'espoir de s'échapper ôterait à la prison d'un assassin toute son horreur. Mais quoi ! ne suffit-il pas à la société de l'empêcher de nuire ? Doit-elle, conservant des sentiments de vengeance, envier à un misérable, ce sentiment d'espérance ? ou plutôt, pourquoi ne met-elle pas en parallèle le malheur journalier qu'il éprouve de voir sans cesse ses espérances déçues, et de se sentir invinciblement accablé du poids de la société entière. Vous craignez qu'il ne s'échappe : rendez vos prisons plus sûres, exercez une exacte surveillance. Si nos prison ne rendent pas les coupables meilleurs, c'est peut-être le régime intérieur des cachots qu'il faut en accuser. Vous avez sans doute aperçu à combien de résultats heureux doit aboutir l'abolition de la peine de mort, elle porte les citoyens à respecter davantage la vie les uns les autres, elle rend l'assassinat plus odieux, en supprimant les bourreaux, elle rend les crimes plus rares en rendant les lois plus douces. Telles sont les vérités que vous avez développés dans votre ouvrage. Il est plein d'une érudition solide, il est remarquable par la justesse de ses principes, par la force du raisonnement, par la chaleur du style. Il vous attachera les philanthropes de la France et de tous les pays.'' Quérard X, La France littéraire, p. 12. Quelques frottements affectant la reliure. Quelques rousseurs dans le texte (davantage marquées aux premiers et derniers feuillets). Petite déchirure (sans manque) affectant la marge supérieure d'un feuillet. Nonobstant, belle condition. Rare.
3 ouvrages reliés en 1 volume broché in-8 (brochure de l'époque révolutionnaire) : Paris, Cuchet, 1793, XVI-39 pp., / Sans lieu ni nom d'éditeur, 1791, 32 pp. / Paris, sans date, ni nom d'éditeur, 8 pp.
(...) Précédée d'un avertissement analogue aux circonstances actuelles, et dans lequel on rend compte de l'origine de cet ouvrage ; Suivies d'une lettre de M. de Vergennes, peu de temps avant sa mort, exprimoit à l'auteur une partie de ses motifs pour s'opposer à la publicité de cette notice. Accompagnée enfin d'une lettre écrite à la Reine, le 25 juin 1791, au moment de son arrivée à Paris, à son retour de Varennes ; Lettre dont les principes seront adoptés par tous les souverains, quand ils voudront que l'humanité cesse de conspirer contre les trônes : Envoyée à la Convention Nationale, pour être jointe à la première défense de Louis XVI. Le citoyen Laroque était valet de chambre de la Reine et fut guillotiné.
Paris, 1814. 15, (1) pp. Small 8vo. Disbound. The Imperial University was a teaching corporation rather than a university and had theoretically as its membership all those involved in educating males in France. The university came into being by decree of March 17, 1808 and Napoleon wanted the teachers to be laymen rather than clerics, and he desired an organization modeled on the army's. The university aimed at a monopoly of public education, another purpose was to obtain for the lycées the pupils they lacked. When private schools proliferated, their number was reduced by heavy financial burdens; the university reform of 1811, aimed at making the university monopoly a reality, strictly regulated nonuniversity establishments, and limited ecclestiastical schools to one per department. The present text deals with a tax levied and collected by the Imperial University.
Phone number : 31 20 698 13 75