Write to the booksellers11 books for « rolin alexandre alban »Edit
P.S. du mandat individuel de payement
Paris, 31 août, 1857 petit in-folio, 1 pp. papier pré-imprimé, cachets de payement et de l'intendant militaire.
Solde de l'adjudant général du Palais, le général Rolin, délivrée par l'intendant militaire, le baron Barbier avec son cachet et contre-signé par le sous-intendant Arfberr.Officier de la Maison de l'Empereur, le général Rolin dépendait en temps que militaire du service d'État-major.Entré à l’École militaire en 1812, officier l’année suivante, Alexandre Alban Rolin participa à la campagne de Saxe puis à la campagne de France comme aide de camp du général comte Gérard. En 1820 il est aide-major au régiment Lanciers de la Garde Royale, puis placé dans le corps d’état-major comme aide de camp auprès des généraux de La Tour du Pin, Digeon, Talon, Dariule, Cavaignac. En 1842, il est major de la Place de Paris, chef d’état-major de la 1ère Division militaire, nommé général de brigade en 1850. Il commande ensuite l’École d’État-major avant d’être nommé adjudant général du Palais en 1854, général de division en 1854, Grand Croix en 1864. D’après le général Fleury, Rolin servit au début du régime de trait d’union entre l’Élysée et le Carrousel.Sous les ordres du Maréchal Vaillant, le général Rolin transmettait les ordres de l’Empereur à tous les officiers généraux faisant partie de la Maison de l’Empereur. Dans les revues passées par Sa Majesté, il remplissait les fonctions de chef d’état-major, et avait sous ses ordres le colonel commandant l’Escadron des Cent-Gardes. D’après Conegliano, il dirigeait tous les services intérieurs de la Maison avec une grande régularité, un ordre extrême et une économie bien entendue qui ne nuisaient pas au grand luxe qui devait régner dans les Palais Impériaux pour la table et la tenue des serviteurs. Sévère, il n’en était pas moins estimé par tous les employés du Palais.Le général Rolin en 1868, souffrant et ne pouvant continuer son service si actif d’adjudant général fut nommé par l’Empereur adjudant honoraire, conserva son appartement aux Tuileries et y mourut le 16 août 1869. Il fut remplacé peu de temps avant la guerre de 1870 par le général Courson qui avait été Commandant du Palais des Tuileries.
L.S. au général commandant le département de Seine et Oise
Paris, 10 mars, 1848 in-4, 2 pp. sur papier en-tête de la 1ère Division Militaire, état-major général ; apostille "notifié aux chefs de corps".
Copie d’une directive du ministre de la guerre Subervie, sous forme de circulaire concernant les souscriptions, et transmis par Rolin en qualité de chef d'état-major de la 1ère Division :"Les souscriptions dans les corps de troupes, ont toujours été interdites, en principe, comme actes collectifs (…) Ces idées sont peu militaires (…) Les maires, les percepteurs des contributions, l’état-major de la Garde Nationale reçoivent les fonds pour les blessés de février. Chacun peut donc y verser son offrande sans aucun embarras. Cette offrande doit être faite individuellement, et non au nom des corps de troupes (…)"Aide-major au régiment de Lanciers de la Garde Royale en 1820, puis placé dans le corps d'état-major, Rolin (1796-1869) avait servi comme aide de camp auprès des généraux de La Tour du Pin, Digeon, Talon, Dariule, Cavaignac. En 1842, il était major de la Place de Paris, chef d'état-major de la première division militaire, nommé général en décembre 1850. Il sera nommé adjudant général du Palais en 1854, chargé de transmettre les ordres de l'Empereur aux différents officiers de la Maison.
L.A.S. à son Colonel
Paris, 3 juin, 1835 in-4, 2 pp. 1/4 sur double feuillet, papier en-tête de la 1ère Division militaire ; qqs petites rousseurs en marge.
Lettre donnant toutes les ficelles pour une recommandation réussie concernant une prolongation."J’ai vû le soldat que vous m’avez adressé et j’ai tout disposé pour que son affaire n’éprouve point de difficultés dans les bureaux de la Place (…) Je crois qu’il serait bien que vous écrivissiez un mot au colonel Gazar; le succès de l’affaire dépendra désormais du bureau de l’Infanterie auprès duquel vous ne pouvez manquer d’avoir de l’influence. Toutefois, une prolongation, si longue qu’elle puisse être, ne mènera pas votre protégé au but qu’il désire. Il faudrait qu’il obtînt un congé d’un an (…) Une recommandation de M. de Reissenbach disposera tout favorablement (…)"En post-scriptum, Rolin remercie son destinataire pour ses services.Aide-major au régiment de Lanciers de la Garde Royale en 1820, puis placé dans le corps d'état-major, Rolin (1796-1869) avait servi comme aide de camp auprès des généraux de La Tour du Pin, Digeon, Talon, Dariule, Cavaignac. En 1842, il était major de la Place de Paris, chef d'état-major de la première division militaire, nommé général en décembre 1850. Il sera nommé adjudant général du Palais en 1854, chargé de transmettre les ordres de l'Empereur aux différents officiers de la Maison.
3 L.A.S.
Paris, 1851-1852 in-8, Sur papier en-tête du commandant en chef des troupes de la 1ère Division militaire, et des Gardes Nationales de la Seine, état-major général (aux Tuileries).
Correspondance du général Rolin, commandant la 1ère Division militaire, concernant des réservations pour des loges au Théâtre.23 mai 1851L.A.S. concernant la réservation d’une loge au théâtre de l’Odéon."Je m’empresse (…) de vous envoyer la carte de la loge de l’Odéon et je vous remercie bien de celle que vous avez mise en échange, à ma disposition (…) La bonne grâce avec laquelle vous m’avez offert [la place], lui a donné plus de prix encore à mes yeux (…)1 novembre 1852L.A.S. de remerciement (au directeur du Théâtre?)."Je m’empresse de vous remercier de la délicieuse soirée que vous nous avez procurée, hier, en m’envoyant la loge de Mr le Préfet au Théâtre Français."8 décembre 1852LA.S. au secrétaire du Préfet de Police"Je reçois avec votre lettre, les coupons de loge que Mr le Préfet de Police [de Maupas] veut bien mettre à ma disposition. Soyez assez bon pour l’en remercier de ma part (…)."Aide-major au régiment de Lanciers de la Garde Royale en 1820, puis placé dans le corps d'état-major, Rolin (1796-1869) avait servi comme aide de camp auprès des généraux de La Tour du Pin, Digeon, Talon, Dariule, Cavaignac. En 1842, il était major de la Place de Paris, chef d'état-major de la première division militaire, nommé général en décembre 1850. Il sera nommé adjudant général du Palais en 1854, chargé de transmettre les ordres de l'Empereur aux différents officiers de la Maison.
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L.A.S.
Palais des Tuileries, 19 février, 1857 in-8, 2 pp. 1/3 sur double feuillet, papier en-tête de la Maison de l'Empereur, service du Grand Maréchal (le maréchal Vaillant).
Lettre de recommandation de l'adjudant général du Palais :"Mon bon général, Voilà mon protégé, le pauvre vieux Jacoutot, pour qui j’implore votre commisération. Vous ne voudrez pas, j’en suis sûr, le laisser dans la triste position où il se trouve, et vous prendrez pitié de lui. À tout péché, miséricorde! D’ailleurs, voyez sa bonne et loyale figure, son air honnête (…) S’il a commis quelques petite faute, la leçon qu’il a reçue a été rude (…)"Aide-major au régiment de Lanciers de la Garde Royale en 1820, puis placé dans le corps d'état-major, Rolin (1796-1869) avait servi comme aide de camp auprès des généraux de La Tour du Pin, Digeon, Talon, Dariule, Cavaignac. En 1842, il était major de la Place de Paris, chef d'état-major de la première division militaire, nommé général en décembre 1850. Il sera nommé adjudant général du Palais en 1854, chargé de transmettre les ordres de l'Empereur aux différents officiers de la Maison.D’après Conegliano, il dirigeait tous les services intérieurs de la Maison avec une grande régularité, un ordre extrême et une économie bien entendue qui ne nuisaient pas au grand luxe qui devait régner dans les Palais Impériaux pour la table et la tenue des serviteurs. Sévère, il n’en était pas moins estimé par tous les employés du Palais.
L.A.S. au ministre de la Marine
Palais des Tuilleries, 1er mars, 1863 in-8, 1 pp. 1/3 sur papier en-tête de la Maison de l'Empereur, Service du Grand Maréchal, cabinet de l'adjudant général du Palais ; cachet humide rouge du cabinet du ministre, apostille à l'encre rouge.
Rolin accuse réception aurprès du ministre de la marine, le marquis de Chasseloup-Laubat, de la nomination de Mr Japhet à l’emploi de médecin de la Marine que le général avait recommandé auprès du ministre.Filleul de Napoléon Ier, Prosper marquis de Chasseloup-Laubat (1805-1873) était dans les rangs du parti de l'ordre en 1849, lorsqu'il fut nommé représentant d'un département maritime puis ministre de la Marine et des Colonies en 1851. Député officiel de la Charente Maritime au lendemain du coup d'État, il reprit le portefeuille de ministre de l'Algérie et des Colonies en mars 1859 en remplacement du prince Napoléon, puis ministre de la Marine en novembre 1860 jusqu'n 1867. il doit la longévité de son poste à ses excellentes qualité politique et d'administrateur ; on lui doit la modernisation de la flotte avec le développement des navires à vapeurs et à hélices, s'engagea activement dans la politique des colonies notamment en Algérie et en 1863 l'achèvement de la conquête de la Cochinchine ainsi que l'établissement du protectorat sur le Cambodge. Il présida ensuite le Conseil d'État entre 1869 et 1870.
L.A.S. à Mr de Béville
Paris, 25 février, 1853 in-4, 1 pp. sur papier en-tête de l'École d'État-major.
Concernant une recommandation :"Vous connaissez tout l’intérêt que je porte à Mr Monge (…) Mr Visconti qui aime aussi beaucoup Mr Monge, vient de demander pour lui de l’avancement. Le succès de cette demande dépend de Mr Guillaumot (…) Sur ce, comme avec les hommes intelligents et ouverts (et vous êtes l’un et l’autre), il n’est pas besoin de longs discours (…)."La famille de Béville comptait plusieurs militaires de renom sous le second Empire, alliée notamment à Talleyrand. On nommera tout d'abord le baron Gaspard Gustave de Béville (1806-1887), général de division, membre du comité des fortification, chef du cabinet topographique de la Maison de l'Empereur ; Charles-Alphonse Yvelin de Béville (1811-1895) qui était chef d'escadron au 10e dragon depuis 1851 ; en 1854, il est lieutenant-colonel du 6e Cuirassiers, commandant le dépôt de Saint-Maixent puis celui d'Alençon, avant d'être affecté au service des remontes. En 1864, il sera promu colonel du régiment des lanciers de la Garde Impériale, général d'état-major en 1868.Aide-major au régiment de Lanciers de la Garde Royale en 1820, puis placé dans le corps d'état-major, Rolin (1796-1869) avait servi comme aide de camp auprès des généraux de La Tour du Pin, Digeon, Talon, Dariule, Cavaignac. En 1842, il était major de la Place de Paris, chef d'état-major de la première division militaire, nommé général en décembre 1850. Il sera nommé adjudant général du Palais en 1854, chargé de transmettre les ordres de l'Empereur aux différents officiers de la Maison.
L.S. à Alfred Blanche secrétaire général du ministère d'État
Palais des Tuileries, 1er avril, 1857 in-4, 1 pp. sur double feuillet, papier en-tête de la Maison de l'Empereur, service du Grand Maréchal (Vaillant).
Lettre au ministre d'État refusant la candidature de M. Convers Auguste pour l’emploi de valet de pied dans la Maison de l’Empereur :"(…) j’ai le regret de ne pouvoir faire honneur à votre recommandation, parce que l’homme qu’elle concerne n’a pas été militaire (…) tous les emplois de valet de pied sont exclusivement réservés pour les anciens soldats. En toute autre occasion, je serais heureux (…)"Aide-major au régiment de Lanciers de la Garde Royale en 1820, puis placé dans le corps d'état-major, Rolin (1796-1869) avait servi comme aide de camp auprès des généraux de La Tour du Pin, Digeon, Talon, Dariule, Cavaignac. En 1842, il était major de la Place de Paris, chef d'état-major de la première division militaire, nommé général en décembre 1850. Il sera nommé adjudant général du Palais en 1854, chargé de transmettre les ordres de l'Empereur aux différents officiers de la Maison.
L.S. à M. Leneveu
Palais des Tuileries, 17 mars, 1858 in-8, 1 pp. sur papier en-tête de la Maison de l'Empereur, service du Grand Maréchal, cabinet de l'adjudant général du Palais.
Rolin renvoie l’ouvrage du Commandant Couturier qui traite de l’alliance anglaise :"(...) Je vous remercie de votre offre, mais n’ayant pas l’intention d’acheter cet ouvrage, je vous en fais ci-joint le renvoi."
L.A.S. au ministre de la Marine
Palais de Fontainebleau, 13 juin, 1861 in-4, 2 pp. 1/3 sur papier en-tête de la Maison de l'Empereur, Service du Grand Maréchal, cachet humide rouge du cabinet du ministre, cote à l'encre rouge.
Lettre de recommandation auprès du ministre de la Marine pour M. Quillet, négociant français établi aux Indes depuis vingt ans concernant "une demande tendant à obtenir l'autorisation de transporter des travailleurs de ces pays dans les colonies françaises" : "(...) il présente les plus grandes garanties, sous tous les rapports, connu et estimé (…) appartenant par ses alliance aux familles les plus considérées, parent de Mr le lieut.-colonel Merle, ancien officier d'ordonnance de l'Empereur, lié d'amitié avec Mr le contre-amiral d'Horbinghem (…) Je rends service moins encore ses intérêts que ceux du gouvernement (…)"Joint :Réponse sous forme de brouillon d'une note de service émanant du ministère de la Marine, en date du (26) juin 1861 :"Vous m'avez fait l'honneur de me recommander la demande formée par Mr Quinet, négociant français aux Indes, à l'effet d'obtenir l'autorisation de transporter des travailleurs de ces pays dans les colonies françaises. Il n'y a pas lieu de s'occuper encore de la désignation des agents (…) Je ne puis donc que prendre bonne note de votre recommandation (…) mais vous pouvez être assuré que lorsque le moment sera venu, j'examinerai la demande de Mr Quinet (…)"Le ministre de la marine, le marquis de Chasseloup-Laubat était acquis aux idées libérales et établit pendant son ministère un équilibre entre la satisfaction des revendications des colons et les intérêts des indigènes, engageant un important effort dans les colonies (Algérie et Extrême-Orient). Son ministère fut d'ailleurs marqué en 1861 par la fin de l'exclusif en conformité avec la politique d'ouverture douanière menée par Napoléon III.Biblio. Art. Chasseloup-Laubat pp.272 in Dictionnaire du Second Empire.
L.S. au Directeur des Douanes à Paris
Palais des Tuileries, 16 février, 1858 in-4, 1 pp. sur papier en-tête de la Maison de l'Empereur, service du Grand Maréchal (Vaillant) ; apostille ; tête et pied de page raccourcis, coins ext. coupés.
Correspondance des services intérieurs de la Maison de l'Empereur adressée au directeur des Douanes [Gréterin] :"Vous m’annoncez (…) qu’un colis à l’adresse de l’Empereur, importé par Strasbourg, et annoncé renfermer une image, était déposé à la Douane de Paris (…) J’ai l’honneur de vous répondre que cet envoi n’ayant point été précédé d’un avis préalable, et n’ayant pas été autorisé, ne peut être accepté (…)"Apostille indiquant que la lettre à été remise au sous-inspecteur, "avec invitation de faire annoter les écritures du bureau (…)"Après des étude de droit, Théodore Gréterin (1794-1861) entra au ministère des Finances et fit carrière dans l'administration des douanes et contributions dont il devint ensuite le directeur. Conseiller d'État hors section, il fut en outre reçu à l'Académie des Sciences morales et politiques en 1855, nommé sénateur en 1860.
