J.C. Bailly, 1985, fort in-8°, xxii-727 pp, 16 pl. de gravures et portraits hors texte, 10 cartes dont 3 en 4 couleurs repliées in fine, sources et biblio, 2 index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Ouvrage tiré à seulement 950 ex. numérotés sur papier vergé
"En publiant aujourd'hui – après La bataille des Arapiles, 22 juillet 1812 – La bataille de Vitoria, Jean Sarramon nous livre une partie de ses recherches, celles relatives à la période mai 1811-juillet 1813, au cours de laquelle les opérations sur les différents fronts d'Espagne ont été les plus négligées par nos chercheurs. Dans ce nouvel ouvrage, l'auteur se place au moment où Wellington, ayant terminé les préparatifs de son offensive de printemps, quitte le 22 mai 1813 son quartier général portugais de Frenada. Le général en chef des alliés a pu apporter une solution à deux de ses préoccupations majeures : disposer de ses moyens de franchissement à Mirando do Douro (p. 48-49), raccourcir sa ligne de communication avec la Grande-Bretagne en reportant son point d'aboutissement de Lisbonne à Santander. Le plan de Wellington consiste à envelopper les Français par le nord tout en leur faisant redouter une attaque frontale contre le centre de leur dispositif qui s'étend du Léon à Tolède. Le 21 juin 1813, le dispositif des forces françaises à Vitoria comprend environ 57.000 hommes et 140 pièces d'artillerie aux ordres du général Tirlet (p. 442). Les alliés alignent 78.000 hommes et 90 bouches à feu (p. 440). L'auteur expose minutieusement la configuration du champ de bataille, le dispositif des forces en présence et leurs évolutions au cours de la journée. Il distingue trois phases, chacune représentée par un dépliant hors-texte (pp. 698, 699, 700). Ayant improvisé leur défense, les Français se bornent de 7 à 13 heures à tenter d'endiguer sur leur aile gauche la progression anglaise. Au cours de l'après-midi, exception faite de belles actions de résistance, les Français plient sous le choc de l'assaut généralisé. Vers 18 heures, Joseph ordonne la retraite par une route dont l'ennemi s'est déjà rendu maître. Commence alors la déroute de nos troupes venant buter sur les embouteillages formés par les divers convois qui paralysent les parcs d'artillerie. Joseph prend la fuite, abandonnant ses archives et son trésor. Durant cette période d'un mois – 22 mai-21 juin – Wellington a constamment mené ces opérations conformément à ses propres prévisions en leur imprimant son rythme. C'est seulement après la bataille de Vitoria qu'il a éprouvé des difficultés imputables à l'indiscipline de ses troupes plus préoccupées de piller que de poursuivre l'ennemi. L'important appareil critique comprend des annexes : les quatre premières concernent les forces françaises : armées du Portugal, du Midi, du Centre et du Nord. Les annexes V et VI (p. 682 à 687) exposent l'ordre de marche de l'armée de Wellington à laquelle étaient incorporées des forces lusitaniennes et celui des troupes espagnoles sous son commandement. L'ouvrage du docteur Sarramon constitue un modèle du genre." (Revue historique des Armées, 1986) — Jean Sarramon a consacré douze volumes à la description détaillée de toutes les actions militaires, jusqu'à la moindre, pendant les vingt-six mois de la période mai 1811- juin 1813. Deux volumes seulement ont été publiés : La bataille des Arapiles (22 Juillet 1812), Toulouse, 1978 ; La bataille de Vitoria, Paris, Bailly, 1985. L'ouvrage de Sarramon peut être consulté en microfilm aux Archives de la Guerre au Château de Vincennes et à l'Instituto de Historia y Cultura Militar de Madrid.
Toulouse, Publications de l'Université de Toulouse - Le Mirail, 1978, gr. in-8°, xvii-442 pp, préface de Jacques Godechot, 15 cartes et plans hors texte et dépliants, annexes, sources et biblio, broché, bon état
Jean Sarramon a consacré douze volumes à la description détaillée de toutes les actions militaires, jusqu'à la moindre, pendant les vingt-six mois de la période mai 1811- juin 1813. Deux volumes seulement ont été publiés : La bataille des Arapiles (22 Juillet 1812), Toulouse, 1978 ; La bataille de Vitoria. La fin de l'aventure napoléonienne en Espagne, Paris, Bailly, 1985. L'ouvrage de Sarramon peut être consulté en microfilm aux Archives de la Guerre au Château de Vincennes et à l'Instituto de Historia y Cultura Militar de Madrid.
Selgues, Le Lézard, 1992, gr. in-8°, 338 pp, préface de Jean Tulard, 16 planches d'uniformes en couleur (aquarelles de Daniel Schintone), 2 cartes hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état, envoi a.s.
Cet ouvrage relate les opérations militaires qui se déroulaient entre 1808 et 1814 sur les deux versants de la chaîne pyrénéenne alors que s'affrontaient dans la péninsule ibérique les armées impériales chargées de maintenir sur le trône Joseph Bonaparte, et l'insurrection nationale qui allait peu à peu affaiblir l'occupant au point de le rendre vulnérable aux coups des britanniques de Wellington. Le caractère bien particulier et tout à fait inédit de cette partie de la guerre qui avait pour théâtre d'opération la frontière pyrénéenne ne peut qu'intéresser les amateurs passionnés des campagnes militaires de l'Empire et notamment celle d'Espagne. Mais plus original encore est l'historique des corps de troupes qui y prenait part du côté français : ne disposant pas de suffisamment d'unités de ligne pour couvrir toute la chaîne contre les incursions des insurgés catalans, aragonais, navarrais, Napoléon n'avait pour solution que d'affecter à cette mission des unités hors-ligne levées par les préfets des départements proches de la frontière, et constituant en fait tout le Midi de la France. Pour la première fois sont donc traités ici le recrutement, l'organisation, l'encadrement, l'habillement, et finalement le sort de ces unités préfectorales, qu'il s'agisse des compagnies de réserve départementales, des cohortes de la garde nationale, sédentaire ou mobilisée, et surtout de ces extraordinaires chasseurs des montagnes que l'on retrouvait de l'Ampurdan à Barcelone, en Cerdagne, dans le Val d'Aran, à Vénasque, à Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Sébastien et Guitarria. Cette description minutieuse complétée d'index patronymique et toponymique retiendra l'attention de tous ceux qui portent intérêt à l'histoire de nos régions méridionales ainsi qu'à l'évocation de nos ancêtres de la sorte tirés de l'oubli, avec de remarquables planches en couleurs des costumes militaires par M. D. Schintone, maintenant Peintre agréé des armées.
J.C. Bailly Editeur 13 x 21,5 Paris 1985 Broché dos carré, XXI-727 p. Couverture rempliée. Cahier central d'illustrations. Annexs, 3 cartes dépliantes, sources et bibliographie, index. Tirage limité à 950 exemplaires sur papier Vergé. Ouvrage de référence sur la bataille de Vitoria (21 juin 1813) face aux anglo-portugais qui consacre la fin de la guerre d'Espagne, dont Napoléon lui-même disait à Sainte-Hélène qu'elle fut "la cause première des malheurs de la France". Le docteur Sarramon (1918-1999) a consacré la fin de sa carrière à l'étude de la Guerre d'Espagne et en est devenu en France un des meilleurs spécialistes. Dos sans pliure. Tirage limité de cette édition.Très bon exemplaire. (B47). PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST