BERTHIER, Pierre-Valentin - COLIGNON, Jean-Pierre - THOMAS, Jacques
Reference : 70857
Coll. "Le français retouvé" n° 22, Paris, éd. Belin, 1991, pt. in-8, cartonnage souple, couv. ill. coul. sur fond blanc éd., 256 pp., nb. dessins en noir de Jacques Thomas, index, table des matières, Ce livre rassemble une collection de fautes de langage ou de rédaction "sorties" de la presse écrite et de la publicité. Le tout agrémenté par des dessins humoristiques de Jacques Thomas. Pas courant Très bon état
London, Wisbech : Printed by John Leach, 1845. Sixth Edition, revised, enlarged, and edited by the Rev. Thomas Clark. In-8 relié demi cuir, xxxiv (dedication - prefaces - advertisement - Table - Index)-306 p. Planche dépliante en frontispice : "Principio sedes Apibus statioque petenda - Virgil." 1 planche dépliante to face p. 168. 10 illustrations in-t. Très bon état intérieur - dos de la reliure décoloré. Ouvrage en anglais.
Paris, Jean Du Puis, 1663. 1 vol. In- 4 de (6)-632-(24) pp., veau granité brun, dos orné à nerfs, titre frappé or, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale de la traduction française du diplomate hollandais Abraham de Wicquefort. Thomas Herbert (1606-1682) faisait partie de l'ambassade anglaise dirigée par Sir Dodmore Cotton et envoyée par Charles Ier en Perse, à la cour du shah Abbas Ier. Au cours de son périple, il fit escale a Madagascar, Goa, Surate, Ispahan, Bagdad et aux Moluques. Le récit du voyage diplomatique de l'auteur est suivi de la Relation historique rédigée par Jeremias van Vliet au sujet de la mort du roi de Siam en 1647 (pp. 569-632). Un échantillon de la langue de Malacca occupe les pages 511-514. L'ouvrage le plus complet sur la Perse au XVIIe siècle, considéré comme l'un des meilleurs sur le sujet.Boucher de la Richarderie IV, 459 « le plus instructif qui eût paru sur la Perse avant celui de Chardin » ; Cordier, Indosinica, 875 ; Cordier, Sinica, 2082.Cachet et ex-libris manuscrit au titre de la bibliothèque du prieuré Saint-Eloi des Barnabites de Paris : Barnabilarum S. Eligii Paris ; S. Eligÿ Paris Barnabit. La bibliothèque des Barnabites renfermait au moment de la Révolution, quand elle fut confisquée en 1791, environ 15000 volumes et quelques belles estampes. La congrégation des Barnabites, ou Clercs réguliers de Saint-Paul, fut fondée en 1530, à Milan. En 1622, Louis XIII leur accorda la permission de s'établir dans toutes les villes du royaume. En 1631, a Paris ils prirent possession du prieuré Saint-Eloi. De 1701 à 1704, ils firent rebâtir l'église et le prieuré. Celui-ci fut fermé en 1791, détruit en 1798. L'église servit de dépôt jusqu'en 1863, date de sa démolition. Sa façade fut conservée et remontée à Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux. L'emplacement du couvent des Barnabites est recouvert par la Préfecture de police, bd. du Palais, 75004 Paris.Petites tâches sombres sur les plats, trace de mouillure claire sur quelques feuillets et infimes trous de verre sans manque ; petit accident de papier manque de quelques lettres page 72 ; manque de papier marginal page 201 sans manque de texte ; coiffes et coins restaurés.
Paris, Jean Du Puis, 1663. 1 vol. In- 4 de (6)-632-(24) pp., demi-veau havane moucheté, dos lisse orné, supra libris frappé or au centre, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (relié vers 1800).
Édition originale de la traduction française du diplomate hollandais Abraham de Wicquefort. Thomas Herbert (1606-1682) faisait partie de l'ambassade anglaise dirigée par Sir Dodmore Cotton et envoyée par Charles Ier en Perse, à la cour du shah Abbas Ier. Au cours de son périple, il fit escale a Madagascar, Goa, Surate, Ispahan, Bagdad et aux Moluques. Le récit du voyage diplomatique de l'auteur est suivi de la Relation historique rédigée par Jeremias van Vliet au sujet de la mort du roi de Siam en 1647 (pp. 569-632). Un échantillon de la langue de Malacca occupe les pages 511-514. L'ouvrage le plus complet sur la Perse au XVIIe siècle, considéré comme l'un des meilleurs sur le sujet.Boucher de la Richarderie IV, 459 « le plus instructif qui eût paru sur la Perse avant celui de Chardin » ; Cordier, Indosinica, 875 ; Cordier, Sinica, 2082.Coiffes et coins restaurés.Supra libris frappé or au centre du dos : Bibliotheek Regiment Dragonders et en pied frappé or le numéro 27.
Paris, De l'Imprimerie de la République, 1797. 1 vol. 2 parties en 1 vol. in-4 de (2)-XVI-385- (1) pp., demi-veau havane, dos lisse orné de filets dorés et noir (relié vers 1830).
Édition originale de la traduction française . Illustré de deux cartes dépliantes gravées Bouclet : Cartes des routes de Thomas Howel de Bassora à Constantinople et du colonel Capper de Latichea à Bassora par Alep et à travers le Grand Désert ; Égypte avec les routes tant anciennes que modernes de la mer Rouge à la mer Méditerranée par le colonel James Capper. Thomas Howel, médecin au service de la Compagnie des Indes, retrace son voyage de Madras à Constantinople, à travers la Perse et l'Arabie. Il donne d'intéressants détails sur l'Arménie, l'Anatolie, le Kurdistan ainsi que sur la ville de Constantinople. Son récit parut originellement en anglais en 1789. Le traducteur, Théophile Mandar (1759-1822) a rédigé un copieux appendice où il décrit notamment Maduré, la côte des Malabars et de Coromandel, Cochin, Bagdad, Bassora, Babylone. Le voyage de James Capper, colonel au service de la Compagnie des Indes, se déroula de septembre 1778 à février 1779, et parut d'abord en anglais en 1782. On trouve in-fine, en appendice l'Itinéraire de l'Arabie déserte ou lettres sur un voyage de Bassora à Alep par le grand et le petit désert publié en 1750 par MM Plaisted et Eliot, capitaines au service de la compagnie des Indes de Londres.Chadenat, n°5072 ; Gay, 2066. Infimes rousseurs et trace de mouillure claire marginale sur la permière carte.
Paris, François Regnault (Nicolas Savetier), 1530. Petit in-8 (16 x 10,5 cm) de (8)-258-(1) ff. (sign. a8, 2a8, b-z8, A-I8, K3) veau fauve, dos à nerfs orné de fleurons, armes dorées sur les plats dans un double encadrement de filets à froid, fleurons dans les angles (reliure de l'époque).
Édition originale établie par François Regnault d'après son épître au lecteur, datée du 10 septembre 1530, sortie des presses de Nicolas Savetier.Thomas de Vio (1469-1534) surnommé Cajétan, en référence à son lieu de naissance, la ville de Gaète en Italie, fut l'un des plus importants théologiens de son temps. Envoyé à la Diète d'Augsbourg en 1518 par le Pape Léon X (Jean de Médicis) comme cardinal-légat, il tenta en vain d'amener Luther à se rétracter. De retour à Rome, il devint l'un des piliers de la lutte contre les "hérésies" de Luther, participant à l'élaboration de la bulle qui condamnait ses écrits et publiant ses fameux commentaires de la Somme Théologique de Thomas d'Aquin pour contrer ses thèses. Proche du Cardinal Jules de Médicis, il conserva son influence lorsque celui-ci accéda au pontificat sous le nom de Clément VII et fut l'un des membres de la commission chargée de lutter contre les progrès de la Réforme luthérienne dans le Saint-Empire. Questiones quodlibetales cum atiquot assertionibus contra Lutheranos est la première référence explicite à Luther dans les écrits de Cajétan. Chapitres : De Sacramento penitenti questiones II. De Attritione et contritione quaestiones IV. De Confessione quaestiones XV. De Satisfactione poenitentiali quaestiones III. De Usura quaestiones XIII. De Monte pietatis. De Cambiis. De Elemosynae praecepto tractatus. De Simonia quaestiones IV. De Sacramento matrimonii questiones XI. De Delectatione morosa quaestiones III. De Voto quaestiones III. De Religiosis quaestiones IV. De Ordinibus quaestiones II. De Usu spiritualium quaestiones V. De Maleficiis quaestiones IV. De Obligatione praecepti. De Scrupulo. De Murmuratione. De Actu peccati quaestiones II. De Effectu excommunicationis quaestiones III. De Inquisitione actuum occultorum. De Actu publico. De Timore quaestiones II. De Purgatorio quaestiones II. De Indulgentiis quaestiones XX. De Spasmo Virginis Mariae.Titre à encadrement en rouge et noir de François Regnault, lettrines et fleurons. L'errata daté de mai 1530 (14 lignes feuillet K3) a été recouvert par l'éditeur d'un nouvel errata de 23 lignes contrecollé à l'époque (conforme à l'exemplaire de la BnF).Bel exemplaire dans sa première reliure aux armes de Pierre de Villars (1545-1613) évêque de Mirepoix puis archevêque de Vienne, auteur de Opuscules et divers traictez sur plusieurs sujects et matières ecclsiastiques et Traicté sommaire et invectif contre les vains sermons.Olivier, Hermal, Roton, pl. 1516 ; Renouard, Inventaire, III, 2315 ; Adams, C167 ; Pettegree, French Books, 59724. Exemplaire sans le dernier feuillet blanc (K4). Discrètes restaurations.
London, Longman Hurst, Rees, Orme, and Brown,1823. 24,5 x 16,5 cm, iv-134 pp. Relié demi-maroquin bleu nuit, dos à nerfs, caissons ornés, titre doré. Reliure signée Champs-Stroobants Sr. Quelques épidermures et traces de frottements sinon bel exemplaire.Édition illustrée rarissime, la notre comporte un portrait de Moore en frontispice, un titre gravé et 8 gravures dont deux en double état (avec texte et sans texte). Soit 11 gravures y compris le frontispice. Le tout imprimé sur beau papier.
Thomas Moore (né à Dublin le 28 mai 1779 - mort à Sloperton Cottage (Bromham, Wiltshire, Angleterre) le 25 février 1852) est un poète irlandais. Il voyage en Europe, notamment à Venise où Byron lui confie son journal. Entre 1820 et 1822, il est accueilli à Sèvres près de Paris par la famille de Martin de Villamil. Il est particulièrement connu pour ses "Irish Melodies" contenant 130 poèmes tels que The Minstrel Boy ou La dernière rose de l'été qui, mis en musique par Moore lui-même et Sir John Andrew Stevenson, sont emblématiques de l'Irlande, très appréciés et très souvent repris. Ils ont fait de Moore un héros populaire pour les nationalistes irlandais Son uvre a beaucoup marqué le compositeur Hector Berlioz qui lui emprunte le terme « mélologue ». Le peintre Gilbert Stuart Newton a réalisé un portrait de lui. En 1849, il tombe dans la démence sénile et meurt à Sloperton [archive] (Bromham, Wiltshire, Angleterre) le 25 février 1852.
Sans date (circa 1930-1940). 22,5 x 16,5 cm, encadrée 34,5 x 29,5 cm. Tirage argentique. Envoi autographesigné dHenri Thomas à son filleul André Hologne. Henri Joseph Thomas était un peintre, sculpteur, aquafortiste et dessinateur belge né à Molenbeek-Saint-Jean en 1878 et décédé à Bruxelles en 1972. Il fut élève à lAcadémie royale des beaux-arts de Bruxelles etfit ses débuts au Concours Godecharle en 1905. Il exposa au Cercle artistique et littéraire de Bruxelles en1906, 1909 et 1921, et à la Société nationale des Beaux-Arts, à Paris en 1906, 1907, 1908 et 1911. Sonoeuvre « LEtoile » fut exposée au Musée communal des Beaux-Arts d'Ixelles et à l'Exposition Triennale àLiège en 1928. Il se spécialisa dans les nus, dans les figures de belles femmes et dans les fleurs, mais aussidans les paysages. On trouve certaines de ses oeuvres aux musées de Bruxelles, de Bruges et de Liège.Son travail d'illustration inclut « La Toison de Phryné », des poèmes érotiques publiés en 1913 par le poètebelge Théodore Hannon, avec 11 eaux-fortes en divers tirages monochromes et bichromes. Il a égalementillustré (frontispice) « Du coeur aux lèvres », de Lucien Solvay et « Les Diaboliques », de Jules BarbeydAurevilly. Très rare photographie de lartiste, dont nexistent probablement que fort peu dexemplaires offerts à titreprivé comme ici à son filleul. Réf. : P. Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique, II, p. 506. Provenance : André Hologne, filleul de lartiste.
Paris, éd. La table ronde, janvier 1989, EDITION ORIGINALE, in-8, cartonnage souple, couv. texte en noir et blanc sur fond noir et bleu clair éd., 178 pp., "Hantée par le maître autrichien Thomas Bernhard, au point de ne plus pouvoir écrire une seule ligne, Gemma Salem décide, pour guérir, de transformer en livre son obsession : cette longue lettre adressée à l'auteur de Gel est le récit d'une frustration, d'un désespoir infinis. Et d'une attente, elle aussi infinie. La Quête s'abolit dans son propre mouvement, comme chez Kafka, comme dans ces rêves où l'on croit enfin trouver la clé de l'énigme. L'échec est si évident qu'il ne reste plus qu'à mourir un peu plus chaque jour, ainsi que l'écrivait Thomas Bernhard. Pessimisme tempéré par la douceur mystérieuse de Gemma Salem qui, à la fin de son étrange voyage d'hiver, nous murmure, réconciliée : «Il n'y a que par les détours du malheur que nous sommes heureux.». Pas courant Très bon état
London, Thomas Hatchard, 1852. In-8 de VII-78 pp., 4 planches hors texte, percaline prune, titre "Rangoon" doré en long sur le dos (Bound by J. Dean, 28 Villiers Street, Strand).
Édition originale posthume illustrée de 4 planches lithographiées dont deux repliées et le frontispice. Précieux témoignage du révérend Baker mort du choléra peu avant la publication de ce compte-rendu des trois premiers mois de la deuxième guerre anglo-birmane, déclarée après la prise du port de Martaban et l'occupation de Rangoun par les Britanniques en avril 1852 - deuxième guerre qui aboutit à l'annexion de l'ensemble de la Basse-Birmanie, soit la capitale Rangoun, le delta de l'Irrawaddy et la région de Pegu, privant ainsi le pays d'un accès à la mer et obligeant la cour birmane à se réfugier dans la ville de Mandalay plus au nord.Ex-libris manuscrit. Dos passé sinon très bon exemplaire conservé dans sa première reliure signée J. Dean avec son étiquette.Abbey, Travel, 407; Cordier, Indosinica, 455.
Paris, Adrien Egron, 1814.20 x 12,5 cm, viii-32 pages. Broché sous couverture muette d'attente, couverture légèrement usée, des rousseurs, petites déchirures marginales, sinon bon exemplaire. Exemplaire bien complet de la planche dépliante imprimée recto- verso avec 7 figures, plans et coupes un bateau négrier dont la diffusion en France et en Angleterre provoqua un bouleversement de l'opinion publique en faveur de l'abolition de l'esclavage. Rarissime édition originale. Thomas Clarkson, né à Wisbech dans le Cambridgeshire (Angleterre) le 28 mars 1760, mort à Playford, près d'Ipswich dans le Suffolk le 26 septembre 1846, était un abolitionniste anglais anglican. Il consacra sa vie à combattre l'esclavage. Boursier à Cambridge, il se révéla très tôt préoccupé par la question de l'esclavage et s'engagea dans une enquête approfondie, sur le terrain, dans les ports anglais qui vivaient du commerce des esclaves, pour recueillir un maximum d'informations et de témoignages sur la barbarie de la traite et les utiliser au service de la propagande abolitionniste de lAnti-Trade Slavery Society (ATSS). Sa grande longévité fit de lui un pilier du mouvement abolitionniste britannique, sur lequel son influence fut toujours très importante. Au-delà, il se fit « le conseiller permanent et quasi infatigable des sociétés anti-esclavagistes qui se créèrent sur le modèle de la britannique, sillonnant jusqu'à un âge avancé toute l'Europe, à la rencontre des personnalités impliquées dans la lutte contre la servitude, présidant comités et conventions ». Il fut proclamé citoyen français par lAssemblée nationale législative le 26 août 1792.
Paris, éd. Alain Ducasse, 2021, gd. in-4, cartonnage couv. photo coul. sur fond noir éd., 244 pp., papier glacé, très nb. photos coul., biographie des 3 auteurs, glossaire, ingrédients spécifiques, "Référence pour tous les professionnels du secteur, Le Grand Livre de la Boulangerie est le nouvel outil indispensable du boulanger, qui propose 100 recettes de trois experts en la matière : Thomas Marie, Meilleur Ouvrier de France, Jean-Marie Lanio et Patrice Mitaillé, formateurs à l'École hôtelière de Lausanne. Les 7 chapitres de ce manuel d'apprentissage moderne décryptent avec précision les techniques de préparation des grands classiques de la boulangerie française et internationale. Douceurs boulangères : Ces gâteaux, que l'on retrouve dans toutes les vitrines, font autant rêver les petits que les grands. Cookies au beurre de cacahuète, far breton, pain d'épices ou croquant aux amandes, des recettes gourmandes et régressives à déguster sans tarder. Un livre écrit par des pros pour les pros, qui présente une boulangerie de qualité, dynamique et diversifiée". Un incontournable Très bon état, comme neuf
Bruxelles, , 1748. 1 vol. In-8 broché de 31 pp., couverture papier.
Édition originale. Fils d'un marchand de chevaux, initialement destiné au commerce par son père, Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut (1719-1791) devient professeur de latin à l'École militaire pour se vouer à la littérature, son unique passion.Ce Voyage à Asnières fut le premier ouvrage qu’il fit paraître, facétie galante, en prose et en vers, mêlant élégie et libertinage. Intéressé par les mystères du corps humain, il y consacre plusieurs ouvrages, dont L'Art de péter (1751) et Essai de médecine sur le flux menstruel (1754) dans lesquels il pastiche les traités médicinaux. Hurtault fut également historien, et publia entre autre un Dictionnaire historique de la ville de Paris (1779). Il fut un éminemment membre de la Société du bout du banc, un des plus célèbres salons littéraires du 18e siècle tenu chez Mlle Quineault, où s’illustraient le duc d’Orléans, Voltaire, Marivaux, Rousseau, Diderot ainsi que de nombreux autres philosophes et poètes.
S.l., Spectateur Catholique, 1900. 17 x 12,5 cm, non paginé. Broché, couverture légèrement usée (petites déchirures) et salie sinon bon exemplaire. Tirage limité et numéroté à la presse, un des 160 ex. du tirage courant. Avec envoi autographe signé sur le première page de garde : "à ma chère tante/ Albine/ Bien affectueusement/ Thomas Br./ 1 Mars 1902". Henri Braun, frère du poète et futur Dom Sébastien à Maredsous, réalisa l'ornementation gravée sur bois : un grand bois à la fontaine sur la couverture et 24 en-têtes et culs-de-lampes tirés en noir (la typographie est en noir et rouge), auxquels il convient d'ajouter 4 pages gravés : la date, l'incipit, l'explicit et le colophon." Provenance: Victor Verougstraete (ex-libris par Julius de Praetere sur contreplat).
A Amsterdam, , 1770. 6 vol. in-8 de (2)-384-(4) pp. ; (2)-294-3 pp. ; (2)-432-6 pp. ; (2)-291-(3) pp. ; (2)-294)-(1) pp. ; (2)-426-(2) pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. Exemplaire du second état (B).L'Histoire philosophique de Raynal est très représentative du goût du savoir encyclopédique du temps. Rédigé avec nombre de ses amis, dont Diderot et d'Holbach, son ouvrage retrace l'histoire des colonies depuis la découverte de l'Amérique et le passage aux Indes par le cap de Bonne-Espérance, et tente de démontrer ce que ces découvertes ont eu comme influence sur le commerce et la culture européenne. Il y dénonce en outre, parfois violemment, l'esclavage et l'exploitation des colonies. Il est ainsi "un des ouvrages clefs de la crise de l'Ancien Régime" (Michel Delon, in En français dans le texte).« La première édition de l'Histoire des deux Indes, qui paraît en 1770 sans nom d'auteur, de libraire ni d'imprimeur (l'adresse même « A Amsterdam » est sans doute fictive), est connue par deux tirages successifs dont le second corrige nombre de coquilles du premier (...). Elle ne semble pas avoir eu immédiatement une diffusion importante puisqu'il faut attendre 1772 pour en trouver les premières annonces dans les gazettes. Sans doute peu de temps après sa mise en vente à Paris, l'ouvrage fut saisi sur ordre du Lieutenant général, Sartine, puis condamné par arrêt du Conseil du 19 décembre 1772 ».Bel exemplaire, complet de tous les feuillets d'errata (traces de mouillure sur le feuillet de garde du premier volume). Bibliographie des éditions de Guillaume-Thomas Raynal, 1747-1743, H1770 ; Bibliographie sommaire des éditions de l'Histoire des deux Indes, 1770 : 01 ; Raynal, Un regard vers l'Amérique, 35 ; En français dans le texte, 166 (pour l'édition datée 1780).
A Amsterdam, de l'Imprimerie de Jean Blaeu, 1649. In-12 de 24 ff.n.ch. (y compris le frontispice gravé) 448 pp. 8 ff.n.ch., maroquin rouge, dos lisse orné, filet et roulette dorés d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (relié vers 1800).
Deuxième édition française donnée par Samuel Sorbière. Frontispice gravé portant Les Fondemens de la politique.« La seconde édition est mieux imprimée que la première et d'un format un peu plus grand » (Brunet). Cette édition a l'avantage de contenir à la suite du texte un Advertissement du Traducteur adjousté après la publication de cet Ouvrage, pièce de 15 pages.Bel exemplaire. Brunet, III, 240.
Paris, chez Ladvocat pour les Œuvres et chez Pillet Ainé, Charles Gosselin pour les Conversations, 1819 à 1821, EDITION ORIGINALE en français et 1825 (pour les conversations), EDITION ORIGINALE en français, 12 tomes en 6 vol. in-12, reliures identiques en demi-veau brun cognac, plats papier "cailloux" multicolor, fleurons à froid, triples filets, guirlandes, 2 pièces de titre en maroquin orange avec auteur - tomaisons et titres dorés sur dos lisse, tranches marbrées, reliure d'époque, XVI - 240 - 251 - (1) - 240 - 246 - 235 - (1) - 263 - (1) - 284 - 211 - (1) - 240 - 236 - XX - 288 - (1) - 273 pp., 3 pp. de catalogue d'éditeur, frontispice de Byron d'après le buste de Bertolini et un fac-similé dépliable d'une lettre de Byron, table des matières dans le volume des Conversations, traduction par Amédée Pichot pour les Œuvres et de Amédée Davesiès de Pontes pour les Conversations, SUPERBE ensemble de douze tomes en six volumes en reliure d'époque de l'œuvre de l'incarnation même du génie poétique romantique anglais, Lord Byron, 6e baron (1788 - 1824). La traduction de l'Œuvre serait de Amédée Pichot (1795 - 1877), érudit et très grand linguiste qui donne ici une traduction très "moderne" par le soin qu'elle a de suivre le texte ! Celle-ci restera son "chef-d'œuvre" ! Les Conversations sont recueillies par Thomas Medwin (1788 - 1869), cousin et biographe de Shelley, militaire au 24e Régiment de Dragons. Très beau portrait de Byron d'après un buste de Bertolini. D'une Grande RARETE ! Très bon état des reliures et du papier; quelques très petites rousseurs éparses.
Saint-Etienne, éd. de l'Université de Saint-Etienne, 1977, in-8, cartonnage souple, couv. ill. en noir sur fond rouge éd., 31 - (8) - 180 pp., frontispice de l'édition de 1612, 1 pl. dépliable "graphe des rappels et dépendances logiques", préface par Louis Roux, traduction par Samuel de Sorbière de 1652, Très belle réédition de l'œuvre majeure de Thomas Hobbes. Pas courant Très bon état
Londres [i.e. Amsterdam, Marc-Michel Rey], 1772. 16 x 10 cm, (4), iv, 171 pp. En frontispice gravure portait de Hobbes contrecollé. Relié plein veau d'époque, dos lisse orné, pièce de titre rouge. Reliure usée mais encore solide, mors fendu, petit manque de cuir au bas du dos, coiffes usées, coins émoussés, intérieur en bon état. Première édition de la traduction française du baron d'Holbach paru longtemps après sa publication en 1650. Bien que la traduction ait été anonyme, Diderot l'attribue à d'Holbach dans une lettre adressée à Naigeon en avril 1772. L'adresse de Londres est fictive. L'ouvrage a été imprimé à Amsterdam chez Marc-Michel Rey. (Conlon, "Siècle des Lumières", 72.860. Tchemerzine-Scheler, III, 729).
A Anvers, en L'Imprimerie Plantinienne, M. DC. XLIV (1654). 19, 5 x 12,5 cm, 19 ff., 390 pp. et 10 ff. (table) et un ff. (marque de l'imprimeur). Relié pleine basane noire, dos lisse non titré; toutes tranches dorées. Reliure légèrement usée, traces de frottements, coins émoussés, manque une page de garde, ex dono manuscrit au dos de la page de titre gravée, sinon bon exemplaire. Une page de titre gravée et quatre gravures à pleine page, en frontispice de chaque livre, dessinées par Nicolaus van der Horst, et gravées par Cornelius Galle.
London, Ackermann & Co., 1831. Un volume relié (28 x 34,5 cm) de 8 pages de texte et 15 planches dont deux dépliantes. Les planches en aquatinte colorées à la main sont toutes datées de 1831. Les 2 planches dépliantes ont été dessinées par I. Shaw et gravées par S.G. Hughes les 13 autres planches ont été dessinées par T. T. Bury., 3 gravées par S.G. Hughes et 10 par H. Fyall. Reliure demi maroquin rouge à coins, dos lisse orné de filets, pièce de titre rouge sur le premier plat. La reliure est légèrement usée et salie, une tache sur la page de garde, quelques rousseurs éparses, sinon bel exemplaire et très bel état des planches. Il s'agit ici de la deuxième édition datée de 1831. La première édition de cet ouvrage la même année était intitulée Six coloured vews... avec sept aquatintes, ce sont ces aquatintes en premier tirage datées de février 1831 qui se trouvent dans notre exemplaire. Les six autres ainsi que les deux dépliantes sont toutes aussi datées de 1831 et sont celles de la deuxième édition. Thomas Talbot Bury (1809-1877) élève d'Augustus Pugin, était un peintre et architecte anglais.
A Genève, chez les Libraires associés [Isaac Bardin], 1775. 3 vol. in-4 de (4)- IV-III- VIII-719 pp. 1 portrait en frontispice, 2 gravures hors texte, 1 carte repliée ; (4)-VIII-662 pp. 2 gravures hors texte, 2 cartes repliées ; (4)-VIII-658 pp. 3 gravures hors texte, 1 carte repliée, veau porphyre, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, tranches cailloutées (reliure de l'époque signée Langlois).
Première édition au format in-4.L'Histoire philosophique de Raynal est très représentative du goût du savoir encyclopédique du temps. Rédigé avec nombre de ses amis, dont Diderot et d'Holbach, son ouvrage retrace l'histoire des colonies depuis la découverte de l'Amérique et le passage aux Indes par le cap de Bonne-Espérance, et tente de démontrer ce que ces découvertes ont eu comme influence sur le commerce et la culture européenne. Il y dénonce en outre, parfois violemment, l'esclavage et l'exploitation des colonies. Il est ainsi "un des ouvrages clefs de la crise de l'Ancien Régime" (Michel Delon).« Ce qui frappe dans cette édition c'est la beauté de la typographie, du papier et surtout des gravures en taille-douce exécutées par Clément-Pierre Marillier et d'autres artistes connus. Il ne s'agit pas pourtant d'une édition pour bibliophiles, le texte comporte des variantes » (C.P. Courtney).L'illustration se compose d'un portrait gravé de Raynal d'après Le Grand, de sept gravures hors texte non signées, quatre bandeaux gravées et quatre cartes repliées. Provenance : bibliothèque du Marquis de Vichy avec ex-libris armorié.Bel exemplaire dans une reliure de l'époque signée par Langlois, relieur à Lyon. Quelques feuillets légèrement brunis, pâle mouillure marginale sur les feuillets liminaires du tome III.A. Feugère, Bibliographie critique de l'abbé Raynal, 40 ; Bibliographie des éditions de Guillaume-Thomas Raynal, 1747-1743, H-1778/02 ; En français dans le texte, 166.
A Neufchatel, de l'Imprimerie de la Société Typographique, 1787. 2 vol. in-8 de XLVIII-452-(18) pp. ; (4)-IV-292 pp., basane marbrée, dos lisses ornés, roulette dorée sur les plats, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition de la traduction de Samuel Sorbière, reprenant aussi la traduction du Traité De la nature humaine faite par Holbach, ici en seconde édition.Tome I : Eléments du Citoyen, traduits par Samuel Sorbière. Tome II : Le Corps politique traduit par Sorbière et La Nature humaine dans la traduction du baron d'Holbach.Portrait de l'auteur gravé sur cuivre par Le Beau d'après Le Clère. Ex-libris (XVIIIe) Claude-Meriadec Pierret Chanterennes, originaire de la ville de Sézanne. Bon exemplaire.Vercruysse, 1772 D1, 1787 D1.
A Neufchatel, de l'Imprimerie de la Société Typographique, 1787. 2 vol. in-8 de XLVIII-452-(18) pp. ; (4)-IV-292 pp., veau fauve, dos lisses ornés, pièce de titre et de tomaison en maroquin vert, triple filet doré sur les plats (reliure de l'époque).
Édition de la traduction de Samuel Sorbière, reprenant aussi la traduction du Traité De la nature humaine faite par Holbach, ici en seconde édition.Tome I : Eléments du Citoyen, traduits par Samuel Sorbière. Tome II : Le Corps politique traduit par Sorbière et La Nature humaine dans la traduction du baron d'Holbach.Portrait de l'auteur gravé sur cuivre par Le Beau d'après Le Clère. Très bon exemplaire.Vercruysse, 1772 D1, 1787 D1.
Paris, éd. Gallimard, 1996, in-12, cartonnage souple à rabats éd., 92 pp., papier crème, "De Quincey se profile régulièrement derrière ses écrits, ce qui en fait une présence familière à tout lecteur attentif. Mais ce personnage exemplaire laisse naturellement échapper le singulier, ou l'irrégulier, de cette vie, ce qui lui fut propre jusqu'à l'insignifiance - ou à la fiction (cet "anecdotage" que De Quincey lui-même exploita si bien à propos de Kant). John Ritchie Findlay accompagna les dernières années de l'écrivain." Pas courant Très bon état