Paris Gallimard, Collection Blanche, 1954, in-12, broché, 217p. Exemplaire du service de presse, après 35 ex. sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul grand papier. Parfait état. Très belle provenance. Colette Thomas entre en correspondance avec Jean Paulhan en 1945 : elle lui adressera les textes qu'elle écrit, lui racontera son attirance pour Antonin Artaud. Directeur de La Nouvelle Revue Française, J. Paulhan s'occupera de la publication du Testament et restera son interlocuteur tout au long de sa vie littéraire.
Colette Thomas rencontre Antonin Artaud en 1946 et partage avec lui l'expérience du théâtre, de la poésie et surtout l'expérience psychiatrique. D'un amour total pour lui, elle va apprendre à lire et à jouer ses textes et lui fera également lire ses propres écrits. En 1947, rédigés quasi simultanément, Artaud envoie à son éditeur "Suppôts et Suppliciations", qui annonce à la fin de son introduction "Le Débat du Coeur" que Colette Thomas a adressé à Jean Paulhan. Mais l'ouvrage d'Artaud est rejeté par l'éditeur et ne sera publié qu'en 1978. Artaud meurt en mars 1948 et Colette Thomas est internée au Vésinet.Elle ne sort de son internement qu'en 1951 et découvre l'enveloppe d'épreuves à corriger, adressées par Jean Paulhan trois ans auparavant. Elle en reprend la lecture et augmente Le Débat du Coeur qui deviendra Le Testament de la fille morte, "mansucrit absolument unique" qu'elle renvoie à Jean Paulhan le 8 février 1951. Elle signera le contrat en 1952. Son livre, dont l'édition est très lente, ne sera publié qu'en 1954, sous le pseudonyme de René. "On sait que René est le prénom de son père, mort en 1940. C’est aussi le masculin de son deuxième prénom, Renée. Mais c’est surtout le « nouveau nom » d’une femme qui est morte et qui est revenue de la mort pour nous parler de ce qu’elle a traversé et pour nous annoncer ce qui doit venir "(source Pacome Thiellement, postface à la réédition du Testament, éd. Prairial 2021). NB. Les questions et commandes sont traitées dans les 24h. Les expéditions reprendront vers le 6 novembre. Merci.
Paris, Jean Du Puis, 1663. 1 vol. In- 4 de (6)-632-(24) pp., veau granité brun, dos orné à nerfs, titre frappé or, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale de la traduction française du diplomate hollandais Abraham de Wicquefort. Thomas Herbert (1606-1682) faisait partie de l'ambassade anglaise dirigée par Sir Dodmore Cotton et envoyée par Charles Ier en Perse, à la cour du shah Abbas Ier. Au cours de son périple, il fit escale a Madagascar, Goa, Surate, Ispahan, Bagdad et aux Moluques. Le récit du voyage diplomatique de l'auteur est suivi de la Relation historique rédigée par Jeremias van Vliet au sujet de la mort du roi de Siam en 1647 (pp. 569-632). Un échantillon de la langue de Malacca occupe les pages 511-514. L'ouvrage le plus complet sur la Perse au XVIIe siècle, considéré comme l'un des meilleurs sur le sujet.Boucher de la Richarderie IV, 459 « le plus instructif qui eût paru sur la Perse avant celui de Chardin » ; Cordier, Indosinica, 875 ; Cordier, Sinica, 2082.Cachet et ex-libris manuscrit au titre de la bibliothèque du prieuré Saint-Eloi des Barnabites de Paris : Barnabilarum S. Eligii Paris ; S. Eligÿ Paris Barnabit. La bibliothèque des Barnabites renfermait au moment de la Révolution, quand elle fut confisquée en 1791, environ 15000 volumes et quelques belles estampes. La congrégation des Barnabites, ou Clercs réguliers de Saint-Paul, fut fondée en 1530, à Milan. En 1622, Louis XIII leur accorda la permission de s'établir dans toutes les villes du royaume. En 1631, a Paris ils prirent possession du prieuré Saint-Eloi. De 1701 à 1704, ils firent rebâtir l'église et le prieuré. Celui-ci fut fermé en 1791, détruit en 1798. L'église servit de dépôt jusqu'en 1863, date de sa démolition. Sa façade fut conservée et remontée à Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux. L'emplacement du couvent des Barnabites est recouvert par la Préfecture de police, bd. du Palais, 75004 Paris.Petites tâches sombres sur les plats, trace de mouillure claire sur quelques feuillets et infimes trous de verre sans manque ; petit accident de papier manque de quelques lettres page 72 ; manque de papier marginal page 201 sans manque de texte ; coiffes et coins restaurés.
Paris, Jean Du Puis, 1663. 1 vol. In- 4 de (6)-632-(24) pp., demi-veau havane moucheté, dos lisse orné, supra libris frappé or au centre, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (relié vers 1800).
Édition originale de la traduction française du diplomate hollandais Abraham de Wicquefort. Thomas Herbert (1606-1682) faisait partie de l'ambassade anglaise dirigée par Sir Dodmore Cotton et envoyée par Charles Ier en Perse, à la cour du shah Abbas Ier. Au cours de son périple, il fit escale a Madagascar, Goa, Surate, Ispahan, Bagdad et aux Moluques. Le récit du voyage diplomatique de l'auteur est suivi de la Relation historique rédigée par Jeremias van Vliet au sujet de la mort du roi de Siam en 1647 (pp. 569-632). Un échantillon de la langue de Malacca occupe les pages 511-514. L'ouvrage le plus complet sur la Perse au XVIIe siècle, considéré comme l'un des meilleurs sur le sujet.Boucher de la Richarderie IV, 459 « le plus instructif qui eût paru sur la Perse avant celui de Chardin » ; Cordier, Indosinica, 875 ; Cordier, Sinica, 2082.Coiffes et coins restaurés.Supra libris frappé or au centre du dos : Bibliotheek Regiment Dragonders et en pied frappé or le numéro 27.
Paris, De l'Imprimerie de la République, 1797. 1 vol. 2 parties en 1 vol. in-4 de (2)-XVI-385- (1) pp., demi-veau havane, dos lisse orné de filets dorés et noir (relié vers 1830).
Édition originale de la traduction française . Illustré de deux cartes dépliantes gravées Bouclet : Cartes des routes de Thomas Howel de Bassora à Constantinople et du colonel Capper de Latichea à Bassora par Alep et à travers le Grand Désert ; Égypte avec les routes tant anciennes que modernes de la mer Rouge à la mer Méditerranée par le colonel James Capper. Thomas Howel, médecin au service de la Compagnie des Indes, retrace son voyage de Madras à Constantinople, à travers la Perse et l'Arabie. Il donne d'intéressants détails sur l'Arménie, l'Anatolie, le Kurdistan ainsi que sur la ville de Constantinople. Son récit parut originellement en anglais en 1789. Le traducteur, Théophile Mandar (1759-1822) a rédigé un copieux appendice où il décrit notamment Maduré, la côte des Malabars et de Coromandel, Cochin, Bagdad, Bassora, Babylone. Le voyage de James Capper, colonel au service de la Compagnie des Indes, se déroula de septembre 1778 à février 1779, et parut d'abord en anglais en 1782. On trouve in-fine, en appendice l'Itinéraire de l'Arabie déserte ou lettres sur un voyage de Bassora à Alep par le grand et le petit désert publié en 1750 par MM Plaisted et Eliot, capitaines au service de la compagnie des Indes de Londres.Chadenat, n°5072 ; Gay, 2066. Infimes rousseurs et trace de mouillure claire marginale sur la permière carte.
Paris Imprimerie Edouard Privat 28 mars 1963 in-12 broché (32p.) Plaquette hors-commerce justifiée à 200 ex. éditée à l'occasion du cinquantenaire du Théâtre des Champs-Elysées dont Gabriel Thomas avait financé la construction et imposé Auguste Perret avec son ciment armé comme maître d'oeuvre. 6 illustrations hors-texte. Ouvrage orné d'une eau-forte originale en couverture par Pierre Guastalla représentant le théâtre des Champs-Elysées.
NB. Les questions et commandes sont traitées dans les 24h. Les expéditions reprendront vers le 6 novembre. Merci.
Paris, François Regnault (Nicolas Savetier), 1530. Petit in-8 (16 x 10,5 cm) de (8)-258-(1) ff. (sign. a8, 2a8, b-z8, A-I8, K3) veau fauve, dos à nerfs orné de fleurons, armes dorées sur les plats dans un double encadrement de filets à froid, fleurons dans les angles (reliure de l'époque).
Édition originale établie par François Regnault d'après son épître au lecteur, datée du 10 septembre 1530, sortie des presses de Nicolas Savetier.Thomas de Vio (1469-1534) surnommé Cajétan, en référence à son lieu de naissance, la ville de Gaète en Italie, fut l'un des plus importants théologiens de son temps. Envoyé à la Diète d'Augsbourg en 1518 par le Pape Léon X (Jean de Médicis) comme cardinal-légat, il tenta en vain d'amener Luther à se rétracter. De retour à Rome, il devint l'un des piliers de la lutte contre les "hérésies" de Luther, participant à l'élaboration de la bulle qui condamnait ses écrits et publiant ses fameux commentaires de la Somme Théologique de Thomas d'Aquin pour contrer ses thèses. Proche du Cardinal Jules de Médicis, il conserva son influence lorsque celui-ci accéda au pontificat sous le nom de Clément VII et fut l'un des membres de la commission chargée de lutter contre les progrès de la Réforme luthérienne dans le Saint-Empire. Questiones quodlibetales cum atiquot assertionibus contra Lutheranos est la première référence explicite à Luther dans les écrits de Cajétan. Chapitres : De Sacramento penitenti questiones II. De Attritione et contritione quaestiones IV. De Confessione quaestiones XV. De Satisfactione poenitentiali quaestiones III. De Usura quaestiones XIII. De Monte pietatis. De Cambiis. De Elemosynae praecepto tractatus. De Simonia quaestiones IV. De Sacramento matrimonii questiones XI. De Delectatione morosa quaestiones III. De Voto quaestiones III. De Religiosis quaestiones IV. De Ordinibus quaestiones II. De Usu spiritualium quaestiones V. De Maleficiis quaestiones IV. De Obligatione praecepti. De Scrupulo. De Murmuratione. De Actu peccati quaestiones II. De Effectu excommunicationis quaestiones III. De Inquisitione actuum occultorum. De Actu publico. De Timore quaestiones II. De Purgatorio quaestiones II. De Indulgentiis quaestiones XX. De Spasmo Virginis Mariae.Titre à encadrement en rouge et noir de François Regnault, lettrines et fleurons. L'errata daté de mai 1530 (14 lignes feuillet K3) a été recouvert par l'éditeur d'un nouvel errata de 23 lignes contrecollé à l'époque (conforme à l'exemplaire de la BnF).Bel exemplaire dans sa première reliure aux armes de Pierre de Villars (1545-1613) évêque de Mirepoix puis archevêque de Vienne, auteur de Opuscules et divers traictez sur plusieurs sujects et matières ecclsiastiques et Traicté sommaire et invectif contre les vains sermons.Olivier, Hermal, Roton, pl. 1516 ; Renouard, Inventaire, III, 2315 ; Adams, C167 ; Pettegree, French Books, 59724. Exemplaire sans le dernier feuillet blanc (K4). Discrètes restaurations.
A Amsterdam, , 1770. 6 vol. in-8 de (2)-384-(4) pp. ; (2)-294-3 pp. ; (2)-432-6 pp. ; (2)-291 pp. ; (2)-294)-(1) pp. ; (2)-426 pp.[DELEYRE (Alexandre)]. Tableau de l'Europe, pour servir de Supplément à l'Histoire Philosophique et Politique des Établissements & du Commerce des Européens dans les deux Indes. A Amsterdam, 1774. 1 vol. in-8 de (6)-176 pp.Ensemble 7 vol. in-8, veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Premier état (A).L'Histoire philosophique de Raynal est très représentative du goût du savoir encyclopédique du temps. Rédigé avec nombre de ses amis, dont Diderot et d'Holbach, son ouvrage retrace l'histoire des colonies depuis la découverte de l'Amérique et le passage aux Indes par le cap de Bonne-Espérance, et tente de démontrer ce que ces découvertes ont eu comme influence sur le commerce et la culture européenne. Il y dénonce en outre, parfois violemment, l'esclavage et l'exploitation des colonies. Il est ainsi "un des ouvrages clefs de la crise de l'Ancien Régime" (Michel Delon, in En français dans le texte). « La première édition de l'Histoire des deux Indes, qui paraît en 1770 sans nom d'auteur, de libraire ni d'imprimeur (l'adresse même « A Amsterdam » est sans doute fictive), est connue par deux tirages successifs dont le second corrige nombre de coquilles du premier (...). Elle ne semble pas avoir eu immédiatement une diffusion importante puisqu'il faut attendre 1772 pour en trouver les premières annonces dans les gazettes. Sans doute peu de temps après sa mise en vente à Paris, l'ouvrage fut saisi sur ordre du Lieutenant général Sartine, puis condamné par arrêt du Conseil du 19 décembre 1772 ». Le Tableau de l'Europe, attribué à Alexandre Deleyre, forme le 19e livre de l'Histoire des deux Indes ; il était vendu séparément pour compléter les six volumes des éditions antérieures à l'édition de 1774.Très bon exemplaire ; le relieur n'a pas conservé les feuillets d'errata des tomes IV et VI.Anatole Feugère, Bibliographie critique de l'abbé Raynal, 28 ; Bibliographie des éditions de Guillaume-Thomas Raynal, 1747-1843, H1770, HE1774:06 ; Bibliographie sommaire des éditions de l'Histoire des deux Indes, 1770 : 01 ; Raynal, Un regard vers l'Amérique, 35 ; En français dans le texte, 166 (pour l'édition datée 1780).
London, Thomas Hatchard, 1852. In-8 de VII-78 pp., 4 planches hors texte, percaline prune, titre "Rangoon" doré en long sur le dos (Bound by J. Dean, 28 Villiers Street, Strand).
Édition originale posthume illustrée de 4 planches lithographiées dont deux repliées et le frontispice. Précieux témoignage du révérend Baker mort du choléra peu avant la publication de ce compte-rendu des trois premiers mois de la deuxième guerre anglo-birmane, déclarée après la prise du port de Martaban et l'occupation de Rangoun par les Britanniques en avril 1852 - deuxième guerre qui aboutit à l'annexion de l'ensemble de la Basse-Birmanie, soit la capitale Rangoun, le delta de l'Irrawaddy et la région de Pegu, privant ainsi le pays d'un accès à la mer et obligeant la cour birmane à se réfugier dans la ville de Mandalay plus au nord.Ex-libris manuscrit. Dos passé sinon très bon exemplaire conservé dans sa première reliure signée J. Dean avec son étiquette.Abbey, Travel, 407; Cordier, Indosinica, 455.
Bruxelles, , 1748. 1 vol. In-8 broché de 31 pp., couverture papier.
Édition originale. Fils d'un marchand de chevaux, initialement destiné au commerce par son père, Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut (1719-1791) devient professeur de latin à l'École militaire pour se vouer à la littérature, son unique passion.Ce Voyage à Asnières fut le premier ouvrage qu’il fit paraître, facétie galante, en prose et en vers, mêlant élégie et libertinage. Intéressé par les mystères du corps humain, il y consacre plusieurs ouvrages, dont L'Art de péter (1751) et Essai de médecine sur le flux menstruel (1754) dans lesquels il pastiche les traités médicinaux. Hurtault fut également historien, et publia entre autre un Dictionnaire historique de la ville de Paris (1779). Il fut un éminemment membre de la Société du bout du banc, un des plus célèbres salons littéraires du 18e siècle tenu chez Mlle Quineault, où s’illustraient le duc d’Orléans, Voltaire, Marivaux, Rousseau, Diderot ainsi que de nombreux autres philosophes et poètes.
A Amsterdam, , 1770. 6 vol. in-8 de (2)-384-(4) pp. ; (2)-294-3 pp. ; (2)-432-6 pp. ; (2)-291-(3) pp. ; (2)-294)-(1) pp. ; (2)-426-(2) pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. Exemplaire du second état (B).L'Histoire philosophique de Raynal est très représentative du goût du savoir encyclopédique du temps. Rédigé avec nombre de ses amis, dont Diderot et d'Holbach, son ouvrage retrace l'histoire des colonies depuis la découverte de l'Amérique et le passage aux Indes par le cap de Bonne-Espérance, et tente de démontrer ce que ces découvertes ont eu comme influence sur le commerce et la culture européenne. Il y dénonce en outre, parfois violemment, l'esclavage et l'exploitation des colonies. Il est ainsi "un des ouvrages clefs de la crise de l'Ancien Régime" (Michel Delon, in En français dans le texte).« La première édition de l'Histoire des deux Indes, qui paraît en 1770 sans nom d'auteur, de libraire ni d'imprimeur (l'adresse même « A Amsterdam » est sans doute fictive), est connue par deux tirages successifs dont le second corrige nombre de coquilles du premier (...). Elle ne semble pas avoir eu immédiatement une diffusion importante puisqu'il faut attendre 1772 pour en trouver les premières annonces dans les gazettes. Sans doute peu de temps après sa mise en vente à Paris, l'ouvrage fut saisi sur ordre du Lieutenant général, Sartine, puis condamné par arrêt du Conseil du 19 décembre 1772 ».Bel exemplaire, complet de tous les feuillets d'errata (traces de mouillure sur le feuillet de garde du premier volume). Bibliographie des éditions de Guillaume-Thomas Raynal, 1747-1743, H1770 ; Bibliographie sommaire des éditions de l'Histoire des deux Indes, 1770 : 01 ; Raynal, Un regard vers l'Amérique, 35 ; En français dans le texte, 166 (pour l'édition datée 1780).
A Amsterdam, de l'imprimerie de Jean Blaeu, 1649. In-12 de 32 ff.n.ch. (y compris le frontispice et le portrait) 246 pp. 1 f. (blanc) 144 pp. 8 ff.n.ch., basane mouchetée, dos à nerfs ornés de filets dorés, filet doré d'encadrement sur les plats (reliure du XVIIIe siècle).
Première édition française donnée par Samuel Sorbière. Frontispice gravé portant Les Fondemens de la politique. Portrait gravé de Hobbes.L'exemplaire est complet de l'Épître dédicatoire au comte de Devonshire (4 feuillets) qui ne fut joint qu'à quelques exemplaires ; il comprend bien l'Avertissement du traducteur Adjousté après la publication de cest ouvrage par Sorbière, (8 feuillets) placé à la fin du volume.Bon exemplaire. Trace de mouillure claire sur 12 feuillets, manque de papier en tête de la page de titre, sans perte de texte.Provenance : bibliothèque du marquis de Monteynard (ex-libris dessiné par Eisen).Brunet (III, 240) indique à tort que seule la deuxième édition, publiée à la même date, comporte l'Avis de Sorbière.
A Amsterdam, de l'Imprimerie de Jean Blaeu, 1649. In-12 de 24 ff.n.ch. (y compris le frontispice gravé) 448 pp. 8 ff.n.ch., maroquin rouge, dos lisse orné, filet et roulette dorés d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (relié vers 1800).
Deuxième édition française donnée par Samuel Sorbière. Frontispice gravé portant Les Fondemens de la politique.« La seconde édition est mieux imprimée que la première et d'un format un peu plus grand » (Brunet). Cette édition a l'avantage de contenir à la suite du texte un Advertissement du Traducteur adjousté après la publication de cet Ouvrage, pièce de 15 pages.Bel exemplaire. Brunet, III, 240.
Paris, Galerie Louis Carré & Cie, 2006, in-4, broché, 87 pages. Très bon état.
NB. Les questions et commandes sont traitées dans les 24h. Les expéditions reprendront vers le 6 novembre. Merci.
Paris Baslez (dessins détaillés pour la Forge et le Charronnage) - Martinet Haut-Coeur. Imprimerie Saunier, sd, circa 1870, 29,5 x 17cm, Cachet : "Le Guide du Carrossier - Brice Thomas - Directeur-Gérant". Gravure sous modeste encadrement de conservation. Bon état.
NB. Les questions et commandes sont traitées dans les 24h. Les expéditions reprendront vers le 6 novembre. Merci.
Paris Baslez - Martinet. Impression J. Rigo & Cie, sd, circa 1870, 32x19cm, Réduit au 24e de l'exécution. Cachet : "Le Guide du Carrossier - Brice Thomas - Directeur-Gérant". Légère mouillure marginale. Bon état.
NB. Les questions et commandes sont traitées dans les 24h. Les expéditions reprendront vers le 6 novembre. Merci.
A Genève, chez les Libraires associés [Isaac Bardin], 1775. 3 vol. in-4 de (4)- IV-III- VIII-719 pp. 1 portrait en frontispice, 2 gravures hors texte, 1 carte repliée ; (4)-VIII-662 pp. 2 gravures hors texte, 2 cartes repliées ; (4)-VIII-658 pp. 3 gravures hors texte, 1 carte repliée, veau porphyre, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, tranches cailloutées (reliure de l'époque signée Langlois).
Première édition au format in-4.L'Histoire philosophique de Raynal est très représentative du goût du savoir encyclopédique du temps. Rédigé avec nombre de ses amis, dont Diderot et d'Holbach, son ouvrage retrace l'histoire des colonies depuis la découverte de l'Amérique et le passage aux Indes par le cap de Bonne-Espérance, et tente de démontrer ce que ces découvertes ont eu comme influence sur le commerce et la culture européenne. Il y dénonce en outre, parfois violemment, l'esclavage et l'exploitation des colonies. Il est ainsi "un des ouvrages clefs de la crise de l'Ancien Régime" (Michel Delon).« Ce qui frappe dans cette édition c'est la beauté de la typographie, du papier et surtout des gravures en taille-douce exécutées par Clément-Pierre Marillier et d'autres artistes connus. Il ne s'agit pas pourtant d'une édition pour bibliophiles, le texte comporte des variantes » (C.P. Courtney).L'illustration se compose d'un portrait gravé de Raynal d'après Le Grand, de sept gravures hors texte non signées, quatre bandeaux gravées et quatre cartes repliées. Provenance : bibliothèque du Marquis de Vichy avec ex-libris armorié.Bel exemplaire dans une reliure de l'époque signée par Langlois, relieur à Lyon. Quelques feuillets légèrement brunis, pâle mouillure marginale sur les feuillets liminaires du tome III.A. Feugère, Bibliographie critique de l'abbé Raynal, 40 ; Bibliographie des éditions de Guillaume-Thomas Raynal, 1747-1743, H-1778/02 ; En français dans le texte, 166.
A Neufchatel, de l'Imprimerie de la Société Typographique, 1787. 2 vol. in-8 de XLVIII-452-(18) pp. ; (4)-IV-292 pp., basane marbrée, dos lisses ornés, roulette dorée sur les plats, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition de la traduction de Samuel Sorbière, reprenant aussi la traduction du Traité De la nature humaine faite par Holbach, ici en seconde édition.Tome I : Eléments du Citoyen, traduits par Samuel Sorbière. Tome II : Le Corps politique traduit par Sorbière et La Nature humaine dans la traduction du baron d'Holbach.Portrait de l'auteur gravé sur cuivre par Le Beau d'après Le Clère. Ex-libris (XVIIIe) Claude-Meriadec Pierret Chanterennes, originaire de la ville de Sézanne. Bon exemplaire.Vercruysse, 1772 D1, 1787 D1.
A Neufchatel, de l'Imprimerie de la Société Typographique, 1787. 2 vol. in-8 de XLVIII-452-(18) pp. ; (4)-IV-292 pp., veau fauve, dos lisses ornés, pièce de titre et de tomaison en maroquin vert, triple filet doré sur les plats (reliure de l'époque).
Édition de la traduction de Samuel Sorbière, reprenant aussi la traduction du Traité De la nature humaine faite par Holbach, ici en seconde édition.Tome I : Eléments du Citoyen, traduits par Samuel Sorbière. Tome II : Le Corps politique traduit par Sorbière et La Nature humaine dans la traduction du baron d'Holbach.Portrait de l'auteur gravé sur cuivre par Le Beau d'après Le Clère. Très bon exemplaire.Vercruysse, 1772 D1, 1787 D1.
London, R. Ackermann's Respository of Arts, 1813-1820-1821. 3 vol. grand in-8 de (1)-III-(1)-276-(1) pp., (4)-277 pp., (6)-279 pp., demi-maroquin chocolat à coins, dos lisse orné de filets dorés, filets dorés sur les plats, tranches marbrées (Sotheran Sackville St London).
I - 1813. Mention de cinquième édition. Illustré d'un frontispice colorié, d'une vignette coloriées au titre gravé et de 29 gravures hors-texte à l'eau-forte coloriées. II - 1820. Mention de troisième édition. Illustré d'un frontispice colorié et de 23 gravures hors-texte à l'eau-forte coloriées. III - 1821. Édition originale. Illustré d'un frontispice colorié, d'une vignette coloriée au titre gravé, d'un cul de lampe colorié in fine et de 23 gravures hors-texte à l'eau-forte coloriées. Histoire d'un instituteur et pasteur rural qui tente de faire fortune en voyageant, puis en écrivant et illustrant un livre sur ses expériences de lieux pittoresques et insolites. L'humour et l'absurdité des visites du docteur Syntax représentent la saturation de la culture pittoresque et du culte du voyage dans la Grande-Bretagne des XVIIIe et XIXe siècles. Le personnage fut créé par le dessinateur Thomas Rowlandson (1756-1827), peintre d'histoire, de portraits, aquarelliste, caricaturiste et graveur et mis en vers par l'écrivain William Combe (1742-1823), aventurier anglais, auteur principalement de vers satiriques.Publiée pour la première fois 1809, dans le magazine The Poetical de Rudolph Ackermann sous le titre The Schoolmaster's Tour, puis en 1812 sous forme de livre « à la demande générale ». Les deux autres Tournées, parurent en 1820 et 1821. Provenance : Bibliothèque Hon. John Wayland Leslie (1909-1991), avec ex-libris armorié « Grip Fast » ; Ex-libris armorié : Baldwin « Nil sine labore ».Bel exemplaire parfaitement établi vers 1850.
Paris, Maspero, 1968, in-8°, broché, 36 pages. Couverture défraichie. Sinon bon exemplaire.
NB. Les questions et commandes sont traitées dans les 24h. Les expéditions reprendront vers le 6 novembre. Merci.
New-York, Rizzoli , 1976, in-4, broché, np. Bon état. Nombreuses illustrations N/B
NB. Les questions et commandes sont traitées dans les 24h. Les expéditions reprendront vers le 6 novembre. Merci.
Edinburgh, A. Constable, 1806. In-8 de VII-232-LXI pp., cartonnage de l'époque.
Deuxième édition (édition originale en 1805). Thomas Douglas (1771-1820) cinquième comte de Selkirk, séjourna dans les Highlands où il découvre le sort des fermiers sans terre. Il envisagea dès lors deux projets de colonisation à Sault Ste. Marie (Ontario), l'autre à l'Île-du-Prince-Édouard. Le projet ontarien ne vit pas le jour mais en 1803, des navires transportèrent des immigrants écossais à l'Île-du-Prince-Édouard. Malgré la critique du ministère des Colonies de la Grande-Bretagne et de la Royal Highland and Agricultural Society of Scotland, son livre connut un vif succès et fit de Selkirk une célébrité.Voyageant en Amérique du Nord, entre Halifax, Boston, Montréal et Toronto, Douglas revint en 1808 sur une proposition qu'il avait faite six ans auparavant visant à établir une colonie à la rivière Rouge. Suite aux problèmes financiers de la Compagnie de la Baie d'Hudson qui était propriétaire du territoire, Selkirk signa en 1811 un accord qui stipulait qu'en échange de l'établissement d'une colonie la compagnie vendait à Selkirk 116 000 milles carrés de terres pour 10 shillings.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps « T. Guillemard » sur le titre.Sabin 20704 ; Kress B5113 ; John Morgan Gray, Dictionnaire biographique du Canada, V, pp. 289-295.
Paris, Pierre Baquelier, 1512 ca. In-8 gothique (135 x 90 mm) de (20) ff. (sign. [a]8, b8, [c]4), cartonnage bleu à la Bradel, pièce de titre en long (reliure du XIXe siècle).
Rare impression en caractères gothiques sorties des presses de Pierre Baquelier de Grenoble, prêtre, fondateur d'un collège pour les Dauphinois, rue des Lavandières, qui fit imprimer plusieurs livres à l'usage des étudiants de 1505 à 1526. Paru anonymement sous le titre Ortulus rosarum de valle lacrimarum, l'ouvrage fut plusieurs fois traduit en français, notamment sous le titre Le Jardin des roses de la vallée des larmes. Suivi de : BERNARD DE CLAIRVAUX. Orationes duae. Colophon : Explicit ortulus rosarum Noviter impressus Parisius pro magistro Petro baquelier.« L'Hortulus rosarum imprimé dès 1495, est communément attribué à Thomas a Kempis ; l'attribution des deux orationes à Saint Bernard est contestée. » (Renouard).Bois gravé au titre (51 x 72 mm) : Nativité, suivi de la formule Mater dei ora pro nobis déjà inscrite sur deux éditions précédentes de 1506. Étiquette de la librairie ecclésiastique de Toulouse & Taranne. Absent du catalogue de la BnF ; 2 exemplaires recensés : Bibliothèque Sainte-Geneviève (Paris) et Bibliothèque de Besançon ; Adams (I, K-39) donne la date de 1512 ; Renouard, Imprimeurs et libraires parisiens du XVIe siècle, III, 34.
A Paris, chez Guillaume Chaudière, 1572. 1 vol. petit in-8 de 23 feuillets chiffrés, cartonnage du XIXe siècle.
Édition originale sous ce titre, mais nouvelle édition augmentée de Résolution sur certains pourtraictz et libelles, intitulez du nom de Marmitte, faulsement imposé contre le clergé de l'Église de Dieu, imprimé par Marnef en 1562.Thomas Beauxamis, surnommé le Petit-Carme, du couvent de Paris (1524-1589) était théologien et prédicateur original. Grand érudit et très éloquent, il fut un vigoureux adversaire du protestantisme.« L’efficacité et l’ancrage du motif de la marmite papale dans la polémique des guerres de religion se mesurent aussi à l’aune des nombreuses réponses et réfutations de la part des polémistes catholiques. La critique est partagée quant au succès des tentatives catholiques de renversement du motif de la marmite. A propos de la publication de la Resolution sur certains pourtraictz & libelles, intitulez du nom de Marmitte de T. Beauxamis, Benedict considère que, malgré les efforts de Beauxamis, « the phrases “marmite” or “marmiton” quickly became standard terms of derision used by the Huguenots to denote the Catholic Church and its clergy. » Par ailleurs, Lestringant soutient que la publication de la Resolution de Beauxamis exagère l’influence du renversement de la marmite papale. Quoi qu’il en soit, le motif de la marmite constitue un point sensible pour nombre de polémistes catholiques, comme en témoigne la liste de pamphlets dirigés contre l’Église que dresse A. Sorbin, dans ses Homélies sur l’interprétations des dix commanderments : Mais je vous prie d’ou pensez vous ester sortiz les livres qu’ils baptisent, tantost du nom de Marmite, tantost d’un Alcoran des cordeliers, d’une Anatomie de Messe, & autres semblables qu’ils remplissent d’injuires, de reproches, & fauces accusations, si ce n’est du sang des plus anciens, ou payens, ou heretiques ? Le principal instigateur de la contre-offensive catholique sur le thème de la marmite est sans conteste T. Beauxamis qui publie, notamment, Resolution sur certains pourtraictz & libelles ainsi qu’une version augmentée sous le nom de La Marmite renversee et fondue. Publiés à dix ans d’intervalle, ces deux volumes résument les deux grands axes de la tentative catholique de renversement du motif de la marmite papale : tout d’abord, Beauxamis met à profit la lacune principale de la polémique calviniste en utilisant l’exégèse biblique pour démontrer que le nom de marmite s’applique aux réformés plutôt qu’aux catholiques ; l’édition augmentée, dans la mesure où elle se concentre sur les exactions commises par les huguenots, se lit davantage comme un acte d’accusation » (Vincent Robert-Nicoud, Renverser la marmite papale : construction d’un discours identitaire huguenot à l’aube des guerres de religion).Très rare. Brunet I, 719.
Lyon, Benoist Coral, 1665. In-12 de (24)-269-(17) pp., veau brun, dos lisse orné à la grotesque, titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Premier recueil publié du poète et avocat dauphinois Thomas de Lorme sieur de Bordes (La Côte-Saint-André 1642 - Grenoble 1724) dont la plus grande partie de l'oeuvre rimée reste inédite. Élève de Boissat, il eut maille à partir à propos de bouts rimés avec Richelet lors de son passage dans le Dauphiné, qui s'en souviendra longtemps. Viollet Le Duc : « Voici un auteur inconnu, qui dans la crainte, dit-il, qu'on imprimât ses vers à son insu, les fait imprimer lui-même, quoiqu'ils aient été composés au collège depuis quinze jusqu'à dix-neuf ans, et presque tous in promptu. Delorme réclame en conséquence l'indulgence du lecteur, ne s'étant jamais appliqué absolument à ce genre d'écrire, et le barreau ne lui permettant pas de visiter souvent la double montagne. J'en crois volontiers très volontiers l'assertion de Delorme qu'il a composé ses vers au collège, car ce sont de véritables vers d'écolier : élégies, satires, sonnets, énigmes, épigrammes, et quatre-vingts madrigaux ! ».Vignette gravée sur le titre. Exemplaire sans le portrait ni le frontispice. Pâles rousseurs.Brunet, II, 578 ; Bibliothèque poétique de Viollet Le Duc, I, p.522.