29/05/1808 Une arrestation a eu lieu, et Siméon en ignore la raison : …je nattends rien des eclaircissements quil peut fournir… déclare-t-il en parlant du prisonnier …jignore sil a eu des relations avec mon fripon, que je soupçonne que lhomme qui ma trompé volé abusé pendant deux ans par mille mensonges (…) Jétais entré dans tous les détails avec vous non seulement par confiance en votre amitié, mais aussi par justice envers Monbrion à qui je ne demande rien, dont je ne sais rien. On peut donc le mettre en liberté (…) Je ne la demande point au ministre de la police parce que je ne lai pas sollicité de len priver (…) je désire quil ne soufre pas dun vol dont je ne le crois pas complice, et dont je naccuse que Lieutaud.Siméon est aussi député au conseil des Cinq-cents, ministre de lIntérieur et de la Justice de Jérôme Bonaparte, et ministre de lIntérieur dans le Cabinet Villèle.Un an avant cette lettre, en 1807, Siméon avait été nommé lun des trois commissaires, chargés dorganiser le royaume de Westphalie. Jérôme Bonaparte lui donna alors les portefeuilles de lIntérieur et de la Justice.
PORTALIS (Jean-Étienne-Marie), CAPRARA (Cardinal Giambattista), SIMÉON (Joseph-Jérôme), BONAPARTE (Lucien).
Reference : 39316
Recueil de 12 documents réunis en un fort volume in-8 (198 x 120 mm), basane mouchetée de l'époque, dos lisse orné d'un décor Empire de compartiments cloisonnés et fleuronnés, fers Empire répétés et palettes dorées en pied, pièce de titre de maroquin rouge, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Important recueil de brochures en édition originale, reliées à l'époque, relatives à la réorganisation des cultes sous le Consulat et lEmpire, rassemblant plusieurs textes fondateurs. On y trouve notamment "l'Opinion de Portalis sur la résolution du 17 floréal an IV" (1796), où saffirme déjà son rôle dartisan de la pacification religieuse, et surtout son grand "Discours sur lorganisation des cultes" (germinal an X, 1802), texte-clef du Concordat. Lensemble comprend également lédition originale du recueil publié par le cardinal Caprara, légat du pape et signataire du Concordat, les conventions officielles entre le gouvernement et Pie VII, ainsi que les Articles organiques du culte catholique et des cultes protestants, assortis des rapports explicatifs de Portalis. Enfin, les discours prononcés par Siméon, Lucien Bonaparte et Carrion-Nisas témoignent du débat parlementaire autour de la reconnaissance et du contrôle des cultes. Ces pièces capitales permettent de saisir, au plus près des sources, la construction du système concordataire qui, en réconciliant Église et État, institua un modèle durable des relations entre le pouvoir civil et les religions en France.Piqûres et rousseurs plus prononcées sur quelques feuillets. Une table manuscrite à l'époque sur papier bleuté est jointe au volume. Quelques traces de restaurations anciennes à la reliure.Bon exemplaire, relié à l'époque.
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09/09/1820 Le ministre des Finances (Antoine Roy) l'ayant chargé de la formation du compte général des dépenses du ministère de lIntérieur, Siméon prévient Becquey afin que sa section se mette en mesure de lui répondre rapidement : …Il ma semblé que le cadre que vous avez adopté lannée dernière présente plutot la répartition des crédits que le compte des dépenses effectuées ou à effectuer (…) cette forme a lavantage de faire voir lensemble de tous les travaux dun même dept.(…) mais vous pourriez peut-être ajouter une ou deux colonnes pour constater létat des dépenses…Siméon est aussi député au conseil des Cinq-cents, ministre de lIntérieur et de la Justice de Jérome Bonaparte, et ministre de lIntérieur dans le Cabinet Villèle.Becquey (1760-1849) est magistrat, parlementaire et haut fonctionnaire français, il est aussi conseiller dEtat, directeur général des Ponts et Chaussées et des Mines.
Lettre en partie imprimée, signée du ministre, datée du 10 mai 1821. Remise d'une médaille à l'occasion du baptème du Duc de Bordeaux (Henri V) à monsieur Roux, député de Marseille. en feuille. Papier filigrané. Très bon Paris 1821 31,5 x 20 cm
Paris Imprimerie nationale Floréal an 11 [avril 1803] in-8 dérelié
38 pp.membre du Tribunat depuis l'an VIII, Joseph-Jérôme Siméon (1749-1842), l'ami de Portalis, prit une part importante à la rédaction du Code civil ; son intervention devant le Corps législatif éclaire l'intention du législateur en ce qui regarde les matières testamentaires
[Paris], Imprimerie nationale, Floréal an X (mai 1802) in-8, 7 pp., dérelié.
Présentation par l'orateur du Tribunat de ce qui deviendra la loi du 11 Floréal de l’an X, votée le 1er mai 1802 instituant les lycées en remplacement des écoles centrales et réformant l'enseignement primaire, secondaire et spécial. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT