1970 Paris, 9 octobre 1970 et 7 décembre 1970. 1 et 2 pp. in-8, 8 et 14 lignes sur papier à en-tête de la NRF.
Dans la première lettre il annonce son enthousiasme à Maurel à propos de ses textes : "Cela me semble très bien, et remarquable [souligné] (mot usé, mais ramenons-le à l'origine). Je redonne, appuyé chaud, ton, tes textes au Comité et en parle à Lambrichs)." Dans la seconde lettre, il fait part de sa déception que ces textes n'aient pas été retenus : "Je n'ai appris que par toi la décision finale de Lambrichs et du Comité. Je ne suis pas content, mais pas surpris : Lambrichs était assez réticent après sa lecture. Mais as-tu autre chose en train ?" Il dit ensuite ne pas pouvoir le voir car il est "coincé par les répétitions de Tom Paine de Paul Foster que j'ai adapté pour le TNP - et le livre que j'écris en même temps ! Ne m'en veux pas d'être si évasif [souligné]." Deux des textes de Maurel refusés par Gallimard seront finalement publiés en 1971 par Robert Laffont. Claude Roy fut membre du comité de lecture de Gallimard de 1965 à sa mort.
1980 Paris, 7 janvier 1980. 1 p. in-4, 27 lignes sur papier à en-tête des éditions Gallimard.
Il explique avec franchise pourquoi ses textes ont été refusés par le comité de lecture de Gallimard. "J'ai lu avec beaucoup d'intérêt et souvent de plaisir le manuscrit des poèmes que vous m'avez communiqués. (...) Tout le monde a été d'accord sur la qualité de beaucoup de vos poèmes et sur l'originalité acide des "essais, réflexions et maximes" qui sont intercalés entre les poèmes. Il y a certes des facilités que je trouve personnellement coupables (...). Mais le reproche essentiel qui a été fait ici à ce manuscrit c'est son caractère composite. (...) Il me semble que vous devriez composer 2 livres, en étant féroce avec vous-même, et en ne gardant dans chaque genre que le meilleur, le plus personnel." Petites taches de café sur la lettre.