GLM, Larousse, 2008, in-8°, 479 pp, préface de Jean-Pierre Rioux, 22 cartes en couleurs sur 15 pl. hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
A partir de 1918, et plus que jamais, l'histoire se joue à l'échelle du globe : deux guerres mondiales et de nombreux conflits – au Viêt-Nam, au Proche-Orient, en ex-Yougoslavie – font de la planète un gigantesque champ de bataille. Cependant, les grandes figures de ce siècle ne sont plus seulement politiques : les dieux du stade et les stars du grand ou du petit écran sont devenus aussi familiers à des millions de personnes que de Gaulle, Kennedy ou Gandhi. En effet, les progrès des transports, des télécommunications et de l'informatique font du monde un "village planétaire" où l'information circule en temps réel grâce à Internet. Enfin, le XXe siècle est celui des révolutions au quotidien : le réfrigérateur et la carte bancaire, l'automobile et l'avion..., mais aussi les supermarchés et les congés payés, le chewing-gum et les plats surgelés ! Réunis sous la direction scientifique de Jean-Pierre Rioux, les meilleurs spécialistes du XXe siècle proposent une histoire panoramique et véritablement mondiale, du traité de Versailles à la guerre en Irak.
Plon, 1992, in-8°, 370 pp, 14 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Le XXe siècle est un extraordinaire fossoyeur d’empires : l’Autriche-Hongrie et l’Empire ottoman ont été engloutis par la Grande Guerre, le Reich de mille ans disparu en une décennie, le joyau des Indes enlevé à la Grande-Bretagne, les perles indochinoise et algérienne arrachées à la France, jusqu’à l’empire rouge de Moscou qui s’effondre en six mois. Le grand Corneille aurait-il raison, lui qui faisait dire à Rodogune : quand on perd un empire, on perd tout ? Pour comprendre ce sentiment d’abandon et d’incertitude qui nous étreint, Jean-Pierre Rioux a voulu retracer la chute de ces grands prédateurs qui, depuis Sargon, ont voulu saisir l’univers entre leurs mains. D’Alexandre à Charles Quint, de Tamerlan à Napoléon et Bismarck, nous voici entraînés dans les heurs et malheurs de l’idée impériale, à travers les violences, les impuissances et les mélancolies qui ont défait les rêves des bâtisseurs d’empires.
Flammarion, 2007, fort pt in-4°, 936 pp, nombreuses illustrations, cartes et photos dans le texte, 16 pl. hors texte en couleurs, chronologie, biblio, index, cart. éditeur, titres acajou au 1er plat et au dos, sans la jaquette, bon état
Décrire les multiples visages de la France coloniale, telle a été l'ambition de cet ouvrage, qui lui consacre plus de 120 entrées et une iconographie abondante. Visages divers dans le temps : dix-sept grandes dates ont été retenues, de 1815 à 1998, depuis l'effritement du premier empire colonial jusqu'à l'accord de Nouméa. Visages divers dans l'espace, car la France coloniale, avec une volonté et une violence inégales en intensité, s'est faite au Maghreb et au Levant, en Afrique et en Asie, dans l'Océan indien et le Pacifique, mais aussi dans les Amériques. Visages incarnés par des hommes, qu'ils fussent des conquérants militaires, des résistants héroïques, des hommes de paix ou d'humbles soldats ; visages magnifiés ou caricaturés par les affiches, le cinéma, la littérature, les manuels... Cette histoire douloureuse et complexe, il est enfin temps de se la réapproprier : parce que le premier devoir de l'historien est celui de l'intelligence active, ce livre voudrait aider la France ex-coloniale à sortir de sa guerre des mémoires et à affronter son passé. — "Quelque 44 auteurs ont été mobilisés autour d'un historien brillant dans ce gros livre attrayant. Certes, la mode des dictionnaires a fleuri, mais ici, les entrées sont plus fournies, et parfois proches de l'essai. C'est plus un parcours « culturel » méthodique dans le monde ultramarin qu'une encyclopédie méticuleuse. L'enjeu est autant l'analyse des « représentations » et des « cultures coloniales » (tant outre-mer qu'en métropole) que des tranches de récit, même si les faits sont là. Certaines entrées sont flamboyantes, notamment celles rédigées par D. Rivet, M. Michel ou G. Pervillé, qui ont brassé faits, idées et mise en perspective avec talent. Et J.-P. Rioux ponctue chaque partie d'interventions qui renforcent sa stratégie de « donner du sens » à ce dictionnaire « raisonné », qui n'est donc pas un empilement de notices « neutres », mais souvent le reflet de parti pris historiens – notamment avec de mini-débats au sein de certaines notices, qui en font la légitimité." (Hubert Bonin, Outre-Mers. Revue d'histoire, 2008)