R. Laffont impr. R. Mourral Broché D'occasion bon état 01/01/1961 287 pages
Plon, 1945, in-8°, vi-297 pp, 10 gravures hors texte, broché, papier lég. jauni, bon état
Premier tome (sur 3) des souvenirs du socialiste atypique Joseph Paul-Boncour (1873-1972), écrits de 1940 à 1942. Il fut député (entre 1909 et 1931), sénateur (de 1931 à 1941) et ministre (en 1911, puis de 1932 à 1938), et fit partie des quatre-vingt parlementaires qui ne votèrent pas les pleins pouvoirs à Pétain. Tout ce qui concerne Waldeck-Rousseau et Clemenceau est intéressant. — Docteur en droit et avocat, Paul-Boncour fut secrétaire particulier du président Waldeck-Rousseau de 1899 à 1902. Deux ans plus tard, il devient directeur de cabinet de René Viviani, socialiste proche de Jean Jaurès, qui a refusé d'adhérer à la SFIO et devient le premier ministre du Travail français, en 1911. Il commence sa carrière parlementaire comme député de Loir-et-Cher, élu lors d'une élection partielle en janvier 1909, réélu aux élections générales de 1910. Toujours hésitant face à la SFIO, il préfère adhérer au Parti républicain-socialiste. En 1914, il perd son siège de député, puis s'engage dans l'armée française, pendant toute la Première Guerre mondiale... — « Je ne dis rien qui ne soit exact. Mais je ne le dis pas avec indifférence. » (J. Paul-Boncour)
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1927 150 pages
Paris, Édouard Cornély, s.d. (1906) in-16, VII pp., 78 pp., broché.
Édition originale de ce plaidoyer en faveur de l'extension du syndicalisme aux corps de fonctionnaires, tout à fait dans la ligne de la thèse de doctorat en droit du jeune avocat Joseph Paul-Boncour (1873-1972), qui parut en 1900 sous le titre Les Rapports de l’individu et des groupements professionnels. Comme l'on sait, l'auteur fit ensuite une brillante carrière politique dans le cadre de la IIIe République. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie du Parti Socialiste et de l'Humanité, 1919, in-12 br., 95 p., dos passé, bon état.
J. Paul-Boncour fut le principal avocat de la famille Jaurès au procès de Raoul Villain en mars 1919. Au cours de sa plaidoirie il déclara : « Le crime est si grand que la seule sanction qui s'impose est la mort. Et cependant, nous ne la réclamons pas ». En effet, le disparu « fut l'ennemi de la peine de mort et sa grande ombre, pour ses amis, protège encore son assassin ». L'avocat, obéissant à la consigne fixée par le parti socialiste, s'en désolidarise en son for intérieur – ce n'était pas à ses yeux la bonne tactique judiciaire…