Paris : imprimerie de Guiraudet, 1832 In-8, 46 pages. Broché, couverture imprimée, non rogné ni coupé.
Première édition. Poirié de Saint-Aurèle (1795-1855) est un poète créole de la Guadeloupe, où ses parents s'étaient réfugiés pendant la Révolution. A côté de ses talents de poète, il était sucrier à Sainte Rose et occupa une place importante dans la vie publique. Il fut ainsi conseiller municipal et conseiller Colonial. Il publia plusieurs mémoires politiques et économi- ques pour défendre les Antilles : Droit des Colonies françaises à une représentation réelle (1832), De la nécessité d'une diminution sur la taxe des sucres des Colonies françaises (1832), Loi transitoire sur les sucres (1833).
Paris Ambroise Dupont 1827 in-16 demi-basane verte, dos lisse orné de pointillés, filets et semis géométriques dorés, ainsi que de fleurons à froid, pièces de titre noire, coins en vélin vert, tranches marbrées [Rel. de l'époque]
lvij pp., un f. n. ch., 167 pp., un f. n. ch. de table.Edition originale de l'oeuvre la plus célèbre de l'auteur. Né en 1795 sur l'île anglaise de Saint-Jean d'Antigues, où sa famille s'était réfugiée à cause de la révolution de la Guadeloupe, le propriétaire sucrier Poirié Saint-Aurèle étudia en métropole avant de revenir en 1819 en Guadeloupe, à Sainte-Rose, où il mourut en 1855. Il commença de publier des recueils de poésie dès 1826 avec Les Veillées françaises, et se mêla aussi de la vie politique de sa localité