1895 Paris, Alphonse Lemerre, 1895, In douze, 306 pp, broché, couverture jaune tachée, dos abimé, pleines marges,
Edition originale. Envoi de l'auteur (livre signé).
1924 Paris, Flammarion, 1924, In douze, 247 pp, broché,
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0 Paris, Editions Baudinière, s.d., In douze, 192 pp, broché,
Gravures de Brunyer. Coll. "Les Maîtres de la Plume".
1920 Paris, A. Fayard & Cie, 1920, In huit, 298 pp, broché, bien défraîchi, dos abimé, scotch,
Avec un envoi.
1925 Paris, Editions de France, 1925, In douze, 277 pp, broché,
Edition originale, exemplaire signé par l'auteur.
1933 Paris, Editions de France, 1933, In douze, 240 pp, broché, dos insolé,
Edition originale, envoi signé par l'auteur.
1932 Paris, Editions de France, 1932, In douze, 282 pp, broché, dos insolé, inscription à l'encre en page de faux-titre,
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1901 Paris,Alphonse Lemerre ,1901, in douze,iv-249 pp broché,
collection de romans illustrés.
2008 Paris, Fayard, 2008, 15.5 x 23.5 , 436 pp état neuf car service de presse
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2009 Paris, les éditions de l'arbre, 2009, 22x14cm, 394 pp., livre neuf car service de presse
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2010 Paris, Nil Editions, 2010 14x22.50cm, 277pp Etat neuf car service de presse
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2011 Paris, NiL éditions, 2011 14 x 22,5 cm, 308 pp Une enquête de François-Claudius Simon
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0 Paris, Ernest Bourdin, s.d., Grand in huit (17,5 X 26 cm), XII-344 pp, reliure du début XX ème siècle, aucune rousseurs, papier non piqué,bon état
Avec un essai sur la vie de l'auteur par M. Jules Janin. Cette édition est illustrée par MM. Tony Johannot.
1940 Paris, Gallimard,1940, In huit , 120 pp, broché,état convenable,
collection : "métamorphoses"IX.
1934 Paris, Librairie Floury , 1934, In huit, 196 pp, broché,sous couverure rempliée ,comme neuf,
1/3500 ex num tiré sur vélin du Marais.Illustré de 16 hors texte ,lettrines, bandeaux et culs de lampes de Brunelleschi.
1933 Paris, les Editions de France ,1933, in douze,302 pp broché, couverture illustrée,
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1927 Paris, Au Sans Pareil, 1927, In huit, 132 pp, broché,bon état,
collection : "le conciliabule des trente",1/2000 sur vélin Montgolfier.
Gallimard 1966 in12. 1966. Cartonné.
Bon état tranche ternie quelques rousseurs dans l'intérieur des plats ex-libris sans jaquette ni emboîtage
France loisirs 1982 230 pages 20 4x13 6x2 4cm. 1982. Cartonné jaquette. 230 pages.
Bon Etat
Publication annuelle de 171 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Au sommaire : Roman et journalisme : les Nouvelles du "Mercure Galant" (1672-1710) ; Prévost romancier et journaliste ; La vérité sur la guerre d'Irlande, selon La Gazette et selon Prévost ; La "Modernité de la Grecque de Prévost et la tradition grecque du genre romanesque ; Le vocabulaire du sentiment dans "Cleveland" (Livres I-V) ; La lecture publique des œuvres de l'abbé Prévost à Paris et en province dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
Phone number : 04 74 33 45 19
Le plus précieux exemplaire cité par Brunet. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1731. 7 volumes petit in-12. « Sept vol. pet. in-12 de (2) ff., 218 pp et (1) f.bl., 173 pp. et (1) f.bl. ; (1) f. et 232 pp. ; (1) f., 221 pp. et (1) f.bl. ; (4) ff. dont 1 bl. et 288 pp. ; (2) ff. dont 1 bl. et 283 pp., (2) ff. dont 1 bl. et 344 pp. (Le relieur n’a pas conservé les ff. blancs). Le septième volume contient l’édition originale de Manon Lescaut. Les tomes I, III, V et VII sont ornés d’une vignette sur cuivre et les tomes II, IV et VI d’un fleuron sur bois. Seuls les trois derniers volumes possèdent un faux-titre, ici non conservé par le relieur. » (Tchemerzine). Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de Thibaron-Joly. 127 x 73 mm.
« Edition originale de l’Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux. » Manon Lescaut allait occuper une place déterminante dans l’histoire du roman français. « Roman aussi intéressant par ses péripéties qu’un roman d’aventures, aussi émouvant qu’une tragédie, aussi étudié dans ses caractères qu’un roman d’analyse, réaliste par la peinture exacte des mœurs contemporaines et par l’étude d’un problème moral qui, pendant plus d’un siècle, va dominer la littérature, celui de la lutte contre le plaisir et la passion. » Selon son habitude, Prévost utilise un genre très prisé au XVIIIe siècle: les mémoires fictifs. Ce mode de narration rétrospective permet à l'auteur de multiplier les aventures, qui s'articulent à chaque fois autour d'une histoire d'amour se terminant par la mort de la femme. L'Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, facile à détacher du reste des Mémoires puisqu'elle n'a pas été vécue par le narrateur, mais lui a été rapportée, connut tout de suite un succès tel qu'elle a occulté le reste de l'oeuvre de Prévost. « Tout le sens du roman, toute la fascination qu’il exerce, reposent sur cette position particulière de des Grieux : tentant d’entraîner Manon dans son exaltation amoureuse et obligé de subir les conséquences de ses infidélités et de sa recherche étourdie des plaisirs et de l’argent, ayant tout sacrifié à l’amour, vécu comme un absolu, et conduit par cet amour à se compromettre avec la prostitution, le vol, le meurtre, à tromper sa famille, à exploiter ses amis, comme Tiberge ou M. de T. A intituler le roman de Prévost Manon Lescaut, le lecteur oublie le travail de remémoration et d’idéalisation effectué par l’amant, et n’en retient que l’objet ; ce que des Grieux met au centre de sa vie et de son destin, mais reste le plus secret, le plus irréductiblement voilé. Le mystère de Manon tient à sa place dans le roman, puisqu’elle est vue à travers l’image que s’en fait et que veut bien en donner des Grieux, mais il tient aussi à l’impossibilité de concilier les attentes sentimentales de son amant avec ce qu’elle peut socialement et matériellement faire. Sur le personnage de Manon se noue le paradoxe du roman : son amant, pour la faire entrer dans son pathétique récit et conférer à leur amour une dimension tragique, doit invoquer tout ce qui dans son comportement et son caractère a suscité le malheur et qui révèle son indignité et exclut tout héroïsation : sa légèreté, ses escroquerie, sa ronde de courtisane, sa déportation. Manon n’est donc tragique qu’autant qu’elle ne l’est pas : par-delà le deuil, des Grieux s’enferme dans une contradiction sans issue, et c’est ce qui confère à son récit sa valeur dramatique. L’originalité de Prévost est d'avoir suggéré la force de la passion en lui opposant des détails concrets, et parfois grotesques : logement, carrosse loué, compte des dépenses, gains illicites, escroqueries, pistolet chargé, chambre forcée, culotte oubliée. Mais il n'utilise pas seulement les conditions matérielles comme obstacles du sentiment, il les fait entrer dans l'appréhension que des Grieux se fait de l'amour, dans sa tentative pour lui donner une signification, et pour recomposer une image de lui-même et de Manon qui justifie sa conduite et tienne lieu de ce qu'il a perdu : elles font partie de lui, et de ce qu'il cherche à en comprendre et à en dire. Ce processus d'intégration touche la trame quotidienne de l'existence, dotant d'une curieuse résonance affective les éléments les plus prosaïques (une bougie, une mèche de cheveux, une pièce d'or, une chambre d'auberge). Cela vaut également pour l'évocation circonstanciée de la fin du, règne de Louis XIV et du début de la Régence, la difficulté de des Grieux à construire un sens devenant celle de toute une société. Une contradiction de même ordre touche la manière dont des Grieux exalte l'amour et justifie idéologiquement son aventure. Il conteste les interdits que la religion, sa famille ou la société lui ont opposés, et il les rend en partie responsables de son malheur mais pour saisir son destin et légitimer sa passion, il est contraint d'emprunter à ces instances qui le condamnent leurs discours et leurs valeurs : à cause de son éducation, son milieu, ses inclinations, par la logique même de son entreprise, il n'a pas d'autre choix. Ce qu'il voit dressé contre l'amour et aussi ce dont il a besoin pour le dire, pour donner aux êtres et aux sentiments une qualité et un nom : sens aristocratique de l'honneur qu'il revendique, et que son père invoque contre lui sens religieux de la faute qui l'amène à distinguer l'intention de l'acte, ce que lui reproche son ami Tiberge, goût pour l'étude et la littérature. Prévost a constamment joué de ce qu'il y a de contradictoire dans le sentiment, les rapport amoureux, les valeurs morales, les comportements sociaux, mais dans Manon Lescaut il en a confié l'expression à celui qui en est l'acteur principal, tirant ainsi de cette tension irrésolue le principe d'une présence, passionnée et inquiète : la parole de des Grieux résonne encore de la vibration du désir face à ce qui se dérobe. » J.-P. S. Célèbre et très bel exemplaire, le plus précieux cité par Brunet (Sup., II, 293) : « Les 7 vol. de 1730-31 ont été vendus 60 fr. Tross en 18755 ; en mar. de Chambolle, 700 fr. Benzon ; en mar. de Hardy, 730 fr. voicin (1876) ; enfin en mar. de Thibaron-Joly, 1 200 fr. au cat. Morgand et Fatout. » Ce dernier étant le présent exemplaire, 1200 fr. or ! Rappelons qu’un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 10 fr. or. De la bibliothèque P. Brunet avec ex-libris.
PREVOST, l'Abbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'Abbé Prévost.
Reference : 109218
A Paris, chez André, Libraire, rue de la Harpe, N° 477, An X (1802), 2 volumes in-18 de 125x80 mm environ, Tome 1 : 1f.blanc, frontispice, xv-196 pages, 1f.blanc, - Tome 2 : 1f.blanc, faux-titre, frontispice, titre, 166 pages, 1f.blanc, reliures demi chagrin rouge et cartonnage marbré, dos à faux nerfs portant titres dorés, ornés de filets horizontaux dorés et rouges, tranches finement mouchetées, gardes marbrées. Manques de papier p. 185 (léger manque de texte et p. 12 et 13 (sans manque de texte) dans le tome 1, notes manuscrites sur la dernière page du tome 2, sinon bon état.
Labbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'abbé Prévost, né le 1er avril 1697 à Hesdin (France) et décédé le 25 novembre 1763 à Courteuil (France), est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Paris, chez ROZET, Libraire, rue S. Severin au coin de la rue Zacharie, à la Rose d'Or, 1766, 1 volume vendu seul (tome LXVII), 1 f. blanc, un titre en rouge et noir, 444 pages, 1f. blanc, plein veau fauve tacheté, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièce de titre bordeaux et tomaison brune, orné de caissons à fleurons dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches rouges. Avec 6 cartes et plans dépliants et 1 planche HT (Vue des Ruines de Saint-Thomé). Galerie et petits trous de ver sur un mors (2cm), et sur une bordure, coins dénudés, frottements et petites épidermures sur le cuir, quelques rousseurs rares, petites déchirures sur les cartes sans manque, intérieur bon état.
Labbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'abbé Prévost, né le 1er avril 1697 à Hesdin (France) et décédé le 25 novembre 1763 à Courteuil (France), est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français. De 1745 à 1759, labbé Prévost lance par souscription lHistoire Générale des Voyages, ou Nouvelle Collection de toutes les relations de Voyages par Mer et par Terre, qui ont été publiées jusquà présent dans les différentes langues de toutes les nations connues. Plus connu pour ses romans (Manon Lescaut, Cleveland...), labbé Prévost est donc aussi à lorigine de la première grande compilation de relations de voyages. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
5 OPUSCULES DIVERS reunis en un volume IN8 demi chagrin,dos trés orné ,bel exemplaire,rare reunion :De la liberté des cultes en France- Paris : Michel Lévy frères, 1858.47 pages ; 23 cm suivi de Quelques réflexions sur notre situation intérieure ; Paris : Michel Lévy fréres, 1864.16p.suivi de -Les élections de 1863. Paris, M. Lévy, 1863.47p.suivi de Deux lettres sur la réforme du Code pénal, adressée au Journal des débats par M. Prévost-Paradol.Paris : Michel-Lévy frères, 1862.30 p.suivi de DU GOUVERNEMENT PARLEMENTAIRE : le decret du 24 novembre.-Paris : Michel-Lévy frères, 1860.47 p.
Prévost-Paradol s'était présenté aux élections à Périgueux ; il fut battu en raison de ses opinions libérales. Fils illégitime de Léon Halévy et d'une actrice, très tôt orphelin, Prévost-Paradol entre en 1849 à l'Ecole normale supérieure. Bien qu'il se soit imposé comme le meilleur élève de sa promotion, il quitte l'École, fait des travaux de librairie, rédige rapidement une thèse, puis est nommé à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence, récemment créée. Mais, attiré par Paris et par le journalisme, il entre au Journal des débats en 1856. Son art de l'allusion, sa fausse candeur, sa perfidie maîtrisée en font ici encore «le premier de sa volée». Plus audacieux dans Le Courrier du dimanche, il est le porte-parole du libéralisme et l'un des plus dangereux ennemis de l'Empire: raison de plus pour que l'Académie française l'appelle à elle en 1865. En 1868, la parution de La France nouvelle, qui est la somme de sa pensée politique, est un événement. Il est deux fois candidat malheureux au Corps législatif en 1863 et en 1869. En 1870, Prévost-Paradol se rallie au régime qu'il avait combattu et il est nommé ministre plénipotentiaire à Washington. Il se suicide à peine arrivé à son poste, pour des raisons politiques (il redoute la guerre dont il juge le régime responsable) autant que personnelles (les attaques sans merci dont il a été l'objet lors de son ralliement ont achevé de miner sa confiance en lui-même). Prévost-Paradol a été plus qu'un journaliste de premier plan, plus que le «secrétaire des anciens partis» dont a parlé Sainte-Beuve. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €