S.l., s.d. (1790) in-8, 7 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Sur la constitution du cabinet de l'École royale des mines, dont Balthazar-Georges Sage (1740-1824) était alors directeur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Dalibon 1829 in12. 1829. Reliure demi-basane. 240 pages. Etat Correct reliure usagée
Garnier in12. Sans date. Reliure editeur. 392 pages. Bon Etat intérieur couverture légèrement frotté sur ses bords
Édition originale définitive du célèbre roman de Le Sage magnifiquement reliée en maroquin rouge de l’époque aux armes de la Comtesse de Provence (1753-1810). Le Sage, Alain-René. Histoire de Gil Blas de Santillane. Dernière édition revue et corrigée. Paris, Par les Libraires Associés, 1747. 4 volumes in-12 de: I/ (4) ff., 402 pp., (3) ff., 8 gravures à pleine page hors texte ; II/ (2) ff., 342 pp., (2) ff., 9 gravures; III/ (2) ff., 381 pp., (7) pp., 8 gravures; IV/ (4) ff., 369 pp., (10) pp., 7 gravures. Ensemble 4 volumes in-12, plein maroquin rouge, grandes armes frappées or au centre des plats, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 161 x 94 mm. Véritable édition originale de «Gil Blas de Santillane», l’un des grands romans français du XVIIIe siècle dont «Lagarde et Michard» font grand cas. Tchemerzine, IV, 178; Cohen 631. Edition définitive, la dernière publiée par Le Sage, elle servit de modèle aux éditions postérieures. Elle est ornée de 32 jolies gravures hors-texte non signées, gravées à l’eau-forte par Dubercelle. «Cette édition devenue peu commune, présente de nombreuses corrections et des augmentations considérables de l’auteur, lesquelles ne forment guère moins d’une centaine de pages; elle doit donc être regardée comme la première bonne édition du chef-d’œuvre de Le Sage» écrit Brunet (III, 1006). «Lagarde et Michard» consacre une longue analyse à ce roman: «Le Sage appliqua aussi au roman ses dons d'observation et de réalisme satirique. On lui doit surtout le Diable boiteux (1707), inspiré d'un auteur espagnol, Luis Velez de Guevara, et l'Histoire de Gil Blas de Santillane, publiée de 1715 à 1735 (Livres I-VI en 1715 ; VII-IX en 1724 ; X-XII en 1735), qui est beaucoup plus originale en dépit de nombreux emprunts. Parmi ses autres romans nous citerons l’Histoire de Guzman d'Alfarache (1732), Le Bachelier de Salamanque (1734) et La Valise trouvée (1740). Le Roman picaresque. Le Sage doit à ses modèles espagnols, outre une quantité d'anecdotes, le genre même du roman picaresque, pratiqué en Espagne depuis la fin du XVIe siècle. Il s'agit de narrer les multiples et divertissantes aventures d'un picaro, vaurien plutôt sympathique, pauvre hère dont l'injustice sociale fait un fripon, mais toujours capable de s'écrier comme ce personnage de Gil Blas : « Je ne suis pas moins prêt à faire une bonne action qu'une mauvaise». Gentil garçon, mais faible, plus riche de bons sentiments que ferme dans ses principes, Gil Blas lui-même hésite entre la candeur et le cynisme. Ballotté au gré des aventures et des rencontres, tantôt valet tantôt confident du premier ministre, tantôt berné tantôt fripon, Gil Blas montre peu de consistance, mais il est toujours naturel : Le Sage a su faire de lui un véritable type. Les Mœurs de la société française. L'auteur s'intéresse moins aux aventures de son héros qu'aux milieux sociaux qu'il traverse. Complétant les esquisses du Diable boiteux, que l'affabulation même de ce roman rendait forcément brèves et dispersées (cf. p. 61), Le Sage nous promène avec Gil Blas de la caverne des brigands (p. 62) à la Cour (p. 67), en passant par le palais de l'archevêque (p. 64). Noblesse, clergé, médecins, hommes de lettres, comédiens, valets, bandits de grand chemin, tous les milieux sont représentés, avec leurs mœurs, leurs travers ou leurs vices. Bien entendu, la couleur espagnole ne doit pas nous faire illusion c'est la société française de la Régence qui s'anime ainsi sous nos yeux. Très mordante, la satire reste gaie. Le Sage imite parfois La Bruyère surtout dans le Diable boiteux, mais il s'écarte de l'art classique par l'importance qu'il attache aux détails matériels, par une certaine truculence dans le réalisme et par un souci très marqué de peindre, plutôt que des caractères, des individus.» (Lagarde et Michard). «C’est la variété des portraits et des tableaux qui constitue l’intérêt principal de Gil Blas. Le portrait du chanoine goutteux, par exemple, celui du Docteur Sangrado, qui tue ses malades à force de saignées, ne sont pas indignes de la grande tradition moliéresque. Celui de Gil Blas lui-même, déguisé en médecin, celui de Don Carlos Alonzo de la Ventoleria qui, par toutes sortes de procédés, veut réparer l’outrage des années, celui de Don Gonzale Pacheco, vieux rabougri, jouet de sa maîtresse, demeurent inoubliables. Malgré quelques pages plus faibles, ce livre est d’une fraîcheur incomparable, surtout lorsque l’écrivain se plaît à nous peindre avec un sens étonnant de la couleur, le spectacle de ses semblables, plus riches de vices que de vertus. ‘Gil Blas demeure ainsi un des grands documents du réalisme français, un vaste tableau du monde, imprégné d’une morale indulgente mais jamais cynique». Superbe et précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de la Comtesse de Provence (1753-1810), Marie-Joséphine-Louise-Bénédicte de Savoie, seconde fille de Victor-Amédée III, duc de Savoie et roi de Sardaigne, et de Marie-Antoinette-Ferdinande, infante d'Espagne née à Turin le 2 septembre 1753, épousa 1e 14 mai 1771 Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence, plus tard Louis XVIII, dont elle n'eut pas d'enfant. Elle prit en émigration le titre de comtesse de Lille et mourut à Hartwell, en Angleterre le 13 novembre 1810. La comtesse de Provence qui se piquait de littérature avait formé une collection très importante, comprenant 1665 volumes au moment de la Révolution, très bien composée et reliée uniformément en maroquin rouge. REVOIR FICHE AVEC FICHE CHARTRES PAS ENCORE RECUE
Paris, Lormel, 1769, in-12, XII, 251pp, (5), plein-veau raciné de l'époque, dos orné, tranche dorée. (dos abîmé), Première édition. Ouvrage rare. Balthazar-Georges Sage (1740-1824), chimiste et minéralogiste parisien, membre de l'Académie des Sciences de Paris. Professeur de minéralogie expérimentale en 1778 à la Monnaie, on lui doit la fondation de la première École des Mines en 1783. Il connut une certaine célébrité due surtout à ses travaux de chimie minérale, notamment par sa contribution à l'étude et à la mise en place de nouvelles méthodes de préparation du bleu de Prusse. Il présente ses travaux en 1766 à l'Académie, avec des observations judicieuses sur les cristaux d'un sel cuivreux qu'il venait d'étudier. Sage se penche également sur certains phénomènes chimiques particuliers, telles la décomposition de l'or fulminant, les transformations de certains sels du phosphore et celles de quelques minerais de plomb. Adepte fervent de la théorie de phlogistique, dont il compta en France parmi les derniers tenants inconditionnels (jusqu'à sa mort), Sage demeura parmi les émules de son grand maître à penser, G.-F. Rouelle (1703-1770), qui refusèrent de suivre le tournant pris par la science chimique à la fin du xviip siècle. Aussi Sage connut-il en fin de carrière le même sort que la nouvelle chimie réserva à ses confrères chimistes-analystes et apothicaires de renom, Antoine Baume (1728-1804) et Jacques-François Demachy (1728-1803), qui ne surent s'adapter aux nouvelles découvertes. Dans ce recueil très riche, son premier ouvrage, Sage publie le compte rendu de ses recherches qu'il a présenté à l'Académie les années précédentes. On y trouve ses observations et analyses chimiques sur les sels, les extractions minières, les calculs des hommes et les bézoards des animaux ; ainsi qu'une dissertation sur les différentes manières d'essayer le vin et les moyens de reconnaître celui qui a été falsifié. S'en suivent le compte rendu de ses recherches sur le plomb comprenant une lettre de l'auteur à M. de Buffon et la traduction d'une lettre de M. Jean Gottlob elle-aussi destinée à de Buffon. "Sage's dubious qualifications as a chemist were soon evident. In his Examen chymique and his more successful Elemens de minéralogie docimastique (1772), Sage had claimed that a white lead ore found at the famous mine of Poullaouen in Brittany was a compound of lead and marine acid (hydrochloric acid), even asserting in the latter book the ore contained twenty percent by weight of marine acide. Late in 1772 a master apothecary of Paris, one Laborie, reported to the Academy of sciences an analysis of this ore which controverted Sage's results : accordingly, a commitee composed of the other chemists in the Academy carried out experiments in Baumé's laboratory to decide between the contestants. They concluded unanimously that the ore contained no trace of marine acid. It is perhaps significant that while both laborie and Sage were invited to observe the experiments, only Laborie accepted the invitation." (DSB, P63-64) Intérieur propre. Ferguson (II, p312-313), Duveen (p523), Cole (p474-478) Couverture rigide
Bon XII, 251pp., (5)
Très bel exemplaire de ce classique de la littérature française provenant de La bibliothèque du Comte Roger Du Nord. Paris, Veuve Barbin, 1707. In-12 de (5) ff. y compris 1 frontispice gravé, 318 pp. mal ch. 314, (4) ff. 1 portrait de Le Sage ajouté au début du volume. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné avec un chiffre couronné répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure. Trautz-Bauzonnet. 158 x 89 mm.
Édition originale de la plus grande rareté du célèbre roman de Le Sage (1668-1747) inspiré de la littérature picaresque espagnole (avec le carton de la page 17-18). Le Petit 481; Tchemerzine, IV, 172-173; Cohen 628. « Les exemplaires de cette première édition sont extrêmement rares » mentionne Tchemerzine. En 1707, Le Sage emprunte à Luiz Vélez de Guevara "le titre et l'idée" du Diable boiteux en écrivant une imitation libre, appropriée aux mœurs françaises d'El Diablo cojuelo, publié en 1641. C'est avec le Diable boiteux que Le Sage s'annonce comme romancier de premier ordre. Le succès du roman, qui fut considérable, acheva enfin de distinguer le nom de Le Sage parmi les écrivains de son temps. « Ce qui se perpétue dans l'ouvrage de Le Sage, c'est le goût du portrait, plutôt physique que moral, qu'il contemple et caresse avec amour dans tous ses détails. Mais tandis que La Bruyère se borne à tracer quelques lignes sobres, dans une intention essentiellement moralisatrice, chez ce dernier au contraire domine un intérêt très différent: l'amour du pittoresque, l'amour purement artistique de la réalité contemplée sous ses aspects les plus colorés et les plus mouvementés ; cette tendance à l'observation du monde de nos semblables se rattache à une longue tradition de l'esprit gaulois ; s'étant exprimée pour la première fois dans les fabliaux et dans les « Chroniques » de Froissart, elle devait trouver plus tard, dans l'œuvre de Balzac, son aboutissement et son couronnement. C'est cette tournure d'esprit qui donne tout son sens et toute sa valeur au « Diable Boiteux. » La présente édition est ornée en premier tirage d’un frontispice par Magdeleine Hortbemels Très bel exemplaire de ce classique de la littérature française provenant de La bibliothèque du Comte Roger Du Nord avec son chiffre couronné au dos, qui avait fait insérer sur les doublures par Trautz-Bauzonnet le chiffre entrelacé LM de la reliure d’origine en maroquin brun attribuée à Louis, duc de Mortemart (1681-1746). La bibliothèque du comte Roger du Nord fut vendue à l’hôtel des commissaires-priseurs, 7 rue Drouot, salle 3, du lundi 28 avril au mardi 6 mai 1884. La plus grande partie des reliures de cette bibliothèque portaient sur le dos et les plats le chiffre couronné du comte Roger du Nord.
Librairie de paulin 1835 grand in8. 1835. Cartonné. 971 pages. Etat Correct cartonnage usage qq rousseurs eparses rare edition en cartonnage editeur
Paris, France-Empire, 1954 petit in-8, 318 pp., planches, broché, sous jaquette illustrée.
L'auteur fut parachutiste du 3e bataillon colonial de commandos parachutistes lors de la guerre d'Indochine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Garnier in8. Sans date. Reliure demi-basane. 502 pages. Bon Etat quelques rousseurs d'usage
Marseille, Imprimerie marseillaise, 1905 in-16, 45 pp., broché.
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Grenoble, 1976 gr. in-8, 215 pp., nbses ill., broché.
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À Paris, Michaud, 1815 in-8, 39 pp., broché. Page de faux-titre abîmée.
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Carpentras, Imprimerie Moderne, 1904 in-12, 161 pp., portrait, broché. Petit manque de papier sur la couverture.
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Paris, chez l'auteur, 1924; in-8, 58 pp. autographiées, broché.
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Madrid, Imprimerie royale, 1792 2 tomes en un vol. in-8, [9] ff. n. ch. (faux-titre et titre, préface du traducteur, table des chapitres, liste des souscripteurs), 201 pp., [3] ff. n. ch. (faux-titre & titre, table des chapitres), 237 pp., demi-basane marine, dos à nerfs orné de guirlandes, fleurons et filets dorés (reliure moderne).
Édition originale castillane. Suite des Aventures de Gil Blas de Santillane, concoctée par le célèbre traducteur Bernardo Maria de Calzada y Barrios (1751-1825) à partir de l'ouvrage demeuré anonyme, La Vie de Don Alphonse Blas de Lirias, fils de Don Blas de Santillane (Amsterdam, 1744), mais qu'on ne saurait attribuer à Lesage.Cordier, Lesage, 573. Palau, 136 301. Un seul exemplaire au CCF (Versailles).Exemplaire du généalogiste et héraldiste Amadeo de Launet y Esnaola (1885-1958), avec vignettes ex-libris contrecollées sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, Michaud, 1815 in-8, 39 pp., dérelié.
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Paris / librairie commerciale et artistique 1969 in8. 1969. reliure editeur demi basane sous rhodoid. 2 volume(s). 250+222 pages. Bon Etat intérieur propre
Les paragraphes littéraires de Paris 1963 14x20. 1963. Broché. 205 pages. Bon Etat intérieur propre et sans rousseurs couverture légèrement froissée sur ses bords
Amsterdam 1783 in8. 1783. reliure plein veau epoque. 622+632 pages. reliure usagées
Les bibliolatres de france 1959 in8. 1959. Reliure editeur. 248 pages. Bon Etat
Imprimerie marseillaise 1913 plaquette in8. 1913. Broché. 30 pages. Bon Etat
Librairie commerciale et artiqstique 1969 in8. 1969. Cartonné jaquette rhodoid. 250+222 pages. Bon Etat des 2 livres
Firmin didot in12. Sans date. Reliure demi-basane. 615 pages. Etat Correct etat d'usage
Librairie des bibliophiles 1880 in12. 1880. Reliure editeur + emboitage rigide éditeur. 193 + 222 pages. Très Bon Etat des 2 livres intérieur sans rousseurs emboitage d'usage frotté sur ses angles