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‎SAND George.‎

Reference : 11659

(1948)

‎La mare au diable. Présentation et notes inédites de Madame Aurore Sand. Illustrations en couleurs de Simone Julienne.‎

‎ 1948 Paris, Nîmes, Montpellier, Les Editions des Arceaux, 1948; XXIV - 160 pp. - (2) ff. Pleine basane maroquinée verte, auteur et titre dorés au dos en tre deux jeux de deux faux-nerfs, étui. 1 des 60 exemplaires de tête, celui-ci n° 8, comprend la suite définitive des 8 illustrations originales de Simone Julienne reproduites au pochoir, un cuivre original inséré dans la première garde sous fenêtre bordée de basane maroquinée verte, un tirage en sépia de ce cuivre, la reproduction d'un dessin original de Maurice Sand, une suite complète des 8 pochoirs sous chemise de papier gris, et on a joint une gravure XIXe d'un portrait de George Sand en pied gravé par Robinson d'après A. Carpentier. ‎


‎Reliure frottée aux nerfs et charnières avec perte de couleur. Petite déchirure marginale au tirage d'épreuve en sépia, quelques rousseurs au papier du portait ajouté de George Sand. Seuls 8 exemplaires comprennent un cuivre original et une suite supplémentaire des 8 pochoirs. (Reu-Ch1) ‎

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Phone number : 33 (0)2 54 49 05 62

EUR300.00 (€300.00 )

‎SAND Aurore.‎

Reference : 11639

(1927)

‎Le Berry de George Sand. ‎

‎ 1927 Paris, Editions Albert Morancé, 1927; in-4°, broché, de (IV)-178 - (1) pp.; couverture rempliée de papier couché jaune pâle, illustrée et imprimée en noir. 11 vignettes dans le texte d'après les dessins à la plume de Santaolaria et 12 planches hors texte.Edition originale tirée à 1000 exemplaires, ici 1 des 975 sur Alfa Lafuma-Navarre. On a joint une carte postale représentant George Sand , portrait de Roussel photographe à Châteauroux.‎


‎Ex-dono signé H.B. Koechlin manuscrit au titre. Dos de la couverture un peu bruni par endroit, sinon très bon exemplaire.(CO1/CH1) ‎

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EUR80.00 (€80.00 )

‎LEROUX, SAND, VIARDOT.‎

Reference : c4599

‎LA REVUE INDEPENDANTE. Publiée par Pierre Leroux, George Sand, et LouisViardot.1er février 1842.Tome Deuxième. Deuxième Livraison.‎

‎ Paris, Au Bureau de la Revue Indépendante, ( 1842) ; 1 volume grand in-8°, broché, couverture jaune imprimée de l' époque; pp(289)-576.Couverture légèrement poussiéreuse ave très petites tache d'encre au 1er plat.‎


‎Renferme notamment, George Sand :Horace( Suite).Consuelo, Conte. ( Edition originale de la première partie ) - Pierre Leroux: Aux Politiques. De la politique sociale et religieuse qui convient à notre époque (quatrième article). - Jules Leroux : Lettres sur l' Esclavage ( n°1), etc ( CH1) ‎

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EUR90.00 (€90.00 )

‎(Réimpression) - SAND George et Maurice.‎

Reference : 11865

(1976)

‎Légendes rustiques. Texte de George Sand, dessins de Maurice Sand.‎

‎ 1976 Marseille, J. Laffitte, 1976 ; in folio de (4) - VII - 48pp. et 12 planches hors texte; plein cartonnage rouge de l'éditeur, titre doré au 1er plat, dos muet.‎


‎Reproduction en fac-similé de l'édition de Paris, A. Morel, 1858. tirage limité à 1000 exemplaires. Très bon état. ( CO1/CH1) ‎

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EUR80.00 (€80.00 )

‎SAND George.‎

Reference : 11699

(1871)

‎Journal d'un voyageur pendant la guerre par George Sand. 3e édition.‎

‎ 1871 Paris, Michel Lévy frères Editeurs, Librairie nouvelle, 1871; in-18 de (1f) bl. - 1 f. ( titre) - 310pp. - (1)f. blanc.; demi-basane vert foncé à coins, petite roulette à froid soulignant mors et coins,dos à nerfs cernés de filets et filet ondulé à froid, filet doré maige ondulé sur les nerfs, petite palette e dorée en ête et queue, titre doré sur étiquette de maroquin rouge, initailes " F.H.G." dorées poussées au 1er plat . Ex-libris armorié " Somerhill library" à l'intérrieur du 1er plat‎


‎Très bel exemplaire. Mention de 3e, édition, même année, même éditeur et même imprimeur que l'édition originale. Sans le faux-titre portant la mention " Oeuvres de George Sand" ( cf. Vicaire VII, pour le 1er tirage). ‎

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EUR80.00 (€80.00 )

‎SAND George.‎

Reference : 11366

(1948)

‎La Petite Fadette. Edition enrichie d'eaux-fortes originales de G. Nick Petrelli.‎

‎ 1948 Malakoff, la Tradition (Paris, impr. de Coulouma), 194; grand in-8 de 245 - (2)pp. - (1)f.plein maroquin vert sombre, avec poussée, sur les deux plats une plaque dorée représentant une scène champêtre, dos lisse, titre doré, couverture et dos conservées, tête dorée. Illustré de 20 eaux-fortes originales par le peintre Gaston Nick (Nick Petrelli), dont 1 hors texte en frontispice, les autres souvent à mi-page et 10 dessins hors texte par Robert Chassin (artiste berrikl lchon originaire de St Amand Montrond). Edition tirée à 800 exemplaires, celui 1 des 500 sur velin de Lana, n°695.Exemplaire unique enrichi de 10 dessins originaux hors texte au fusain par Robert Chassin, tous légendés et situés au verso, représentant des paysages du Berry, du portrait de George Sand par Nadar et des portraits photographiques de Maurice et Aurore Sand (ce dernier contrecollé au verso du frontispice).Le dernier feuillet porte imprimé “ Relié par Michel Kieffer , avec en hors texte des illustrations exécutées pour ce livre par Robert Chassin 1961".‎


‎Dos passé uniformément au brun, toute petite rousseur en marge du frontispice et d'un feuillet blanc (support d'une photo), l'encre de quelques eaux-fortes a parfois légèrement déchargé sur la page en regard, mais bel exemplaire. Robert Chassin a offert l'ouvrage avec cette inscription signée au 1er feuillet blanc “ pour la Sainte Cécile 1972" (Robert Chassin figure au Musée de Saint-Amand-Montrond, cf. le catalogue de l'Exposition: Les Petits Maitres du Saint-Amandois). (Reu-CO1) ‎

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Phone number : 33 (0)2 54 49 05 62

EUR600.00 (€600.00 )

‎SAND George.‎

Reference : 10955

(1864)

‎Le Marquis de Villemer, comédie en quatre actes, en prose par George Sand.‎

‎ 1864 Paris, Michel Lévy, 1864; in-8°, pleine toile granitée violine de l'époque, titre doré au dos, initiales dorée en pied “CL" ; (4) - 165pp. Rousseurs éparses, traces jaunes laissées par des fleurs séchées pp.64-65, et pp.80-81, traces de doigt dans la marge inférieure de quelques feuillets, fente à la toile aux charnières au dos en tête sur 3cm.‎


‎Edition originale de la pièce de théâtre ( le roman éponyme parut en 1861), comportant sur le faux- titre un envoi autographe signé de George Sand à Léon Brottin (?). (Reu-Bur) ‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎SAND George.‎

Reference : 10537

‎Simon par George Sand.‎

‎ Paris, Félix Bonnaire, Victor Magen, 1836; in-8° demi-basane blonde de l'époque, dos lisse orné de jeux de doubles filets dorés et fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées de rouge; 413pp. y compris le faux-titre et le titre et 1f. blanc. Le Faux-titre porte : “Simon Publications de la Revue des Deux Mondes“. Edition originale (Cf. Vicaire VII-205, Clouzot).‎


‎ Bon exemplaire de l'édition originale. Dans ce roman le héros est un avocat, portrait de Michel de Bourges que George Sand a rencontré en 1835. Petit choc en bordure du 1er plat, sur 2 cm, quelques rousseurs éparses. (Reu-CH1) ‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎(SAND George - CLAUDIE) - LA REVUE THEATRALE. N°14 Nouvelle série. Juillet 1904.‎

Reference : 9721

(1904)

‎Ensemble d'articles sur la représentation de Claudie à la Comédie-Française par Edouard Gauthier, George Vanor, Théodore Massiac, Albert Dayrolles et Le Théatre de George Sand et Charles Monselet par Camille Le Senne.‎

‎ 1904 Paris, 1904, revue in folio agrafée, couverture illustrée en couleurs au 1er plat; pp.(314)-336. Nombreuses illustrations photographiques et dessins dans le texte en noir et 2 planches hors texte en couleurs. ‎


‎ Plusieurs articles sont consacrés à la représentation de Claudie à la Comédie-Française, avec des notices sur le décor illustré de deux dessins, des photos des acteurs en costumes berrichons, Claudie interpétée par Melle Marie Leconte et Rémy par Paul Mounet, La Revue des Critiques analyse la pièce, sa reprise à l'Odéon en 1887, et évoque les Fêtes du Centenaire à La Châtre et des discours d'André Theuriet et enfin un long article consacré au théatre de George Sand et Ch. Monselet. (CO1/CH1) Très petits accrocs à la couverture. Bon exemplaire. (CO1/CH1) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎SAND George.‎

Reference : 10123

(1859)

‎Elle et Lui.‎

‎ 1859 Paris, Hachette, 1859; in-18° plein chagrin vert foncé de l'époque, dos à nerfs, filet pointillé sur les nerfs, double filet doré cernant les 2 compartiments portant titre et nom d'auteur dorés; (2),311, (1)pp. Ex-libris ilustré "George Aitchison A.R;A.“ à l'intérieur du 1er plat, et manuscrit sur le titre du même daté 1859. George Aitchison était un célèbre architecte anglais. Alfred de Musset, mort en 1857, amant de G. Sand, figure ici sous le pronom " Lui" , "Elle" étant G. Sand. Paul de Musset, publia en 1860, en réponse à George: “Lui et Elle“.‎


‎ Le faux-titre manque, charnières et coins légèremet frottés, quelques rousseurs. Bon exemplaire de l'édition originale. (Reu-Ch1) ‎

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Phone number : 33 (0)2 54 49 05 62

EUR200.00 (€200.00 )

‎( Lettre autographe signée) - SAND George.‎

Reference : 10013

(1864)

‎Le Marquis de Villemer, comédie en quatre actes, en prose par George Sand.‎

‎ 1864 Paris, Michel Lévy frères, Libraires éditeurs, 1864; in-8°, demi-chagrin rouge de l'époque, dos à nerfs fleurons dorés, titre et auteur dorés; (4),165pp. Edition originale. Quelques roussseurs.‎


‎ Exemplaire de la Bibliothèque Raymond Linard (étiquette contrecollée à l'intérieur du 1er plat) dans lequel a été reliée une Lettre autographe signée de George Sand, 2 pages in-8° sur papier monogrammé, du 12 8bre 1873. Belle lettre au sujet des difficultés pour trouver un éditeur : “Cher ami…la réponse d'Hetzel arrive tout de suite elle nest pas agréable. A présent que faut-il faire ?… Je vais consulter. Je n'ai de relations qu'avec la revue des deux mondes qui refuse tout ce que je lui propose, et le Temps qui me fait attendre indéfiniment sa réponse pour un roman que Solange lui a envoyé… Je laisse les manuscrits chez Plauchut jusqu'à nouvel ordre…A toi de coeur, moi et tout Nohant“. ‎

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Phone number : 33 (0)2 54 49 05 62

EUR780.00 (€780.00 )

‎George SAND‎

Reference : 71232

(1867)

‎"Étroniformeest le mot sublime qui classe cette espèce de végétauxmerdoïdes" Lettre autographe à Gustave Flaubert‎

‎Nohant 21 décembre 1867 | 13.40 x 20.70 cm | deux feuillets sous chemise et étui‎


‎Lettre autographe de George Sand adressée à Gustave Flaubert datée du 21 décembre 1867, 8 pages sur deux feuillets rempliés. Publiée dans la Correspondance, XX, pp. 642-645. Issue d'une des plus belles correspondances littéraires du siècle, cette lettre écrite à la veille de Noël 1867 est un sublime témoignage de la franche amitié entre George Sand, le «?vieux troubadour?» et Gustave Flaubert baptisé «?cul de plomb?» après avoir décliné son invitation à Nohant pour achever l'Éducation sentimentale. Malgré les dix-sept ans qui les séparent, leurs tempéraments opposés et leur conception de la vie divergentes, le lecteur est saisi par la tendresse mais aussi l'étonnante verdeur de cette longue confidence de George Sand. Alors au faîte de sa gloire littéraire et à la joie de son théâtre de Nohant, Sand s'entretient longuement de politique, de leur séparation, de leur conception du travail d'écrivain, de la vie même. Dans cette lettre à l'allure de «?courant de conscience?», Sand couche naturellement et librement sur le papier huit pages de conversations avec l'écrivain, qui ne fait que de trop rares et brèves apparitions à Nohant?: «?Mais comme je bavarde avec toi?! Est-ce que tout ça t'amuse' Je le voudrais pour qu'une lettre de causerie te remplaçât un de nos soupers que je regrette aussi, moi, et qui seraient si bons ici avec toi, si tu n'étais un cul de plomb qui ne te laisses pas entraîner, à la vie pour la vie?», tandis que chez Flaubert, alors plongé dans l'écriture de l'Éducation sentimentale, la devise est plutôt l'art pour l'art. Cette fin d'année 1867 est marquée par la douleur de la disparition d'un «?presque frère?», François Rollinat, que Sand apaise par ses lettres à Flaubert et les soirées animées à Nohant?: «?Voilà comme je vis depuis 15 jours que je ne travaille plus. [...] Ah'?! quand on est en vacances, comme le travail, la logique, la raison semblent d'étranges balançoires?». Sand lui reprochait volontiers de travailler sans relâche dans sa robe de chambre, «?l'ennemi de la liberté?», alors qu'elle, courait par monts et par vaux, de Cannes à la Normandie, jusque sur les terres de l'écrivain qu'elle avait visitées en septembre. À cette occasion, Sand avait relu avec bonheur Salammbô dont quelques lignes se retrouvent dans Mademoiselle Merquem, sa dernière uvre en date. Leur amitié littéraire et virile, comme celle avec Rollinat, défia toute la vieille garde des littérateurs qui affirmaient l'impossibilité d'une liaison sincère entre l'homme et la femme. Sand, qu'on a tour à tour qualifié de lesbienne, de nymphomane, rendue célèbre pour ses amours retentissantes et si diverses, entame une longue et riche correspondance avec Flaubert pour qui elle est une mère et un vieil ami. Le «?vieux troubadour?» ou «?vieux cheval?» ne se considérait même plus comme femme, mais comme un être quasi-homme, rappelant ses travestissements de jeunesse et son formidable mépris des barrières entre les sexes. À Flaubert qui avait écrit à celle qu'on surnomma la «?papesse des gynandres?»?: «?Pour mieux tirer à l'arc, elles s'écrasaient le téton?», en évoquant les Amazones?; Sand répond «?Je ne suis pas dans ton idée qu'il faille supprimer le sein pour tirer l'arc. J'ai une croyance tout à fait contraire pour mon usage et que je crois bonne pour beaucoup d'autres, probablement pour le grand nombre?». Guerrière certes, mais guerrière pacifique, Sand a volontiers adopté les usages d'un monde de lettrés misogynes, tout en ayant su rester elle-même?: «?Je crois que l'artiste doit vivre dans sa nature le plus possible. À celui qui aime la lutte, la guerre?; à celui qui aime les femmes, l'amour?; au vieux qui, comme moi, aime la nature, le voyage et les fleurs, les roches, les grands paysages, les enfants aussi, la famille, tout ce qui émeut, tout ce qui combat l'anémie morale.?» ajoute-t-elle ensuite. Belle évocation de sa «?période verte?», ce passage consacre le temps des romans champêtres de Sand, qui, assagie par les années, s'é‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎[SAND (Maurice).] - ‎ ‎SAND (George). ‎

Reference : 002489

(1858)

‎LÉGENDES RUSTIQUES. Dessins de Maurice Sand. Texte de George Sand. ‎

‎ 1858 Paris, A. Morel et Cie, 1858. In-folio (288 X 395 mm) percaline violine, dos lisse muet, double encadrement avec écoinçons à froid sur les deux plats, auteur, titre et illustrateur dorés au centre du premier plat, grand fleuron à froid au centre du second plat, tranches dorées (reliure de l'éditeur) ; (2) ff. de faux-titre et titre illustré, VII pages (table des matières, fac-similé d'une lettre de George Sand à Maurice Sand et avant-propos), 48 pages et 12 planches hors-texte.‎


‎ÉDITION ORIGINALE du texte et premier tirage du titre illustré et des DOUZE STUPÉFIANTES COMPOSITIONS dessinées par Maurice SAND. Elles ont été lithographiées par E. Vernier, tirées sur Chine en fond teinté ; le titre a été lithographié par Rambert. Maurice SAND (1823-1889), dessinateur et peintre, est le fils de George Sand dont il a adopté le pseudonyme. Ses dessins sont un curieux mélange de romantisme bizarre et de noirceur fantastique, tout en restant empreints d'une « charmante naïveté d'invention », selon l'expression de son maître Eugène Delacroix. CONTES D'INSPIRATION FANTASTIQUE, ces "Légendes Rustiques" se présentent comme un parcours en douze récits, chaque chapitre étant consacré à un lieu ou à un personnage mystérieux : loup-garou, pierres vivantes, moine des marais, lavandières infanticides, etc. Parallèlement au conte pour enfant, la lecture montre aussi combien ces légendes étaient le quotidien des habitants de la région, mêlant foi chrétienne apotropaïque et superstitions effrayantes. On retiendra notamment le chapitre dans lequel on apprend à distinguer les lubins des lupins, les lubins étant des « Esprits chagrins, rêveurs et stupides, [qui] passent leur vie à causer dans une langue inconnue, le long des murs des cimetières. En certains endroits on les accuse de s'introduire dans le champ du repos et d'y ronger les ossements. Dans ce dernier cas, ils appartiennent à la race des lycanthropes et des garous, et doivent être appelés Lupins ». L'intérêt de George Sand pour le fonds culturel et linguistique berrichon s'inscrit d'abord dans le développement de l'ethnographie nationale en Europe au XIXe siècle. En effet, dans un style et une langue qui évoquent le parler populaire sans jamais se laisser aller au pastiche, George Sand a recréé, avec respect et amour, des vieilles légendes du Berry, tour à tour drôles, étranges et naïves. Avec ce recueil, elle participait activement - aux côtés des romantiques, Nerval, Paul Lacroix et d'autres - au premier mouvement de sauvegarde de ce patrimoine culturel que représentaient les contes et les chansons populaires menacés d'oubli ; elle en révélait ainsi les profondes valeurs poétiques. (Séverine MARÉCHAL, "Les Beaux esprits se rencontrent" - Éric BORDAS, "Les Histoires du terroir à propos des Légendes Rustiques de George Sand" - VICAIRE, VII, 262). BEL EXEMPLAIRE, très frais, de ce merveilleux album romantique, conservé dans son solide cartonnage éditeur en PARFAIT ÉTAT. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST. ‎

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Phone number : 06 21 78 12 79

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎George Sand‎

Reference : YQV-14

(1833)

‎Lélia‎

‎2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque). ‎


‎Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».‎

Phone number : 0660877546

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎George SAND‎

Reference : 76111

(1858)

‎Lettre autographe signée adressée à Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire : de l'émancipation féminine par l'éducation : "Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée."‎

‎Nohant 3 juin 1858 | 13.40 x 20.90 cm | 4 pages sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sa‎

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‎George SAND‎

Reference : 86632

(1838)

‎"N'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve" Lettre autographe signée à François Buloz‎

‎s. d. [23 février 1838] | 11 x 20.40 cm | 1 page sur feuillet‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à François Buloz. Une page à l'encre noire sur un feuillet. Traces de plis, feuillet renforcé par un papier au verso. Publiée dans sa correspondance (éd. Georges Lubin), t. IV, p. 331-332. Exaspérée par l'attitude de la Revue des deux mondesde son ami Buloz, George Sand décide de prendre la défense dupenseur progressiste Félicité Lammenais, visé par une critique cinglante publiée dans la revue. Elleprend ici sa plume et ordonne à Buloz de publier son article de riposte, sans en changer une ligne. Mon cher Buloz, voici la lettre à M. Lerminiern'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve. Corrigez les fautes de typographie. Veuillez à la ponctuation et aux guillemets. Il va sans dire que les blancs de mon manuscrits sont le résultat de coupureset de transcriptions que j'ai faites, et ne demandent que de simples alinéas. Bonjour et amitié, George Cette lettre constitue la parfaite illustration de lacollaboration aussi houleuse que fructueuse qui unitFrançois Buloz et George Sand. Ce dernierdonnependant de nombreuses années à Sand une tribune et un moyen de vivre de sa plume. Elle publiedans la Revueun grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont Lettres d'un voyageur (1834-1836), Mauprat (1837), Spiridion (1839), Gabriel (1839), Mademoiselle La Quintinie (1863), Césanne Dietrich (1870). Par son biais, elleparticipe aussiactivement aux débats politiques de son temps. En 1838, Buloz est le grand orchestrateur d'unduel idéologique lorsque Sand"décide de prendre à partie le critique Lerminier, qui venait de faire dans la revueune analyse très critique du Livre du peuple, Buloz par désir de publicité permet à ses deux collaborateurs d'échanger publiquement leurs coups dans la revue. Par l'intermédiaire de Lerminier et de son ton supérieur, la revue dévoile alors sa vision plutôt misogyne de la littérature et de la philosophie : « le temps est venu pour vous de donner à vos opinions philosophiques plus de consistance et d'étendue car vous entrez dans une nouvelle phase de la vie et du talent. L'inspiration et la fantaisie vous ont élevée à une hauteur où elles ne suffiraient pas à vous maintenir. Puisez maintenant, madame, de nouvelles forces dans la réflexion et la science » (Marie-Eve Thérenty, George Sand, François Buloz et la Revue des Deux Mondes). Sand réagit aussitôt et envoieson article de riposte accompagnédecette missive comminatoire, ordonnant à Buloz depublier son texte en l'état. Lamennais sera très touché de son geste :« Je compterai toujours parmi les circonstances heureuses de ma vie, où je n'en compte pas beaucoup, d'avoir été défendu par vous. En publiant mon dernier livre, je savais bien qu'il choquerait à peu près tout le monde, légitimistes, juste-milieu, catholiques, républicains même, ceux du moins qui ne veulent ni de Dieu ni de la liberté, et le nombre en est grand, et ils ont une terrible foi en eux-mêmes. Je n'ai espéré que dans le peuple qui ne fait pas de systèmes, et qui, sous l'influence des instincts humains primitifs et impérissables, juge par le coeur, et juge seul infailliblement. Sans lui je ne sais ce que deviendrait la liberté sur la terre. M. Lerminier et bien d'autres se figurent que je parle au hasard, selon que m'importe l'idée du moment. Ils se trompent » (Yves Chastagnaret, George Sand, Lerminier et le Livre du Peuple de Félicité Lamennais). Volantau secours d'un défenseur du peuple, Sand rédige cette cinglante missiveà un moment clé de sa relation tumultueuse avecBuloz. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎SAND (George)‎

Reference : 28219

(1858)

‎Lettre à Tony Faivre.‎

‎ Nohant 4 mars [1858]. 3 p. en 1 f. plié (210 x 135 mm) à en-tête « G.S. » (timbre à sec), rédigées à l'encre bleue, enveloppe conservée avec cachet de cire rouge à la devise « Vitam impendere vero » + cachet de la poste du « 5 mars 1858 La Châtre ». « Mon cher Faivre, votre petit mot m’a été aussi agréable qu’il vous a été ennuyeux à écrire, car Maurice nous a révélé les mystères de votre paresse à l’endroit des lettres, et les horreurs du rhume ou vous étiez plongé. J’espère que le rhume est fini ; quant à la paresse, j’avais dit à Maurice de vous dispenser de lutter contre elle. Je sais que vous ne nous oubliez pas et je compte toujours sur votre promesse de revenir pour plus longtemps, beaucoup plus longtemps [souligné], cette année. Vous savez que j’ai une commande à vous donner, outre les grands travaux dramatiques qui vous réclament. Maurice m’écrit que vous donnez de superbes représentations de marionnettes avec lui, puis que vous êtes l’orchestre à grands effets, à vous tout seul. Je regrette de n’être pas là pour partager de si puissantes émotions. […] pourtant que Maurice travaille un peu, et que la peinture trouve son heure au milieu de tous ces enivrements. Manceau vous envoie mille bonnes amitiés avec les miennes. Il a verni le portrait qui est de plus en plus charmant à regarder et dont je vous remercie en moi-même à toute heure. G. Sand. Nohant 4 mars » ‎


‎Dans le Théâtre de marionnettes de Nohant, paru en 1876, George Sand se rappelle de l’installation du premier théâtre de marionnette dans la maison de Nohant : « C’est en 1847, que pour la première fois, avec l’aide d’Eugène Lambert, Maurice installa une baraque de marionnettes dans notre vieux salon » Et George Sand de concevoir aussitôt les costumes des marionnettes, l’occasion de se livrer à un réel travail d’imagination et de faire preuve d’un génial talent de « bricoleur ». Maurice Sand et Eugène Lambert fabriquent eux-mêmes leurs marionnettes, dites « Burattini » : des marionnettes à gaine ou à manchon en tissu, dont ils peuvent sculpter la tête. Plus d’une centaine de marion¬nettes sont fabriquées à Nohant en trente ans, dans du bois de tilleul, puis peintes, avec des clous pour les yeux et de vrais cheveux, récupérés chez le coiffeur de La Châtre. Excellent aquarelliste, Antoine Jean Étienne Faivre, dit Tony Faivre, est un ancien élève de l’école de dessin de Besançon. Il exécuta de jolis éventails et de charmants panneaux décoratifs et fut, avec Eugène Lambert, le fidèle compagnon de Maurice Sand à Paris comme à Nohant, où il ajoute des effets de voix et participe à la mise en scène. Il séjourna au moins quatre fois dans l’Indre, entre 1857 et 1859, participant activement aux représentations théâtrales : « Faivre est dans le fond qui nous passe les sujets. Je dirige le tout et cela fait un spectacle assez complet », en attestera Maurice Sand à sa mère dans plusieurs lettres enthousiastes. Correspondance, t. XIV, n° 7758. Deux lettres de Maurice Sand à George Sand font état de leur amitié, conservées au Fonds patrimonial de la Bibliothèque de La Châtre (lettres du 8 février 1858 et du 5 mars 1858). ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎George SAND‎

Reference : 76839

(1859)

‎"Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout." Lettre autographe signée adressée à Ernest Feydeau‎

‎Nohant 16 août [18]59 | 13.50 x 20.90 cm | 4 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi: «Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez.» Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère: «Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut.» Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «cul de plomb», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent: «Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit.» L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité: «Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants.» S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique: «Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps.» Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste: «On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ?» Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un «système qui [...] aveugle». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice SAND, Alex. MANCEAU ‎

Reference : 3492

‎THEATRE ITALIEN , ATELANAE COMEDIA DELL'ARTE ‎

‎ Album composé de 50 gravures rehaussées en couleurs (gouache) representant les costumes du theatre italien , dessiné par Maurice SAND et graves par Alex. Manceau ( 1858 pour les dessins 1859 pour les gravures )tres bel album relié demi-veau , parfait etat , photos sur demande ‎


‎Maurice SAND : Jean-François-Maurice-Arnauld, baron Dudevant, dit Maurice Sand, né le 30 juin 1823 à Paris et mort le 4 septembre 1889 à Nohant-Vic, est un dessinateur et auteur français.Maurice Dudevant est le fils de la romancière et écrivaine George Sand, dont il a adopté le pseudonyme. Très attaché à sa mère, il vivra toujours auprès d'elle. Maurice Sand a touché à plusieurs domaines : le dessin, la peinture (il a été l’élève de Delacroix), la littérature, la géologie et les sciences. Auteur de romans, il est surtout connu pour l’étude monumentale qu’il a rédigée sur la commedia dell'arte : Masques et bouffons (comédie italienne) (1860).ALEX MANCEAU: Élève de Sixdeniers, graveur sur cuivre, artiste au talent reconnu, il exposa régulièrement au Salon à partir de 1842. Convié par Maurice, le fils de George Sand, pour fêter Noël 1849 à Nohant, il y resta quinze ans. Il devint le secrétaire, l’amant, le compagnon, l’homme lige de George Sand. Il aimait le théâtre et avait sans doute acquis à Paris une expérience de comédien amateur. Il prit rapidement une place prépondérante dans les activités du grand théâtre de Nohant qui se développa considérablement à partir de cette époque. Il continua dans le même temps son travail de graveur.Ray bibli cord A2* ‎

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‎SAND (George)‎

Reference : 5959

‎Née à Paris. 1804-1876. Romancière, dramaturge, épistolière et critique littéraire. L.A.S. « G Sand » à Clément Renoux. S.l. [Palaiseau], 12 août [18]64. 1 p. in-8.‎

‎ George Sand, en réponse à Clément Renoux qui souhaiterait quelle intervienne auprès de léditeur Michel Lévy pour publier son manuscrit, précise …Mr Michel Lévy nest pas à Paris. Dès que je le saurai de retour, je lui présenterai votre requête, mais sans me flatter pourtant dun crédit que je nai pas. Nimporte. Comptez que je ferai mon possible. Permettez-moi de ne pas lire de manuscrit cela mest tout à fait impossible en ce moment…George Sand avait déjà recommandé en 1860, un roman de Renoux « Homme très pauvre ». Sagit-il cette fois du roman « Terrible » dont Sand parle dans une lettre ultérieure à Noël Parfait, bras-droit de Lévy ? Clément Renoux avait été recommandé à G. Sand par Jules Favre en février 1860, et avait même fait le voyage à Palaiseau, où résidait Sand, le 6 juillet 1864. George Sand était à ce moment très inquiète au sujet de la santé de son petit-fils Marc (dit Cocoton) que la maladie allait emporter le 21 juillet. ‎


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‎SAND (George) (Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, dite).‎

Reference : 3868

‎Née à Paris. 1804-1876. Ecrivain français. L.A.S. « George » [à l’éditeur Félix Bonnaire]. S.l.n.d. [Paris, début janvier 1835]. 3/4 de page in-8. Timbre sec. ‎

‎ Charmant billet de George Sand au futur éditeur de ses ŒUVRES COMPLÈTES : ...A la bonne heure, voilà ce qui sappelle un Editeur. Décidément Buloz est un butor, il ne ma pas donné une praline. Mais jai un reproche à vous faire, cest de ne pas avoir apporté les bonbons vous-même... Fils du baron Bonnaire (un député du Cher, ami de Fouché, préfet dEmpire), Pierre-Félix, aidé de ses deux frères, assurèrent grâce à la fortune de leur père le lancement par Buloz de la Revue des Deux Mondes en 1832. Mais cest en tant que co-directeur de la Revue de Paris quil édita la première édition française des "Œuvres complètes de George Sand » (27 volumes entre 1837 et 1842). Quant à François Buloz (né en 1803), il se fit connaître grâce à la spectaculaire transformation quil opéra sur une petite revue moribonde qui devint une des plus célèbres de son temps : La Revue des Deux Mondes. Buloz jouera un rôle considérable dans la littérature française pendant près de quarante ans. Ayant attiré George Sand dès 1832, il publia delle de nombreux romans, avant une brouille qui dura de nombreuses années. Cependant, George Sand fera paraître dans la revue de Buloz une trentaine de romans et quantité de contes et nouvelles, récits de voyages, articles et comédies. ANCIENNE COLLECTION JEAN DEPRUNEAUX : larrière-grand père du bibliophile Jean Depruneaux avait connu George Sand à La Châtre. Jean fut un ardent défenseur du Berry et de lauteur de « Lélia », premier roman de Sand écrit à La Châtre. Faisant de La Châtre, la seconde ville de la romancière après Nohant, il y créa un musée dans sa propre demeure, un donjon du XVe siècle quil restaura pour y installer ses collections de lettres, manuscrits, et portraits de George Sand. Bibliographie : Correspondance, Tome II, n° 873. ‎


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‎SAND George.‎

Reference : 11808

(1844)

‎Jeanne par George Sand. Tome premier - (Tome second).‎

‎ 1844 Bruxelles, Alph. Lebègue et Sacrré fils, Imprimeurs-Editeurs, 1844 ; 2 tomes en 1 volume in-16 de 202pp - 186pp. ; demi-maroquin à long grain violine de l'époque, dos lisse orné de fleurons cernant, auteur, titre et tomaison dorés. Charmant volume de la préfaçon belge parue un an avant l'originale de Paris (de Potter, 1845).Ce texte était paru pour la première fois dans la Revue des Deux-mondes en 1839.‎


‎Roman situé en Combraille, aux " Pierres jômâtres" ! avec les célèbres rochers de granit. Nom et date manuscrits au faux-titre (CO1/CH1) ‎

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‎[Henner, Mareschal] - ‎ ‎COLLECTIF - SAND , HUGO, GAUTIER, ERCKMANN-CHATRIAN…‎

Reference : c4602

(1873)

‎Aux Alsaciens et aux Lorrains. L'Offrande par la Société des Gens de Lettres.‎

‎ 1873 Paris, 1873 ; 1 volume grand in-8°, broché, couverture bleu clair imprimée en noir et rouge; 2ff., 332pp.,1f.; couverture un peu passée avec de petits accrocs en bordure des plats et manque de papier au dos en pied, sinon très bon état intérieur.Illustré de 2 planches hors texte par Henner et Ch. Mareschal gravées à l'eau -forte par Léopold Flameng et Rajon.‎


‎Edition originale. Ici 1 des rares exemplaires sur Hollande ( cf. VIcaire VI-255,256).Texte par George Sand, Victor Hugo, Henri Martin , Paul éval, Amédée Achard, Philarète Chasles, Comtesse de Mirabeau, Erckmann-Chatrian, Théophile Gautier,etc...( CH1) ‎

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‎(SAND et MUSSET). BARINE Arvède, sui vi de CARO E.‎

Reference : 11700

(1893)

‎Alfred de Musset par Arvude Barine . Suivi de George Sand par A. Caro.‎

‎ 1893 Paris, Hachette, et Cie, 1893 , 1887; 2 tomes reliés en 1 volume in-12 de 192 - (1) pp.; 203 - (2) pp.Illustrés de 2 portaits, un en tête de chaque biographie. Reliure à la bradel de demi-percaline crème , titre doré sur étiquette de maroquin vieux-rouge.‎


‎Dos de la reliure légèrement jauni, papier du 1er un peu fritté avec très petit manque, rousseurs en marge de 4 ou 5 feuillets. les deux volumes sont de la collection " Les grands écrivains français". (CO1/CH1) ‎

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‎SAND George.‎

Reference : 11677

(1926)

‎La Petite Fadette.‎

‎ 1926 Paris, Calmann-Lévy, (1926); in-12 de (3)ff. - XIV - 328pp. Deemi-chagrin brun dos lisse orné en long de filets formant un grand rectangle orné de fleurons dorés, titre doré sur étiquette de maroquin citron, tête dorée.‎


‎Bel exemplaire bien relié de la collection des oeuvres de George Sand parues chez Calmann-Lévy.( CO/CH1) ‎

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