A Metz, 31 décembre 1809 , 1 pp. in-folio ; petite déchirure restaurée, bordures brunies.
Le général adresse au ministre un état sommaire des troupes de réserve composant les dépôts des régiments d'infanterie et de cavalerie ; il adresse encore un autre état des dépôts d'artillerie à pied et à cheval, bataillons du trains, mineurs et sapeurs, qui se trouvent stationnés dans la division qu'il a inspectée, et sur lequel il a fait porter celle du "Régiment étranger d'Isembourg qui s'organise à Longwy, mais dont l'armement n'est pas complet." Il ajoute cette observation : "Je prendrai la liberté d'observer à V.E., qu'après le départ des hommes disponibles, de retraite et de réforme des diverses garnisons de Sarrelouis, Thionville et Luxembourg, il ne restera plus aucun moyen pour la garde des dépôts de prisonniers anglais et espagnols (…)." Le général demande au ministre de les faire garder alors par les gardes nationales des villes.Roget (1760-1832) avait commencé ces services à l'Armée du Rhin (1792-1793) participant à la prise de Spire et Mayence, avant d'être envoyé à l'Armée de l'Ouest où il est l'aide de camp de Canuel. A l'armée du Rhin en 1795, il est djudant général, du 8e Chasseurs à cheval, chef de brigade en 1797, employé à l'Armée d'Helvétie, promu général en mai 1799 et placé à l'avant-garde sous Ney. Il commande la 1ère brigade de la 2e division de Dragon à Austerlitz, divisionnaire en 1806, commandant un dépôt de cavalerie en Pologne, commandant la 3e division de Metz en 1807 puis de 1809 à 1814, fait baron de l'Empire en 1810.
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