9 books for « peste marseille »Edit

‎Remèdes contre la peste. [suivi de]: Relation succincte touchant les accidents de la peste de Marseille, son pronostic et sa curation.‎

‎Chez Pierre-Auguste Le Mercier - Gaspar Mesnier Paris - Arles 1721-1720 2 ouvrages reliés en 1 volume in-12 ( 160 X 100 mm ) de 85 et 32 pages, demi-veau blond à coins, dos lisse ornés de filets dorés et à froid en place des nerfs, pièces de titre en maroquin framboise et olive ( Reliure postérieure ). EDITION ORIGINALE. Exemplaire rogné avec petites pertes de texte en marge inférieures de quelques feuillets du second ouvrage. TRES BON EXEMPLAIRE, inconnu de Reboul.‎

‎OBSERVATIONS ET REFLEXIONS propres à confirmer ce qui est avancé par MM. CHICOYNEAU, VERNY et SOULIER, dans la relation de décembre 1720, touchant la nature, les évènements et le traitement de la Peste à Marseille.‎

‎Chez Joseph David Aix S.D. (1721) In-12 ( 160 X 100 mm ) de 163 pages, demi-veau blond à coins, dos lisse ornés de filets dorés et à froid en place des nerfs, pièces de titre en maroquin framboise et olive ( Reliure postérieure ). EDITION ORIGINALE, fort rare, inconnue de Reboul et Barbier. TRES BON EXEMPLAIRE.‎

‎Pièces historiques sur la Peste de 1720, 1721 et 1722, trouvées dans les archives de l'Hôtel-de-Ville, de la Préfecture, au bureau de l'Administration sanitaire et dans le cabinet de la Bibliothèque de Marseille.-‎

‎Publiées en 1820, à l'occasion de l'Année Séculaire de la Peste. Tome II. 1re partie. Marseille. Corentin Carnaud. 1820. In-8 (138 x 216mm) broché, couverture rose imprimée, 200 pages, N° XXVIII à XLIII. 1re Partie du tome II, seule. Couverture un peu abîmée sinon bon exemplaire, tel que paru, non rogné. peu courant.‎

‎La peste dans la ville de Marseille en 1720 - Jean François de Troy (le chevalier Roze) gravée par THOMASSIN Henri Simon .‎

‎ 1727 Format (55 x 90 cm), sous plexiglass et cadre doré (76 x 106 cm). Etat parfait. ‎

4 Images

‎La plus rare des représentations d'un épisode célèbre de la Peste de 1720.D'après l'œuvre peinte de Jean-François de Troy (1679-1752), gravée sur cuivre par Henri Simon Thomassin (1687-1741). Fameuse gravure figurant le chevalier Roze à la Tourette pendant l’épidémie de peste de 1720. Extrait de la légende sous la gravure : « Mr Roze commandeur de l’Ordre de St Lazare déterminé à se dévouer au salut de sa patrie, dans le plus fort de la mortalité, fait enlever en un seul jour un nombre infiny de Cadavres pestiférés entassés dans la place de la Tourette dont les Exhalaisons portaient la mort par tout, et par le succes d’une entreprise si dangereuse Sauve presque tout le reste de ses Concitoyens». Cette scène représente l'un des épisodes les plus dramatiques de la peste de 1720. Des centaines de cadavres jonchent l'esplanade de la Tourette depuis août et il devient urgent de les évacuer. En septembre, le chevalier Roze se porte volontaire, avec l'aide des échevins, et surtout des galèriens, pour diriger l'opération de déblaiement. A cheval, ils commandent l'enlèvement des cadavres par les galériens, reconnaissables à leur casaque et bonnet rouge. La tour, au premier plan, sert de fosse. Cet acte devait permettre peu à peu de limiter la contagion . ‎

‎La peste vue du cours de Marseille, dessiné sur le lieu pendant la peste de 1720, gravure de Jacques Rigaud.‎

‎ (vers 1730). Format (22 x 47 cm) sous vitre et cadré doré Xxe avec petits manques (37 x 63 cm). ‎

‎Dessin gravé au burin par Jacques Rigaud. Appartient à une série de 4 vues sur Marseille, imprimé par l'artiste, alors fraichement établi rue St Jacques à Paris. Daumas, 99. Reynaud "Dictionnaire des Marseillais", page 291. ‎

‎Vue de l'Hôtel de ville de Marseille et d'une partie du port d'où l'on enlève les corps morts, du temps de la peste arrivé en 1720.‎

‎ (vers 1750) Format 240 x 440 mm, avec marges 320 x 460 mm. ‎

‎Sans l'adresse de l'éditeur ou de graveur. Gravure inversée comme il se doit. Daumas, 116 ‎

‎Vue du Cours de Marseille dessiné pendant la peste de 1720.‎

‎ (vers 1750) Format 260 x 400 mm, avec marges 340 x 480 mm. ‎

‎Sans adresse d'éditeur ou de graveur. Daumas, 119. ‎

‎Copie d'une lettre écrite par M. de R**** à un de ses amis à Toulouse. sur le mal contagieux de Marseille, en quel temps & comment cette ville fut infectée, le progrès de la contagion, le voyage & séjour de Mrs. Chicoineau & Vergnes, les préservatifs dont ils se sont servis, la nature du mal, & les remèdes dont on a usé, les précautions de la ville d'Aix, &c‎

‎Toulouse, J. Guillemette, s.d. (1720) in-4, 4 pp., en feuille. ‎

‎Datée d'Avignon, le 10 septembre 1720, cette missive documente le voyage médical effectué, à la demande du Régent, par les médecins, François Chicoyneau (1672-1752) et Jean Verny (1659-1741) de l'université de Montpellier, et qui permit d'identifier la nature de l'épidémie : émules de l'École de médecine de Salerne, leur diagnostic, s'opposant aux médecins marseillais à la formation scolastique, fut formel en faveur de la peste. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Arrest du Conseil d'Estat du Roy, au sujet de la maladie contagieuse de la ville de Marseille.. Du 14 septembre 1720‎

‎Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1720) in-4, 8 pp., en feuilles. ‎

‎Très importante décision royale qui marque une étape dans la prise en charge de l'épidémie de Marseille, sur un modèle classique, mais jamais encore utilisé avec cette netteté : en effet, de nombreuses réglementations avaient déjà été mises en place depuis juillet 1720 par les diverses autorités locales et les Parlements, le tout dans la confusion anarchique qui caractérisait l'extrême éparpillement desdites autorités. Afin d'harmoniser la réglementation, le Conseil d'État prit donc, le 14 septembre 1720, un arrêt qui annulait toutes les mesures prises, instituait un blocus de Marseille et réglait la police maritime, marquant ainsi une prise en main affirmée du pouvoir royal et une dépossession des compétences des pouvoirs locaux, à tel point que le parlement d'Aix protesta en refusant d'abord de l'enregistrer.Les attendus valent la peine d'être reproduits : "Plusieurs Parlemens de ce Royaume ont cru devoir rendre des arrêts où leur zèle pour la conservation des provinces de leur ressort les a portez à prendre des précautions surabondantes, & capables, non seulement d'augmenter l'alarme & la consternation dans le coeur des peuples, mais encore d'interrompre le cours ordinaire du commerce, & de priver leur païs même, par un excès de prévoyance, des secours qui leur sont le plus nécessaires (...)" Plus ça change, moins ça change .. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎