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‎SIMON (Jules). ‎

Reference : 3721

‎Vichy et ses environs. Album-livre pittoresque. Dessin de J. Simon et Hubert Clerget, lithographiés par MM. A. Dauzats, E. Cicéri, Deroy, Hubert Clerget. Titre par Champagnat.‎

‎ Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Pleine percaline brune, titre estampé sur le plat sup. (traces de dorures). Tranches dorées. Légère mouillure marginale sur les 4 derniers feuillets. Bel exemplaire presque exempt de rousseurs. ‎


‎Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois. ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR300.00 (€300.00 )

‎SIMON (Jules). ‎

Reference : 12373

‎Vichy et ses environs. Album-livre pittoresque. Dessin de J. Simon et Hubert Clerget, lithographiés par MM. A. Dauzats, E. Cicéri, Deroy, Hubert Clerget. Titre par Champagnat.‎

‎ Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Chagrin vert sombre, titre doré sur le plat sup. Tranches dorées. Encadrement de dentelle dorées sur les contreplats. Début de fente à la charnière du plat sup. Bon exemplaire cependant, exempt de rousseurs. ‎


‎Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois. ‎

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‎PHILIPPE PIGOUCHET - SIMON VOSTRE.‎

Reference : LCS-18401

‎Ces présentes heures a lusaige de Rome furĕt achevez lan Mil CCCC. iiii. Xx. r xviii. Le xxii iour de Aoust pour Symon Vostre… (le nom et la marque de Philippe Pigouchet sur le titre). Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin le 22 août 1498 illustrée de plusieurs centaines de gravures sur bois.‎

‎Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.‎


‎ [video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).‎

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‎SIMON DE COLINES.‎

Reference : LCS-18039

‎ Horae en Laudem beatissimae virginis Mariae ad usum Romanum. Le génie iconographique de la Renaissance conservé dans une reliure de l’époque au décor inspiré par François Ier et Jean Grolier.‎

‎Exécutée par l’atelier au « Pecking Crow » travaillant pour Grolier. Paris, Simon de Colines, 1543. In-4 de 176 ff. (a-y8), 14 planches gravées à pleine page. Texte imprimé en rouge et noir. Almanach pour 1543-1568. Titre imprimé dans un encadrement architectural, toutes les pages bordées d'encadrements composites, 14 bois à pleine page avec bordures architecturales spécialement conçues pour chaque scène, et grandes lettres ornées à fond criblé. Plein veau brun foncé, plats recouverts d'un décor à la Grolier composé de filets dorés, entrelacs géométriques peints en noir et fleurons dorés, dos orné entre chaque nerf d'un petit fleuron doré, coupes décorées, tranches dorées et ciselées, ancienne restauration au bas du plat supérieur. Étui. 233 x 164 mm.‎


‎Riche reliure de l’époque exécutée par l’un des ateliers parisiens travaillant pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Harvard II, 306 ; Brunet, V, 1661-1662 ; Renouard, pp. 378-379 ; Rothschild, vol. 3 n° 2537 ; Brun p. 233, 8è éd ; Bernard pp. 209-212 ; Bohatta n° 1212 ; Lacombe 426, 426 bis ; Pichon cat 1897 ; Rahir 1931 ; Mortimer 306 ("First Colines quarto edition") ; Schreiber ; Simon de Colines 206. L’un des plus beaux spécimens de l’art des Heures historiées au XVIe siècle. (Firmin Didot). Premier livre d'heures publié par Simon de Colines en format in-quarto, et premier emploi de ces bois très importants dans l’histoire de l’illustration. Décorée sur chacune des pages, l'édition fait usage de 16 beaux bois d'encadrement de texte (répétés) d'une grande variété et de 14 bois à pleine page (scènes du Nouveau Testament). Schreiber, tout en les rapprochant des productions de Tory pour ses livres d'Heures, en souligne également les différences : d'une finesse et d'un détail peu communs, les bois de Simon de Colines portent des effets d'ombre particulièrement minutieux et des détails trop nombreux pour être coloriés. La publication en 1543 était l'aboutissement d'un projet de longue durée : certains des bois sont datés de 1536, 1537, et de 1539 ; sept sont signés de la croix de Lorraine. Première occurrence d'un encadrement architectural à décor de termes sur la page de titre d'un livre parisien, due au génial inventeur qu'est Simon de Colines. Brunet insiste sur la beauté de ces encadrements « parmi lesquels se font surtout remarquer les noirs. Ils ne portent pas la marque de Tory mais ils sont tout à fait dignes de lui être attribués... Les grandes initiales fleuronnées sont de la plus grande beauté ». Didot, dans l'analyse qu'il consacra à ce grand livre écrit : « Toutes les pages sont entourées de riches bordures en arabesques, tantôt en noir, tantôt en clair et toujours sur fond blanc. Ce beau livre paraît avoir été fait en concurrence avec les heures de Maillard de 1542 et l'on doit, je crois, le restituer entièrement à Simon de Colines ». « Les figures sont au nombre de 14, la première représentant Saint-Luc écrivant est la seule qui soit dessinée au simple trait ; les autres sont légèrement ombrées. Elles sont généralement attribuées à Geoffroy Tory mais, bien qu'elles soient dans sa manière, elles offrent cependant une très grande différence d'exécution avec celles parues avant 1536, date de sa mort ». (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance). Ces 14 grandes figures, y compris leur encadrement, mesurent environ 210 x 130 mm. Trois d'entre elles, la Visitation, l'adoration des Mages, le roi David, sont marquées de la ‡ ; ce sont d'ailleurs les plus belles. Le célèbre portrait en médaillon de François Ier, inséré dans la bordure de la gravure de la résurrection de Lazare (f. mi) est d'un tirage très pur. Précieux exemplaire, réglé, grand de marges (233 x 164 mm), imprimé en caractères ronds, orné de capitales rubriquées en rouge, issu du tout premier tirage avec de nombreux encadrements à la date de 1536, revêtu d’une reliure parisienne de l’époque, issue de l’un des ateliers parisiens travaillant alors pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Pour les fers utilisés par le « Pecking Crow » atelier, voir Needham 12 Centuries n°54, Nixon PML n°17 et Foot Davis Gift I, pages 129-138. Le catalogue Harvard (II, n° 306) présente, sur le même livre, une reliure semblable. « Cette reliure emprunte aux « deux foyers de stimulation » de cet art, analysé par Jean Toulet dans l'Histoire de l'édition française. François Ier et Jean Grolier en sont les initiateurs. François Ier s’installe à Fontainebleau à partir de 1530 et décide d’y réunir une importante bibliothèque. Pour la première fois en France on y voit se définir un véritable programme de reliures. Le choix se porte alors sur des couvrures de veau brun très foncé ou noir. Jean Toulet décèle dans cette tonalité sombre une intention de dignité en accord avec celle de la bibliothèque royale conçue comme un réceptacle de textes antiques et humanistes et un lieu d'études. Le second foyer de stimulation est celui de la bibliothèque de Jean Grolier qui découvre la reliure comme mode de distinction sociale. « Ses reliures, d'une grande qualité de facture substituent à l'ornementation ponctuelle par fers et aux encadrements de filets, un décor constitué par des entrelacs qui structurent la surface rectangulaire des plats ». L’apport des couleurs peintes (ici le noir) met en évidence les jeux d’entrelacs et les formes de fers évidés. L'impact de ces couleurs atténue celui des dorures d'autant plus que se généralisent les fers azurés. Ainsi les reliures à entrelacs géométriques, essentiellement œuvres de Claude de Picques, ouvrent elles la voie à des recherches formelles nouvelles. La Librairie Patrick Sourget a catalogué et vendu deux autres exemplaires de ce livre d’Heures : en 1995, en reliure de Claude de Picques, 600 000 FF (91 500 €) (Ref. Deux cents Livres Précieux, n°24) et en 1999, il y a 22 ans, une autre reliure de l’atelier au Pecking Crow, 250 000 FF (37 500 €) (Ref. Manuscrits et livres précieux. Catalogue XIX, n°22). Provenance : acquis en 1934 chez Desombes.‎

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EUR37,000.00 (€37,000.00 )

‎SAINT-SIMON (Claude Henri de Rouvroy, comte de).‎

Reference : 15478

(1817)

‎L’Industrie, ou Discussions politiques, morales et philosophiques. Dans l’intérêt de tous les hommes livrés à des travaux utiles et indépendans.‎

‎Paris, Au Bureau de l’administration, 1817. 4 parties reliées en 2 vol. in-8 de 224 pp. ; 136 pp. ; (4)-104 pp. ; 346 pp., demi-veau vert, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale rare. Ex-dono autographe A Monsieur Lafond de la part de l'auteur (faux-titre du tome II).« En 1816, Saint-Simon, alors âgé de cinquante-six ans, lance une souscription pour financer la publication par livraisons de L’Industrie. Un polytechnicien de dix-neuf ans, Auguste Comte, va remplacer auprès de lui Augustin Thierry en qualité de secrétaire. C’est le début d’une collaboration intellectuelle entre deux grands esprits. (…Le volume III de L’Industrie, paru en septembre 1817, porte les traces de la main de Comte : y est soulignée, entre autres, la nécessité d’établir “une morale terrestre et positive”. Devant les protestations des souscripteurs, qui appartiennent pour la plupart à l’opposition libérale, Saint-Simon retourne dès le volume suivant à des doctrines plus convenables. Il fait état d’initiatives prises par son “élève” pour expliquer cette dérive » (Juliette Grange). « Henri de Saint-Simon (1760-1825) dut sa renommée à son analyse incisive de la société industrielle naissante et à son ardeur à réclamer que les "industrialistes" (par quoi il entendait tous les travailleurs utiles) s'emparent du pouvoir, au besoin par la force. La société serait donc organisée de manière méritocratique à travers des institutions industrielles ; le pouvoir scientifique y remplacerait les formes plus anciennes d'autorité spirituelle et militaire, tandis que le "système industriel", infiniment plus productif et efficace, supplanterait les formes antérieures de "système parlementaire". (…) une importance considérable du début des années 1830 jusqu'à la fin du siècle, le saint-simonisme contribua à populariser les notions de malaise culturel aussi bien qu'industriel, auquel pouvait se substituer un nouveau système d'organisation familiale, sociale, industrielle et politique » (Gregory Claeys).Un quatrième et dernier tome fut publié séparément en 1818 (Mori, n° 67). Bon exemplaire. Dos passé, rousseurs.Collation conforme à Hiroshi Mori, Bibliographie de Claude-Henri de Saint Simon, 53, 54 ; Walch, 92 ; Kress, B. 7038 (tome I seul) ; Mazzone, pp. 20-24 ; BNF, Le Siècle des saint-simoniens, p. 33 ; BNF, Utopie, p. 217. ‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎Simon Vouet‎

Reference : 50696

‎SIMON VOUET. TABLEAU.ENCRE SUR PAPIER .‎

‎Encre sur papier attribué à Simon Vouet au XVIIème siècle. Copie XIXème d'une scène représentant Marie, Joseph et l'Enfant Jésus. Cadre ultérieur doré. Sous verre.Très beau dessin du peintre officiel de Louis XIII.Artiste baroque le plus important de son temps.Les dimensions avec le cadre sont 38,5 cm/ 35.‎


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Phone number : 33 05 56 81 68 79

EUR500.00 (€500.00 )

‎GALERIE SIMON]‎

Reference : 74065

(1921)

‎Annonces de parutions des Éditions de la galerie Simon‎

‎Paris, 29 bis rue d'Astorg, 1921-1923, in-12, 1 catalogue broché [14 x 11 cm] de [16] pp. ; 1 fascicule replié [11 x 14 cm] de [4] pp. ; [3] ff. volants sur papier pelure, , Fascicules et tracts publicitaire de la fameuse galerie Simon, fondée le 1er septembre 1920 par André Simon et Daniel-Henry Kahnweiler - les biens et la galerie de ce dernier ayant été mis sous séquestre pendant la guerre. Nous avons : ? [PICASSO, VLAMINCK] 1 petit fascicule replié de 1923, annonçant : "Viennent de paraître : Trois lithographies de Pablo Picasso [...] Quatre lithographies de Maurice de Vlaminck..." Joli prospectus d'annonce illustré, en première de couverture, d'une reproduction de la lithographie de Picasso Femme et Enfant ; la quatrième de couverture est ornée de la marque aux deux coquilles. Les prix des lithographies de Vlaminck ont été corrigés à la main. ? 1 catalogue d'octobre 1921, orné, en première de couverture, de la marque typographique sur bois aux deux coquilles, dessinée par André Derain en 1909 pour les éditions de Kahnweiler. Il annonce 14 parutions de livres et estampes, ainsi que la vente de reproductions photographiques d'oeuvres d'artistes représentés par Kahnweiler. Parmi les ouvrages annoncés se trouvent 9 livres illustrés (Ne Coupez pas Mademoiselle ou les erreurs de PTT, par Max Jacob, illustré par Juan Gris ; Lunes en papier de Malraux, illustré par Fernand Léger ; A la santé du corps de Vlaminck, illustré par Derain, etc.) et 19 lithographies, gravures ou eaux-fortes par Braque, Derain, Gris, Vlaminck et Laurens. Trois noms d'artistes ont été rajoutés manuellement à la fin, sur la page d'annonce des tarifs des reproductions photographiques. ? 3 feuillets d'annonce volants, imprimés recto-verso sur papier pelure, reproduisant des prospectus manuscrits, où sont annoncées les parutions d'estampes de Picasso, Braque, Vlaminck et Manolo, ainsi que d'ouvrages illustrés entre 1921 et 1923 : Pierre Reverdy (Coeur de chêne, illustré par Manolo, 1921), Georges Gabory, Le nez de Cléopâtre, illustré par Derain, 1922), Antonin Artaud (Tric-Trac du ciel, illustré par Lascaux, 1923) et Henri Herts (Le Guignol horizontal, illustré par José de Togorès, 1923). Couverture rigide‎


‎Bon 1 catalogue broché [14 x 11‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎SAINT-SIMON (Claude Henri de Rouvroy, comte de).‎

Reference : 92

(1808)

‎Lettre autographe signée datée du 21 septembre 1808, adressée à Monseigneur.‎

‎, , 1808. 1 page in-4, demi-chagrin rouge. ‎


‎Les premiers travaux du comte de Saint-Simon font de lui un précurseur de la philosophie positiviste et de la science sociale (Lettres d'un habitant de Genève à ses concitoyens, 1803 ; Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle, 1807). C'est plus tard, avec la création de la revue L'Industrie (1816), la publication de L'Organisateur avec Auguste Comte (1819 -1820) et Du Système Industriel (1820 -1822), que s'affirment les thèses de son industrialisme optimiste : effondrement de l'Ancien Régime, avènement de la société industrielle gérée par les producteurs, où s'harmoniseront spontanément les intérêts des chefs d'entreprise et des ouvriers. Avec cette lettre, datée 1808, le lecteur est plongé dans la période où Saint-Simon est ruiné ; il devient copiste au Mont-de-Piété pour mille francs par an, est hébergé chez Diard, qui le recueille et le nourrit. Pour publier et continuer son oeuvre (Esquisse d'une nouvelle Encyclopédie et Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle) des aides sont indispensables ; il multiplie les démarches. Cette lettre, adressée à un puissant personnage de l'époque demeuré anonyme, en est l'exemple :« Monseigneur, Les moyens de prouver à Votre Excellence que je mérite les grâces que je sollicite d'Elle me manquent entièrement. Mes ressources sont épuisées ; et l'impression de mon Ouvrage arrêtée. Dans l'impuissance absolue de m'en procurer, je prends la liberté de prier Votre Excellence de vouloir bien me faire le prêt de 300 F. Je suis avec respect Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur. St. Simon, rue Saintonge n°9 chez M. Diard ». ‎

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EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎STENDHAL] SIMON, Charles‎

Reference : 100461

(1925)

‎Recueil "Stendhaliana"‎

‎Éditions du Stendhal-Club, 1925-1926, in-8, 3 articles en un volume, Demi-vélin à la bradel, titre en rouge le long du dos, couvertures de chaque pièce conservées, Trois articles de Charles Simon, bibliophile suisse, parus dans le Stendhal-Club. Exemplaires numérotés. - Les souvenirs du baron de Trombeck et de Louis Spach sur Stendhal. 1925. Éditions du Stendhal-Club n° 9. 15 pp. Un des 200 exemplaires numérotés (n° 17). Carteret II, 379. - Stendhal par Gobineau. 1926. Éditions du Stendhal-Club n° 20. 15 pp. Un des 300 exemplaire numérotés (n° 228). - Le sillage de Stendhal en Allemagne. 1926. Éditions du Stendhal-Club n° 21. 32 pp. Une correction manuscrite (p. 19). Un des 150 exemplaires numérotés (n° 118). Le cercle littéraire Stendhal Club, association "tacite et restreinte" (Paupe), comptait parmi ses membres Paul Guillemin, Casimir Stryienski ou encore Paul Arbelet. Ses réunions se tenaient d'une façon irrégulière, selon le "hasard des circonstances et des saisons". Le présent recueil provient de la bibliothèque de l'auteur lui-même, Charles Simon, avec son ex-libris doré sur une pièce de maroquin noir, portant la jolie devise "Fol désir nous abuse", à l'intérieur d'un sacré-coeur. Chaque pièce est enrichie, en outre, d'envois autographes de ce dernier à Bernard Spycket, "ami beyliste". Très bel exemplaire. Ad. Paupe, "Le Stendhal Club et son annexe", in La Vie littéraire de Stendhal (1914), p. 180 et suiv. Couverture rigide‎


‎Bon 3 articles en un volume.‎

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EUR180.00 (€180.00 )

‎SIMON PERRET FRÈRES‎

Reference : 98465

(1888)

‎Huitième Album des Fers Spéciaux‎

‎Lyon, Simon Perret Frères, 1888, in-4, 236 pl, Toile noire de l'éditeur, Catalogue illustré en noir de métallurgie de la de fers et de fontes pour la construction de la compagnie Simon Perret Frères. Accrocs et taches. Couverture rigide‎


‎Bon 236 pl.‎

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EUR250.00 (€250.00 )

‎RP.Simon Richard‎

Reference : 51473

‎HISTOIRE CRITIQUE DU VIEUX TESTAMENT‎

‎Paris.1680.(édition originale en 1678).In-8 en vélin d'époque.612 pages.Ecriture dense de l'ouvrage le plus célèbre du Père Simon que Bossuet n'appréciait pas TBE.Taches d'encre sur le vélin.‎


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EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎SIMON Jean‎

Reference : 36935

‎L'église d'Ornans. Monument historique XII et XVI° siècles.‎

‎ Plaquette dos agrafé, 22X14 cm, sans date, 36 pages, illustrations en noir, librairie Simon Ornans. Bon exemplaire.‎


Bouquinerie Latulu - Besançon

Phone number : 33 03 81 81 23 66

EUR18.00 (€18.00 )

‎FONTE] LOEB, Simon et MAGER, Léon‎

Reference : 96394

(1929)

‎Raccords en fonte malléable pour tubes en fer et pièces d'appareillage : 2 volumes‎

‎Strasbourg, Etablissements Simon Loeb; Paris, Léon Mager, 1929; 1934, in-8, 282 pp. + 129 pp, Broché, couvertures illustrée en couleurs, Deux catalogues illustrés en noir, le premier présentant les nombreux articles de la société de de fers, métaux et quincaillerie en gros Simon Loeb, le second présentant ces mêmes articles de la société appelée Léon Mager. Bon état malgré des taches aux plats de couverture. Couverture rigide‎


‎Bon 282 pp. + 129 pp.‎

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EUR90.00 (€90.00 )

‎SIMON (Jean).‎

Reference : 13573

‎Psyché.‎

‎ Moulins, Aux Lys Bourbonnais, (Imprimerie Pottier), 1989 ; petit in-12 (12,5 x 16 cm), broché. 46 pp.-1f. Parfait état. ‎


‎Edition originale tirée à petit nombre, du dernier livre publié par l'érudit et poète gannatois. Avec un envoi autographe de l'auteur. Bien que non numéroté on sais que Jean Simon ne faisait imprimer ses ouvrages qu'en nombre restreint d'exemplaire, et comme ici soigneusement imprimé en typographie, sur du papier de Richard-de-Bas, avec des feuillets de garde du même papier d'Auvergne à incrustations de fleurs des montagnes. Il s'intéresse ici à la fable de Psychée, à la légende bourbonnaise de "La jolie fille de la garde", et livre quelques méditations sur la mythologie gréco-romaine. (Virlogeux, Si Gannat... p. 100). Tous les livres de J. Simon sont des objets de bibliophilie bourbonnaise trop souvent ignorés des amateurs. ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR45.00 (€45.00 )

‎BOUQUET, Simon / RONSARD, Pierre de / DORAT, Jean / PASQUIER, Étienne.‎

Reference : LCS-18448

‎Bref et sommaire recueil de ce qui a esté faict & de l’ordre tenüe à la ioyeuse & triomphante Entrée de très-puissant… Charles IX... Roy de France en sa bonne ville & cité de Paris… le Mardy sixième iour de Mars... ; avec le couronnement de… Madame Elizabeth d’Autriche son épouse, le Dimanche vingt-cinquième et Entrée de la dicte dame en icelle ville le jeudi XXIX dudict mois de Mars, MDLXXI. L'un des plus beaux livres de fêtes du XVIe siècle, orné en tout premier tirage de 16 grandes estampes gravées sur bois sur les dessins de Jean Cousin.‎

‎Il renferme des poèmes de Ronsard, Baïf, Jamyn, Dorat et Pasquier en édition originale. Paris, Denis du Pré pour Olivier Codoré, 1572. 54 ff. dont 8 planches à pleine page, 1 planche hors texte à pleine page et 1 planche dépliante hors texte. C’est l’ordre et forme qui a este tenu au sacre & couronnement de tres-haute, tres-excellente, & très-puissante princesse Madame Elizabet d’Autriche Roine de France: faict en l’Eglise de l’Abbaie sainct Denis en France le vingt cinquiesme iour de Mars, 1571. A Paris, de l’imprimerie de Denis du Pré, pour Olivier Codoré, 1571. Avec privilège du roy. 10 ff. Entrée de la Reine. 26 ff., (1) f., (1) f.bl., 6 planches. Soit 3 parties en 1 volume in-4. Veau fauve, double filet or encadrant les plats avec armes au centre, dos à nerfs orné. Reliure début XVIIe siècle.‎


‎Édition originale et tout premier tirage de l’un des plus beaux livres de fêtes français de la Renaissance. Mortimer, French, 205; Rothschild, IV, 501-503; Tchemerzine, III, 747; Firmin Didot, Histoire de la gravure sur bois, p. 187; Vinet. Bibliographie des Beaux-Arts, n° 44; Fairfax-Murray, French, 152; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 181. Premier tirage (bandeau du f. 12 recto, dévoré et non vouloir dévorer au verso, I 3 mq. B de Bouquet mais signature L corrigée en I en cours de tirage, M2) Cette entrée cérémoniale de Charles IX à Paris en mars 1571 intervenait après la paix de Saint-Germain d’Août 1570 et la fin de la guerre civile. Le mariage du Roi avec Élisabeth d'Autriche réaffirmait le désir de tolérance religieuse apaisant les conflits entre catholiques et protestants pour lesquels la liberté de culte était reconnue. Le Roi entra sans sa ville de Paris le 6 mars mais, souffrante, la reine ne put l'accompagner. Elle fit son entrée à Paris le 29 mars après avoir été couronnée à l'abbaye de Saint Denis le 25 mars. Pour l'entrée de Charles furent érigées des arches monumentales ornées de statues allégoriques. Ces arches furent reprises pour l'entrée de la Reine, mais ornées de statues différentes, plus appropriées et plus féminines. Simon Bouquet, magistrat parisien, fut chargé par ses collègues de l'Hôtel de ville de Paris de l'ordonnancement entier de la fête et de la confection des décors. Il en confia la mise en scène et le thème à Pierre de Ronsard et Jean Dorat qui firent appel aux artistes de la première école de Fontainebleau; Germain Pilon pour les sculptures, le conte pour les travaux de charpente et Nicolo Dell’Abbate et Pierre d’Angers pour les perspectives et les peintures. Le thème central était évidemment consacré à la paix et au mariage de la France et de la Germanie, Élisabeth d'Autriche étant la fille de l'empereur Maximilien. Le texte fut rédigé par Simon Bouquet et par les grands poètes français de la Pléiade. Pierre de Ronsard composa ainsi pour cette cérémonie 9 poèmes, signés R pour la plupart dans le Recueil. BI « Comme une fille en toute diligence Voyant un pré émaillé de couleurs Entre dedans et choisissant les fleurs Un beau bouquet pour son sein elle agence…» Antoine de Baïf, Jean Dorat, Amadis Jamyn, Guy de Faur de Pibrac et Etienne Pasquier rivalisèrent également pour célébrer poétiquement cet évènement. L’iconographie de cet ouvrage remarquable comprend 16 grandes estampes à pleine page, 10 pour l’Entrée du roi dont une dépliante, 6 (répétition partielle des précédents complétée par de nouveaux bois) pour celle de la Reine Élisabeth d’Autriche, gravées sur bois sous la direction d’Olivier Codoré, « tailleur et graveur en pierres précieuses ». Il s'agit, suivant Manette, du nom abrégé de Coldoré, surnom donné à Fontenay, futur valet de chambre et graveur en pierres fines de Henri IV, en raison des nombreux colliers d'or qu'il portait. Firmin Didot suggère que les bois ont été réalisés sur les dessins de Jean Cousin. Ces planches fort belles illustrant les arcs de triomphe éphémères dressés à la Porte Saint Denis, à la porte au Peintre, au bout-du Pont Notre-Dame, les fontaines et les statues érigées pour cette grande circonstance, évoquent la facture des illustrations de l'entrée à Paris de Henri II en 1549. L’illustration présente en outre l’intérêt d’être, elle-même, «à transformations». L’ouvrage présente en outre un très beau colophon en calligramme en forme de hanap couvert. Exemplaire remarquable relié pour Louis-Alphonse du Plessis de Richelieu (1582-1653), frère de Richelieu, Archevêque d’Aix puis de Lyon, avec ses armes argentées sur les plats. Les exemplaires en reliure ancienne sont extrêmement rares, la plupart ayant été reliés à nouveau – et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle. Mortimer décrit un exemplaire avec la 4ème partie (9 pp., sans illustration) mais indique «the work was also issued without the 9 leaves of Pasquier verses at the end». Parmi les exemplaires en trois parties: Fairfax-Murray, Ruggieri… Cela s’explique par le contexte politique. En effet, le texte de Pasquier fait l'apologie de la Paix de Saint-Germain (août 1570) voulue par Charles IX. Signée avec l’Amiral de Coligny, elle accordait d’importantes libertés aux protestants, prônait la tolérance et l'égalité de traitement entre tous les sujets, quelle que soit leur religion. Après la St Barthelemy et l'assassinat de Coligny (août 1572), cette apologie de Charles IX pacificateur pouvait difficilement subsister. Superbe exemplaire, plus grand de marges que l’exemplaire H. P. Kraus et Friedlander en reliure ancienne non armoriée adjugé 38 300 € (23 avril 2001).‎

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EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎LAPLACE, Pierre Simon, marquis de‎

Reference : LCS-991

‎Théorie analytique des probabilités ; par M. le comte de Laplace… Edition originale d'un texte fondateur de la théorie des probabilités‎

‎L’édition originale d’un ouvrage fondamental dans l’histoire des mathématiques, l’un des textes fondateurs de la théorie des probabilités par « le Newton français ». Paris, Mme Ve Courcier, 1812 [-1820].In-4 de (3) ff., 464 pp., (1) f. d’errata, 34 pp., 50 pp., 36 pp. Des rousseurs. Relié en demi-maroquin aubergine à grain long, à coins, dos lisse orné de filets dorés. Coins et mors frottés. Reliure de l’époque fatiguée. 254 x 203 mm.‎


‎Edition originale de l’un des ouvrages fondateurs de la théorie des probabilités. DSB XV, 367-376; UC Berkeley, First Editions of Epochal Achievements (1934), 12; Stigler, History of Statistics, pp. 146-148. « La ‘Théorie analytique des Probabilités’, outre une introduction qui se termine par une note historique sur le calcul des probabilités, renferme deux livres et quatre suppléments : Livre I. Du calcul des Fonctions génératrices ; Livre II. Théorie générale des Probabilités ; 1er supplément, composé en 1816. Sur l’Application du calcul des Probabilités à la philosophie naturelle ; 2e supplément, composé en 1817. Sur l’Application du calcul des Probabilités aux opérations géodésiques, et sur la Probabilité des résultats déduits d’un grand nombre d’observations ; 3e supplément, composé en 1819. Application des formules géodésiques de Probabilité à la Méridienne de France. C’est dans cet ouvrage que Laplace exposa sa belle théorie des fonctions génératrices. » (Hoefer, Nouvelle biographie générale, 547). “Pierre Simon Laplace est né en Normandie le 23 mars 1749 et mort à Arcueil le 5 mars 1827. Son père était un pauvre fermier et ne put faire faire des études à son fils que grâce à l’aide de mécènes. A dix-huit ans il se présentait à d’Alembert à Paris, qui parvint à le faire nommer professeur de mathématiques à l’Ecole militaire de Paris. Très doué pour l’analyse, à tel point qu’on a pu l’appeler ‘le Newton de la France’, il s’attachait au grand problème de la gravitation universelle dans les rapports des mouvements des corps célestes. A l’égal de Lagrange, il atteignit à de remarquables résultats dans ce domaine, prouvant la stabilité du système solaire et faisant de notables découvertes, qui furent enregistrées dans les comptes rendus à l’Académie des Sciences, à partir de 1784 […]. Dans la ‘Théorie analytique des probabilités’ (1812), Laplace donna une forme classique au calcul des probabilités. » (Dictionnaire des auteurs, III, 40). Laplace, qui avait effectué ses premiers travaux sur les probabilités entre 1771 et 1774, en redécouvrant notamment après Thomas Bayes les probabilités inverses, dites « loi de Bayes-Laplace », ancêtre des statistiques inférentielles, publie en 1812 sa Théorie analytique des probabilités. Dans cet ouvrage, Laplace donne des éléments déterminants pour la théorie des probabilités dont il est considéré comme un des pères. Héritier direct de Newton dans le domaine de la mécanique céleste, Laplace peut être aussi considéré comme celui de Pascal dans le domaine du calcul des probabilités puisque, grâce à ses travaux, cette discipline a acquis une puissance nouvelle. Posant les principes de base du calcul des probabilités, Laplace a introduit les notions de corrélation, de convergence stochastique, rendu compte de la loi des grands nombres, et développé, avec Gauss, la théorie des moindres carrés. Il a ainsi créé un outil universel non seulement pour les sciences physiques, mais aussi pour d'autres disciplines comme la biologie, l'économie et les sciences humaines et sociales. « In the ‘Theorie’ Laplace gave a new level of mathematical foundation and development both to probability theory and to mathematical statistics. ‘Theorie Analytique des probabilités’. First publication: Paris, Courcier, 1812. 465 pages. Print-run : 1200 copies. Pierre Simon Laplace published the first edition of ‘Théorie analytique’ in 1812, at the age of 63 years. It represented the culmination of a professional lifetime of concern for the topic, and all of its text consisted of reworked versions of his earlier work. Laplace’s prodigious abilities in the mathematical sciences were recognized early on, by his teachers in Normandy and by Jean d’Alembert in Paris when he was only 20.” (Landmark writings in Western Mathematics, 1640-1940, p.329). « Laplace fut l’un des plus grands savants de son époque, le ‘Newton français’ qui fit faire d’immenses progrès non seulement à l’astronomie mais aux mathématiques, à la théorie des probabilités et à la physique. » (En Français dans le texte, 201). « Laplace has been called the ‘Newton of France’… He was the son of a small farmer in Normandy. Some rich neighbours recognized his talents and helped with his education. Arriving in Paris at the age of eighteen he met d’Alembert, who secured for him a position as professor of mathematics at the Ecole Militaire, and he soon became a member of the Académie des Sciences […] Laplace’s other mathematical work included the ‘Théorie Analytique des Probabilités’, 1812, and a treatise on the attraction of spheroids. Laplace’s co-efficients are important in the theory of attraction, hydrodynamics and electrical science.” (PMM, 252). Précieux exemplaire de cet ouvrage fondamental dans l’histoire des mathematiques. Le présent ouvrage est extrêmement rare sur le marché. Un seul exemplaire de cette édition originale est passé sur le marché public depuis plus de trente ans, il s’agit de l’exemplaire Honeyman, qui comportait seulement le premier supplément, et qui fut vendu par Sotheby’s Londres en mai 1980. Seuls deux exemplaires complets des suppléments sont répertoriés dans l’ensemble des institutions publiques françaises : à la Bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris et à la Bibliothèque de Toulouse. L’exemplaire de cette originale conservé à la B.n.F. ne comporte aucun des 3 suppléments.‎

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EUR33,000.00 (€33,000.00 )

‎Saint - Simon‎

Reference : 017147

(1983)

‎Saint - Simon, memoires 1701 - 1707, Additions au Journal de Dangeau I‎

‎ 1983 Gallimard Hardcover Fine ‎


‎Bibliotheque de la Pleiade Saint - Simon, memoires 1701 - 1707, Additions au Journal de Dangeau I 1664 pp, reliure d'éditeur. Sous jaquette et rhodoid, avec boite. Bel exemplaire.‎

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(CLAM, )

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EUR25.00 (€25.00 )

‎FRANK Robert, JEANNENEY Jean-Noel, ROUSSEL Eric, (Simon Nora)‎

Reference : 34472

‎Simon Nora. Moderniser la France.‎

‎ Broché, 22X14 cm, 2016, 359 pages, photos en noir, CNRS éditions. Très bon état.‎


Bouquinerie Latulu - Besançon

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EUR10.00 (€10.00 )

‎NEWCOMB, Simon‎

Reference : 88452

(1895)

‎The Elements of the Four Inner Planets and the Fundamental Constants of Astronomy‎

‎Washington , gouvernment printing office, 1895, in-8, IX-202 pp, Percaline bleue de l'éditeur, Édition originale de ce bref compte rendu des travaux de Simon Newcomb (1835-1909) sur les constantes astronomiques ; il a été publié en supplément à l'American Ephemeris and Nautical Almanach. Newcomb fut le scientifique américain "le plus honoré de son temps" (DSB). Il révolutionna les méthodes d'observations de l'Observatoire naval des États-Unis et il réforma entièrement la théorie et les calculs des éphémérides américains. Ses théories sur les planètes et les constances astronomiques qu'il a livrées font encore autorité, ou ont été remplacées par d'autres depuis peu. Il effectua d'importantes recherches sur les variations de la vitesse de rotation de la terre. Cachets et étiquettes de l'Institut Catholique de Paris. Exemplaire un peu gauchi. Bon état intérieur. DSB X, pp. 33 et suiv. Archibald, "Simon Newcomb 1835-1909. Bibliography of his life and work". In Memoirs of the National Academy of Sciences, 1924, vol. XVII ; First memoir, part II, p. 44 (n° 200). Couverture rigide‎


‎Bon IX-202 pp.‎

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EUR350.00 (€350.00 )

‎SAINT-SIMON‎

Reference : 33338

‎Oeuvres complètes tome 1 : Note sur le Duché-pairie de Saint-Simon, Parallèle des trois rois bourbons.‎

‎ Reliure toile de l'éditeur, 21X13 cm, 1964, 751 pages, 32 illustrations en noir, deux arbres généalogiques dépliants encartés en fin d'ouvrage, Jean-Jacques Pauvert éditeur. Bon exemplaire.‎


Bouquinerie Latulu - Besançon

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EUR15.00 (€15.00 )

‎SIMON (Jules).‎

Reference : 10583

‎La liberté de conscience. ‎

‎ P., Hachette, 1857 ; in-122ff.-450pp. Demi-chagrin brun de l'époque, titre et filets dorés, filets à froid. Quelques pâles rousseurs. 2 cachets ex-libris sur le titre. Bon exemplaire. ‎


‎Edition originale (imprimée par Charles Lahure, Paris. La deuxième édition, la même année comporte 488pp.). L'éditeur avait engagé le philosophe à publier les leçons qu'il avait données en décembre 1856 à Gand. Simon avait blâmé le coup d'état de Napoléon III et avait été révoqué de son poste de professeur à la Sorbonne et de ses Conférences à l'Ecole Normale Supérieure. Retiré à Nantes, il rédigeait des ouvrages en opposition au Second empire (Le Devoir, 1854 - La religion naturelle, 1856 - La Liberté, 1859...).Dans les quatre leçons qu'il donne au public, Jules Simon revient sur l'évolution historique de la notion de liberté de conscience, il met en évidence les persécutions contre celle-ci menées dans les milieux relgieux et politique. Ses idées ont une indéniable raisonnance contemporaine : "La liberté de conscience comprend la liberté de penser, la liberté de prier, la liberté d'enseigner, et le droit d'user de cette triple liberté sans souffrir aucune diminution dans sa dignité d'homme et de cytoyen. La liberté de penser est inattaquable en elle-même, et dans un esprit mûr, fortifié par l'étude, durigé par une volonté ferme ; mais elle peut être attaquée par des voies détournées, par le sophisme, la séduction et la menace. Elle est le fondement de toutes les autres libertés ; on ne peut, sans impiété, attenté sur elle... Elle appartient à l'homme par un droit inprescriptible, et ne peut lui être vendue au prix de ses droits civils ou de ses droits politiques" (p. 241). ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR60.00 (€60.00 )

‎SAINT-SIMON (Claude-Henri de)‎

Reference : 62795

(1825)

‎Opinions littéraires, philosophiques et industrielles‎

‎Paris, Bossange, 1825, in-8, (1f.), 392 pp, broché, couverture imprimée, étui-boite, Édition originale de ce recueil, publié l'année de sa mort, dans lequel Saint Simon ambitionnait de présenter un panorama de sa pensée dans les divers champs d'investigation dans laquelle elle s'exerçait : l'économie, l'industrie, la finance, l'organisation sociale et le rôle de la science dans la nouvelle société. Rédigé en collaboration avec ses proches disciples : Olinde Rodrigues, Léon Halévy, Jean-Baptiste Duvergier et Bailly. Ouvrage contenant le premier exposé des idées de Saint-Simon sur la classe ouvrière, marquant son éloignement du libéralisme. Exemplaire dans sa première condition, avec sa couverture imprimée et décorée, légèrement restaurée et présentant un petit accroc sans perte de texte au second plat. Couverture rigide‎


‎Bon (1f.), 392 pp.‎

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EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎SAINT-SIMON‎

Reference : 9662

‎Mémoires de Saint-Simon II‎

‎Paris, Gallimard, NRF, 1962. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade", vol. 77. In-12 pleine reliure peau, rhodoïd, 1456 p. Texte établi et annoté par Gonzague Truc. Bon état (sans jaquette ni emboîtage - haut du mors du 1er plat déchiré).‎


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EUR30.00 (€30.00 )

‎ARBELLOT (Simon).‎

Reference : 14561

‎La fin du boulevard.‎

‎ P., Flammarion, collection J'ai vécu, 1965 ; in-12, broché. 218 pp. Couverture illustrée. ‎


‎Edition originale, mention de 5e mille. Exemplaire de la Bibliothèque du journaliste Gaétan Sanvoisin qui légua sa collection à la Ville de Moulins (qui se défit d'une partie de celle-ci). On joint une lettre autographe de l'auteur adressée à Sanvoisin, Paris 18 mai 1952, dans laquelle il évoque un de ses ouvrages sur le même sujet : "J'ai vu mourir le boulevard", paru en 1950.Simon Arbellot de Vacqueur était originaire de Limoges et fit dabord carrière de journaliste au "Figaro" puis au "Temps". Proche des milieux de l'Action française et de Maurras (auquel il consacra un livre) il devint directeur de la Presse au ministère de l'Information du gouvernement à Vichy de 1940 à 1942. Ph. Pétain le nomma ensuite consul général de France à Malaga de 1943 à 1944. Il a raconté ses souvenirs dans "Eau de vichy, vin de malaga" (1952). "La fin du boulevard" décrit la vie intellectuelle et artistique à Paris, les théâtres, les cafés, le monde littéraire et celui du journalisme... au tournant de 1900. ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎CORDIER, François Simon‎

Reference : 101058

(1836)

‎Histoire et description des champignons alimentaires et vénéneux qui croissent sur le sol de la France‎

‎Paris, Librairie des Sciences Médicales de Just Rouvier et E. Le Bouvier, 1836, in-12, X-247-[1] pp, 11 pl, 1 tabl. dépl, Demi-chagrin brun, dos lisse orné de filets à froid et de roulettes de pointillés dorés, couvertures conservées, Seconde édition du Guide de l'amateur de champignons, publié pour la première fois sous ce titre en 1826. Elle est illustrée de 11 planches lithographiées coloriées à la main. Le tableau dépliant donne la classification générique des champignons. Outre la description des espèces, tant vénéneuses que comestibles, l'auteur suggère la manière d'apprêter les champignons pour la consommation. Un chapitre est consacré à leur culture. François Simon Cordier (1727-1874) fut l'un des grands mycologues du XIXe siècle. En 1872, il est élu président de la Société botanique de France. Rousseurs. Bon exemplaire, autrement. Myko Libri n° 426. Couverture rigide‎


‎Bon X-247-[1] pp., 11 pl., 1‎

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