Citadelles & Mazenod, 2003, gr. in-4 rel. toile (24,5 x 305), 216 p., avant-propos de Monique Le Saint, photographies de Marc Walter, jaquette, très bon état.
Au XVIIe siècle, les premiers cotons imprimés et peints, fabriqués aux Indes, sont introduits en France. Devant le succès et la concurrence de ces "indiennes", leur importation est interdite. En 1759 l'interdiction est levée. Un an plus tard, le teinturier Oberkampf s'installe à quelques kilomètres de Paris, sur les bords de la Bièvre à Jouy-en-Josas ; en quelques années sa manufacture deviendra la plus importante d'Europe et sa production de toiles de coton imprimées sera connue, tant dans le domaine de la mode que de l'habitation, dans bon nombre de pays. Depuis lors, son succès ne s'est jamais démenti, passant progressivement de l'aristocratie à la riche bourgeoisie industrielle puis à la petite bourgeoisie : la toile de Jouy est une référence absolue pour bien des foyers. Les auteurs ont constitué la base de cette étude originale à partir des riches collections du musée de Jouy-en-Josas. L'iconographie rassemble des motifs originaux conservés dans les collections, de nombreux documents liés à la production et à l'histoire, mais aussi des vêtements et des pièces de mobilier exceptionnels, conservés en France. Certaines photographies d'ensemble recréent l'atmosphère unique liée aux dernières années de l'Ancien Régime. Voir le sommaire sur photos jointes.