[Puy-de-Dôme, Placard] Liste définitive des six cents Contribuables les plus imposés du Département du Puy-de-Dôme, formée par le Ministre des finances, en exécution de l'article 25 du Sénatus-consulte organique du 16 thermidor an 10, et des articles 71, 72, 73 et 74 de l'Arrêté du Gouvernement du 19 fructidor suivant.
Reference : 015683
[Puy-de-Dôme, Placard] Liste définitive des six cents Contribuables les plus imposés du Département du Puy-de-Dôme, formée par le Ministre des finances, en exécution de l'article 25 du Sénatus-consulte organique du 16 thermidor an 10, et des articles 71, 72, 73 et 74 de l'Arrêté du Gouvernement du 19 fructidor suivant. Paris, imprimerie impériale, septembre 1812. 1p in-plano (environ 51*66cm). Celle liste présente les 30 premiers plus imposés, dans l'ordre d'imposition, puis les 570 autres par ordre alphabétique. Mouillé anciennement, petits trous aux plis. Intéressant document. [88-2]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015344
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd [mardi], 1p in-12. « Chère madame, J'entre en répétition au théâtre de l'Odéon et au théâtre de la Porte St Martin dans une quinzaine de jours. Je suis dans mon coup de feu. Je ne pourrai donc vous aller voir, au plus tôt, que vers la fin de la semaine prochaine ou au commencement de celle qui suivra. Je vous préviendrai du reste. En attendant, je vous prie de croire aux sentiments les plus affectueux de votre bien dévoué Victor Séjour ». La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. Rare lettre faisant référence à son travail littéraire ! [353-2]
[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767.
Reference : 015625
[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767. [Besançon], Claude-Joseph Daclin, 1767. In-folio, 8p. Condamnation pour une étonnante affaire de moeurs à Besnans [Bennans dans le document]: Guillaume Goguet, dit le grand Guillaume, et Maurice sont deux contrebandiers et Etiennette, Françoise, Jeanne-Claude (la veuve Dumont) et Jeanne Championnet sont quatre soeurs. Le premier avait mis enceinte Françoise puis Jeanne-Claude et comptait faire pareil avec les deux autres. Le second avait payé les trois soeurs de la veuve pour coucher avec elles et avait été surpris au lit avec deux d'entr'elles. Jeanne-Claude, mis enceinte, accoucha d'une petite fille qu'elle assassina à la naissance et jeta dans la rivière Ognon. Elle sera donc pendue en place de Besnans. Beau document. [90]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015343
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-12. « Chère Madame, J'ai mon dernier tableau à terminer et je lis aux acteurs mercredi (Porte St Martin). Je ne pourrai vous aller voir que vendredi ou samedi. Cependant, si le règlement était urgent, vous seriez on ne peut plus aimable, en passant, de monter chez moi. Ce serait fait sur le champ. Votre bien dévoué Victor Séjour ». La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. Rare lettre faisant référence à son travail littéraire ! [353-2]
Louis Archinard (1850-1932), général, une des « plus grandes gloires coloniales de la IIIe république ».
Reference : 015475
Louis Archinard (1850-1932), général, une des « plus grandes gloires coloniales de la IIIe république ». C.A.S., sd : « toutes nos tardives mais très cordiales et affectueuses félicitations. L.A. ». [68-3]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015341
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-12. « Chère madame, Je voulais vous aller serrer la main, mais mon père est très malade. Ci-inclus les cinq cents francs que vous avez eu la bonté de me prêter et un bon de deux cent cinquante francs. Milles remerciements et mille amitiés. Victor Séjour ». La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. [353-2]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015342
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-12. « Ma chère bonne madame Porcher, Je n'ai pas pu voir Mr Macquard[?] à midi, il était avec l'empereur [Napoléon III]. J'y retournerai de quatre à cinq heures, si je ne le trouve pas, je serai chez lui demain matin à 8 heures 1/2. Vous aurez une réponse demain entre midi et une heure. Bien à vous. Victor Séjour ». Rare longue lettre dont l'écriture nous montre qu'elle a été écrite rapidement. La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. [353-2]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015345
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1/2p in-8. « Chère madame, J'ai absolument besoin de trois cents francs dans sept ou huit jours ; dix si cela vous arrange mieux ; pouvez-vous me les donner ? Vous seriez comme toujours très-aimable et moi votre très-reconnaisant ami Victor Séjour ». La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. [353-2]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015346
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., 26 juin 1852, 1p in-8. « Chère madame, J'ai absolument besoin de cent cinquante francs - absolument - je tire un trait à vue sur vous - si c'est possible, vous me rendez service. Tout à vous de coeur. Victor Séjour P.S. Ci-joint un bon qui me servira de reçu en attant que j'aille chez vous pour mettre tout cela en ordre. Bon pour cent cinquante francs, valeur reçue en espèce. 26 juin 1852 Victor Séjour ». La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. Rare lettre signée deux fois ! [353-2]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 014800
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1/2p in-12. A l'acteur Lanceval (actif à partir des années 1820) : « Mon cher Mr Lanceval, Pouvez-vous me donner une petite loge pour samedi, vous me feriez un grand plaisir ? Mille remerciements d'avance. Victor Séjour ». Lettre à son chiffre VS, et au dos : « Monsieur Lanceval, Théâtre de la Porte Saint Martin » Rare lettre de Séjour. [353]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 014801
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-12. A l'acteur Lanceval (actif à partir des années 1820) : « Mon cher Lanceval, Pouvez-vous me donner une bonne loge pour ce soir, vous me rendez un grand service ? Votre bien dévoué Victor Séjour ». Lettre à son chiffre VS. Rare lettre de Séjour. [353]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 014802
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-16. A l'acteur Lanceval (actif à partir des années 1820) : « Mon cher Mr Lanceval, je voudrais bien avoir deux bonnes places pour ce soir, pouvez-vous me faire ce plaisir ? Milles amitiés. Victor Séjour ». Rare lettre de Séjour. [353]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 014803
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-12. A l'acteur Lanceval (actif à partir des années 1820) : « Mon cher monsieur Lanceval, puis-je avoir une loge pour ce soir samedi ou pour lundi à votre choix, vous me ferez grand plaisir ? Mille remerciements. Victor Séjour ». Lettre à son chiffre VS. Rare lettre de Séjour. [353]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 014804
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-12. A l'acteur Lanceval (actif à partir des années 1820) : « mon cher monsieur Langeval, Pouvez-vous me donner une loge pour demain samedi, vous me rendez service ? Milles amitiés. Victor Séjour ». Au dos « monsieur Langeval ». Lettre à son chiffre VS. On remarquera que Séjour se trompe en appelant son correspondant Langeval au lieu de Lanceval. Rare lettre de Séjour. [353]
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 014805
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1/2p in-8. A l'acteur Lanceval (actif à partir des années 1820) : « mon cher monsieur Langeval, en me donnant trois places pour ce soir vendredi, vous me ferez un grand plaisir. Votre bien dévoué Victor Séjour ». On remarquera que Séjour se trompe en appelant son correspondant Langeval au lieu de Lanceval. Rare lettre de Séjour. [353]
Adolphe Monod (1802-1856), pasteur, théologien protestant, un des plus grands prédicateurs du XIXe siècle.
Reference : 014682
Adolphe Monod (1802-1856), pasteur, théologien protestant, un des plus grands prédicateurs du XIXe siècle. L.A.S., Paris, 24 décembre 1852, 3p in-8. Entête de l'Eglise réformée de Paris. Longue lettre rendant compte de l'élection au Conseil Académique la veille. Il y avait trois places soumises à élection, la première a été remportée par Adolphe Wurtz (1817-1884) face à Louis-René Le Canu (1800-1871) [orthographié Lecanut] par 10 voix contre 9. La seconde a été remportée par 14 voix contre 4 pour Pierre-Antoine Favre (1813-1880) (et 1 billet blanc). La dernière par Favre par 11 voix (et 8 blancs). Ce vote, qui s'inscrit dans une bataille pour la chimie française [voir Rocke, Adolphe Wurtz and the Battle for French Chemistry, publié en 2000], était assez différent de celui qui eut lieu à la Faculté de Médecine le 9 décembre : Wurtz fut élu en premier et Favre en deuxième (face à Le Canu). Intéressante lettre, peu commun. [78]
Alphonse Gratry (1805-1872), prêtre, philosophe, restaurateur de l'Oratoire en France, membre de l'Académie Française. Considéré comme un des prêtes les plus éloquents avec Lacordaire autour de 1850.
Reference : 014218
Alphonse Gratry (1805-1872), prêtre, philosophe, restaurateur de l'Oratoire en France, membre de l'Académie Française. Considéré comme un des prêtes les plus éloquents avec Lacordaire autour de 1850. L.A.S., sd, 1p in-8. Il regrette d'avoir raté la visite de son correspondant et espère aller le voir. [231-2]
Urbain Bodineau ou Baudineau ou Baudinot (?-1669), docteur en 1628, conseiller et médecin ordinaire du roi, docteur régent de la faculté de Paris, le premier professeur chargé officiellement de la chimie en France (au Jardin des Plantes) en étant le premier titulaire de la première chaire de chimie. Il était donc vraisemblablement aussi apothicaire. Il fait partie des trois docteurs nommés en 1635 comme étant les « docteurs les plus capables », lui comme professeur, les deux autres comme démonstrateurs. Cet angevin était sieur de Mele [Meslay] et fut l'élève favori de Charles Bouvard (1572-1658), premier médecin de Louis XIII.
Reference : 013754
Urbain Bodineau ou Baudineau ou Baudinot (?-1669), docteur en 1628, conseiller et médecin ordinaire du roi, docteur régent de la faculté de Paris, le premier professeur chargé officiellement de la chimie en France (au Jardin des Plantes) en étant le premier titulaire de la première chaire de chimie. Il était donc vraisemblablement aussi apothicaire. Il fait partie des trois docteurs nommés en 1635 comme étant les « docteurs les plus capables », lui comme professeur, les deux autres comme démonstrateurs. Cet angevin était sieur de Mele [Meslay] et fut l'élève favori de Charles Bouvard (1572-1658), premier médecin de Louis XIII. P.S. avec notes autographes, 4 juillet 1641, 1p in-8. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Deux notes autographes « pour servir de quittance de douze cents livres . » au recto et au verso du document (5 lignes chacune). S'il signe bien « Bodineau », son nom est parfois orthographié « Baudineau » ou « Baudinot ». La création de cette chaire de chimie signe la différenciation de la chimie et de l'alchimie, même si les deux termes resteront encore synonymes pendant une centaine d'années. [278-2]
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII.
Reference : 013756
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. P.S., 3 avril 1637, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages,, contresigné par deux notaires. [279-2]
Charles Delorme ou de l'Orme (1584-1678), médecin, premier médecin des rois Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, premier médecin du duc d'Orléans, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV. Un des médecins les plus importants du XVIIe siècle.
Reference : 013789
Charles Delorme ou de l'Orme (1584-1678), médecin, premier médecin des rois Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, premier médecin du duc d'Orléans, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV. Un des médecins les plus importants du XVIIe siècle. P.S. « CDeL'orme » avec notes autographes, 12 novembre 1621, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Deux notes autographes. Une à gauche de la signature « Po[u]r la so[mm]e de deux mil quatre cens livres ». Une en bas à gauche « Charles con[seill]er médecin ord[inai]re du Roy ». Très rare témoignage de son activité de médecin. [280-2]
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Toussaint Fontaine (1613-1689), docteur en médecine de la faculté de Paris, professeur de médecine au Collège Royal de 1673 à 1689, considéré comme un des « plus habiles de la troupe » par Guy Patin, ayant refusé la charge de médecin de la duchesse de Savoie.
Reference : 013805
Toussaint Fontaine (1613-1689), docteur en médecine de la faculté de Paris, professeur de médecine au Collège Royal de 1673 à 1689, considéré comme un des « plus habiles de la troupe » par Guy Patin, ayant refusé la charge de médecin de la duchesse de Savoie. P.S., 3 mai 1682, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente sur les aydes et gabelles. Cachet « Reçu des Rentes de l'hotel de ville. Deux sols. Généralité de Paris ». [281-2]
Charlotte-Julie de Boufflers (1698-1777), religieuse, avant-dernière abbesse de l'abbaye de fondation royale Saint-Pierre d'Avenay (une des plus anciennes de France) de 1720 à 1776, fille du maréchal de Boufflers.
Reference : 012727
Charlotte-Julie de Boufflers (1698-1777), religieuse, avant-dernière abbesse de l'abbaye de fondation royale Saint-Pierre d'Avenay (une des plus anciennes de France) de 1720 à 1776, fille du maréchal de Boufflers. L.A.S., Avenay, 9 février 1768, 1p in-4. Elle envoie un mémoire à son correspondant, « conformément à ce que M. Le Gendre m'a mandé être nécessaire pour obtenir la décharge à perpétuité de l'entretien du pont auquel je viens de faire une très grande dépense ». Nous ne savons pas qui fut le destinataire. Toutefois, celui-ci à noté « Je prie M. Le Gendre de m'en parler », probablement en lui faisant suivre la lettre. Rare document sur une des grandes et anciennes abbayes royales, fondée vers 660 et disparue en 1792. [69-2]
Charlotte-Julie de Boufflers (1698-1777), religieuse, avant-dernière abbesse de l'abbaye de fondation royale Saint-Pierre d'Avenay (une des plus anciennes de France) de 1720 à 1776, fille du maréchal de Boufflers.
Reference : 012728
Charlotte-Julie de Boufflers (1698-1777), religieuse, avant-dernière abbesse de l'abbaye de fondation royale Saint-Pierre d'Avenay (une des plus anciennes de France) de 1720 à 1776, fille du maréchal de Boufflers. L.A.S., Avenay, 29 octobre 1774, 2p in-4. Vraisemblablement adressée à l'abbé commandataire d'Avenay, une personne qui pouvait être un laïc mais touchait une redevance sur les revenus du monastère. Longue lettre à propos d'une dette de l'abbaye envers ce correspondant à qui l'abbaye doit 4 ans de redevance. Elle mentionne notamment qu'elle préfère lui écrire et s'expliquer avant que M. Héloin, chargé des intérêts de son correspondant, ne le prévienne. Il est notamment question d'une dette qui devait lui être payée le 1er octobre et qui ne l'a pas été. Rare document sur une des grandes et anciennes abbayes royales, fondée vers 660 et disparue en 1792. [69-2]
Augustin Daly (1838-1899), écrivain, premier grand metteur en scène américain reconnu, un des hommes de théâtre les plus influents de son époque.
Reference : 005344
Augustin Daly (1838-1899), écrivain, premier grand metteur en scène américain reconnu, un des hommes de théâtre les plus influents de son époque. L.A.S., sd (ca.1888), 1p in-12 (10 lignes). En-tête du théâtre de Vaudeville mentionnant « représentations de la troupe Augustin Daly de New-York ». A Scholl : « Monsieur et cher confrère, Je prends la liberté de vous adresser le texte avec traduction de "Taming [of] the Shrew" [de Shakespeare] qui sera représenté lundi prochain. Je compte sur votre présence et vous prie d'agréer mes remerciements anticipés et mes cordiales salutations ». Rare autographe. [119]
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanum est, perseverare diabolicum.