Londres, John Harrison, 1865. 31 pages. (17,5x12 Cm9. Demi vélin à coins de l'époque. Coins et coiffes un peu émoussés. Pièce de titre dorée au dos. Satire politique célèbre où l'auteur sous la forme d'une fiction mettant en scène des personnages de l'antiquité, se livre à une critique féroce de Napoléon III et de son pouvoir. Cette édition très rare, fut publiée à Londres peu de temps après la publication de la première qui fut saisie par la Police. Louis-Auguste Rogeard, né à Chartres en 1820, connut très tôt des démêlés avec les autorités politiques et religieuses, fut emprisonné et plus tard dut s'exiler. "Les propos de Labiénus", fut poursuivi avec acharnement par la police de Napoléon III et connut un énorme succès, avec de nombreuses contrefaçons et traductions. Taches et rousseurs éparses.
Londres, John Harrison, 1865. 31 pages. (17x12,5 Cm). Demi-toile. Cartonnage du temps. Coins légèrement émoussés. Satire politique célèbre où l'auteur sous la forme d'une fiction qui met en scène des personnages de l'antiquité, se livre à une critique féroce de Napoléon III et de son pouvoir. Cette édition très rare, fut publiée à Londres peu de temps après la publication de la première qui fut saisie par la Police. Louis-Auguste Rogeard, connut très tôt des démélées avec les autorités politiques et religieuses. I fut emprisonné et plus tard dut s'exiler. "Les propos de Labiénus", fut poursuivi avec acharnement par la police de Napoléon III et connut un énorme succès, avec de nombreuses contrefaçons et traductions. Bon exemplaire.
Bruxelles, chez tous les libraires, s.d. (1866) in-8, XXV-102 pp., broché.
Une des nombreuses éditions de 1866 (l'originale est de 1865 et ne contient que 43 pages après l'introduction). Après une longue et verbeuse préface, l'opuscule contient 16 poèmes exprimant vis-à-vis du régime impérial des sentiments d'une violence extrême. Louis-Auguste Rogeard (1820-1896) faisait partie de ces républicains exilés à la plume véhémente et facile ; on ne s'étonnera pas de le retrouver parmi les communards.Le Quillec, 4027. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., (à la fin:) 11 mai 1865. 2 feuillets. 32 pages. (2 feuillets blancs). (20x13 Cm). Broché. Couverture de l'époque. Titre manuscrit sur le plat supérieur. Traces d'usure. Manques angulaires. Petits accrocs. Copie manuscrite du célèbre pamphlet de Rogeard contre Napoléon III portant à la fin la date du 11 mai 1865, date qui succède de quelques mois seulement à celle de l'édition originale du 9 mars 1865. L'ouvrage de Rogeard fut poursuivi avec acharnement par la police et les exemplaires de l'édition originale furent vite saisis et détruits. Le présent manuscrit fut vraisemblablement réalisé dans ce contexte de pénurie lorsque l'une des seules solutions pour posséder le livre était de le copier. Exécuté d'une écriture très lisible, il porte en bas de la page de titre l'indication "Pey Galant G L" qui désigne peut-être le nom du copiste. Quelques taches et traces de plis.
Bruxelles, Chez tous les libraires, s.d. in-12, XXV-102 pp., demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs orné de petites étoiles dorées, tranches marbrées (reliure de l'époque). Petites taches blanches sur le premier plat.
Le Quillec, 4027. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bruxelles, chez tous les libraires, sans date. Plaquette in-12, demi veau, dos à nerfs orné de filets dorés, titre doré, faux-titre, titre, XXVII, 104 pp. Cinquième édition. Coins supérieurs émoussés, petite épidermure et manque de papier cuve sur le plat inférieur, quelques rousseurs surtout en début et fin de volume.
Rogeard est né à Chartres le 25 avril 1820 et mort le 7 décembre 1896 à Paris. En 1849, il se rendit à Paris, se mêla activement au mouvement républicain et signa des pétitions révolutionnaires. Après le coup d'état du 2 décembre 1851, il refusa de prêter serment à l'homme qui venait de violer le sien et fut déclaré démissionnaire. Après ça, il dirigea pendant deux ans une éducation particulière, puis se fit professeur libre. Arrêté en 1856 sous la prévention de société secrète, Rogeard subit à Mazas une détention de trente jours, après quoi une ordonnance de non-lieu lui rendit la liberté. En 1865, il fonda avec Longuet, le journal "Rive Gauche". Ce fut là qu'il publia, en mars 1865, son célèbre pamphlet, les "Propos de Labiénus". Poursuivi sous l'inculpation d'offense à la personne de l'empereur, il fut condamné par contumace à cinq ans de prison. Il gagna la Belgique, d'où il fut expulser au mois de septembre suivant pour avoir publié "Pauvre France". Après la révolution du 4 septembre 1870 il revint à Paris. Elu membre de la commune, il écrivit au président de la commune pour déclarer que n'ayant pas obtenu le huitième des électeurs inscrits, il considérait comme nulle et non avenue sa prétendue élection. Quelques jours après l'entrée de l'armée de Versailles à Paris (23 mai 1871), il parvint à s'échapper en Autriche. Il en fut expulser le 2 septembre après avoir essayé d'empêcher l'expulsion de plusieurs réfugiés français.(cf Grand dictionnaire universel Larousse).
Bruxelles, chez tous les libraires, 1869 1 vol. (115 x 170 mm) de [2] ff., VII-30, 50, 19, XXXIX-120 pp. et [1] f. Demi-maroquin vert anglais, dos à nerfs ornés de caissons d'encradrement dorés, titre et fleurons dorés, date en pied, tête dorée (reliure de l'époque). Edition originale collective des principaux textes de Rogeard, publiée, ou « au moins diffusée » par Poulet-Malassis (Oberlé), imprimé par Biard, l'imprimeur attitré de Malassis en Belgique.
Contient L'Abstention (1863) ; les Propos de Labiénus (1865) ; Histoire d'une brochure (1866) ; L'échéance de 1869 (1866) ; Le Deux décembre et la morale (1866) suivi de l'Histoire du Deux décembre par Sir A.W. Kinglake. Citoyen « modeste et courageux », il eut droit à un enterrement aux frais de la ville de Paris, afin de « reconnaître les services rendus par M. Rogeard à la cause républicaine » (in Le Journal, 9 octobre 1896, coupure de presse conservé dans l'exemplaire). Professeur de langues anciennes, il fut révoqué en 1852 pour avoir refusé de prêter serment à Napoléon III, fonda le journal Rive gauche puis publia le fameux Propos de Labienus en 1865, admiré par Baudelaire. Ce célèbre pamphlet contre Napoléon III lui valut l'exil à Bruxelles, Londres puis Madrid (1868). Cet « acharnement de Napoléon III, de ses conseillers, de sa police... à traquer en France et hors des frontières la brochure insolente (et son auteur) fit certainement beaucoup pour le succès incroyable du libellé » (Launay). L'amnistie prononcée en 1869 aurait pu lui être profitable, mais il protesta « cette dernière injure jetée à la renaissance du droit par l'agonie de la force (quelle belle formule !). Je le dispense de la peine de m'ouvrir la frontière ; je rentrerai à mon heure et non à la sienne, pour remplir mon devoir et non pour subir sa grâce » (Stuttgart, août 1869). Bel exemplaire, joliment relié, avec ex-libris (non identifié) et timbre à sec en rouge du même. Légères piqûres liminaires.
Paris et Bruxelles, chez tous les libraires, 1870. 2 ouvrages en 1 vol. in-12, demi-chagrin bleu avec coins, dos à nefs ave titre doré, tête dorée. Reliure de l'époque, dos insolé, qq. épidermures aux nerfs. (3) ff., 55 pp., (1) p.; 52 pp.
Nouvelle édition de ces deux recueils de poèmes à caractère pamphlétaire dirigés contre le régime de Napoléon III. Ils avaient été imprimés pour la première fois à Bruxelles respectivement en 1865 et 1866. Les Propos de Labienus faisaient l'admiration de Baudelaire mais entraînèrent la colère du gouvernement impérial, et Rogeard dut s'exiler.
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Paris, Bruxelles, s.é., 1870 1 vol. (110 x 165 mm) de [2 ff.] et 55 p. Demi-maroquin bordeaux à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné d'un motif floral doré, titre doré, date en pied, tête dorée (reliure signée de V. Champs). Edition originale. Un des quelques exemplaires sur chine.
Rogeard fut l'un des plus farouches opposants à Napoléon III. Professeur de langues anciennes, il connut une révocation pour n'avoir pas prêté serment à l'empereur. En 1866, il publia les propos de Labiennus, admirés par Baudelaire, et qui lui vaudront la haine du gouvernement. Quelques années plus tard, il se verra contraint à l'exil après qu'une condamnation à mort par contumace ne fut prononcée à son encontre. C'est au cours de cet exil qu'il rencontrera Poulet-Malassis à Bruxelles. A propos de Pauvre France, "ce pamphlet parut à Bruxelles en 1865, 1866 puis 1870, sans doute édité par Malassis. [...]. Ce recueil de poèmes contre l'Empire est dédié à la mémoire du citoyen Charlet, guillotiné pour avoir défendu l'Ordre et les lois". Natif de Londres en 1823, Jules Charlet combattit sur les barricades de 1848. Il entraîna un groupe de réfugiés en 1851 jusque Lyon, qu'il croyait alors en proie à l'émeute. Lors d'une échauffourée, il tua un douanier et fut donc condamné à mort. La préface se veut un violent manifeste car "si la tyrannie peut être le crime d'un seul, la tyrannie qui dure devient le crime de tous, et la servitude volontaire n'est pas autre chose que la malhonnêteté publique !".