Lyon, Imprimerie de M.-P. Rusand, 1814 placard in-folio de 53,5 x 41 cm, texte sur deux colonnes, en feuille.
Datée du 28 mars 1814, cette proclamation du comte de Hennin, commissaire-général du gouvernement provisoire dans le Rhône, transmet les consignes et intentions du Prince Frédéric [VI] de Hesse-Hombourg (1769-1829), pour le régime d'administration provisoire du département et l'entretien des troupes d'occupation.
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Commune-affranchie [Lyon], Imprimerie de Revol, s.d. (1794) 2 placards in-folio oblongs de 54 x 67 cm, en feuilles.
Très importante liste de 200 victimes numérotées 689 à 888 (à la suite de la troisième liste, qui allait jusqu'au numéro 688). Elle donne, pour chacune, leurs nom et prénom, âge, lieu de naissance, domicile, profession, activité dans le congrès départemental, ainsi que le motif de la condamnation (en général, la seule mention de "contre-révolutionnaire" suffisait à tout).Il y eut en tout huit tableaux de ces compte-rendus d'exécutions. Il ne faut pas les confondre avec les placards d'avis de jugements, qui précèdent l'éxécution.La Commission révolutionnaire extraordinaire, présidée par Pierre-Mathieu Parein du Mesnil (1755-1831) du 29 novembre 1793 au 3 mars 1794, était l'une des trois commissions chargées de la répression de l'insurrection lyonnaise. Ce fut elle qui décida d'emblée (et non les représentants en mission, contrairement à une légende tenace) de remplacer les exécutions individuelles (par guillotine ou fusillade) par des mitraillades collectives dans la plaine des Brotteaux (trois pièces de canon). Ce procédé ne fut utilisé que du 4 au 17 décembre, mais il fit plus de 260 victimes et marqua définitivement les esprits, jusque dans les fictions rédigées de nos jours (cf. Le Souper, de Brisville). Indépendamment de ces inventions, la commission prononça la petite bagatelle de 1684 condamnations à mort, selon le chiffre officiel qu'elle donna lors de sa dernière séance.
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Commune-affranchie, Imprimerie de Revol, s.d. (1793) deux placards in-folio oblongs de 51 x 64 cm, en feuilles.
Très importante liste de 214 victimes numérotées 269 à 482 (à la suite de la première liste, qui comptait 268 noms). Elle donne, pour chacune, leurs nom et prénom, âge, lieu de naissance, domicile, profession, activité dans le congrès départemental, ainsi que le motif de la condamnation (en général, la seule mention de "contre-révolutionnaire" suffisait à tout).Il y eut en tout huit tableaux de ces compte-rendus d'exécutions. Il ne faut pas les confondre avec les placards d'avis de jugements, qui précèdent l'éxécution.La Commission révolutionnaire extraordinaire, présidée par Pierre-Mathieu Parein du Mesnil (1755-1831) du 29 novembre 1793 au 3 mars 1794, était l'une des trois commissions chargées de la répression de l'insurrection lyonnaise. Ce fut elle qui décida d'emblée (et non les représentants en mission, contrairement à une légende tenace) de remplacer les exécutions individuelles (par guillotine ou fusillade) par des mitraillades collectives dans la plaine des Brotteaux (trois pièces de canon). Ce procédé ne fut utilisé que du 4 au 17 décembre, mais il fit plus de 260 victimes et marqua définitivement les esprits, jusque dans les fictions rédigées de nos jours (cf. Le Souper, de Brisville). Indépendamment de ces inventions, la commission prononça la bagatelle de 1684 condamnations à mort, selon le chiffre officiel qu'elle donna lors de sa dernière séance.
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