Paris, Demoraine, Paris, Demorainean II [1794] ; plaquette in-8, brochée, couv. bleue manuscrite. (état de parution) 79 (1) pp.ÉDITION ORIGINALE très rare. Ouvrage inconnu de Monglond, Tourneux, Barbier, etc. Cet hymne décadaire était destiné à concourir pour célébrer les fêtes de l’Être suprême, de la Nature, etc. L’auteur a fait figurer sur la page de titre, le décret de la Convention du 18 Floréal an II qui institue ces fêtes et appelle “tous les talens à l’honneur de concourir à leur établissement par des Hymnes (...) Le Comité de Salut Public distinguera les ouvrages qui lui paroitront propres à remplir cet objet et récompensera leurs auteurs”. Un dialogue introductif entre l’auteur et “l’interlocuteur” occupe les pp. 3 à 15, suivi d’un “argument” en prose de 2 pp., l’Hymne à la Nature, également en prose, occupe les pp. 17-77. Le nom de l’auteur ne figure pas dans le volume, il a été manuscrit à l’époque sur la couverture. Il est néanmoins facilement identifiable par un Avis qui occupe les 2 dernières pages du volume, il annonce une nouvelle édition de la Constitution des amours du même auteur. Si la première édition de 1791 était dépourvue de “toute obscénité, et d’images licencieuses” la nouvelle édition annoncée sera en outre consacrée aux vertus républicaines, “toute dirigée contre le libertinage, le désordre des passions viles, sans frein et infâmes...”