1114 books for « proust marcel »Edit

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‎Proust Marcel‎

Reference : 500086323

(1963)

‎Un amour de Swann‎

‎Le Livre de Poche 1963 1963.‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR12.00 (€12.00 )

‎Pennac Daniel Proust Marcel Sarraute Nathalie Flaubert Gustave Collectif‎

Reference : 500075758

(2005)

ISBN : 9782070314515

‎Au bonheur de lire : Les plaisirs de la lecture‎

‎Gallimard / folio 2005 107 pages poche. 2005. broché. 107 pages.‎


‎Très bon état - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état- expédié soigneusement depuis la France‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR2.50 (€2.50 )

‎Proust Marcel‎

Reference : 300012971

(1958)

‎Un amour de swann‎

‎Le Livre de Poche 1958 1958.‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR4.00 (€4.00 )

‎Proust Marcel Schlöndorff Volker‎

Reference : 300018829

(1984)

‎Un Amour de Swann‎

‎France loisirs 1984 276 pages 1984. 276 pages.‎


Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR7.00 (€7.00 )

‎Proust Marcel‎

Reference : 34592

‎Les Cahiers Marcel Proust. Tome I à VIII. ‎

‎Paris. Gallimard, NRF. In-12. Br. Tome I : Hommage à Marcel Proust. 1927. 319 p. Ex. N° 465 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome II : Répertoire des Personnages de " A la Recherche du Temps Perdu" par C. Daudet. Précédé de "La Vie Sociale dans l'Oeuvre de Marcel Proust" par R. Fernandez. 1927. 175 p. Ex. N° 465 sur Vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome III : Morceaux Choisis de Marcel Proust. 1928. 372 p. Ex. N° 465 sur Vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome IV : Au Bal avec Marcel Proust par La Princesse Bibesco. 14ème édition. 1928. 202 p. Tome V : Autour de Soixante Lettres de Marcel Proust par L. Daudet. 1929. 242 p. Ex. N° 468 sur Vélin pur fil lafuma-Navarre. Tome VI : Marcel Proust Lettres à la NRF. Bibliographie Proustienne par G. Da Silva Ramos. Proust à la Mazarine. 1932. 283 p. Ex. N° 162 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome VII : Répertoire des Thèmes de Marcel Proust par R. Celly. 1935. 382 p. Tome VIII : L'Amitié de Proust par G. Cattaui. 1935. 228 p. Bon état. Rousseurs. Couvs. défraichies. ‎


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Phone number : 33 05 56 81 68 79

EUR280.00 (€280.00 )

‎PROUST (Marcel).‎

Reference : 3842

‎Né à Paris. 1871-1922. Ecrivain français. Auteur d’A la Recherche du temps perdu (édité de 1913 à 1926. Prix Goncourt pour Les Jeunes filles en fleurs. L.A.S. « Marcel Proust » à « Cher Monsieur » [l’historien et critique d’art Auguste Marguillier]. S.l.n.d. [juin 1906]. 5 pp. in-8. Papier de deuil ( la mère de Marcel Proust était décédée en septembre 1905).‎

‎ S.D. TRE?S BELLE ET INTE?RESSANTE LETTRE DANS LAQUELLE MARCEL PROUST E?VOQUE LE PEINTRE VE?NITIEN VITTORE CARPACCIO [pour Proust, le symbole me?me de Venise, dont il se servira dans Albertine disparue] ET LES « MORNINGS IN FLORENCE » DE RUSKIN, publie?s par Laurens (en 1908) : ...Si plus tard votre collaborateur vous rend le Carpaccio italien (que je ne connais pas) je serai tre?s heureux de le lire, si vous pouvez me le pre?ter. Quant au franc?ais je vais e?crire a? Venise ou? on me dit quil a e?te? e?dite?. Carpaccio est un artiste si charmant quon voudrait pouvoir e?tre toujours plus renseigne? sur son œuvre et sur sa vie. Si vous naviez de?ja? dispose? du cpte rendu, je me serais mis a? votre disposition pour le faire. Si M. Laurens publie les Mornings in Florence vous devriez lui conseiller ceci. La magnifique e?dition de Ruskin (Library Edition) qui parai?t chez Alen... Proust pre?cise que les Mornings contiennent un ...ine?dit « The visible church », tre?s inte?ressant. M. Laurens naurait pas le droit de le publier, car il ny a pas assez de temps quil a paru. Mais par voie dappendice ou de note en disant franchement ou? il le prend, il pourrait en donner de longs extraits. Du reste les Mornings in Florence sont bien courts pour constituer un volume, il devrait y ajouter Val dArno qui est dailleurs infiniment supe?rieur aux Mornings in Florence lesquels sont le plus mauvais ouvrage de Ruskin, franchement me?diocre... En grand admirateur du critique dart anglais John Ruskin, et, à la suite de la traduction quil fit (avec laide de sa mère Jeanne Proust) de La Bible dAmiens du critique anglais (parue au Mercure de France, en 1904), Marcel Proust avait été promu « expert en études ruskiniennes ».En novembre 1905, Proust fut donc approché par Auguste Marguillier, un ancien collaborateur de Charles Ephrussi (un ami de Proust), devenu directeur de La Chronique des arts, pour un compte-rendu de Pierres de Venise de Ruskin, que Mathilde Crémieux, une cousine de Proust, venait de traduire et qui allait paraître chez Henri Laurens, le futur éditeur des Matins de Florence de Ruskin. En janvier 1906, Proust adressait à Marguillier une notice au sujet du Gainsborough de Gabrielo Mourey paru dans La Chronique des Arts, puis dans les « Villes dart », une collection (éditée par H. Laurens) très appréciée par lauteur de La Recherche ; toujours dans la même collection, Proust découvrit avec plaisir le Carpaccio de G. et L. Rosenthal (paru en 1906), auquel il fait allusion dans cette lettre.Introduit dans La Recherche, au travers des chatoyantes robes du couturier Fortuny offertes à Albertine par le Narrateur, le peintre vénitien Vittore Carpaccio (1460-1526) fut longuement étudié par Proust lors de ses séjours à Venise grâce aux ouvrages de Ruskin.‎


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EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎PROUST Marcel‎

Reference : 52436

(1913)

‎Du côté de chez Swann‎

‎Grasset, Paris 1913, 11,5x18,5cm, relié.‎


‎Édition originale sur papier courant, exemplaire de seconde émission comportant le bon achevé d'imprimer du 8 novembre 1913, la faute typographique à Grasset corrigée sur la page de titre ainsi que l'absence de table. Reliure en demi maroquin gris anthracite à coins, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de couverture et dos remontés sur onglets, tête dorée, étui bordé de maroquin gris, ensemble signé Thomas Boichot. Précieux envoi autographe signé de Marcel Proust au comte Primoli : « Hommage d'attachement respectueux et bien vif. » Joseph Napoléon, comte Primoli (1851-1927), est l'arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte. Très lié à la famille impériale sous le Second Empire, il fréquente ensuite avec fidélité le Salon de sa tante bien-aimée, la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier de la rue de Berri. Sa conversation raffinée et spirituelle y font des merveilles et il y rencontre, en bibliophile passionné, certains des plus grands écrivains de son temps : Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt ou encore Guy de Maupassant. C'est là, également, qu'il fait la connaissance dès les années 1890 du tout jeune Marcel Proust. Les deux hommes s'apprécient beaucoup et le comte, qui a à cur de renforcer les liens littéraires et culturels entre Rome (sa ville natale) et Paris, invite plusieurs fois l'écrivain dans la capitale italienne. Proust ne s'y rendra jamais mais à ses yeux, les lettres de Primoli contiennent à elles seules « un peu du charme de Rome» (lettre de Marcel Proust au comte Primoli, début 1907, citée dans Pasquali C., Proust, Primoli, la moda, p. 26). A la mort en 1904 de la princesse Mathilde, qui avait permis leur rencontre, Proust écrira au comte : « Laissez-moi vous dire seulement que je pleure amèrement avec vous, parce que j'aimais avec un respect infini la Princesse - et parce que cela me fait tant de peine de penser que vous êtes si malheureux, vous si bon à qui de tout son cur on voudrait tant de bonheur, vous au cur douloureux et blessé de qui on voudrait tant que fût évité tout coup cruel. » (lettre de Marcel Proust au comte Primoli, 4 janvier 1904, ibid., p. 21) A la publication de Du côté de chez Swann en novembre 1913, le comte Primoli est l'un des tout premiers dédicataires de l'ouvrage, ainsi que l'atteste une lettre de Proust, datée de début janvier 1914, dans laquelle il évoque notre exemplaire : «Cher Monsieur, Quand mon livre a paru vous êtes une des toutes premières personnes à qui j'ai pensé. Dès le premier jour des envois, je répétais à mon valet de chambre : "l'exemplaire du comte Primoli est parti ?" Il me disait oui et c'était vrai. Seulement aujourd'hui quand j'ai reçu cette carte si amusante et si jolie où vous parlez de l'escorte de la Joconde "en guise de musicien", j'ai dit à mon valet de chambre: "Vous voyez, c'est une carte du comte Primoli." Il l'a regardée. "Comment! Monsieur le Comte Primoli est à Rome ! Mais j'ai envoyé le livre à Paris !" J'ai eu un moment de fureur et de désespoir. Peut-être d'ailleurs votre concierge vous a-t-il envoyé le livre à Rome. Mais dans le doute je vous envoie un second exemplaire à Rome. Seulement je n'ai plus de première édition. Vous en trouverai une à Paris quand vous reviendrez, elle y est depuis longtemps. Je ne peux vous envoyer qu'un exemplaire du deuxième tirage où il y a d'ailleurs un peu moins d'énormes fautes que dans le premier. Mais je suis trop malade et malheureux en ce moment pour pouvoir corriger tout cela moi-même ... » (ibid., p. 51) Le présent exemplaire est donc l'exemplaire de la seconde émission que Proust envoie à Primoli à Rome et cite dans cette lettre. Précieux témoignage des liens chaleureux entre Marcel Proust et le comte Primoli. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎Proust, Marcel‎

Reference : 10489

(1921)

‎Le côté de Guermantes I‎

‎Paris Éditions de la nouvelle revue Française 1921 Paris, Éditions de la nouvelle revue Française, 1921. 279 pp. Fente au mors inférieur. Dos insolé. À La recherche du temps perdu tome III : le côté de Guermantes I. ÉDITION ORIGINALE. Bon achevé d'imprimé du 17 août 1920. Mention fictive de troisième édition. Complet du feuillet d'errata ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ : "À Jacques Boulenger hommage reconnaissant son ami (s'il n'y'a pas d'indiscrétion ) Marcel Proust" Marcel PROUST - Jacques BOULENGER À la fois critque et érudit, Jacques Boulenger (1879 - 1944) publie des essaies sur Les Dandys (1907), Le Grand Siècle (1911) , Nerval, Marceline Desbordes-Valmore, et les animaux de combat. Il écrit aussi dans diverses revues et est secrétaire du Gil Blas de 1914 à 1920. À partir de 1921, il devient rédacteur en chef de la revue hebdomadaire L'Opinion dans laquelle il fait paraitre, le 20 décembre 1919, un article intitulé "Marcel Proust". Il défend l'auteur en mettant en avant l'importance de l'uvre et son originalité méritant pour lui le prix Goncourt.Cela enchante Proust, mais Boulenger poursuit en avouant aimer un livre qu'il trouve mal écrit et pas du tout composé.Proust s'emploie à convaincre le critique en mulitpliant les flatteries, les invitations à dîner, ou les présentations à des duc. Mais cette stratégie, qu'il renouvellera d'ailleurs avec d'autres critiques importants comme Binet-Valmer, Souday ou Pierrefeu, à pour conséquence d'éveiller la méfiance de Boulenger, qui ne se rend qu'une fois chez Proust en juin 1921. Le critique analysera finement l'attitude de Proust dans un article du Figaro du 3 juin 1932 notant que les lettres reçues lui " paraissaient trop aimbles trop complimenteuses, voir trop sensibles". Il renversera même un célèbre argument proustien en affirmantque connaître personnellement l'auteur n'aide pas à mieux comprendreson uvre. Même s'il n'approuve pas son style, Boulenger restera tout de même un defenseur de l'auteur de la Recherche, notamment face à Pierrefeu, en mentionnant dans L'Opinion plusieurs articles élogieux sur Proust. Proust continuera de jouer d'influence pour convaicre Boulenger, allant jusqu'à déclencher quelques incidents avec Léon Daudet, Montesquiou, Vettard. Mais le clairevoyance et l'indépendance de Boulenger sauront lui résister. Marcel Proust, Lettres, Notices biographiques des correspondants, Virginie Greene, Plon 2004. Couverture souple‎


‎Edition originale Signé par l'auteur ‎

Phone number : 09 88 40 55 75

EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎Proust, Marcel‎

Reference : 10491

(1922)

‎Sodome et Gomorrhe II‎

‎Paris Éditions de la nouvelle revue Française 1922 Paris, Éditions de la nouvelle revue Française, 1922. 230 pp. Dos insolé. À la recherche du temps perdu tome V - Sodome et Gomorrhe tome II. ÉDITION ORIGINALE. Tirage courant, sans mention d'édition. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ: "À Jacques Boulenger Son admirateur, son ami reconnaissant Marcel Proust" Marcel PROUST - Jacques BOULENGER À la fois critque et érudit, Jacques Boulenger (1879 - 1944) publie des essaies sur Les Dandys (1907), Le Grand Siècle (1911) , Nerval, Marceline Desbordes-Valmore, et les animaux de combat. Il écrit aussi dans diverses revues et est secrétaire du Gil Blas de 1914 à 1920. À partir de 1921, il devient rédacteur en chef de la revue hebdomadaire L'Opinion dans laquelle il fait paraitre, le 20 décembre 1919, un article intitulé "Marcel Proust". Il défend l'auteur en mettant en avant l'importance de l'uvre et son originalité méritant pour lui le prix Goncourt.Cela enchante Proust, mais Boulenger poursuit en avouant aimer un livre qu'il trouve mal écrit et pas du tout composé.Proust s'emploie à convaincre le critique en mulitpliant les flatteries, les invitations à dîner, ou les présentations à des duc. Mais cette stratégie, qu'il renouvellera d'ailleurs avec d'autres critiques importants comme Binet-Valmer, Souday ou Pierrefeu, à pour conséquence d'éveiller la méfiance de Boulenger, qui ne se rend qu'une fois chez Proust en juin 1921. Le critique analysera finement l'attitude de Proust dans un article du Figaro du 3 juin 1932 notant que les lettres reçues lui " paraissaient trop aimbles trop complimenteuses, voir trop sensibles". Il renversera même un célèbre argument proustien en affirmantque connaître personnellement l'auteur n'aide pas à mieux comprendreson uvre. Même s'il n'approuve pas son style, Boulenger restera tout de même un defenseur de l'auteur de la Recherche, notamment face à Pierrefeu, en mentionnant dans L'Opinion plusieurs articles élogieux sur Proust. Proust continuera de jouer d'influence pour convaicre Boulenger, allant jusqu'à déclencher quelques incidents avec Léon Daudet, Montesquiou, Vettard. Mais le clairevoyance et l'indépendance de Boulenger sauront lui résister. Marcel Proust, Lettres, Notices biographiques des correspondants, Virginie Greene, Plon 2004. Couverture souple‎


‎Edition originale Signé par l'auteur ‎

Phone number : 09 88 40 55 75

EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎PROUST Marcel & RUSKIN John‎

Reference : 46291

(1904)

‎La Bible d'Amiens‎

‎Mercure de France, Paris 1904, 12x19cm, relié.‎


‎Edition originale de la traduction française établie par Marcel Proust, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse, il n'a été tiré que 7 Hollande en grands papiers. Reliure en demi chagrin marron, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, contreplats et gardes de papier à la cuve, couvertures conservées, reliure de l'époque Rare envoi autographe signé de Marcel Proust à Georges Goyau: «A Monsieur Georges Goyau. Son admirateur affectueux et reconnaissant Marcel Proust» Ce dernier était un historien et essayiste français qui collaborait notamment à la Revue des deux mondes, il était également l'époux de Lucie Faure-Goyau, une des amies d'enfance de Marcel Proust. Le 18 décembre 1904, il publia un article encenseur sur La Bible d'Amiens dans le Gaulois, suite à une sollicitation de Proust lui-même, qui accompagnait probablement cet exemplaire. Dans la lettre de remerciements qui suivit la parution de cet article, Marcel Proust confia à Georges Goyau sa conception philosophique du travail d'un traducteur: «Vous savez quelle admiration j'ai pour Ruskin. Et comme je crois que chacun de nous a charge des âmes qu'il aime particulièrement, charge de les faire connaître et aimer, de leur éviter le froissement des malentendus et la nuit, l'obscurité comme on dit, de l'oubli, vous savez de quelles mains - scrupuleuses - mais pieuses et aussi douces que j'ai pu - j'ai touché à celle-là...» Précieux exemplaire comportant un affectueux envoi autographe de Marcel Proust sur sa première traduction de Ruskin. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎Proust Marcel ‎

Reference : LITT6159CPROUST

‎Les Cahiers Marcel Proust. Tome I, II, III, IV, VI. ‎

‎Paris. Gallimard, NRF. Brochés In-12. Non complet. Tome I : Hommage à Marcel Proust. 1927. 319 p. N° 179 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome II : Répertoire des Personnages de " A la Recherche du Temps Perdu" par C. Daudet. Précédé de "La Vie Sociale dans l'Oeuvre de Marcel Proust" par R. Fernandez. 1927. 175 p. ex libris principis obsta. Tome III : Morceaux Choisis de Marcel Proust. 1947. 372 p. Tome IV : Au Bal avec Marcel Proust par La Princesse Bibesco. 1928. 202 p. ex libris principis obsta. Tome VI : Marcel Proust Lettres à la NRF. Bibliographie Proustienne par G. Da Silva Ramos. Proust à la Mazarine. 1932. 283 p. ‎


‎Bel ensemble en bon état. Rousseurs. Couvertures défraichies. ‎

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Phone number : +33 5 59 03 69 40

EUR110.00 (€110.00 )

‎Flers, Robert de / Proust, Marcel‎

Reference : 4420

‎Photographies originales dédicacées à Marcel Proust‎

‎ Tirages à l’albumine de 135 x 210 mm contre collé sur carton de 150 x 245 mm. BEL ENSEMBLE DE DEUX GRANDES PHOTOGRAPHIES représentant Robert de Flers en costumes de théâtre, chacune comporte une dédicace signée à Marcel Proust. Robert de Flers en Mascarille. Dédicace autographesignée: "ÀMarcel Proust, très affectueusement. R. de Flers". Robert de Flers dans une scène de comédie avec une autrepersonnage : Dédicace autographesignée: "À mon cher ami Marcel Proust. R. de Flers". Robert de Flers fut condisciple de Proust au Lycée Condorcet. Les deux amis eurent une liaison de jeunesse, un an avant que Proust ne rencontre Reynaldo Hahn. Robert de Flers épousera ensuite la fille de Victorien Sardou, Geneviève, et devint l'un des auteurs de théâtre les plus en vue. Il fut aussi rédacteur en chef du Figaroet publia à ce titre plusieurs Chroniques de Proust. Leur amitié profonde, ne fut jamais démentie. Ces photographies, provenant de l'album de famille de Marcel Proust, furent exposées à deux reprises à la Bibliothèque Nationale de France. (LÉcriture et les Arts, n° 183). ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

Phone number : 09 88 40 55 75

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎PROUST Marcel & RUSKIN John‎

Reference : 84842

(1906)

‎Sésame et les lys‎

‎Mercure de France, Paris 1906, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale de la traduction française, des notes et de la préface établies par Marcel Proust, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse. Agréable exemplaire. Précieux envoi autographe signé de Marcel Proust au diplomate, homme politique et historien Gabriel Hanotaux, grand ami du père de Proust, Adrien Proust, et que Marcel choisira comme premier modèle du mentor Norpois dans La Recherche. En effet, Hanotaux joua un rôle très important dans l'éducation du jeune Proust. Il est sans doute à l'origine deson premier emploi après sa licence de droit, un poste d'attaché non rétribué à la Bibliothèque Mazarine duquel Proust s'échappera régulièrement en invoquant la protection d'Hanotaux. "L'histoire a fait de l'ancien ministre des Affaires étrangères Gabriel Hanotaux, par son désir de rester attaché à la vitalité politique de son temps, et par le fait qu'il avait croisé le fer avec le jeune Marcel Proust à propos de sa vocation littéraire, le modèle le plus intéressant du marquis de Norpois. Porte-parole d'une vie d'action et d'une écriture journalistique, il a réussi comme le professeur Adrien Proust, mais mieux que lui peut-être, à incarner le parfait paternalisme." (Finn, Michael R. "Norpois, Père Ou Mentor?" Revue d'Histoire Littéraire de La France 93, no. 1) Plus qu'un simple envoi d'amitié, cette dédicace sur sa seconde traduction de Ruskin, mais surtout sur sa célèbre préface "sur la lecture", anonciatrice du chef d'oeuvre à venir, est une véritable demande de reconnaissance intellectuelle au mentor de sa jeunesse, mais également la marque de son émancipation, à l'instar du narateur de La Recherche envers le marquis de Norpois. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR5,800.00 (€5,800.00 )

‎PROUST Marcel‎

Reference : 44681

(1922)

‎Sodome et Gomorrhe II‎

‎Nrf, Paris 1922, 14,5x19,5cm, 3 volumes brochés sous coffret.‎


‎Edition originale sur papier courant. Précieux envoi autographe signé de Marcel Proust à Henri Massis sur le premier volume: «en témoignage de très vive sympathie Marcel Proust» Henri Massis, lecteur attentif de l'uvre de Proust, consacrera deux essais à celle-ci. Dans Le Drame de Marcel Proust, publié en 1937, il s'intéresse particulièrement à Sodome et Gomorrhe et propose une analyse «audacieuse et quasi freudienne» de la relation de Proust au vice: «seul devant sa peur du mal depuis qu'il a perdu sa mère [...] [Proust écrirait] pour opposer à l'idée de l'uvre, l'idée de déchéance». Dans Chroniques, Paul Morand rend un bel hommage à cette étude: «Il y a quelques semaine à peine, Henri Massis publiait [...] un essai qui sera peut-être un jour à l'uvre de Proust ce que la préface de Claudel est à celle de Rimbaud; avec cette différence, toutefois, que Claudel se penche sur le pécheur avec moins d'exigence que d'amour. On a pu admirer avec quelle logique classique Henri Massis a pénétré dans cette pensée proustienne qui a forme de labyrinthe; son explication chrétienne de l'âme de l'auteur de Sodome et Gomorrhe ressemble à cette cathédrale de Saint-Thomas qui s'élève à Madras, isolée et dépaysée au milieu de la jungle orientale.» Les trois volumes sont présentés dans un coffret en plein maroquin noir, dos lisse orné de caissons estampés à froid, date en queue, intérieur doublé d'agneau kaki, coffret signé Goy & Vilaine. Précieux exemplaire, complet en trois volumes, du tome V de à la recherche du temps perdu enrichi d'un envoi autographe signé de Marcel Proust, dans un superbe coffret parfaitement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎(PROUST Marcel) DREYFUS Robert‎

Reference : 55277

(1907)

‎Quarante-huit‎

‎les Cahiers de la Quinzaine, Paris 1907, 13x19cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Petits manques en tête et en pied du dos, quelques piqûres et taches claires sur les plats. Exceptionnel envoi autographe signé de Robert Dreyfus à son ami : « À Marcel Proust. Très affectueusement ». Amis d'enfance et anciens élèves du Lycée Condorcet, Marcel Proust et Robert Dreyfus fondent la revue Le Banquet en 1892, avec quelques-uns de leurs anciens condisciples dont Daniel Halévy. Paraîtront huit numéros qui contiennent les premiers pas en littérature de l'un et de l'autre. En 1907, Dreyfus, quand il rédige cet envoi à Proust empreint d'une profonde sympathie, est un auteur reconnu pour ses essais : La Vie et les prophéties du Comte Gobineau publié deux ans plus tôt lui a valu un prix de l'Académie française. Proust, quant à lui, s'attelle alors à la rédaction de son grand uvre, À la recherche du temps perdu, mais n'a encore qu'une modeste réputation d'écrivain. L'amitié entre les deux hommes traverse les décennies, comme en témoigne leur correspondance, entamée dès 1888 et poursuivie jusqu'en 1920. Bien inspiré, Dreyfus conservera précieusement les lettres de Proust qui, après la mort de celui-ci, lui permettront d'écrire un livre précieux pour les proustiens, Souvenirs sur Marcel Proust, accompagnés de lettres inédites (1926) : « Est-ce une consolation de songer : s'il avait été mieux portant, [...] il n'eût pas écrit ces lettres où scintillent encore les fusées de son esprit. » Exemplaire de la bibliothèque de Marcel Proust, offert par son ami d'enfance Robert Dreyfus. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎PROUST Marcel‎

Reference : 84876

(1904)

‎Lettre autographe signée adressée à René Peter : "je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières"‎

‎s.l. mardi (25 octobre 1904), 12,6x20,4cm, 12 pages sur 3 bifeuillets.‎


‎| "ceux que j'aime, je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières" | Lettre autographe signée de Marcel Proust,adressée à René Peter. Douze pages rédigées à l'encre noire sur troisbifeuillets de papier blanc bordé de noir. Déchirures aux extrémitéslelong des plis des bifeuillets, n'affectant pas le texte. Publiée dans Kolb, IV, n°168. Très longue lettre de Proust, pleine de sous-entendus, au dramaturge René Peter. Vantant le succès de ce dernier, Proustfait la sublime confession de sa propre vanité d'écrivain et de ses ambitions littéraires. Il laisse subtilement transparaître sa jalousie pour la maîtresse de Peter et déclare également sa dévotion absolue à Reynaldo Hahn. Il s'agit d'unedes premières missives qu'il envoie à Peter, son ami d'enfance, après avoir récemment repris contact avec lui. *** Proust, éternellement accablé de maux, reste reclus et s'excuse d'avoir manqué la répétition de la nouvelle pièce de Peter, Le Chiffon. La comédie en trois actes de Peter sur une musique de Reynaldo Hahn, créée à l'Athénée le mois suivant, connaîtra un franc succès et une soixantaine de représentations avant la fin de l'année. Le jeune Proust se remet à l'opinion dithyrambique de Hahn qui avait assisté aux répétitions, et lamissive se mue en une déclaration d'amour au compositeur et à son jugement impeccable : "Reynaldo m'a dit que votre pièce était délicieuse et ravissante, ce qui n'est pas tout à fait la même chose, qu'il y avait ri et pleuré comme il ne rit et pleure jamais au théâtre et que la langue était exquise. Cela j'en étais certain. Mais ne connaissant rien de vous, je ne pouvais savoir si vous aviez le génie dramatique. J'en suis certain maintenant car si je ne connais pas de juge aussi sévère, aussi ridiculement sévère que Reynaldo, je n'en connais pas non plus qui ait plus de goût. De sorte que sa sévérité habituelle, sa perspicacité foncière, donnent à son enthousiasme une valeur très grande à mes yeux". Dans un enchevêtrement caractéristique d'aveu et de déni, Proust cache à peine ses ambitions et sa quête de reconnaissance. Il appelle de tous ses vux les mêmes lauriers qu'il place sur la tête de Peter : «votre pauvre et charmante mère qui comme tous ceux qui aiment et qui ont vécu, la vie meurtrissant toutes nos tendresses, a tant souffert, assiste à ce grand bonheur, à ces premiers rayons de la gloire sur votre front charmant, que Vauvenargues dit plus doux que le soleil levant. Je n'en parle que par citation, ne les ayant jamais connus moi-même !» Il finira même par instiller sa vocation littéraire dans le parcours du narrateur de La Recherche, sa formation d'homme de lettres davantage marquée par les déceptions que par les «rayons de la gloire» tant attendus par Proust lui-même. Elle culmine cependant dans le Temps retrouvé par une épiphanie: le narrateur sait maintenant quoi écrire et, surtout, comment l'écrire. La lettre marque les débuts du trio Proust-Peter-Hahn dont la complicité était telle qu'ils formeront un vocabulaire spécial dont eux seuls avaient le secret. Le fleuve de mots de cette lettre illustre parfaitement cet indéniable lien entre désir et admiration intellectuelle : «Car je tiens aussi au succès, je suis extrêmement matériel dans mes vux pour ceux que j'aime et je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières». Malgré ces démonstrations de générosité, l'écrivain ne peut cependant masquer une certaine jalousie envers Robert Danceny, fictif co-auteur du Chiffon qui n'était autre que la maîtresse de Peter, Mme Dansaërt. Proust lui fait élégamment mais explicitement référence : «Cela me rend heureux de penser que la charmante femme dont on m'assure que c'est elle qui se cache sous le nom masculin de votre collaborateur, sera de moitié dans votre uvre. Je ne dis pas de votre succès, car collaboratrice ou non, elle eût toujours par le cur partagé votre succès, ayant je crois pour vous une amitié profonde». Typique d'un Proust transposant ses désirs à travers la fiction, l'écrivain formera dans les années suivantes divers scénarios dramatiques et morbides entre Peter et cette jeune femme: "j'ai peur qu'une fois marié, sa femme ne prenne ombrage de Me Dansa[ë]rt, que lui-même ne s'éloigne d'elle et que celle-ci se tue" écrit-il à Reynaldo Hahn en 1911. Proust ira même jusqu'à suspecter une liaison entre Peter et son secrétaire Robert Ulrich, qu'il reprochera violemment au dramaturge dans des lettres passionnées. Exceptionnelle lettre d'un Marcel Proust avant la légende et la gloire, qui aspire secrètement à la reconnaissance littéraire dont Peter jouit déjà grâce au succès de sa pièce de théâtre.Cette missive rassemble de grands protagonistes de la vie sentimentale tumultueuse et secrète de l'écrivain, qui nourriront plus tard les intrigues de laRecherche. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[« La Bible d'Amiens a pris pour moi ce degré d'assimilation complète de transparence absolue »] - ‎ ‎PROUST (Marcel)‎

Reference : 26139

(1903)

‎Placard d'épreuves pour La Bible d'Amiens‎

‎ S.l.n.d. [circa février 1903]. 12 p. in-8, montées sur papier pour former un grand placard de 49 x 130 cm, portant environ 90 corrections autographes, autant de corrections typographiques. Rares épreuves de passages de La Bible d'Amiens, pour la parution dans la revue littéraire La Renaissance latine du 15 février 1903. Nombreuses corrections autographes, donnant plusieurs variantes inédites, qui témoignent du soin méticuleux porté par Proust à cette traduction dont le succès l'encouragera à se prêter une seconde fois à l'exercice avec Le Sésame et les Lys deux ans plus tard.‎


‎Au prince Constantin de Brancovan, directeur de la Renaissance latine, qui le moquait en janvier 1903, sur sa connaissance de l'anglais, Proust fit cette belle réponse: « Je crois que cette traduction, non pas à cause de mon talent qui est nul, mais de ma conscience qui a été infinie - sera une traduction comme il y en a très peu, une véritable reconstitution [...]A force d'approfondir le sens de chaque mot, la portée de chaque expression, le lien de toutes les idées, je suis arrivé à une connaissance si précise de ce texte que chaque fois que j'ai consulté un Anglais - ou un Français sachant à fond l'anglais - sur une difficulté quelconque - il était généralement une heure avant de voir surgir la difficulté et me félicitait de savoir l'anglais mieux qu'un Anglais. En quoi il se trompait. Je ne sais pas un mot d'anglais parlé et je ne lis pas bien l'anglais. Mais depuis quatre ans que je travaille sur la Bible d'Amiens je la sais entièrement par coeur et elle a pris pour moi ce degré d'assimilation complète, de transparence absolue, où se voient seulement les nébuleuses qui tiennent non à l'insuffisance de notre regard, mais à l'irréductible obscurité de la pensée contemplée». Marcel Proust commence à s'intéresser aux ouvrages de Ruskin à l'automne 1899, dès son retour d'Evian-les-Bains, en se plongeant dans la lecture intensive de celui qu'il appelle "ce grand homme" après avoir découvert le chapitre intitulé " La Lampe de la mémoire " des Sept Lampes de l'architecture. Quelques mois plus tard, il apprend la mort la mort du critique d'art dans le Figaro du 21 janvier 1900. Il écrit immédiatement à Marie Nordlinger, une ami anglaise de Manchester et cousine de Reynaldo Hahn, lui exprimant, outre sa tristesse, son désir de pérennité des ouvrages de l'écrivain : il prépare alors plusieurs hommages à Ruskin sous formes d'articles nécrologiques et de notes qui deviendront, avec des modifications amplifiées, les péritextes de sa future traduction de la Bible d'Amiens. Les premiers - et seuls - extraits paraissent en février et mars 1903, un an avant la parution en volume. Tâche ardue puisque Marcel Proust connaît à peine l'anglais : sa mère fait le "mot à mot", qu'il remanie avec les conseils de Marie Nordlinger et de Robert d'Humières, traducteur de Kipling. Au terme de ces longues années d'un travail acharné et d'un commentaire personnel sur l'art et la création, Proust achève enfin sa préface, la traduction et les notes, dont certaines se développent sur plusieurs pages. Les présentes pages évoquent des épisodes de l'hagiographie des saints Martin, Geneviève et Jérôme, et parurent dans la revue littéraire La Renaissance latine (numéro du 15 février 1903) du Prince de Brancovan, malgré les réticences de ce dernier qui le moquait encore, le mois précédent, pour sa traduction qu'il jugeait "légère". Proust, lui fera alors cette belle réponse :« Je crois que cette traduction, non pas à cause de mon talent qui est nul, mais de ma conscience qui a été infinie - sera une traduction comme il y en a très peu, une véritable reconstitution [...]A force d'approfondir le sens de chaque mot, la portée de chaque expression, le lien de toutes les idées, je suis arrivé à une connaissance si précise de ce texte que chaque fois que j'ai consulté un Anglais - ou un Français sachant à fond l'anglais - sur une difficulté quelconque - il était généralement une heure avant de voir surgir la difficulté et me félicitait de savoir l'anglais mieux qu'un Anglais. En quoi il se trompait. Je ne sais pas un mot d'anglais parlé et je ne lis pas bien l'anglais. Mais depuis quatre ans que je travaille sur la Bible d'Amiens je la sais entièrement par coeur et elle a pris pour moi ce degré d'assimilation complète, de transparence absolue, où se voient seulement les nébuleuses qui tiennent non à l'insuffisance de notre regard, mais à l'irréductible obscurité de la pensée contemplée ». L'ouvrage, qui sera achevé un an plus tard (en février 1904) portera une dédicace à Adrien Proust, au lieu de celle destinée à Reynaldo Hahn : " à la mémoire de MON PERE, frappé en travaillant le 24 novembre 1903, mort le 26 novembre, cette traduction est dédiée". Il s'en excusera dans la dédicace personnelle lorsqu'il offrira un exemplaire à Hahn, " tant [s]on petit Papa désirait le voir paraître que maintenant j'ai mieux aimé vous le retirer pour le lui offrir". Proust, néanmoins, lui dédicacera la second texte de Ruskin qu'il traduira trois ans plus tard, Les Sésames et les lys. ‎

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‎PROUST Marcel‎

Reference : 83638

(1907)

‎Lettre autographe signée adressée à Mme Catusse‎

‎s.l. s.d. (ca 1907), 12,6x20,4cm, 3 pages sur un double feuillet.‎


‎| « Le jour de l'an n'est qu'une occasion pour moi - comme s'il était besoin d'occasions ! - de me souvenir et de pleurer » | Lettre autographe signée de Marcel Proust, probablement adressée à Madame Catusse. La destinataire ainsi que la date de la missive ont été déterminées par Jean-Yves Tadié. Trois pages rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc bordé de noir. Une pliure transversale inhérente à l'envoi. Sombre et admirable missive empreinte de mélancolie proustienne, alors que le futur auteur de la Recherche ressent plus que jamais les affres du deuil de sa mère dont le souvenir est ravivé au passage de la nouvelle année. L'écrivain à la générosité légendaire charge également sa fidèle confidente, Madame Catusse d'acheter un cadeau au couple Straus, dont l'épouse a inspiré le personnage de la Comtesse de Guermantes. La fin 1907, date présumée de cette lettre faisant allusion au Nouvel An approchant, marque le deuxième réveillon passé sans Madame Proust, décédée deux ans auparavant : « Le jour de l'an n'est qu'une occasion pour moi comme s'il était besoin d'occasions ! de me souvenir et de pleurer ». Ce sentiment a été évoqué l'année précédente dans une lettre à Anna de Noailles (« le jour de l'an a eu sur moi une puissance d'évocation terrible. Il m'a tout d'un coup rendu les mémoires de Maman que j'avais perdues, la mémoire de sa voix », février 1906). Ce moment fatidique agira sur Proust comme une pernicieuse madeleine, à la fois réminiscence sensorielle et conscience aiguë du manque de l'être aimé.Il débutera bientôt l'écriture de la Recherche afin de conjurer par les mots cette figure maternelle dont l'absence demeurera insoutenable. Pour l'heure, Proust s'attelle à l'écriture d'une série de Pastiches pour le Figaro « qui n'étaient, en réalité, qu'un avant-dernier détour avant l'écriture de la Recherche » (George D. Painter). L'un de ces Pastiches portait sur l'escroquerie subie par le président de la maison De Beers, dont Proust possédait des actions. S'imaginant déjà ruiné, il mentionne ses revers de fortune en lettres capitales « VOUS AI-JE RACONTE PAR TÉLÉPHONE MES DÉSASTRES FINANCIERS ? ... » Accablé de maux, il est également en prise à ses éternelles crises d'asthme « provoquées ou exaspérées par ces brouillards terribles » qui le forcent à la réclusion et même au silence : « le téléphonage m'est très périlleux. Et je suis aussi très fatigué pour écrire ». Amie de la mère de Proust, la destinataire Mme Catusse est un soutien précieux pour l'écrivain. La prolifique correspondance de Proust avec celle que Ghislain de Diesbach surnomme sa « Notre-Dame-des-Corvées » représente une ressource inépuisable de connaissances sur sa vie secrète, ses peurs et ses tergiversations. Proust l'appela affolé lors d'une crise d'aphasie dont fut victime sa mère peu avant sa disparition. Alors que son isolement se fait toujours plus grand après son installation au 102 boulevard Haussmann l'année précédente, Proust sollicite l'aide de celle-ci dans de nombreuses affaires, notamment l'achat de fameux cadeaux : « J'aurais voulu vous demander si vous n'avez par hasard rien vu pouvant convenir aux Straus, quoique cela me déplaît toujours de coïncider avec le jour de l'an ». Ce sentiment inspirera un passage de La Prisonnière fustigeant ces mêmes « cadeaux du premier janvier » offerts à Madame Verdurin : « objets singuliers et superflus qui ont l'air de sortir de la boîte où ils ont été offerts et qui restent toute la vie ce qu'ils ont été d'abord [...] ». Connu pour ses frénétiques démonstrations de prodigalité, Proust surmonte ici son aversion pour ces cadeaux de circonstance. Le moindre service rendu à l'écrivain donnait en effet lieu à d'extravagantes dépenses auxquelles les époux Straus n'échappent pas. Avocat de son état, Emile Straus avait sans doute assisté l'écrivain dans ses affaires de succession : « je sens que les services répétés que m'a rendus M. straus ne peuvent rester sans remerciements, puisque je crois qu'il n'accepterait pas d'honoraires. Si vous aviez vu par hasard quelque chose de très joli, dans quelque genre que ce soit, ou quelque époque que ce soit, entre 100 fr. et 300 fr., je le prendrais avec plaisir. » Un précieux exemple de la générosité « si étrange et agressive » d'un Proust éternellement endeuillé et meurtri, faisant dans cette lettre une parfaite démonstration du lien entre amitié et argent, qui deviendra un thème récurrent de la Recherche. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎Proust, Marcel‎

Reference : 10490

(1922)

‎Sodome et Gomorrhe II‎

‎ Éditions de la nouvelle revue Française 1922 Éditions de la nouvelle revue Française, 1922. 230 pp. Dos insolé, fente au mors inférieur. Plat usé, piqûres. À la recherche du temps perdu tome V - Sodome et Gomorrhe tome II. ÉDITION ORIGINALE. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ: "À Jean de Pierrefeu sympathique souvenir, déjà lointain très cordialement, Marcel Proust" Journaliste, critique littéraire et chroniqueur, Jean de Pierrefeu (1881-1940) publie dans L'Opinion, du 24 janvier 1914, un article sur Swann. Pour lui, Proust est un "disciple de Bergson" qui possède une "formidable puissance créatrice de la mémoire" mais il est aussi un "martyr voluptueux" qui se "cloitre dans sa vie intime". Devenu critique littéraire dans le Journal des Débats ,il défend pour de l'attribution du Goncourt 1919, Les Croix de bois de Dorgelès face à L'Ombre des jeunes filles en fleurde Proust. Il développe d'ailleurs ce point de vue dans un article du Supplément Littéraire du Journal de Débats du 2-3 janvier 1920, intitulé Le Cas de M. Proust.Proust conviera PierreFeu pour un diner au Ritz en compagnie d'autres critiques, de princes et marquis, mais cette manoeuvre ne semble pas être une réussite à ses yeux, puisqu'il écrit une lettre de vingt-cinq pages à Pierrefeu lui reprochant d'influencer certaines virulentes critiques contre son uvre. La démarche semble vaine, et Pierrefeu réitère dans l'article publié le 24 novembre 1920 sur Le Côté de Guermante qui n'a "ni histoire ni sujet" que l'auteur "ne s'astreint nullement à composer". Après la disparition de Proust, Pierrefeu, reconnaîtra le "génie" de l'auteur de la Recherchedans trois articles parus dans Le Quotidien et Les Nouvelles Littéraires. Marcel Proust, Lettres, Notices biographiques des correspondants, Virginie Greene, Plon 2004. Couverture souple‎


‎Edition originale Signé par l'auteur ‎

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‎[Le grand papier du premier Goncourt Gallimard. Le tout premier des réimposés "nouvelle série" de la N.r.f. - et le seul pour ce titre, les 70 Lafuma annoncés n'ayant jamais été imprimés. ] - ‎ ‎PROUST (Marcel)‎

Reference : 28341

(1919)

‎À l'ombre des jeunes filles en fleur‎

‎ Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, (30 novembre) 1918 [juin 1919]. 1 vol. (170 x 215 mm) de 443 p. et [2] f. Broché, chemise et étui (Loutrel Delaporte). Édition originale. Un des 128 premiers exemplaires réimposés sur vergé Lafuma Navarre (n° 88) - seul papier. Enrichi du rare Bulletin de souscription des éditions de la Nrf. ‎


‎Gaston Gallimard est depuis 1916, et officiellement, le nouvel éditeur de Marcel Proust. Dès octobre 1917, il souhaite faire imprimer les volumes à venir d'À la recherche du temps perdu, en profitant pour racheter à Bernard Grasset les quelque six cents exemplaires subsistant de son stock de la rue des Saint-Pères, qui seront préparés pour une remise en vente sous une recouvrure des Éditions de la NRF dès l'hiver 1917. Est ensuite prévue une nouvelle imposition « maison », avec quelques amendements rendus nécessaires par les développements ultérieurs de l'oeuvre, dont l'impression ne cesse d'être retardée à cause des incessantes corrections de Proust, qui retardent d'autant la parution du tome II de la série, À l'ombre des jeunes en fleurs : le volume est prêt dès l'automne 1918, et un premier tirage courant de 500 exemplaires sans mention d'édition, suivis de six autres tranches, qui portent des mentions de « deuxième » à « septième édition » sont imprimés. Ils portent l'achevé du 28 novembre 1918 et, sur ces exemplaires, sont annoncés 70 réimposés, tirés à part sur papier Lafuma de Voiron pur fil, qui ne seront jamais imprimés. Car Gaston Gallimard attend de pouvoir, concomitamment, imprimer la nouvelle édition de Du côté de chez Swann, qui ne sera prête qu'à la toute fin du mois de mai. Les délais s'allongent car, depuis le printemps, le comptoir d'édition qui dirige Gaston Gallimard est en plein bouleversement : de retour d'une tournée aux États-Unis avec la troupe du Vieux-Colombier, Gallimard souhaite donner un nouveau souffle à la NRF et souhaite davantage associer son nom à son affaire, en décidant de créer la « Librairie Gallimard » : une société réunissant les activités de la revue et du comptoir d'édition. Une librairie va s'ouvrir, boulevard Raspail (dirigée à partir de 1921 par Roland Saucier) et une imprimerie est acquise ; celle qui, depuis 1911, a imprimé la majorité de ses publications : l'imprimerie Sainte-Catherine, à Bruges. Proust, dans l'expectative de la double parution tant attendue, s'en émeut encore dans une lettre envoyée vers le 9 juin à Gustave Tronche (administrateur de la NRF) : « dans l'intervalle la 1re semaine de juin s'est plus qu'achevée sans que mes livres paraissent. Je vous en prie dites à Gaston Gallimard et à Jacques Rivière le tort que cela me fait. Après avoir été retardés tellement, je désespérais que les gens refassent une n[ouve]lle fois le pèlerinage de la rue Madame pour les avoir. Du moins, j'avais supplié qu'on ne les annonce plus que pour une date où l'on serait certain de les avoir. Or cette date est passée et ils ne sont pas parus, sans cela je les aurais reçus ». Dans le numéro du 1er août de La NRF, la Librairie Gallimard annonce vouloir réglementer la vente des « Premières éditions », sur le modèle de ce qui avait été entrepris depuis 1911 et la collection des « Bibliophiles de la Nouvelle Revue française » : ce sera chose faite le mois suivant, lorsque Gallimard fait paraître un bi-feuillet intégré à La NRF indiquant : « nous créons la collection LES AMIS DE L'ÉDITION ORIGINALE (...), [qui] s'adresse à ceux de nos lecteurs qui, sympathiquement aux oeuvres que nous publions, veulent les posséder dans leur édition originale. On sait que les premières éditions, si recherchées qu'elles soient, ne se distinguent habituellement les unes des autres que par l'absence de chiffre sur la couverture. Il nous est apparu nécessaire de rendre sensible et comme matériellement reconnaissable l'originalité ‘des nôtres'. » Suivent les spécificités de la collection (tirage, papier, prix) et un bulletin de souscription, « valable pour un an ». Cet acte de naissance des tirages de luxe « nouvelle façon » est un document historique, qui permet de dater précisément l'entrée en vigueur des titres concernés. Gaston Gallimard peaufine donc dès le printemps 1919 ce qui deviendra la norme des fameux tirages réimposés, réservés aux « Bibliophiles de la N.R.F. », en souscription. Et quoi de mieux que d'inaugurer cette norme avec Marcel Proust ? Il est trop tard pour Pastiches et mélanges, dont les 70 exemplaires réimposés ont déjà été imprimés en février. Mais pour les deux volumes d'À la recherche du temps perdu, il est encore temps : les 70 exemplaires n'ont pas été tirés. On procède donc à une nouvelle - et seule - imposition, le fameux « in-quarto Tellière » ; Du côté de chez Swann portera l'achevé d'imprimer du 14 juin. À l'ombre des jeunes filles en fleurs gardera, lui, l'achevé d'imprimer princeps (8 novembre 1918). Ces deux volumes doivent être le fer de lance et l'appui de ce renouveau éditorial, et commercial. Ils seront en fait les deux premiers à bénéficier des tirages réimposés « nouvelle formule » : celui de Du côté de chez Swann devenant de fait le premier réimposé de la nouvelle histoire de la NRF. Pour À l'Ombre des jeunes filles, les couvertures seront modifiées et prouvent, sans aucun doute possible, que l'histoire est bien celle-là : les dos indiquent la date de 1919 (quand ceux des tirages ordinaires indiquaient bien 1918). Les deux volumes sont mis en vente dès la semaine suivante, au moment de l'inauguration de la Librairie Gallimard, en même temps que les éditions courantes, tirées à 3 300 (Du côté de chez Swann) et 3 000 exemplaires (À l'ombre des jeunes filles en fleurs). C'est un coup gagnant pour la maison Gallimard : le 10 décembre 1919, Marcel Proust reçoit le 17e prix Goncourt pour À l'ombre des jeunes filles en fleurs, deuxième volet d'À la recherche du temps perdu, face au grand favori Roland Dorgelès. Sous l'effet du succès, des volumes sont réimprimés à partir du 16 décembre 1919. Très bel exemplaire broché du premier Goncourt des éditions Gallimard - dans ce tirage réimposé réservé à la souscription. Peu d'exemplaires à l'unité subsistent, car nombre d'exemplaires furent intégrés dans les collections réimposées d' À la recherche du temps perdu. On y joint le bi-feuillet daté de septembre 1919, lançant officiellement les souscriptions pour les « Amis de l'édition originale ». Y sont par ailleurs annoncés les titres à venir d'À la recherche du temps perdu ; cette annonce informe également les abonnés d'un prochain changement d'état des éditions originales et de la création des « amis de l'édition originale », en sus des « bibliophiles de la NRF », à compter du 1er septembre 1919. Les autres volumes de la Recherche seront imprimés sur des vergé pur fil Lafuma Navarre (133-133-108-112-128-129 réimposés), avec, à partir de Du côté de Guermantes, une numérotation en chiffres romains, a priori pour ceux souscrits (nominatifs, ou pas). ‎

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‎PROUST Marcel, DAUDET Lucien, ‎

Reference : 62163

‎Les cahiers de Marcel Proust n° 5: Autour de soixante lettres de Marcel Proust,‎

‎Librairie Gallimard, NRF, Les cahiers de Marcel Proust n° 5, 1952, 242 pp., broché, partiellement non coupé, rousseurs, légères traces d'usage, état correct.‎


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‎Proust, Marcel‎

Reference : YQV-45

(1922)

‎Lettre autographe signée adressée à Julien Benda‎

‎S.l.n.d. [Paris], vers le 7 août 1922 [cf. le cachet postal] ; 6 pages in-8 (180 × 137 mm) ; avec enveloppe‎


‎Belle lettre littéraire : Proust y cite Vigny, Lamartine et Baudelaire. Marcel Proust, habitué des mauvaises critiques, écrit à l’auteur des Amorandes non « une lettre de consolation » mais des lignes soulignant la grandeur qu’il a trouvée à son roman. Ce faisant, il convoque Lamartine, Vigny et Baudelaire pour conjurer le déni de justice critique infligé à Julien Benda. Il évoque aussi les attaques qu’il avait subies à propos de À la recherche du temps perdu pour rappeler à son correspondant qu’il est vain de prêter attention aux « critiques qui ne portent pas ». "Monsieur Je n’ai pas l’honneur de vous connaître et je suis trop malade pour vous écrire. J’ai seulement voulu vous dire que les Amorandes me paraissent extrêmement différentes de ce qu’en pensent des critiques remarquables mais à mon avis fourvoyés pour un jour, et de jeunes sots – et même de vieux – qui font chorus. Il est naturellement plus difficile à ceux qui ont énormément à dire de trouver une forme nette, qu’à un Moréas par exemple. Les livres vides donnent aisément l’illusion de la perfection et en revanche votre «Il rêvera toujours à la chaleur du sein » [vers de Vigny mis en exergue par Benda sous le titre de son roman] n’est pas toujours clairement exprimé, parce qu’il est inexprimable. Mais c’est sa grandeur. Cette lettre n’est pas une lettre de consolation. Je me suis moi-même, à propos du livre le plus composé, le plus concerté qui soit [la Recherche], vu trop souvent accusé de me laisser aller à l’effusion de ma sensibilité particulière ou, pis encore, à peindre à tort et à travers tout ce que je voyais, pour savoir qu’on n’est nullement blessé de ces critiques qui ne portent pas et n’ont d’autre avantage que de permettre aux Pierrefeu d’entonner leurs airs de bravoure. Je crois que vous êtes victime d’un déni de justice sans qu’il y ait mauvaise et méchante intention de personne, sans que personne ait plus tard à arracher « la corde injurieuse où la haine a vibré » [Lamartine]. Mais comme je crois mon appréciation plus juste, je me suis permis de vous le faire connaître malgré le terrible effort que c’est pour moi dans l’état où je suis de tracer même quelques lignes. Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus distingués Marcel Proust Je ne sais qui signe Paul Rival dans la Nouvelle Revue Française. Si vous l’ignorez aussi et avez quelque curiosité de l’apprendre, je pourrai demander à Jacques Rivière, quand il sera revenu à Paris, quel est ce nouveau critique. Ce qu’il dit de l’homme perdant sa virilité, du cas qui se particularise, cela m’aurait fort diverti si cela ne m’avait surtout agacé. Mais j’espère surtout que vous n’avez de cette injuste presse aucun ennui, ni même l’orgueilleuse joie d’être mal compris. J’ai eu de bien plus mauvaises presses que vous (cela continue d’ailleurs) et je me serais cru très ridicule en affectant « ce regard calme et haut, qui damne tout un peuple au bord de l’échafaud». Je crois que je cite un peu inexactement ces vers admirables [Baudelaire, « Les Litanies de Satan »]." Les Amorandes, roman de Julien Benda paru en 1922, reçut un accueil critique tel que son auteur, qui l’avait conçu comme un marchepied pour l’Académie française, se retira quelques années de la vie littéraire. Jean de Pierrefeu livra une critique assassine du roman de Benda dans le Journal des débats du 19 juillet 1922, sous le titre « Un romancier philosophe ». (Il faudra attendre 1927 pour que paraisse La Trahison des clercs, le livre qui fit la célébrité de Benda.) Les vers de Baudelaire, cités de mémoire par Proust, sont en fait : « Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut / Qui damne tout un peuple autour d’un échafaud ». On joint : - Un exemplaire de l’édition originale des Amorandes dans le tirage spécial pour la société de bibliophiles « Les XX », signé par Julien Benda (no 4). Références : Ph. Kolb (éd.), Correspondance de Marcel Proust, tome XXI, Paris, Plon, 1993, no 277.‎

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‎[PROUST Marcel] FERNANDEZ Ramon (préface):‎

Reference : 11028

(1927)

‎Hommage à Marcel Proust.‎

‎Paris, Librairie Gallimard, les Cahiers Marcel Proust, 1, 1927. In-4 tellière de [2]-319-[3] pages, demi-maroquin marron à coins, dos (légèrement passé) à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés. ‎


‎Avec un portrait de Marcel Proust en frontispice. Edition originale tirée à 675 exemplaires numérotés, celui-ci un des 115 réimposés au format in-4 Tellière, sous la couverture habituelle blanche à filets noirs et rouges, celui-ci n° LXXXVIII. ‎

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‎PROUST Marcel.‎

Reference : 1256

(1913)

‎Lettre originale signée de Marcel Proust, sur quatre pages manuscrites. ‎

‎[Novembre 1913]. 4 pages in-12 (180 x 134 mm) en un bi-feuillet replié.‎


‎Précieuse lettre originale signée Marcel Proust. Cette lettre, adressée à une dame, lui demande d'intervenir auprès de Pierre Lafitte, rédacteur en chef de l'Excelsior. Proust voudrait faire précéder l’article le concernant, rédigé à sa demande par son ami Jean Cocteau, Buste, d'un chapeau “court et simple”, qu’il a rédigé et déjà envoyé à Dominique Sylvaire. À condition toutefois que ledit chapeau n’ait pas pour effet que l’article ne passe “en moins bonne place”. Proust et Cocteau se sont rencontrés en 1910 chez Geneviève Strauss (veuve du compositeur de Carmen). L'article de Jean Cocteau, auquel fait référence Proust, fut publié en bonne place dans la rubrique La Galerie des bustes de l'Excelsior le 23 novembre 1913, neuf jours après la publication de Du côté de chez Swann (14 novembre 1913). “Du côté de chez Swann ne ressemble à rien que je sache et me rappelle tout ce que j’admire. C’est le cousinage des chef-d’œuvres [...], une miniature géante, pleine de mirages, de jardins superposés, de jeux entre l’espace et le temps, de larges touches fraîches à la Manet” (Jean Cocteau, extraits de l’article). Proust “agent littéraire”. Loin de l’image du Proust écrivain en retrait du monde et désintéressé, on découvre ici le Proust “pragmatique, stratège, organisant tactiquement la publicité autour de ses livres, veillant à leur bonne diffusion, surveillant de près le discours journalistique les concernant, tel un véritable ‹‹ agent littéraire ›› avant la lettre et, moins attendu peut-être, un Proust au moins aussi soucieux de sa médiatisation personnelle que celle de ses livres” (Leriche) Françoise Leriche, Proust, un sens publicitaire aigu. Bulletin d'informations proustiennes No. 48 (2018), pp. 81-91. ‎

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‎PROUST (Marcel)]. CATTAUI (Georges).‎

Reference : 114853

(1935)

‎L'amitié de Proust. Avec une préface de Paul Morand et une lettre inédite de Marcel Proust.‎

‎Paris Gallimard, Cahiers Marcel Proust n° 8 1935 1 vol. broché in-8, broché, 228 pp., index. Petites piqûres au dos, sinon en bon état, non coupé. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.‎


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