Chez Guillaume de Luyne | à Paris 1669, 1673, 1680 | 15.50 x 8.50 cm | 5 tomes reliés
Les trois premiers volumes de cette édition collective ont paru pour la première fois en 1662, le volume IV, paru en 1673, ne contient que des pièces en édition originale, à savoir : Laodice, Le baron d'Albikrack, La mort d'Annibal, La comtesse d'orgueil, Ariane, Teodate. Le cinquième volume contient en originales La mort d'Achille, Circé, L'inconnu, Le comte d'Essex. Les trois premiers volumes possèdent chacun un titre frontispice et une pagination continue, les deux autres volumes sont à paginations séparées, avec pages de titres spécifiques à chaque pièce. Chaque tome porte sur sa page de titre, partie I, jusqu'à V. Reliures en plein veau d'époque, dos à nerfs très orné. Reliure uniforme sur les 5 volumes. Coiffe supérieure du tome 3 élimée, et partie de la coiffe du tome 3 manquante, coiffe inférieure du tome 4 elimée. Accroc avec manque au mors du tome 5. Malgré les défauts signalés, l'ensemble constitue une jolie série. « Thomas Corneille a laissé quarante-deux uvres dramatiques et obtint de grands succès au théâtre : les plus célèbres, Ariane, le Comte d'Essex, tragédies, le Festin de Pierre, comédie versifiée de Molière. Palissot lui reprocha plus tard ses « intrigues romanesques », et La Harpe « une versification flasque et incorrecte », Boileau disait de lui qu'il n'était « qu'un cadet de Normandie ». Voltaire dit, qu'exception faite de Racine « il était le seul de son temps qui fût digne d'être le premier au-dessous de son frère ». Voltaire dit ailleurs que c'était un « homme qui aurait une grande réputation s'il n'avait point eu de frère ». Thomas Corneille, bon grammairien, travailla au Dictionnaire, fit un Dictionnaire des termes des arts et des sciences en deux volumes, un Dictionnaire universel géographique et historique en trois volumes, en 1687, il fit paraître avec des notes de lui une nouvelle édition des Remarques de Vaugelas, il fit aussi des traductions. Il appartenait au parti des modernes, combattit La Bruyère, reçut Fontenelle, prit une part importante dans l'affaire Furetière. Il était de l'Académie des Inscriptions. Il mourut aveugle, le 8 décembre 1709. » Biographie de l'académie française. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
 
								 
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« Chefs-d’Oeuvre de Pierre CORNEILLE revus sur les dernières éditions originales précédés de l’éloge de Pierre Corneille par Victorin Fabre et augmentés de l’Analyse et du Choix des meilleurs passages des Tragédies et Comédies omises dans les Oeuvres choisies et des meilleurs Morceaux extraits des Poésies, des Psaumes et de la Traduction de l’Imitation de Jésus-Christ par M. H. le Corney » suivi de « Chefs-d’Oeuvre de Thomas Corneille revus sur les dernières éditions originales » par M. H. le Corney » - 5 volumes + 1 volume. Pourrat Frères éditeurs, Paris, 1833, xii-436+421+457+397+396+458 pages. Reliure cartonnage, élégant dos de cuir rouge orné d’estampes à froid, d’estampes dorées, de filets dorés, de deux pièces de cuir vert pour le titre et la tomaison. Coins et bords légèrement frottés, toutes les tranches sont marbrées, les tranches de tête sont poussiéreuses. Rousseurs.
3. Bruges ( Brugge ) , Tablettes de Flandres, 1959, in-8°, 440 pp, broché, couverture imprimée d'origine. Imprimé à 520 exemplaires. Exemplaire à l'état neuf, non coupé et non ouvert. Thomas Corneille, frère cadet de Pierre , avait un fils qui habitait un certain temps à l'Hotel Merghelynck à Ypres. Sa famille se liait aux les de la Tour du Pin et les van der Gracht en Flandre.
Paris. Suivant la Copie imprimée.1683. In-32 , reliure cartonnée avec pièce de titre.B.E.
Paris, Vialat, 1853. 1 vol. 1/2 rel. bas. bleu très foncé, dos lisse, titres dorés, filets dorés. 421 pages (dont huit paginées de I à VIII) + 410 pages. Orné des portraits de Pierre Corneille et de Voltaire (gravure volante pour ce dernier, sans indication des artistes). Un mors très fendu. Manque la page de titre des chefs d'oeuvres dramatiques de Voltaire, publiés cependant par le même éditeur et dans la même typographie que le livre qui le précède. 
Les pages I à VIII sont une notice sur Corneille. 
SAUTELET. 1825. In-8. Broché. A relier, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 351 + 429 + 422 + 419 pages. Manques aux dos fanés, fendus et, ou coupés en plusieurs parties.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
 Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Chez Jean-Baptiste Coignard | à Paris 1732 | 26 x 40 cm | 2 volumes reliés
Nouvelle édition, corrigée et augmentée par Fontenelle. Le tome I s'étend de A à L, le tome II de M à Z. 2 vignettes de titre et de lettrines gravés par Mariette. Pages de titre en rouge et noir. Impression sur 2 colonnes. Exemplaire aux armes totalement grattées. On distingue encore une ancre dans l'écu et une coquille en haut à droite de l'ancre. Reliure en plein veau brun d'époque. Dos à ners richement orné avec fleuron central et semi d'étoiles. Pièce de titre et de tomaison en maroquin grenat. Coiffes arrachées. Mors ouverts en queues et têtes. Coins trés émousssés et dénudés. Des manques aux bordures, le long des nerfs. Ce dictionnaire des termes usités dans le sciences et les arts parut primitivement en 1684. Fontenelle y releva de nombreuses erreurs et approximations, notamment cause d'une certaine méconnaissance de l'origine des mots, notamment grecs. Fontenelle a en outre étendu le dictionnaire à d'autres registres, les sciences naturelles, avec les oiseaux, les poissons, mais aussi les ordres religieux et militaires, certains mots de l'ancien français... Son travail le range parmi les premiers encyclopédistes du XVIIIe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
 
								 
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La Mothe Le Vayer Dupleix Ménage Bouhours Contrart Chapelain Patru Thomas Corneille Cassagne Deboisregard Académie Française
Reference : 100070582
(1936)
 1936 in8. 1936. Relié. 2 volume(s).
Très Bon Etat de conservation avec emboîtement cartonné intérieur propre bonne tenue couvertures d'origines conservées
MARTIAL ARDANT FRERES / THEATRE FRANCAIS. 1840. In-18. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Quelques rousseurs. 300 pages.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
 Classification Dewey : 792-Théâtre
LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT ET Cie. 1879. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos fané, Intérieur frais. 558 + 549 pages. Dos de cuir jaune à 5 nerfs, pièces de titres noires et marrons, titres et fleurons dorés, papier marron et jaune sur les plats avec ornement doré du Lycée de Périgueux. Portrait gravé en noir et blanc en frontispice du premier volume. Tampons de bibliothèque. Légères épidermures.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
 Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Par la compagnie des libraires associés 1785 597 pages in12. 1785. Relié. 597 pages.
Bon Etat pour son âge bords et coins assez frottés
Paris, suivant la copie imprimée, 1663. In-12, [6]-90p. Nouvelle édition de cette pièce publiée et jouée en 1652. Reliure plein vélin de réemploi, moderne, dos muet. Un feuillet sur onglet. Ouvrage rare. 
Collectif [ Du RYER - LA CALPRENEDE - TRISTAN L'HERMITE - DESMARETS DE SAINT-SORLIN - SAINT-EVREMOND - SCUDERY - SCARRON - CYRANO DE BERGERAC - Thomas CORNEILLE - QUINAULT - DONNEAU DE VISE - MONTFLEURY - HAUTEROCHE ] . 
Reference : 972
 S.l. (Paris), nrf / Gallimard, s.d. (1986). In-16, reliure d'éditeur pleine peau rouge, dos lisse orné de filets dor., titre dor., sous jaquette rhodoïd, tranchefiles, double signet, tête grise, sous emb. pelliculé d'éditeur. 
N°330 de la collection "Bibliothèque de la Pléiade". Ex. "neuf" ! 
Collectif [ QUINAULT - PRADON - Thomas CORNEILLE - DONNEAU DE VISE - FATOUVILLE - BARON - DANCOURT - SAINCTYON - CAMPISTRON - REGNARD - DUFRESNY - LA FOSSE ] .
Reference : 973
 S.l. (Paris), nrf / Gallimard, s.d. (1986). In-16, reliure d'éditeur pleine peau rouge, dos lisse orné de filets dor., titre dor., sous jaquette rhodoïd, tranchefiles, double signet, tête grise, sous emb. pelliculé d'éditeur. 
N°391 de la collection "Bibliothèque de la Pléiade". Ex. "neuf" ! 
COMEDIE EN CINQ ACTES ET EN VERS-NOUVELLE EDITION-A AVIGNON AU MAGASIN DES PIECES DE THEATRE-60 PAGES-12,5 CM X 20,5 CM-QUELQUES AUREOLES-(14F)
ALPHONSE BERENGUIER COUVERTURE SOUPLE ETAT BON
 P., Firmin Didot, 1846. Deux vol. grand in-8 rel. époque demi-chagrin à coins bleu nuit, dos à 4 larges faux nerfs soulignés de filets dorés, titre et tom. dorés, tranches marbrées, [2] ff., 704 pp. + [2] ff., 760 pp. à 2 col., portrait en front. gravé sur acier. 
Les oeuvres de Thomas Corneille occupent les pp.641 à 756 du 2e vol. Etiq. ex-libris armoriée moderne Desmaisières et de Wault. Bonne édition. Griffures très superficielles sur un plat sup., petits accrocs aux coupes, intérieur frais, très bonne condition. - Frais de port : -France 9,7 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €) 
Paris, Garnier Frères, Libraires-Éditeurs, s.d. (vers 1860) ; in-4, 531 pp., reliure demi-cuir vert bouteille, dos orné à nerfs, tranches dorées. Cette bonne édition reprend toutes les préfaces des oeuvres écrites par Voltaire. Il possède aussi le texte de Fontenelle sur Pierre Corneille. Illustrations par 12 gravures sur acier. Bon état.
 Tout Corneille : l'édition Wolfgang d'Amsterdam. Un des plus beaux exemplaires connus : celui d'Henri Bordes, relié par Lortic. [Amsterdam], Suivant la Copie imprimée à Paris, [Abraham Wolfgang], 1664-1678. 10 vol. (75 x 134 mm) de 1 portrait, 9 frontispices et 61 figures. Maroquin rouge, dos à nerfs ornés de caissons dorés, titre, tomaisons et dates dorés, au centre des plats médaillon ovale cerclé de petits fers et entrelacs dorés, encadré d'un double jeu de filets dorés, doublures de maroquin bleu, roulette et filets dorés encadrant une large dentelle dorée, fleurons d'angle, double garde peignée, tranches dorées sur marbrure (reliure signée de Pierre-Marcellin Lortic). Le théâtre complet de Pierre Corneille et Thomas Corneille : L’Illusion comique, Rodogune, Le Cid, Cinna ou Polyeucte... Exemplaire de choix, aux bonnes dates, sans exception (de 1664 à 1678) aux pedigrees impeccables : Pierre-Marcellin Lortic, Henri Bordes et Jules Lemaître. Cette édition est précisément décrite par Picot dans sa Bibliographie cornélienne, sous le n° 381. Elle est célèbre et contient d’admirables gravures, illustrant la totalité du théâtre des deux frères. Après les cinq premiers volumes de Pierre Corneille, l’éditeur poursuit jusqu’en 1678, avec les Tragédies et Comédies de son frère Thomas.
Un des plus beaux exemplaires connus de cette « charmante édition exécutée à Amsterdam par Abraham Wolfgang, et justement recherchée, sinon pour le texte lui-même, du moins pour la beauté de l’impression et du papier et pour l’élégance des figures. Cette édition a l’avantage de donner, non pas un choix, mais la suite complète des pièces de Corneille. Elle est devenue depuis quelques années, dit M. Brunet, un objet d’une très grande importance auprès des bibliomanes français, et il est fort difficile d’en trouver des exemplaires complets. » (Picot, 381). Assertion confirmée par Willems : « Cette collection est difficile à réunir. Les exemplaires qui ne laissent rien à désirer pour les dates des pièces et la grandeur des marges se paient fort cher. » C’est le cas de cet exemplaire, en exceptionnelle condition et d’une grande hauteur de marges (134 mm). Toutes les pièces, figures, titres généraux et frontispices sont bien présents, ainsi qu’une grande partie des feuillets blancs qui séparent parfois les pièces. Il est bien complet de l’avis de l’imprimeur au lecteur et du portrait au tome 1, souvent manquants. Les 5 volumes du Théâtre de Pierre Corneille portent tous la marque d’Abraham Wolfgang, signée « Quarendo » et dite au « Renard guettant sa proie » : Partie I : portrait de Corneille, sans nom de graveur ; frontispice gravé représentant le buste de Corneille couronné par deux ‘Renommées’, avec ce titre : « Le Théâtre de P. Corneille » ; 5 f. pour l’« Avis de l’Im- primeur au Lecteur » (avis signé A. W.) et la table des pièces de Pierre Corneille et de Thomas Corneille ; 74 p. pour le « Discours du Poëme dramatique » et les « Examens ». Suivent les huit pièces (de Mélite à l’Illusion comique), chacune, précédée d’une figure et d’un titre, avec une pagination distincte. Partie II : frontispice gravé représentant deux ‘Amours’, dont l’un déploie un voile sur lequel on lit : « Le Théâtre de P. Corneille », et l’autre gravant des armes sur une pierre ; 1 f. pour le titre, 92 p. contenant le « Discours de la Tragédie » et les « Examens ». Suivent les 7 pièces (du Cid à la Suite du Menteur), chacune précédée d’une figure et d’un titre, avec une pagination distincte. Partie III : frontispice gravé, représentant la ‘Vérité’ debout sur une sphère entourée de rois orientaux tenant une écharpe sur laquelle on lit : « Le Théâtre de P. Corneille » ; 1 f. pour le titre ; 68 p. pour le « Discours des trois Unitez » et les trois « Examens ». Suivent les 7 pièces (de Rodogune à Œdipe), chacune précédée d’une figure et d’un titre, avec une pagination distincte. Partie IV : frontispice gravé ; 1 f. pour le titre ; 4 f. pour l’« Avertissement » pour Sertorius. Suivent les 4 pièces (de Sertorius à Othon) chacune précédée d’une figure et d’un titre, avec une pagination distincte. Partie V : frontispice gravé. Suivent 5 pièces (de Agesilas à Surena) chacune précédée d’une figure, d'un avis « Au lecteur » et d’un titre, avec une pagination distincte. Ces 5 volumes sont complétés par les œuvres de son frère, Thomas Corneille : Partie I : 2 f. pour le frontispice gravé et le titre. Suivent 6 pièces (des Engagemens du hazard au Berger extravagant). Chaque pièce a une figure, un titre et une pagination séparée, avec pour certaines une « Epistre ». Partie II : 2 f. pour le frontispice gravé et le titre. Suivent 6 pièces (de Le Geolier de soy mesme à Darius). Chaque pièce a une figure, un titre et une pagination séparée. Partie III : 2 f. pour le frontispice gravé et le titre. Suivent 6 pièces (de Stilicon à Pyrrhus, roy d’Epire) dont les 4 premières seulement sont mentionnées, les 2 dernières Pyrrhus, roy d’Epire et Persée... sont ici bien présentes, les titres ayant été ajoutés anciennement à l’encre dans la liste. Chaque pièce a une figure, un titre et une pagination séparée. Partie IV : 2 f. pour le frontispice gravé et le titre. Suivent 6 pièces (de Antiochus à La Mort d’Annibal. Chaque pièce a une figure, un titre et une pagination séparée, avec pour certaines une « Epistre ». Partie V : 2 f. pour le frontispice gravé et le titre. Suivent 6 pièces (de Ariane au Comte d’Essex), mais chaque pièce a une figure, un titre et une pagination séparée, avec pour certaines un « Argument », une note pour la « Décoration du prologue » et un avis « Au lecteur ». Élu au fauteuil 14 à l’Académie française, en 1647, Pierre Corneille en était le doyen lorsqu’il mourut en octobre 1684. Tous les membres de l’Académie s’en émurent et proposèrent à son frère, affligé, de pourvoir au siège vacant. Il y sera élu à l’unanimité le 2 janvier 1685 ; Thomas ne pouvant décemment faire l’éloge de son frère qu’il remplace, ce fut Racine qui s’en chargea en même temps qu’il recevait Thomas et cela reste l’unique exemple de deux discours, d’hommage et de réception, par le même académicien dans l’histoire de l’institution. Voltaire dit du frère cadet, qu’exception faite de Racine il était le seul de son temps qui fût digne d’être le premier au-dessous de son frère. C’était un homme qui aurait une grande réputation s’il n’avait point eu de frère ». Bon grammairien, Thomas Corneille écrivit un Dictionnaire des arts et des sciences et un Dictionnaire universel géographique et historique. À l’Académie, il recevra Fontenelle le 5 mai 1691. Exceptionnelle réunion des œuvres des deux frères, en parfaite condition. L’exemplaire a été établi avec un soin délicat et attentionné par Pierre-Marcellin Lortic, puis vendu à Henri Bordes. Né à Saint-Gaudens le 4 avril 1822, le Gascon Pierre-Marcellin Lortic, dit « le Frondeur », arrive à Paris à la fin des années 1830 et intègre comme ouvrier l’atelier de Pierre-Paul Gruel : le jeune homme se distingue par un fort caractère et des conceptions personnelles qu’il affirme haut et fort et, alors qu’il n’a que vingt-deux ans, s’installe en 1844 au 199 rue Saint-Honoré, adresse qui sera la sienne jusqu’à son déménagement au 1 rue de la Monnaie, vers 1860. « Les reliures de Pierre-Marcellin Lortic se distinguent par le poli de leur maroquin, leur fermeté, leur légèreté, la finesse de leurs cartons et leurs nerfs très pincés et la subtilité de leur dorure, même si ’Le Frondeur’ n’est pas doreur et qu’il confie ses travaux aux plus grands spécialistes de l’époque, notamment Wampflug et Maillard [...] Au-delà de son perfectionnisme et de la maîtrise incontestable dont il fera preuve, il va révolutionner cet art industriel qu’est la reliure, que ce soit au niveau de la relation avec le bibliophile, de l’approche commerciale, développant une conception très personnelle de son art et n’apprécie que modérément la critique et le conseil des bibliophiles. De là naîtra peut-être sa principale innovation commerciale : ne plus attendre le client, acquérir lui-même des ouvrages, les relier à son goût et les proposer directement à la vente dans un atelier qui devient également, par le fait, une librairie. Le concept est révolutionnaire, à une époque où la reliure de luxe procède de la commande d’un particulier qui apporte ensuite son ouvrage chez le relieur, avec ses indications. Il vaudra à Lortic les critiques des libraires et des amateurs, mais démontre que le relieur avait une très bonne connaissance du livre et des goûts de l’époque, si ce n’est bibliographique » (Hugues Ouvrard, in Portrait de Pierre-Marcellin Lortic, en ligne). Son goût sûr le pousse d’ailleurs vers des ouvrages d’exception ou des raretés bibliographiques qu’il établit avec grand soin et dont il ne se dessaisit que pour les vendre aux grands bibliophiles de son époque qui sont ses clients : Ambroise Firmin- Didot (qui possédait 504 reliures signées de lui) l’architecte Joseph Lesoufaché, le duc d’Aumale, l’architecte Hippolyte Destailleurs, l’armateur bordelais Henri Bordes, le duc de Parme, le duc de Rivoli, Edmond de Goncourt, Auguste Poulet-Malassis, Charles Asselineau, Théodore de Banville et bien sûr Charles Baudelaire, qui confia à Lortic la reliure de huit exemplaires de l’édition originale des Fleurs du mal. Depuis 1876, Lortic collait dans le coin gauche du premier contreplat de ses reliures une étiquette représentant huit livres empilés indiquant les multiples prix qu’il obtient à Londres (en 1851, il n’a alors que vingt-neuf ans), Paris (1855 et 1878), Vienne (1873) et Philadelphie (1876). Il est, en 1878, le premier relieur fait chevalier de la Légion d’honneur et modifie alors son ex-libris en y ajoutant cette décoration. Ce Corneille porte cette marque, ce qui permet de dater la reliure de ces années-là. Il met fin à ses activités professionnelles en 1884 ; ses fils reprendront la suite. Notre exemplaire contient cet ex-libris à chaque volume, en plus de son fer, au centre du premier contreplat, qui est sa signature. Des bibliothèques Pierre-Marcellin Lortic (ex-libris, troisième version de 1878), Henri Bordes (ex-libris et vente, 1911) ; Jules Lemaître (ex-libris et vente, 1917). Picot, Bibliographie cornélienne, 381 (cite un exemplaire en maroquin rouge doublé de maroquin bleu, de la collection Benzon, mais c’est probablement un autre exemplaire) ; Willems, p. 466. 
1748 "12 volumes in-12 de (2) ff., LXXXIV, 450 pp. - (2) ff., 536 pp. - (2) ff., 510 pp. - (2) ff., 468 pp. - (2) ff., 520 pp. - (2) ff., 469 pp. - 10, XXXV, 460 pp., (2) ff. ; (12) ff., 580 pp. - (6) ff., 605 pp. - (2) ff., 492 pp. - (2) ff., 615 pp. - (2) ff., 589, (3) pp., veau raciné, filet à froid en encadrement sur les plats, armes au centre, dos lisses ornés de caissons de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin citron, tranches marbrées bleues (reliures de l'époque)."
"Belle réunion complète du théâtre des frères Corneille. Cette édition du Théâtre de Pierre Corneille, fut publiée par les soins du censeur royal François-Antoine Jolly, pour la première fois en 1738. ""Un Avertissement, placé en tête du premier volume donne des renseignements sur l'époque de la représentation et de l'impression de chaque pièce. Jolly a pu recueillir, à ce sujet, un certain nombre de faits curieux, qui s'étaient conservés jusqu'à lui par tradition"" (Picot, 634). Cette nouvelle édition est complétée d'un volume consacré aux Œuvres diverses de Pierre Corneille. Cet ouvrage avait été édité originellement de façon autonome par l'abbé François Granet, en 1738 (Picot, 174). Il réunit des traductions, des poèmes - dont plusieurs célébrant les victoires du roi -, des madrigaux, des sonnets, et divers écrits. Au Théâtre du grand Corneille, sont jointes les œuvres dramatiques de son frère cadet Thomas (1625-1709). On y retrouve notamment sa tragédie Timocrate, le plus grand triomphe de tout le XVIIe siècle : interprétée pendant près de six mois devant une salle comble, elle connut quatre-vingts représentations consécutives, c’est-à-dire mieux que son frère, Racine ou Molière ! ""Tragédies romanesques, tragédies cornéliennes, tragédies sentimentales à la Quinault, ou même à la Racine ; comédies espagnoles et comédies françaises ; opéras et pièces à machines, Thomas Corneille en fournit tous les genres au théâtre du Marais et au théâtre de l'Hôtel de Bourgogne"" (Dictionnaire des Lettres françaises, XVIIe siècle). A la mort de son frère, en 1684, Thomas Corneille fut élu à l'unanimité à son fauteuil à l'Académie. Il y fut reçu par Racine qui, à cette occasion, prononça le fameux éloge de son illustre rival, présenté ici à la fin du dernier tome. Chacun des deux œuvres complets des frères Corneille s'ouvre sur un portrait gravé en frontispice : Pierre d'après Le Brun et Thomas d'après Jouvenet. Bel exemplaire en reliure de l'époque, aux armes de René-Mans de Froulay, comte de Tessé. (Olivier, Hermal et Roton, Reliures armoriées françaises, 974). De la bibliothèque de Lumigny avec ex-libris. E. Picot, Bibliographie cornélienne, 638."
 
								 
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Les Chefs-d’œuvre de Pierre et Thomas Corneille reliés en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. Oxford, s.n., 1760.3 volumes in-12 de: I/ (4) ff. et 384 pp.; II/ (2) ff. et 382 pp., (1) f.; III/ (2) ff. et 557 pp. Pte. restauration et pte. mouillure dans l’angle inférieur du faux-titre du tome 1 sans atteinte au texte. Reliés en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 160 x 96 mm.
Jolie édition des «chefs-d’œuvre» de Pierre et Thomas Corneille. Elle contient Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée, Rodogune, Heraclius et Othon de Pierre Corneille et Ariane, Le Comte d’Essex, Le Menteur, Le Baron d’Albikrac, Le Festin de Pierre, La Comtesse d’orgueil et L’Inconnu de Thomas Corneille. Précieux exemplaire spécialement relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville (1730-1794), duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. «Elle exerça par son courage et son énergie viriles une très grande influence sur son frère le ministre duc de Choiseul. Elle épousa le 16 août 1759 Antoine-Antonin, duc de Gramont, pair de France, gouverneur de la Navarre et du Béarn, dont elle fut la seconde femme. Elle mourut sur l’échafaud le 17 avril 1794. La duchesse de Gramont avait rassemblé une bibliothèque considérable reliée en maroquin rouge ou vert.» (Olivier, pl. 2160). «Les livres de la duchesse de Gramont se recommandent surtout par la qualité exceptionnelle du maroquin dont la couleur a résisté à l’action incisive du temps. Le soin avec lequel a été exécuté le ‘corps de l’ouvrage’ justifie l’empressement dont ils sont l’objet de la part des bibliophiles et les prix quelquefois élevés qu’ils obtiennent dans les ventes publiques». (E. Quentin-Bauchart, Les Femmes Bibliophiles de France, II, pp. 108-110). Les éditions de nos grands classiques conservées dans des reliures armoriées d’une provenance si prestigieuse sont fort rares.
Paris, Belin / Valade, 1791, pt. in-8vo, Tome 1) 1 frontispice gravé (portrait de l’auteur ‘Thomas Corneille’) + 2 ff. + 84 p. (Vie de Thomas C. + Catalogue des Pièces de Th. C.); + Page de Titre (Ariane tragédie. P. Au Bureau P. Bibl. d. Théatres - 1786) + VI + 84 p.; Page de Titre (Le comte d’Essex, Tragédie, 1786) + XII + 78 p.; 2 ff. (entre-titre: Tome Second + Titre: Le Baron d’Albikrac comédie) + V (+ 1 bl.) + 130 p.; 1 ff. Page de titre:( Le Festin de Pierre. 1786) + XII + 128 p. // suivie de tome 3 à 7 des chefs d’oeuvres de Pierre Corneille avec date 1791, 1785 e.a., premier garde détaché, pt. étiquette XIXème d’un libraire parisien ‘Paul Ledoux’, reliure en plein veau frottées, coiffes usées, dos richement ornés en or, avec pièce de titre rouge et numérations des vols. sur fond vert (1-2 / 3-4 / 5-6-7). Le 1er f. de garde du vol. 1 est détaché.
Thomas Corneille, né à Rouen le 20 août 1625 et mort aux Andelys le 8 décembre 1709, est un juriste et auteur dramatique français, souvent considéré par certains comme quelqu’un qui a été remarqué que pour le nom qu’il portait, tandis que d’autres estiment qu’il a eu la malchance d’avoir un frère (Pierre) qui lui faisait de l’ombre, comme il en aurait fait à presque n’importe qui d’autre. Quoi qu’il en soit, modeste, affable, toujours prêt à louer le mérite d’autrui, bienfaisant, religieux sans faste de dévotion, Thomas possédait toutes les vertus de son frère avec plus d’agrément dans l’esprit et plus de grâce dans le monde. image disp.
 
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 1822 5 volumes, reliure plein veau blond marbré in-octavo (binding full calfskin in-octavo), dos long (spine without raised band) décoré or (gilt decoration) filets et roulette or (fillets and gilt line) , fers spéciaux (specials blocking stamps) - titre frappé or (gilt title) - tomaison or (volume numbering), coiffes supérieure et inférieure des deux premiers tomes légèrement accidentées (head and tail of the spine lightly damaged), avec léger manque de dorure (lightly blurred gilding), plats décorés or (gilt decoration) d'un encadrement de double filets et roulette "frise" or (fillets and gilt line on the cover), filet sur les coupes (gilt line on the cuts) manque de dorure (blurred gilding), marque-page en tissu vert (bookmark in green tissue), tête lisse (top edge smooth), toutes tranches lisses (all smooth edges) peignées (all painting edges) rouge et bleu,etiquette de librairie d'époque : "Forest Libraire à Nantes, quai de la fosse", orné d'un portrait de Corneille en frontispice gravé sur bois (engraving wood) en noir par Le Brun en tête du tome 1, travail de vers sur quelques pages du tome 2 en marge sans conséquence sur le texte (worm's work on some pages no consequence for the understanding of the text), 470 + 460 + 461 + 518 + 447 pages, 1822 Paris Chez Lheureux Editeur, 
avec une vie de P Corneille par Fontenelle, Picot, Bibliographie cornélienne, 694. Réunion, sous la même tomaison, des oeuvres choisies de Thomas et Pierre Corneille, bien relié....en bon état général malgré les petits défauts signalés (good condition in spite of the smalls defects indicated). 
Sans nom (sans doute CRAMER, “belle édition que Voltaire fit imprimer", dit Brunet II, 281), Genève, 1764.
...1 volume in 8°(12,5x 20 cm), relié veau marbré (avec une sorte de quadrillage décoratif très flou sur les plats).495 pages avec en frontispice, pour chacune des quatre pièces, une gravure significative de Gravelot (donc, ici, 4). On trouve également, au début des 3 premières pièces une “préface de l’éditeur”. il s’agit sans doute du Commentaire (de Voltaire) annoncé dans le titre.Le numéro du tome est légèrement estompé mais notre exemplaire est en très bon état.
 1669 A Rouen, et se vend à Paris, chez Thomas Jolly, 1669, 3 tomes en 3 volumes in-12 de (3)-437 pp.- (3) pp. de privilège ; 446 pp.-(4) pp. de privilège; 487 pp.-(3) pp. de privilège, reliure de la fin du XIXe siècle signée THIBARON-JOLY de plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs soulignés de filets à froid, double filet sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées; très bel exemplaire.
Belle édition collective imprimée à Rouen, ville natale des frères Corneille. Elle est ornée de bandeaux, d'en-têtes, lettrines et culs-de-lampe gravés. C'est la troisième sous ce titre a être listée par la Bibliothèque Nationale de France, et par Brunet qui en souligne la qualité : "Nous ne devons pas oublier, non plus, la jolie édition de 1669, en 3 volumes petit in-12, qui a été imprimée à Rouen par Laurent Maury, avec les caractères elzéviriens." Cette édition précise Brunet, se vendait à Paris chez Louis Billaine, mais aussi on le voit, chez Thomas Jolly. Elle ne peut évidemment pas être considérée comme complète et définitive, puisqu'on a à faire ici à un auteur, Thomas Corneille, qui est encore et pour très longtemps en pleine activité, le besoin d'une collective ne se faisant sentir qu'en raison de la demande d'un public déjà tout acquis à sa cause. (Brunet, Manuel de l'amateur, II,287). 
 Rouen, Paris : Augustin Courbé, Guillaume de Luyne 1660. In-12, 141 x 88 : (6 ff.), 88 pp. — Parchemin souple, dos lisse (reliure de l'époque). 
Édition originale de cette tragédie en 5 actes et en vers de Thomas Corneille, dédiée au Cardinal Mazarin. Elle fut représentée pour la première fois le 27 janvier 1660 sur la scène du Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne.Selon Magali Brunel : « Thomas Corneille réussit à concilier, dans une pièce tout à fait unique, l’idéal de douceur et de délicatesse des mondains avec la violence et la cruauté, et à diffuser l’esprit galant dans le souffle tragique » (M. Brunel, Stilicon de Thomas Corneille : du récit de la cruauté au plaisir galant de l’ingéniosité, in Littérature classique n° 77, 2012, p. 228).Exemplaire en parchemin de l’époque.En partie dérelié.Bibliographie : Riffaud, Répertoire du théâtre français imprimé. 1630-1660, p. 291, n° 8, et 6008 sur le site Répertoire du théâtre français imprimé. Affiche librairie, Steinlen, Publicité