Paris, Bernard Grasset, 1942. 254 g In-12 broché, 295-[1] pp., portrait de l'auteur en frontispice.. Edition originale, exemplaire du service de presse. Exemplaire contenant une carte imprimée ''de la part de la famille de Tristan Derême''. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Editions Emile-Paul frères, 1943. 1040 g In-4, broché sous couvertures rempliées, 301 pp., [1] ff.. Illustré de 12 gravures hors-texte par Edmond Céria dont un portrait en frontispice. Un des 1000 exemplaires sur papier vergé des papeteries de Boucher de Docelles. Légers défauts sur les couvertures. . (Catégories : Livres illustrés, Littérature, )
Paris, Bernard Grasset, 1937. 260 g In-12 broché, 286 pp., [1] ff.. Edition originale. Envoi de l'auteur à Ernest Gaubert. Exemplaire du service de presse. Petites rongeures en bordure de la couverture. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Editions Emile-Paul Frères, 1927. 145 g In-12 broché, 3]-161 pp., [1] ff.. Introduction et notes de M. Théodore Decalandre. Un des 500 exemplaires numérotés sur papier Alfa. Petits points de rousseurs. . (Catégories : Poésie, )
Saint-Félicien-en-Vivarais, Au Pigeonnier, 1926. 135 g In-12 broché, 79-[1] pp.. Portrait et dessins par Jos. Jullien. Un des 770 exemplaires numérotés sur vergé Montgolfier d'Annonay. Edition originale. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Grasset, 1938. 180 g In-8 broché, couvertures rempliées, 119-[1] pp., [4] ff.. Edition originale. Un des 230 exemplaires numérotés sur Alfa Outhenin-Chalandre. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Bernard Grasset, 1939. 270 g In-12 broché, 337-[1] pp.. Un des 90 exemplaires numérotés sur Alfa Navarre. Edition originale. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Le Divan, 1927. 225 g Petit in-4 broché, 85 pp., [3] ff.. Préface de Théodore de Calandre. Un des 500 exemplaires sur papier de Rives blanc. Edition originale. . (Catégories : Littérature, )
P., La Bibliothèque Française, 1947, in-12, 296 pp, broché, bon état
"Flora Tristan, âpôtre du socialiste et du féminisme, est peu connue du grand public. Le livre que nous présente aujourd'hui Lucien Scheler a été élaboré très soigneusement, et ses lecteurs y trouveront à la suite d'une biographie passionnante, une anthologie de Flora Tristan qui donne une idée très suffisante de cette œuvre peu répandue. Lucien Scheler a choisi fort intelligemment ses morceaux dans les Pérégrinations d'une Paria (1838), dans les Promenades dans Londres (1840) et dans Union ouvrière (1843). Le premier de ces ouvrages est essentiellement autobiographique, mais contient aussi des aperçus pittoresques et instructifs sur la vie au Pérou vers 1830, alors que Flora Tristan y était venue tenter, auprès de l'aristocratique famille de feu son père, une démarche pour récupérer la succession de celui-ci. Les Promenades dans Londres (1840) contiennent d'intelligentes considérations et une grande masse de données sur l'Angleterre politique, économique, sociale, ouvrière, morale, etc... Dès lors la vocation de Flora Tristan s'est affirmée : le spectacle de la misère qu'elle sait observer et méditer lui découvre des vérités premières qu'elle va formuler dans son petit livre Union ouvrière (1843). Déjà les saint-simoniens avaient révélé l'existence des classes sociales, dont la classe ouvrière, la plus nombreuse, la plus utile, est la plus pauvre. Flora Tristan proclame, quatre ans avant Marx, que ces classes sont en lutte et que la classe ouvrière ne s'émancipera que par ses propres efforts. Mais l'apôtre, solidariste, souhaite que les autres classes sociales collaborent à cette émancipation, laquelle ne sera d'ailleurs possible que lorsque les ouvriers seront sortis de l'abjection dans laquelle ils croupissent, la plupart sans s'en douter. Reprenant et révisant les projets des réformateurs du compagnonnage, Flora Tristan entreprend de provoquer dans les milieux ouvrier ce noble désir de progrès laborieusement gagné. Après avoir fréquenté les miteux de l'Atelier et de la Ruche Populaire à Paris, ou telles autres élites ouvrières, elle part à travers la France, suivant l'itinéraire habituel des « Compagnons » ; d'avril à septembre 1844, elle prêche de ville en ville, le « nouvel évangile », signalée, surveillée par la police et parfois même inquiétée. Elle est diversement accueillie, obtenant çà et là des résultats qui l'enthousiasment, notamment à Lyon, à Marseille, à Toulon, à Carcassonne. Chemin faisant, elle cause avec des patrons, avec des bourgeois, avec des curés et des pasteurs ; quatre évêques lui accordent audience. Après quatre mois d'un voyage épuisant, voyage de propagande et aussi voyage d'études, elle vient mourir à Bordeaux en novembre 1844... Lucien Scheler a bien conté cette belle histoire, montrant avec exactitude les influences que notre apôtre avait subies, ou tout au moins les suggestions ; notamment les leçons d'outre-Manche : Robert Owen, les Chartistes, O'Connell. Il a aussi mis en valeur la tendance internationaliste de Flora Tristan. Je ne vois d'ailleurs aucune omission dans ce petit volume qu'il faudrait largement répandre. L'excellente étude donne une idée très exacte de l'apôtre." (Jules-L. Puech, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1949) — "Curieuse Flora Tristan. Elle meurt en 1844 à 41 ans, après un apostolat social de dix-huit mois qui n'a frappé « l'opinion » – celle qui lisait les journaux – que de façon marginale. Si elle a été l'amie de Victor Considérant, si elle a admiré Robert Owen, elle a brisé, vite, avec le Père Enfantin et le saint-simonisme, et les socialistes de sa génération qui lui survivront l'ignorent ; non seulement Marx, qu'elle aurait pu rencontrer pourtant à Paris, mais Proudhon qui, en elle, méprise d'abord la femme..." (Madeleine Rebérioux, Annales ESC, 1974) — "Ma grand'mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan." (Paul Gauguin)
Le document | Paris 1933 | 15.50 x 20.50 cm | relié
Edition originale, un des 144 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage après 12 japon. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill. Exemplaire joliment établi. Rousseurs affectant principalement les tranches. En frontispice, ouvrage illustré par Don d'un portrait de Tristan Bernard. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A Carlo Rim je dédie ces purs accents d'une âme poétique." Nous joignons un bristol d'invitation de Jacques Duhamel, ministre des affaires culturelles,pour l'érection du buste de Tristan Bernard sur la place Tristan Bernard aux Ternes à Paris le Jeudi 18 Mai 1972 à 11h. Nous joigons un article de presse de Carlo Rim à propos de cet évènement culturel. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s. l. s. d. [circa 1942] | 7.50 x 12 cm | une feuille
Carte postale photographique manuscrite signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes). Un petit trou de punaise en tête de la photographie montrant toute l'affection que portait Carlo Rim à son vénérable ami Tristan Bernard, ayant certainement accroché cette carte postale chez lui. La carte postale représente Tristan Bernard de face avec sa belle et imposante barbe. Au verso, il a ajouté : Le monsieur du verso, c'est évident, c'est sûr... c'est le plus beau vieillard de la Côte d'Azur. Je vous embrasse bien affectueusement chère Alice et cher Carlo. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s. l. s. d. [circa 1942] | 13.50 x 21.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes). Tristan Bernard ne tarit pas d'éloges sur les talents de Carlo Rim en tant que feuilletoniste pour la radio: "Mercredi 22. Mon vieux Carlo, J'ai lu avec un très grand plaisir les sketches que vous m'avez envoyés, et j'ai apprécié tout particulièrement celui que vous m'avez dédié. Vous êtes un des rares individus qui aient compris parfaitement "la dramaturgie de la radio". Vous avez su, en écrivant, faire à l'écouteur une âme d'écouteur. C'est là une tâche que ne comprennent pas la plupart des auteurs dramatiques qui, lorsqu'ils écrivent pour le théâtre, prennent le spectateur pour un lecteur. Tachez de venir me voir bientôt, avec votre chère Alice. Moi, je ne me déplace pas facilement. Nous vous embrassons ainsi que le vénérable Babou. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Très bon état général. Premier plat du numéro 3 de la première série en partie détaché. Portrait de Jacques-Henry Lévesque par Paul Sabon légèrement effrangé.A – Publications de la revue Orbes. • Orbes n° 1, printemps-été 1928, Au Sans pareil (12 × 19 cm), 107 pp. Textes de Blaise Cendrars, Francis Picabia, Pierre Audard, Georges RibemontDessaignes, Pierre Colle, Jean Van Heeckeren, Philippe Soupault, Jean Aurenche, Joseph Delteil, Georges Hugnet, Olivier de Carné, Pierre Reverdy, Georgette Camille, René Laporte, Max Fontaine, Paul Sabon, Jacques-Henry Lévesque. Achevé d’imprimer le 20 juin 1928, par l’imprimerie d’Art et de publ., 35 rue Desnouettes, à Paris.• Orbes n° 2, printemps 1929, Au Sans pareil (12 × 19 cm), 153 pp. Textes de Blaise Cendrars, Louis Parrot, Georges Neveux, Tristan Tzara, Jean Van Heeckeren, Henri Rousseau (Le Douanier), Georges Hugnet, Gertrude Stein, Jean Coutrot, Jacques-Henry Lévesque, Francis Picabia,George Isarlov, Max Fontaine, Georgette Camille, Maria Mc Donald Jolas, August Strinberg, Jean Aurenche et Paul Sabon, Olivier de Carné. Achevé d’imprimer le 6 mai 1929, par Dobrowolski-Bire, 9 rue Gerbert, Paris. L’un des 50 exemplaires (celui-ci n° 35) sur pur fil. • Orbes n° 3, printemps 1932, José Corti (12 × 19 cm), 171 pp. Blaise Cendrars, Pierre Charnay, Robert Caby, Erik Satie, Olivier de Carné, Georges Hugnet, Tristan Tzara, Georges Neveux, Pierre Reverdy, George Isarlov, Pierre de Massot, Henri Rousseau (Le Douanier), Paul Sabon, Vivian du Mas, Francis Picabia, Jean Audard, Bravig Imbs, Pierre Minet, Georges Ribemont-Dessaignes, Eugène Jolas, Robert Guiette, Jean Van Heeckeren, Jacques-Henry Lévesque. Achevé d’imprimer le 12 mars 1932, par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris. • Orbes n° 4, hiver 1932-1933, José Corti (12 × 19 cm), 145 pp. Textes de Blaise Cendrars, Hans Arp, Amaat Burssens, Robert Guiette, Greta Knutson, Henri Rousseau (Le Douanier), Bravig Imbs, Francis Picabia, Gertrude Stein, Hugues Panassié, Paul Sabon, Pierre Charnay, Georges Hugnet, Georges Ribemont-Dessaignes, Fabienne Lloyd, Pierre de Massot, Olivier de Carné, Jacques-Henry Lévesque, Jean Van Heeckeren. Achevé d’imprimer le 24 décembre 1932, par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris. • Orbes n° 1, 2e série, printemps 1933, José Corti (12 × 19 cm), 67 pp. Textes de Blaise Cendrars, Louis Bauguion, Francis Picabia, Pierre Charnay, Fernand Léger, Paul Sabon, Pierre Reverdy, Jean Van Heeckeren, Pierre de Massot, Bravig Imbs, Jacques-Henry Lévesque, Panaït Istrati. Achevé d’imprimer par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris [sans date].• Orbes n° 2, 2e série, été 1933, José Corti (12 × 19 cm), XIII pp., 22 pp. et 8 pp. centrales n.n.Fascicule imprimé tête-bêche avec une double numérotation. Textes de Hugues Panassié, Jean Van Heeckeren, Pierre de Massot, Louis Bauguion, Jacques-Henry Lévesque. Achevé d’imprimer par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris [sans date].• Orbes n° 3, 2e série, printemps 1934, José Corti (12 × 19 cm), 41 pp. Textes de Jacques-Henry Lévesque, Jean Van Heeckeren, Max Fontaine, Olivier de Carné. Achevé d’imprimer par l’imprimerie du Centaure, 17 rue La Pérouse, Paris [sans date].• Orbes n°4, 2e série, été 1935 (12 × 19 cm), 44 pp. Marcel Duchamp donne un dessin pour la couverture, extrait du Grand Verre (1915-1923) et des Témoins occultistes(1920). Textes de Bossuet, Jean Van Heeckeren, Blaise Cendrars, Pierre Charnay, JacquesHenry Lévesque, Francis Picabia, Pierre Reverdy, Olivier de Carné, Roger Lannes, André Jullien du Breuil, Louis Bauguion, George Reavey, Pierre de Massot, Marcel Duchamp. Achevé d’imprimer rue de la Comète, Paris VIIe [sans date].• Numéro unique du journal Midi à Midi publié par Orbes, daté de février 1930, 4 pp. in-folio. Texte de Jacques-Henry Lévesque, Max Fontaine, Jean Van Heeckeren et Olivier de Carné. Le journal s’ouvre sur cette citation de Picabia : «Le bon goût devrait être le contraire de l’ennui.»• George Isarlov, Picabia peintre, Paris, «Collection Orbes» n°1, 1929 (12 × 19 cm), 28 pp., exemplaire non coupé. • Jacques-Henry Lévesque, Jean Van Heeckeren, Olivier de Carné, La Ligne de vie, avec trois portraits par Stefan Couwenberg, Paris, « Collection Orbes» n° 2, José Corti, 1931 (12 × 19 cm), 56 pp. L’un des 50 exemplaires sur Alfax Navare (celui-ci n° 10). • George Isarlov, Georges Braque, « Collection Orbes» n° 3, Paris, José Corti, 1932, (12,5 × 19,5 cm), 31 pp., exemplaire non coupé. • Georges Herment, Déluges, « Collection Orbes», Paris, José Corti, 1938 (14,5 × 19,5 cm), 68 pp. • Plaquette HC Francis Picabia, 1879-1954, Éditions Orbes, 20 avril 1955 (15 × 24 cm). Textes en hommage à l’artiste récemment décédé de Pierre de Massot, Michel Perrin, Jean Van Heeckeren, Jacques-Henry Lévesque, George Isarlov, Camille Bryen, Jean Arp, H. Saint-Maurice, P.A. Benoit, Bernard Fricker et dessin de Man Ray. Édition limitée à 191 exemplaires numérotés sur vergé antique Lana (celui-ci n°142). B – Documents relatifs à la revue 1. Une correspondance autographe adressée à Jacques-Henry Lévesque (10 pp. de différents formats) signée d’amis et de collaborateurs de la revue, parmi lesquels Max Ernst, Tristan Tzara, Francis Picabia, Paul Sabon, etc. • Carton d’invitation autographe de Max Ernst sur un double feuillet in-8 obl. (13 × 16 cm) de vélin bouffant : «Max Ernst, espère vous voir au vernissage », à l’encre bleue et à l’encre rouge en beaux caractères graphiques. • Carte postale autographe (14 × 8,5 cm) signée de George Isarlov, datée «Anvers, 2-2-1929 », présentant au recto une vue de l’intérieur de l’église Notre-Dame de la Poterie, adressée à «M. Jacques Henry Lévesque 24, rue de la Tourelle / Boulogne S. Seine », avec marques postales belges. • Carte lettre autographe signée d’André Jullien du Breuil, datée du 7 juillet [1935], 1 p. in-8. Il le remercie pour l’envoi de numéros d’Orbes et est très heureux de voir son poème [« Offrande nue », in Orbes n° 4, 2e série, p. XI] dans la revue mais demande : « pourquoi diable cette typographie à l’envers à gauche, à l’endroit à droite ?» • Lettre autographe signée de Tristan Tzara, datée de « Paris, le 11 janv. 1946 », 1 p. in-8 à l’encre bleue. Enveloppe autographe avec marques postales conservées. Il lui écrit: «Vous rappelez-vous qu’il y a pas mal d’années, je vous ai donné pour Orbes une copie dactylographiée de “La Vengeance d’une orpheline russe” de Rousseau [Le Douanier]. L’avez-vous encore ? Car j’en aurais besoin en ce moment.» Dans la même enveloppe, minute au crayon de la réponse de Jacques-Henry Lévesque qui n’a plus cette copie et pense qu’elle est restée chez Robert Delaunay. • Lettre autographe signée de Francis Picabia, datée « Lundi » [Paris, 8 avril 1946]. 1 p. in-8 obl. à l’encre noire. Enveloppe autographe avec marques postales conservées. « Mon Cher Lévesque, Cela me ferait grand plaisir de vous voir. Ayant terminé plusieurs tableaux je serais heureux de vous les montrer avant l’exposition que je vais avoir à Paris dans quelques jours – Si vous êtes libre vendredi après dîner vous me trouverez rue des petits champs; sauf contre ordre de vous. Très affectueusement. Francis Picabia. Venez avec vos amis, j’espère qu’ils seront libres aussi.»• Carte correspondance autographe signée de Jean Prévost, datée 11 avril [1932] également adressée à Olivier de Carné et à Jean Van Heeckeren : «Messieurs, Je viens de lire Orbes (n° 2 et 3). Si je vous disais que tout m’en a plu également, je mentirais. Mais pourtant savez-vous que c’est rare, quand on s’est mis à trois pour faire une revue, d’avoir du talent tous les trois.» • Lettre autographe signée de Camille et Georgette Bryen (qui ont pris part à l’exposition organisée par Orbes du 12 au 31 mars 1937 au bar La Cachette). S.d., 1 p. in-4 (28 × 21,5 cm) à l’encre bleue sur un feuillet de pelure jaune. « Cher ami, la Tour de feu doit paraître assez vite. Dans 15 jours, il serait trop tard pour donner des dessins.» Enveloppe à son adresse à New York conservée. • Carte postale autographe de Georges Neveux. 2 pp. recto verso in-8 obl. (11,5 × 13,5 cm) sur bristol à l’en-tête de la Comédie des Champs-Élysées: «Mon cher ami, vous allez me trouver insupportable […] J’ai à vous parler de plusieurs choses importantes.» • Carte correspondance autographe de «Ton ami Paul» [Paul Sabon], datée du 3 octobre [1928] à son adresse à Boulogne-sur-Seine. Excellent billet: « N’oublie pas s’il te plaît que tu m’as promis un Orbes. C’est extrêmement urgent je t’attends toujours à 5 h 6 h au Sélect. Mais si tu avais ton après-midi, tu pourrais te trouver aux 2 Magots vers deux heures 2 h … » • Carte postale autographe (9 × 14 cm) signée de Paul Sabon, datée du 4 novembre [1932], présentant au recto une reproduction d’une esquisse pour La Musique de Henri Matisse, avec marques postales: «Le temps de recopier demain les poèmes en question, et [il lui] envoie le tout (article et poèmes) au plus tard demain soir sans faute.» • Carte postale autographe du même. 1 p. in-12 obl. (8,2 × 12,5 cm). Sur une carte présentant un dessin arabe de la grande mosquée d’Eddine. « La Mort mariée nulle part parue encore. Tu peux la publier tranquille » à l’encre bleue.2. Documents originaux liés à l’histoire de la revue et à la vie de Jacques-Henry Lévesque • Un dessin à l’encre noire de Paul Sabon présentant Jacques-Henry Lévesque assis de profil intitulé « Portrait de Jacques», signé « Paul», daté «le 8 mai 28 », sur un feuillet in-4. • 2 collages originaux de Jean Van Heeckeren. L’un (21 × 15 cm) contrecollé sur papier fort brun, montrant le mot « Orbes» artistiquement calligraphié à l’encre de Chine sur une coupure de journal en caractères chinois, l’autre (12 × 18,5 cm) contrecollé sur bristol crème et mêlant deux jeux, l’un noir, l’autre blanc, de lettres du nom de la revue à deux silhouettes de papillons sur fond de papier Kraft et surmontant le mot «rébus», découpé en lettres blanches. • 5 cartons poèmes (16,5 × 20 cm) sur papier chiffon Johannot, portant imprimé en bistre le nom de la personnalité (Cendrars, Picabia, Duchamp, Krishnamurti) et en noir le texte et le nom de la personne à laquelle ils sont destinés. Non signés, ils sont sans doute l’œuvre de Jacques-Henry Lévesque et proviennent de la collection de sa femme, Angèle. • 3 tirages (15 × 10,5 cm) n&b de photographies prises par Angèle Lévesque montrant Blaise Cendrars et Jacques-Henry Lévesque au Tremblay, non datés. L’un d’eux a servi à illustrer la couverture du volume de correspondance entre Jacques-Henry Lévesque et Blaise Cendrars. • Un bulletin d’abonnement à la revue, en brochure 4 pp. in-8. • 2 cartons d’invitation recto verso (14 × 10,5 cm) au vernissage de l’exposition de tableaux, objets, photos, livres et dessins de Marcel Duchamp, Francis Picabia, Jacques-Henry Lévesque, Blaise Cendrars, Sonia Delaunay organisée par Orbes qui s’est tenue du 12 au 31 mars [1937] au bar La Cachette à Paris, avec une photocopie A3 du verso de la maquette de ce faire-part. Un des deux cartons porte au verso, à l’encre bleue, le nom et l’adresse de Rolland de Renéville. • Une affiche (27 × 36 cm) Orbes, Printemps 1932, n° 3, présentant le sommaire de la livraison mentionnée. • Une brochure 4 pp. gd in-8 (16 × 25 cm) imprimée en noir et en rouge annonçant la parution de la plaquette Francis Picabia, seize dessins 1930 de la « Collection Orbes».• Un prospectus (15 × 24 cm) annonçant la parution fin mars 1930 aux Éditions Kra de Second manifeste du surréalisme revu et augmenté par André Breton. • Un prospectus avec bulletin de souscription pour De toutes les heures de Pierre Charnay dans la « Collection Orbes».• Une carte postale (14 × 8,5 cm) restée vierge, illustrée par une publicité et des éléments de sommaire du n° 2 de la revue, daté Printemps-été 1929. • Le Journal des poètes, livraison du 16 décembre 1932. 4 pp. in-folio, contenant en p. 2 « Un inédit de Tzara et un rappel de Dada » et « Où boivent les loups» de Jacques-Henry Lévesque (plis marqués, infimes déchirures) et un tract de Tristan Tzara, daté « Paris, le 22 décembre », relatif à cette parution (Journal des poètes) qu’il qualifie de «feuille de chou ». • Un tract (27,5 × 21,5 cm) de Michel Seuphor traduit en anglais par Dollie Pierre Chareau, imprimé en violet sur papier rose. • Une affiche (55,5 × 42,5 cm) pour l’exposition Picabia à la Pinacothèque de la Rose Fried Gallery à New York, inaugurée le 15 février 1950 par Orbes, contenant un texte de Jean Arp sur Francis Picabia daté «Ascona 1949 » et, en pied, la liste des 18 œuvres exposées. • Un prospectus (26,5 × 21,5 cm) recto verso imprimé noir sur papier orange, illustré de dessins, annonçant le vernissage de l’exposition « Quelques œuvres de Picabia (époque dada 1915-1925)» organisée par Orbes le 20 novembre 1951. Très bel ensemble, le plus complet possible, sur l’histoire de cette revue littéraire où se sont croisés et parfois confrontés des auteurs et artistes majeurs de l’entre-deux-guerres.
Editions Dilecta / Collection Dada n° 4 de 2006. In-8 broché de 64 pages au format 15 x 20,5 cm. Couverture illustrée par hans Harp.Vingt-cinq Poèmes de Tristan Tzara, avec dix bois gravés de Hans Arp.Postface de Henri Béhar. Fac-similé réalisé à partir de l’exemplaire personnel de Tristan Tzara, publié en 1918. Etat de neuf. Rarissime tirage de tête à 100 exemplaires numérotés ( n° 000056 ), comportant en tiré-à-part un calligramme de Tristan Tzara.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Reliure de Renaud Vernier.Neuf eaux-fortes de Juan Gris. Paris, Ed. de la Galerie Simon, (28 avril) 1925. 1 vol. (130 x 195 mm) non paginé. Buffle taupe orné d'un décor mosaïqué aux deux plats : pièce de bois d'ébène rehaussées de rivets dorés, tiges d'inox, titre à la chinoise, tranches dorées sur témoins, contreplats et gardes chèvre velours (reliure signée de Renaud Vernier - E. D. Claude Ribal). Édition originale illustrée de 9 eaux-fortes de Juan Gris dont 1 en couverture, 4 hors texte et 4 in texte. Un des 90 exemplaires sur Arches avec la suite des gravures en bistre, signé par l'auteur et l'artiste.
Publié dans un tirage hors commerce à Anvers le 15 novembre 1924, Mouchoir de nuages ne fut connu du public français qu'au printemps suivant alors que paraissait sa première édition en volume à Paris, aux éditions d'art du marchand Henry Kanwheiler, illustrée des dessins de Juan Gris : «[...] on n'en a pu guère avoir le tiré-à-part de la revue Sélection (Anvers, nov. 1924) qu'en 1925 à Paris, année où paraît le livre aux éditions de la galerie Kahnweiler » se souviendra Aragon qui considérait comme majeur ce texte de Tzara. Tristan Tzara et Nancy Cunard à laquelle la pièce est dédiée et à laquelle l'auteur offrit le ‘manuscrit' dactylographié, inventèrent le titre de cette oeuvre singulière à la mise en scèneavant-gardiste : les acteurs ne quittaient pas le tréteau de toute la représentation, les changements de décor se faisaient à vue : «au fond, à une certaine hauteur, un écran qui indique le lieu de l'action, au moyen de reproductions agrandies de cartes postales illustrées, enroulées sur deux rouleaux et qu'un machiniste déroule au fur et à mesure que les actes passent, sans se cacher des spectateurs. » Cette « Tragédie en quinze actes » fut jouée le 17 mai 1924 au théâtre de la Cigale au cours d'une des «Soirées de Paris» du comte Étienne de Beaumont. Dans la salle, l'un des spectateurs, Louis Aragon, en gardera un mémorable souvenir et lui rendra définitivement raison des années plus tard : «J'ai toujours gardé un souvenir exalté du spectacle de la Cigale. C'est pourquoi, quand on m'a demandé d'écrire sur Tzara pour Le Monde, j'ai tout de suite proposé d'écrire sur Mouchoir de nuages.» Regrettant l'oubli dans lequel cette pièce était tombée, Aragon poursuit : «Si les essais antérieurs de cet auteur sur des scènes de hasard pouvaient être considérés par les spécialistes comme étrangers à l'Histoire du Théâtre, avec H et T majuscules, le mépris général de Mouchoir ne s'explique par rien. C'est en 1965 que j'en ai écrit, si vous voulez connaître d'emblée mon sentiment à cet égard, que cette pièce était à mes yeux "la plus remarquable image de l'art moderne". Je suis peut-être fou, mais c'est ce que j'ai pensé depuis un demi-siècle, et je ne m'en dédis aucunement. Ne serait-ce que pour l'interprétation scénique qu'en a donnée Marcel Herrand, de qui, d'ailleurs dans les livres consacrés à l'histoire du théâtre le nom ne tient pas la place que mérite ce singulier metteur-en-scène. [...] par son contenu même, cette pièce singulière mériterait d'être considérée comme un pas de géant du théâtre poétique au-delà des Mamelles de Tirésias, de Guillaume Apollinaire, car enfin les dates qui jalonnent ce siècle de tréteaux du Boulevard à la Comédie-Française, et même la révolution des metteurs-en-scène, chez nous marquée par le Cartel..., ces dates ne sauraient être complètes sans ces deux noms de poètes, Apollinaire, Tzara. » Et à nouveau Aragon déplore, persiste et signe «Si les Mamelles de Tirésias ont pu devenir un très singulier opéra de Francis Poulenc, Mouchoir demeure dans le tiroir de nos historiens oublieux.» (Aragon, «La nouvelle aventure terrestre de Tristan Tzara », in Le Monde, 17 octobre 1975) Cette édition illustrée est le fruit de l'unique collaboration entre Tristan Tzara et Juan Gris : « L'humour, le non-conformisme, voire le lyrisme, dans la mesure où ils constituent une réalité homogène - celle de la poésie de Tristan Tzara - ne se dérobent pas au voisinage puissant des gravures. Gris y a porté sur le cuivre ses expériences de dessin à l'encre. Avec cette sobriété qui caractérise les productions de ses dernières années, l'illustrateur utilise le jeu croisé des tailles sans jamais aucun de ces effets de virtuosité auxquels cèdent parfois les meilleurs aquafortistes. Dominant absolument le métier, la matière, il confère à la silhouette de chacun des personnages une ampleur tranquille, presque monumentale » (François Chapon). Décor de Renaud Vernier, inspiré de la gravure de Juan Gris ornant la couverture.
Les amis de Tristan | Paris 1930 | 13.50 x 20 cm | broché
Edition originale, un des 120 exemplaires numérotés sur pur fil, seul tirage après 20 papier san francisco. Bel exemplaire. Ouvrage illustré de 6 dessins de R. Berton et d'un portrait photographique de Tristan Derème par Mertens-Auradon. Bel envoi autographe signé de Tristan Derème au professeur Lereboullet : "... et voici, dans ces feuillets, qu'on évoque le port et le refuge au milieu des tempêtes de la vie - et c'est le seuil fleuri de la vieille maison. On y rêve à Paris, dans le vacarme et la course de la vie quotidienne ! En très cordial hommage.Tristan Derème. 29 -XI - 30." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Calmann Lévy | Paris 1928 | 12 x 19 cm | relié
Edition originale collective. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill. Agréable exemplaire joliment établi. Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A mon cher Carlo Rim que j'aime autant que s'il avait mon âge. Tristan Bernard" Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Clayes-sous-Bois 3 Novembre 1939 | 13.50 x 9 cm | une feuille
Humoristique carte postale manuscritesignée de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim alors mobilisé comme caporal à Fontanès dans le Gard. "3 Novembre, Cher Carlo, je réponds avec un peu de retard à votre amusante lettre du 19 octobre. N'en accusez que ma flemme congénitale, accrue encore par l'état de guerre. Nous sommes depuis le 24 septembre chez Hessel aux Clayes sous Bois (Seine et Oise). Nous allons très bien. Et nous pensons tendrement à nos amis Carlo, Alice et le Babou. On vous embrasse. Tristan Bernard." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Flammarion | Paris s. d. [circa 1930] | 12.50 x 17 cm | broché
Edition originale en volume. Dos insolé comportant des manques en tête et en pied, petits manques angulaires sur les plats. Envoi autographe daté de Mars 40 et signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A Carlo Rim un poilu bien chenu ! Tristan Bernard. Mars 40." Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris Berggruen 1951 In-12 en hauteur Agrafé Ed. originale
Plaquette éditée à l'occasion de la parution du volume DE MEMOIRE D'HOMME illustré par Picasso, et de l'exposition des oeuvres de Tristan Tzara. C'est la première manifestation chez Berggruen, rue de l'Université. Illustrations in-texte. Assez bon 0
Paris, Raymond-Bocquet et Prévot, 1842, in-12, LVI-250 pp, Demi-toile grise à la bradel, pièce de titre grenat, couverture conservée [Arthur Scheller], Rare première "édition populaire", parue deux ans après l'originale : elle est dédicacée par l'autrice, la penseuse féministe franco-péruvienne Flore Célestine Tristán y Moscoso (1803-1844), "Aux classes ouvrières" : "L'horrible oppression que l'aristocratie anglaise fait peser que les peuples des Îles Britanniques (...) offre une leçon que les travailleurs de la terre entière doivent avoir constamment à la pensée" (p. V). L'ouvrage, qui dénonce "les vices du système anglais", est une invitation aux ouvriers français à en tirer la leçon, "afin que sur le continent on s'applique à les éviter" (p. XXII). Né à Paris, fille d'un aristocrate péruvien, Flora Tristan fut décrétée illégitime en raison du mariage religieux de ses parents, non reconnu en France. Elle épousa par nécessité le lithographe André Chazal, dont elle eut trois enfants : la dernière, Aline, est la mère du peintre Paul Gauguin. En 1825, elle se sépare de son mari, violent; elle change plusieurs fois de domicile afin de se soustraire à lui, mais elle ne parvient pas à l'empêcher d'enlever leur fille, à deux reprises. En 1838, elle publie les Pérégrinations d'une paria, où elle se décrit comme une femme en révolte contre son déclassement social et sa situation conjugale : exposé au ridicule, Chazal se venge en tentant de l'assassiner d'un coup de revoler qui lui perfore le poumon. Ayant survécu à sa blessure, elle ne cessera de dénoncer dans ses écrits la condition "d'esclave" des femmes, l'interdiction du divorce et les barrières de l'éducation féminine. Flora Tristan fréquentait le cercle féministe de la Gazette des femmes et les réformateurs sociaux, tels que Charles Fourier et Robert Owen : ses amitiés et son expérience lui permirent de percevoir les rapports entre la question des femmes et la question ouvrière, à l'aube de l'ère industrielle. L'exemple de l'Angleterre fut à ce titre représentatif pour elle : elle s'y rendit à trois reprises, en 1826, 1831 et 1835, et fut témoin de la misère des quartiers ouvriers, de la violence sociale, de la criminalité et de la prostitution, qu'elle révèle dans les présentes Promenades. Ex-libris manuscrit au verso de la page de titre, daté de mai 1846. Petites taches sur le dos. Quelques surcharges au crayon bleu, salissure sur la première page de texte, annotations au stylo à bille sur la première garde blanche. Susan Foley, "Tristan Flora". In Dictionnaire des féminismes (dir. Christine Bard), Paris, PUF, 2017, p. 1447 et suiv. Couverture rigide
Bon LVI-250 pp.
Tristan Flora Michaud Stéphane Colloque international Flora Tristan
Reference : CYG23RT
ISBN : B0014MSAQY
Derème (Tristan), Decalandre (Théodore) (préface de) [pseudnonyme du même Tristan Derème]
Reference : 4178
(1925)
Paris Editions Emile-Paul Frères 1925 Un volume in-8 broché, couverture blanche, LVIII et 151 pages. Bon exemplaire.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Villars, éd. Les Amis de Tristan Duché, juin 1999, pt. in-8, cartonnage souple agrafé, couv. portrait en noir et texte en noir sur fond jaune éd., 80 pp., sommaire, quelques dessins et photos en noir, Revue maçonnique relatant les Travaux et les études de la Loge Tristan Duché. Pas courant Très bon état
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