Ma Vie du grand Amiral RAEDER est un document d'un intérêt exceptionnel.
Paris, Editions France-Empire, 1965 - In 8°, 347 pp, cartonnage, jaquette rempliée illustrée (petites déchirures sans manque)
Editions France-Empire 1965, in-8 cartonnage éditeur, 347 p. (manque la jaquette, cartonnage partiellement décoloré, sinon très bon état) Seconde édition française (la première est de 1958), avec photos HT, de ces souvenirs du chef de la Kriegsmarine, condamné à perpétuité à Nuremberg.
France-Empire, 1958, pt in-8°, 411 pp, traduit de l'allemand, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. factice très bien réalisée à partir d'une reproduction en couleurs de la jaquette originale, bon état
Souvenirs de l'amiral commandant en chef la flotte allemande jusqu'en janvier 1943. Erich Johann Albert Raeder (1876-1960) a servi dans la marine allemande au cours de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale. Officier général de la Reichsmarine pendant l'entre-deux guerre, puis de la Kriegsmarine sous le Troisième Reich, il atteint le plus haut rang de la hiérarchie militaire navale, celui de Grand Amiral, en 1939. Il dirige la Marine allemande jusqu'à sa démission en 1943, date à laquelle il est remplacé par Karl Dönitz. Il est condamné à la prison à vie au tribunal de Nuremberg et est libéré en 1955 pour raisons médicales. — "Entré dans la marine impériale en 1895, Erich Raeder est chef d'état-major de l'amiral Hipper à la bataille du Jutland. Peu avant la révolte des marins, prélude de la révolution de 1918, il est appelé à Berlin où il joue un rôle de plus en plus déterminant dans l'organisation de la nouvelle marine définie par le traité de Versailles. En 1928, il en devient le chef. Quand Hitler arrive au pouvoir, en janvier 1933, l'amiral Raeder préside à l'extraordinaire expansion d'une marine qui se promet d'être millénaire et qui va sombrer, au bout de douze années, sous une tempête de sang et d'horreurs... Condamné par le tribunal international de Nuremberg, il est libéré de la prison de Spandau, en 1955, à l'âge de 80 ans. L'homme qui a façonné la Kriegsmarine, qui en a été la figure de proue pendant quinze ans, nous livre son histoire déterminante, dramatique et passionnée. Il revendique hautement ses responsabilités... « Ma vie » du grand amiral Raeder est un document d'un intérêt exceptionnel. Il apporte une contribution essentielle à l'histoire de l'Europe et du monde." (2e plat de la jaquette) — "La vie du Grand-Amiral Raeder, qui dirigea la marine allemande de 1928 à 1943, a été tout entière consacrée à celle-ci, au cours d’une carrière de près de cinquante ans. Il connut la marine allemande à ses grandes étapes : au moment où elle se constituait pour la première fois, au moment où elle était engagée dans la Première Guerre mondiale, au moment où elle se reconstituait pendant l’entre-deux-guerres, enfin au moment où elle se trouvait à nouveau au combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour le lecteur d’aujourd’hui, ce sont évidemment les dernières périodes qui sont les plus intéressantes. Le Grand-Amiral expose, de façon très claire et fort simple, sur quelles données s’est reformée la marine allemande, lorsque Hitler se fut affranchi des stipulations du Traité de Versailles, puis comment la guerre sur mer a été menée par l’Allemagne dans les premières années du dernier conflit. Une figure domine : celle de Hitler ; sa personnalité s’éclaire d’un jour nouveau chaque fois qu’un des grands acteurs allemands du drame raconte ses mémoires. Pour le Grand-Amiral Raeder, Hitler reste un homme au caractère changeant, malgré sa détermination, une nature secrète, malgré les nombreux entretiens qu’il accordait aux grands chefs militaires et les grands discours qu’il leur adressait. Il est curieux, voire stupéfiant, de voir comment le responsable de la marine allemande était mal orienté par le Führer et devait déduire de ce qu’il disait et plus souvent de ce qu’il ne disait pas, les directives qu’il y avait lieu d’appliquer. Souvent en désaccord avec Hitler, le Grand-Amiral Raeder trouvait, dans la haute conception qu’il s’était faite de ses devoirs, une ligne de conduite à laquelle il restait fidèle. Son amour passionné de la marine, son désir de servir avec droiture, l’objectivité avec laquelle il envisageait les problèmes qui lui étaient soumis et ceux qui pourraient lui être proposés, lui masquaient quelque peu les conditions réelles dans lesquelles Hitler menait sa politique à l’intérieur même de l’Allemagne et hors de ses frontières. Aussi peut-on aisément croire l’Amiral Raeder lorsqu’il affirme qu’il eut connaissance pour la première fois au procès de Nuremberg, où il figurait avec les autres chefs allemands poursuivis comme criminels de guerre, des faits monstrueux qui étaient reprochés au régime nazi. Le récit du procès de Nuremberg, et le jugement qu’il porte sur lui, ne sont pas les parties les moins intéressantes du livre, dont les dernières pages ne manquent pas de grandeur. La traduction est particulièrement claire." (Jean Némo, revue Défense Nationale, 1959)
France-empire 1958 in8. 1958. Broché.
couverture défraîchie tachée intérieur propre sans jaquette