Paris, Pagnerre [Imprimerie Porthmann], 1839 in-8, [2] ff. n. ch., 332 pp., demi-maroquin noir à long grain, dos lisse orné de filets dorés (reliure moderne). Rousseurs.
La Société des saisons était une association républicaine, à tendance jacobine, fondée en 1837 par Blanqui, Barbès et Bernard ; elle succédait à la Société des familles et fut rapidement forte de quelque 1 500 membres. Le 12 mai 1839, elle lança une insurrection visant à renverser le régime de la Monarchie de Juillet et à instaurer une république sociale. Mais, mal préparée et encore plus mal conduite, elle aboutit à un fiasco complet : passée à l'action à deux heures de l'après-midi, elle déclencha un soulèvement rue Saint-Denis et rue Saint-Martin, tentant de s'emparer de la préfecture de police et de l'hôtel de ville de Paris. Aussi tout tourna t-il mal dès le départ, les insurgés ne parvenant ni à s'emparer de leurs objectifs ni à déclencher un processus révolutionnaire. Dans les jours suivants, 692 interpellations furent menées, et plus de 750 dossiers d'inculpés aux procès se retrouveront devant la Cour des pairs au cours de deux procès successifs (1839 et 1840). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1839) in-4, pp. 33-107, broché sous couverture bleue imprimée. Manques de papier au dos.
Extrait de l'importante publication officielle du procès, qui comprend uniquement l'acte d'accusation.La Société des Saisons était une association républicaine, à tendance jacobine, fondée en 1837 par Blanqui, Barbès et Bernard ; elle succédait à la Société des familles et fut rapidement forte de quelque 1 500 membres. Le 12 mai 1839, elle lança une insurrection visant à renverser le régime de la Monarchie de Juillet et à instaurer une république sociale. Mais, mal préparée et encore plus mal conduite, elle aboutit à un fiasco complet : passée à l'action à deux heures de l'après-midi, elle déclencha un soulèvement rue Saint-Denis et rue Saint-Martin, tentant de s'emparer de la préfecture de police et de l'hôtel de ville de Paris. Aussi tout tourna t-il mal dès le départ, les insurgés ne parvenant ni à s'emparer de leurs objectifs ni à déclencher un processus révolutionnaire. Dans les jours suivants, 692 interpellations furent menées, et plus de 750 dossiers d'inculpés aux procès se retrouveront devant la Cour des pairs au cours de deux procès successifs (1839 et 1840). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie royale, 1839 - 1840 3 vol. in-4, brochés avec ou sans couvertures.
La Société des saisons était une association républicaine, à tendance jacobine, fondée en 1837 par Blanqui, Barbès et Bernard ; elle succédait à la Société des familles et fut rapidement forte de quelque 1 500 membres. Le 12 mai 1839, elle lança une insurrection visant à renverser le régime de la Monarchie de Juillet et à instaurer une république sociale. Mais, mal préparée et encore plus mal conduite, elle aboutit à un fiasco complet : passée à l'action à deux heures de l'après-midi, elle déclencha un soulèvement rue Saint-Denis et rue Saint-Martin, tentant de s'emparer de la préfecture de police et de l'hôtel de ville de Paris. Aussi tout tourna t-il mal dès le départ, les insurgés ne parvenant ni à s'emparer de leurs objectifs ni à déclencher un processus révolutionnaire. Dans les jours suivants, 692 interpellations furent menées, et plus de 750 dossiers d'inculpés aux procès se retrouveront devant la Cour des pairs au cours de deux procès successifs (1839 et 1840).Parmi l'abondante publication officielle relative à cette insurrection manquée, nous avons seulement : I. Interrogatoire des accusés. Première série : [2] ff. n. ch., 183 pp. - II. Interrogatoire des accusés. Deuxième série : [2] ff. n. ch., 213 pp. - III. Réquisitoires et répliques de M. Franck Carré, procureur général, dans les débats ouverts le 27 juin 1839, avec l'exposé des charges individuelles par MM. Boucly et Nouguier, avocats généraux : 159 pp., un f. n. ch. de table. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT