28/8/1818 Chaude recommandation en faveur de M. Kalpedron, ministre du St Evangile qui, par ordre de ses supérieurs, se rend auprès des protestants dans la région de Blois. Bonet de Treyches, alors en exil à Bruxelles, serait heureux quil bénéficiât de la protection et des bons offices de son correspondant : ...Jai connu peu dhommes aussi attaché à leurs devoirs, à la charité évangélique et aussi dépouillés dintérêt personnel (...). Il a porté aux malheureux français détenus sur les pontons en Engletettaire toute sorte de secours et consolations pendant nombre dannées, il sest rendu en Bretagne en 1814, lieu de sa naissance pour ratifier de sa signature les ventes qui avoient été faites de ses biens pendant son émigration. Son unique occupation est de faire le bien et de venir au secours des malheureux ; Il sera vivement regretté dans le pays par les nombreux amis, dont il avoit la confiance ; cest justice et vérité... Avocat du Puy, Joseph-Balthazar Bonet de Treyches devient juge de paix du district de Monistrol et administrateur du département de la Haute-Loire au début de la Révolution, tandis que son père siège aux États généraux. Il lui succède sur les bancs de la Convention cette fois. Modéré, il vote pour l'appel au peuple, pour la mort et pour le sursis lors du procès de Louis XVI. Lié aux Girondins, sans faire vraiment partie de leur groupe, il est décrété d'accusation, le 3 octobre 1793, mais réussit à se réfugier en Suisse tandis que son père est emprisonné au Puy, accusé de fédéralisme.Revenu à la Convention après la chute de Maximilien de Robespierre (9 thermidor an II - 27 juillet 1794), il est chargé d'une mission dans l'Ardèche, la Haute-Loire et la Loire pour la surveillance des mines et des manufactures d'armes. Il siège jusqu'en 1797 au Conseil des Cinq-Cents, puis est nommé commissaire du Gouvernement du Théâtre de la République et des Arts, comme codirecteur puis directeur intérimaire.De décembre 1802 à septembre 1803, il est agent comptable du même Opéra sous la direction d'Étienne Morel de Chédeville et redevient directeur ensuite jusqu'en 1807.Il entre enfin au Corps législatif en décembre 1809. Exilé en 1816 à Bruxelles, il est autorisé à revenir en France en 1818, n'étant pas complètement régicide.
14/05/1809 Bonet de Treyche est alors membre du Corps législatif (de 1809 jusqu'à la Restauration).A cet ami qui brigue sans doute une préfecture, Bonnet assure qu'il fait ce qu'il peut et que l'affaire est en bonne voie, mais ...sa Majesté (Napoléon) a disposé des deux dernières préfectures sans consulter (...). Nos affaires vont bien en Allemagne et en Espagne, nous avons fait dans ce dernier royaume près de Lisbonne, dix mille prisonniers anglais. Cette nouvelle ne sera publique qu'au retour d'un Courrier de la Grande Armée. Nous ne sommes pas loin de Lisbonne et de Vienne...En mars 1809 avait eu lieu la deuxième invasion de Napoléon au Portugal, les troupes étaient conduites par le Maréchal Soult.