Paris, Plancher, Charles, 4 avril 1815 in-8, 16 pp., broché sous couverture d'attente de papier gris.
Une des trois éditions de cette plaquette curieuse (qui connut même une traduction allemande à l'adresse de Strasbourg). Après s'être rallié à Louis XVIII lors de la première Restauration, le magistrat grenoblois Joseph-Philippe-Auguste Rey (1779-1855), qui avait été nommé président du tribunal de première instance de Rumilly le 13 novembre 1814, ne put s'empêcher de se rallier bruyamment à Napoléon lors du retour de l'Île d'Elbe : peu après le passage de l'Empereur dans sa ville natale, il fit publier cette adresse mêlant louanges du génie de Napoléon aux plus sévères critiques. Son nom fut connu de toute la France, et il dut probablement démissionner le 31 juillet 1815, lors de la Seconde Restauration. Rendu à la vie privée, il entra dans nombre de sociétés secrètes, se mêla à toutes les conspirations contre les Bourbons et ne retrouva un poste de magistrature qu'après la Révolution de Juillet.Rochas II, 343-345 (et n° II). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Poulet, Aimé Comte, 1819, in-8, 136 pp., avec un grand tableau dépliant hors texte, dérelié.
Unique édition. C'est le seul traité juridique théorique composé par l'avocat libéral grenoblois Joseph Rey (1779-1855), par ailleurs des plus turbulents de son Ordre, et surtout fortement enclin à conspirer, Cf. Boisson (Nicolas) : Les Figures de Joseph Rey (1779-1855): conspirateur libéral, "philosophe" et socialiste "utopique". Mémoire de troisième année (2001). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT