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Lettres d'amour (1777 à 1780). / Roland et Marie Philipon ; publiées avec introduction, commentaire explicatif et notes par Claude Perroud
Paris, Librairie Alphonse Picard & fils, coll. « Mémoires et documents relatifs aux XVIIIe et XIXe siècles ; 1 » 1909 In-8 22,5 x 14,5 cm. Broché, couverture beige, titre en rouge sur le premier plat, 408 pp., 2 fac-similés d’écriture et 1 plan, notes en bas de page, table. Couverture ternie, plis de lecture au dos.
Recueil de 113 lettres échangées entre Roland et sa future épouse. Bon état d’occasion
ROLAND de LA PLATIERE (Jean-Marie) et Marie-Jeanne, dite Manon PHLIPON.
Reference : 15538
(1909)
Roland et Marie Phlipon. Lettres d'amour de 1777 à 1780, publiées avec Introduction, Commentaire explicatif et Notes par Claude Perroud.
P., Alphonse Picard, 1909, in-8°, 409 pp, 2 fac-similés et un plan sur double page hors texte, broché, état correct
Cette correspondance se compose de 113 lettres échangées, de 1777 à 1780, entre Roland — le futur ministre de 1792, et Marie-Jeanne Phlipon, la jeune fille qui devait illustrer le nom de Roland. Roland habitait Amiens, où il était inspecteur des manufactures, mais avec de fréquents et longs séjours à Paris. C'est dans un de ces voyages, qu'il y fit, en Janvier 1776, la connaisance de Mlle Phlipon, qui habitait alors chez son père, maître graveur, en la Cité, quai de l'Horloge du Palais. Il l'épousa le 4 février 1780. Ces lettres nous donnent, à la condition d'y joindre les éclaircissements nécessaires, l'histoire de leurs relations durant ces quatre années, relations d'abord simplement amicales, puis passionnées, orageuses, traversées par des obstacles longtemps insurmontables. Elles ne sauraient être indiffèrentes à l'historien, puisqu'elles font mieux connaître deux personnages de la Révolution ; mais elles offrent aussi cet intérêt particulier de nous apprendre comment on sentait et exprimait l'amour vingt ans après la Nouvelle Héloïse.
Lettre de M. Roland, ministre de l'Intérieur, à l'Assemblée Nationale. Paris, le 3 septembre 1792, l'an quatrième de la Liberté. (MASSACRES DE SEPTEMBRE)
In-8, demi-percaline vert bronze, titre doré en long sur veau bordeaux, 8 p. Paris, Imprimerie nationale, septembre 1792.
Edition originale ce commentaire, très prudent, de Roland, alors ministre de lIntérieur, sur les massacres de septembre, au lendemain même des événements. Après une introduction théorique consacrée à lexercice du pouvoir et aux institutions dans un contexte révolutionnaire, Roland arrive aux massacres de septembre qui venaient davoir lieu pour émettre une timide protestation que l'on pourrait interpréter comme une justification: "Hier ! fut un jour sur les événements duquel il faut peut-être jeter un voile. Je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance, y porte encore une sorte de justice..." (p.5). Le ministre de l'Intérieur accuse "scélérats et traîtres dabuser de cette effervescence", regrette que le "pouvoir exécutif" nait pu "empêcher ces excès" et plaide pour un retour à l'ordre constitutionnel. Quant à lui-même: "Je reste à mon poste jusquà la mort". On connaît la fin dramatique de Jean-Marie Roland.(Martin & Walter, IV:1, 29738).Papier légèrement bruni par endroit.Très bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Compte moral d'un Ministre de l'intérieur
Rouen, Impr. Jacques Ferrand, 1792 in-8, 14 pp., broché sous couverture d'attente verte. Brunissures.
Roland se justifie des accusations portées à son encontre : il n'a pas organisé les Massacres de septembre et a dû prendre des mesures de répression après des événements graves déclanchés par la Commune provisoire de Paris, sans le moindre décret de l'Assemblée. Roland s'insurge contre les "dénonciations de tout genre" et les invraisemblances qui dressent l'opinion contre son ministère.Non cité par Martin & Walter. Inconnu de Tourneux.
Tableau des dépenses ordonnées par J. M. Roland ministre de l'Intérieur, depuis le 10 août 1792, jusqu'au dernier décembre suivant
Paris, Imprimerie Nationale exécutive du Louvre, 1793 grand tableau in-plano (110 x 84 cm), en feuille. Traces d'usure au niveau des pliures.
Très rare : ce tableau justificatif de la gestion de Roland comme ministre de l'Intérieur. C'est en mars 1792 qu'il acceptera cette charge, mais sa lettre au Roi l'engageant à renoncer à son droit de veto aboutit à son renvoi le 13 juin de la même année. Rétabli dans ses fonctions après le 10 août, et devenu entre temps républicain, il démissiona le 23 janvier 1793. Un seul exemplaire au CCF (BnF).
Phone number : 33 01 43 26 71 17
L.S. au directoire des départements
Paris, 20 avril 1792, l'an 4e de la Liberté , 1 pp. in-folio.
Relative à la suppression des différentes cours des comptes du Royaume au profit de l'administration centralisée de la Comptabilité nationale, notre futur Cour des Comptes ; le ministre demande en application de la loi du 12 février 1792 de lever les scellés dans les anciennes chambres pour la saisie des papiers et demande un rapport concernant son exécution ; (…) Les Directoire de départemens dans l'arrondissement desquels il existait des Chambres des comptes, bureaux des finances et domaines qui n'auraient pas eu la précaution avant d'apposer les scellés sur les greffes de ces chambres, de retirer (…)les pièces des comptes non encore jugés, appurés ou coorrigés pourêtre remises au Bureau de comptabilité (…) dans le plus bref délais (…).Ancien inspecteur des manufactures, Roland (1734-1793) tenait une place importante parmi les personnages les plus influents de la Révolution. Lié avec Brissot et le parti Girondin, Roland fut nommé ministre de l'Intérieur en mars 1792, renvoyé en juin pour avoir réclamer le retrait du droit de véto du Roi, à nouveau ministre après la journée du 10 août. L'influence de sa femme, son attitude au moment de louverture de l'armoire de fer et lors du procès de Louis XVI, et les violentes attaques des Montagnards, le feront démissioner. Il sera dérété d'arrestation avec les Girondins en juin 1793, parvint à s'échapper de Paris avant de se suicider en novembre 1793.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Aux corps administratifs
Arras, Imprimerie de J.-B. Vigogne, s.d. (1792) in-4, 6 pp., en feuilles.
Lettre que Roland adresse comme ministre de l'Intérieur, à l'occasion de sa seconde prise de fonctions (10 août 1792 "Rappelé de ma retraite au département de l'intérieur, je rentre dans la lice, sans me dissimuler les dangers du combat") : après l'habituelle phraséologie révolutionnaire, Roland avertit les Directoires locaux des insuffisances de leur gestion et de leur transcription des lois votées par la représentation nationale. Martin & Walter, 29 725 et 29 726.
Compte rendu le 23 septembre 1792, par le ministre de l'Intérieur, et dont la Convention nationale a ordonné l'impression, l'envoi au 83 départements et à l'armée
S. l., de l'Imprimerie nationale, s.d. in-8, 16 pp., dérelié.
Compte rendu le 23 septembre 1792, par le ministre de l'Intérieur, et dont la Convention nationale a ordonné l'impression, l'envoi au 83 départements et à l'armée
S. l., de l'Imprimerie nationale, s. d. in-8, 16 pp.
Lettre du Ministre de l'Intérieur à la Convention Nationale. Du 30 septembre 1792
Paris, Imprimerie Nationale, s. d. (1792) in-8, 8 pp., dérelié.
L'auteur se défend des accusations de lâcheté à son égard en réaffirmant les principes révolutionnaires qui sont les siens.
Liberté. Egalité. La Commission des secours publics aux administrateurs des directoires de district
S.l. [Uzès], s.d. (octobre 1793) in-4, [3] pp. n. ch., en feuille.
Du 9 vendémiaire an II [30 septembre 1793]. Sur le paiement du trimestre de vendémiaire des secours destinés aux parents des soldats engagés aux armées.
Compte rendu le 23 septembre 1792, par le ministre de l'Intérieur.
[Paris], de l'Imprimerie nationale, s. d. (1792) in-8, 16 pp., dérelié. Mouillures.
Récit détaillant les principales mesures mises en place par le Ministère de l'Intérieur, rassemblées en 6 points particuliers : le régime administratif, les subsistances, les hôpitaux et enfants abandonnés, les routes, l'agriculture, le commerce & les arts, enfin l'esprit public & l'état de l'Empire. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lettre du ministre de l'Intérieur à la Convention nationale du 30 septembre 1792, l'an premier de la République Française
Paris, Imp. Nationale, s.d. (1792) in-8, 8 pp. Couv. muette postérieure.
Lettre du ministre de l'Intérieur à la Convention nationale, du 30 septembre 1792, l'an premier de la République Française.
Paris, Imp. Nationale, s.d. (1792); in-8, 8 pp.
- LETTRE ECRITE AU ROI, PAR LE MINISTRE DE L’INTERIEUR, LE 10 JUIN 1792. L’AN QUATRIEME DE LA LIBERTE.
A PARIS. DE L’IMPRIMERIE DU CERCLE SOCIAL. 1792. BROCHURE IN-8 (13 X 21 CENTIMETRES ENVIRON) DE 14 + (2) PAGES. EX-LIBRIS MANUSCRIT D’EPOQUE DE «MRS CAUSSE PERE & FILS A NARBONNE».ON JOINT DU MEME AUTEUR: - COMPTE RENDU A L’ASSEMBLEE NATIONALE, PAR M. ROLLAND, MINISTRE DE L’INTERIEUR, LE 20 AOUT 1792, L’AN QUATRIEME DE LA LIBERTE, IMPRIME ET ENVOYE AUX DEPARTEMENTS ET AUX ARMEES, PAR ORDRE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE. A PARIS. DE L’IMPRIMERIE NATIONALE. SANS DATE (1792). BROCHURE IN-8 (13,5 X 19,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 6 + (2) PAGES.- LETTRE DU MINISTRE DE L’INTERIEUR A LA CONVENTION NATIONALE, DU 30 SEPTEMBRE 1792. L’AN PREMIER DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE. IMPRIME PAR ORDRE DE LA CONVENTION NATIONALE ET ENVOYEE AUX 83 DEPARTEMENS. A PARIS. DE L’IMPRIMERIE NATIONALE. SANS DATE (1792). BROCHURE IN-8 (14 X 21,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 8 PAGES.ENSEMBLE DE 3 BROCHURES EN BON ETAT, «DANS LEUR JUS», TEL QUE PARU A LA FIN DU XVIII°.
homme politique français (1734-1793) Lettre signée comme ministre de l’Intérieur à Mr de Grave, ministre de la Guerre. Paris, 19 avril 1792. 2 p. in-folio.
Sur les travaux du canal de la Sensée dans le Nord. Il envoie les nouveaux projets de Mr de Tholozé, au Directoire du département du Nord. « … Quant à la surveillance des travaux qui avaient été donnée ci-devant à cet ingénieur militaire, il pensait qu’elle ne devait plus avoir lieu à moins cependant, que les travaux ne se rapprochassent des fortifications à la distance fixée par les nouvelles lois … ».
On joint un portrait lithographié de Roland par Delpech.
