Plon, 1895, in-12, viii-335 pp, broché, bon état
Enfance à Sorèze, polytechnicien, entré dans le corps du génie, Paulin participa à toutes les campagnes sauf celle de 1812. — "Le général Paulin appartenait à une famille qui, depuis Louis XIII, donna des officiers distingués au corps du génie. Après avoir fait ses études à Sorrèze, où il fut le condisciple de Marbot, il entra à l'École polytechnique en 179 8; il fît ses débuts au siège de Gaète (1806). Officier d'ordonnance d'Augereau, il était à ses côtés à Eylau, et il nous a laissé un beau récit de l'effroyable débandade qui dispersa le corps du maréchal, surpris par les Russes au milieu d'une tourmente de neige ; puis il fut employé au siège de Dantzig. Chargé d'une mission en Turquie, il visita le camp du grand vizir près de Silistrie et en a tracé un pittoresque tableau. En Espagne, il tomba, par la faute de Kellermann, aux mains des Espagnols et subit à Badajoz une cruelle détention de plusieurs mois. Pendant la campagne de 1809, il prit une part très active à la construction des ponts sur le Danube, puis accompagna le général Bertrand en Illyrie, en 1811 et 1812, comme directeur du génie à Trieste... Son récit, sobre et précis, est semé de réflexions intéressantes... A la fin de l'Empire, il était colonel et décoré ; il n'avait encore que trente-deux ans. La Restauration le maintint dans son grade, tout en lui conférant le titre de baron (1829), et il ne fut nommé général qu'en 1839." (Ch. Bémont, Revue Historique, 1895) — "Entrée à l'École polytechnique ; l'Italie ; Eylau (ch. VI) ; Dantzig, Friedland, une mission à Ismahil (ch. X, XI, XII) ; l'Espagne ; la campagne de 1809 ; Trieste (ch. XXII-XXIII) ; la campagne d'Allemagne ; la campagne de France et le retour de l'île d'Elbe." (Tulard, 1123)