Edinburgh, A. Constable, 1806. In-8 de VII-232-LXI pp., cartonnage de l'époque.
Deuxième édition (édition originale en 1805). Thomas Douglas (1771-1820) cinquième comte de Selkirk, séjourna dans les Highlands où il découvre le sort des fermiers sans terre. Il envisagea dès lors deux projets de colonisation à Sault Ste. Marie (Ontario), l'autre à l'Île-du-Prince-Édouard. Le projet ontarien ne vit pas le jour mais en 1803, des navires transportèrent des immigrants écossais à l'Île-du-Prince-Édouard. Malgré la critique du ministère des Colonies de la Grande-Bretagne et de la Royal Highland and Agricultural Society of Scotland, son livre connut un vif succès et fit de Selkirk une célébrité.Voyageant en Amérique du Nord, entre Halifax, Boston, Montréal et Toronto, Douglas revint en 1808 sur une proposition qu'il avait faite six ans auparavant visant à établir une colonie à la rivière Rouge. Suite aux problèmes financiers de la Compagnie de la Baie d'Hudson qui était propriétaire du territoire, Selkirk signa en 1811 un accord qui stipulait qu'en échange de l'établissement d'une colonie la compagnie vendait à Selkirk 116 000 milles carrés de terres pour 10 shillings.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps « T. Guillemard » sur le titre.Sabin 20704 ; Kress B5113 ; John Morgan Gray, Dictionnaire biographique du Canada, V, pp. 289-295.